SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Ben oui, c'est le bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte et surtout pas le 150e anniversaire de la Commune de Paris

Macron commémore Napoléon le premier du prénom

J'ai piqué ce dessin dans le Courrier international: Emmanuel Macron affublé d'un tricorne rappelant une 2 CV rouillée. Ressemblant, non?

 

Bien, ceci dessiné, normal que le palais de l'Elysée commémore le bicentenaire de la mort de Napoléon.

Ce dernier n'a-t-il pas perpétré le coup d'Etat du 18 brumaire pour s'emparer du pouvoir, en faire une dictature et intronisant sa fratrie et ses janissaires rois ou princes partout en Europe?

Napoléon Bonaparte n'a-t-il pas rétabli l'esclavage aboli par la Révolution française?

N'a-t-il pas institué le Livret ouvrier qui fliquait tous les déplacements d'un ouvrier, à faire viser par la police de l'Empire sous peine de prison, et qu'un patron avait droit d'annoter?

Et le Code civil qu'il fit rédiger instituant la prédominance masculine : "La femme doit obéissance à son mari". Et il faut rappeler la lettre du général Bonaparte à son frère Joseph, le 8 septembre 1795: "Les femmes sont l’âme de toutes les intrigues, on devrait les reléguer dans leur ménage, les salons du gouvernement devraient leur être fermés."

Et l'article 1781 dudit Code civil: "En matière de salaire, le maître est crû sur son affirmation". Article supprimé en 1868 et que des avocats d'employeurs plaident toujours devant le Conseil de prud'hommes.

Comme quoi, oui, fallait célébrer aujourd'hui la mémoire de Napoléon.

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Projet planning UNILEVER

Un petit mot concernant le projet de réorganisation du planning décidé par Unilever.

Vendredi 30 avril 2021 se tenait le CSE mensuel et les élus devaient se prononcer sur le vote d’une expertise sur le sujet.

Considérant l’importance du projet et les questions qu’il soulève sur la santé, la sécurité et les conditions de travail, le CSE décide, conformément à ses missions de prévention et en application des articles L.2315-80 et L.2315-96 du Code du travail, de recourir à un expert habilité par le Ministère du travail.

A l’unanimité les élus se sont prononcés « POUR ».

Le cabinet Progexa sera là pour nous éclairer et nous permettre de rendre un avis sur cette stratégie du groupe.

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Agresssions contre la CGT, 1er mai 2021 à Paris: mise au point de l'UD CGT 94

La CGT a toujours organisé des manifestations pour le 1er mai. Souvent, les gouvernements les ont interdites ou lancé ses forces de l'ordre et ses supplétifs contre les manifestants entrainant morts et blessés. Pour le 1er mai 2019, la police de Macron avait eu la dent dure contre la manif parisienne et sans que la CGT n'outrage la République. et l'ordre public.

En ce 1er mai 2021, la complaisance de la police à l'égard des casseurs est manifeste. Et le communiqué mensonger de la préfecture de Paris, affirmant notamment que les véhicules cégétistes n'auraient pas suivi l'itinéraire prévu, en illustre la chose.

Enfin, lorsque la fille de Le Pen se réunit autour de la statue de Jean D'Arc à Paris, ce même jour, aucun casseur d'aucune sorte n'est venu perturber ce rassemblement d'extrême droite. Non, ils ont opté pour traiter de collabo la CGT, quand de 1940 à la Libération de la France, la CGT combattait dans la Résistance contre l'extrême droite française qui elle gouvernait le pays en collaborant avec l'Allemagne nazie.

Le communiqué de l'UD CGT 94 appelle un chat un chat et un fasciste un fasciste. Cela me va bien en ce temps ou du brun, colporté pas spécialement par ses partisans, obscurcit démesurément le paysage.

Agresssions contre la CGT, 1er mai 2021 à Paris: mise au point de l'UD CGT 94

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Parce que la bête immonde

pour commettre ses forfaits

sait se présenter en victime.

1er mai , suite (et certainement pas fin)

En guise de préambule, pas inutile de rappeler quelques faits et principes : 

De même qui si quelqu’un vient stationner devant votre sortie d’immeuble et vous empêche de passer il y a obstruction, quiconque empêche de le passage d’une manif ou pire tente de la forcer ou scinder le cortège en pénétrant sur son emprise est de tout temps la cause de tous les incidents. c’est aussi simple que cela.

Ce premier mai, le service d’ordre  de la CGT n’a JAMAIS quitté les emprises du cortège dont il a la charge….et donc la responsabilité des p’tits fachos de service n’est même pas à discuter.

Toutes les vidéo, je dis bien toutes, prises par eux, présentées par les auteurs des violences et se voulant être à charge contre les militants de la CGT, TOUTES sans aucune exeption montrent que le S.O. de la CGT ne quitte jamais le cortège et que toutes les échauffourrées, je dis bien TOUTES, sont dues à des agressions et tentatives de s’infiltrer DANS le cortège ou de le scinder.

Sauf à vouloir clairement casser du syndicaliste ? dès lors pourquoi s’en prennent-ils systématiquement qu’à la CGT ?

S’ils se présentent « antifa » pourquoi agresser la CGT et non pas les fascistes qui perroraient le matin avec la Führerin de la Haine ? Parce que leurs commandiataires étaient à ses côtés ou parce qu’ils étaient dans le cortège? 

Pourquoi les forces de l’ordre présentes non seulement ont laissé faire mais ont fermé les issues (déposées avec le parcours de la manif) pour bloquer les camionettes et ainsi permettre l’agression?

Pour justifier leur forfaits, ceux qui dénigrent les « Zappareils » attendent, embusqués, que ceux ci prennent des initiatives pour venir y jouer les coucous, certains s’y comporter en hyènes mais jamais ne prennent initiatives propres pour voir combien ils pourraient rassembler.

En biologie ou botanique on appelle cela du parasitisme un peu comme le lierre sur le troncs des arbres sains ou comme des tiques porteurs de la maladie de Lyme.

On peut parler ici de parasistisme social.

Tout cela démontre bien que ces parasites sociaux sont les supplétifs du patronat et du pouvoir.

CQFD 

Publié par Par Canaille Lerouge

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Unilever a regroupé dans une structure indépendante plusieurs de ses marques beauté dont Timotei et Monsavon. Un premier pas vers une vente ?

Unilever crée une entité regroupant ses petites marques beauté comme Monsavon et Timotei.

Unilever crée une entité regroupant ses petites marques beauté comme Monsavon et Timotei.

A l’occasion de la présentation des résultats trimestriels d’Unilever, le CEO Alan Jope a confirmé la création d’une nouvelle structure nommée Elida Beauty. Y seront regroupées diverses petites marques beauté du groupe comme Monsavon, Timotei, les produits professionnels Tigi ou encore les déodorants Impulse. Il s’agit de marques principalement vendues en Europe et en Amérique du Nord et qui ont généré un chiffre d’affaires d’environ 600 millions d’euros en 2020. « Il s’agit désormais d’un groupe autonome et nous recherchons la meilleure façon de bâtir un avenir radieux pour ce portefeuille », a déclaré Alan Jope. Au sein d’Elida Beauty, les marques bénéficieront d’un management dédié et Unilever explore donc les « différentes options de création de valeur ». Cela passera-t-il par une vente ? En tout cas, une entité autonome peut être plus facilement vendue.

La stratégie du groupe est actuellement de faire le ménage dans son portefeuille de marques et de recentrer ses activités sur ses marques fortes. C’est le cas de ses activités autour du thé, là aussi en train d’être rassemblées dans une entité. Pour le thé, Unilever réfléchit à une introduction en bourse ou à une cession.

Publié par www.lsa-conso.fr

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
« C’est une catastrophe pour le bassin lorientais ». La grève continue à la Fonderie de Bretagne !

Ce vendredi, les salariés de la Fonderie de Bretagne entamaient leur quatrième jour de grève. La vente de l’usine par Renault, qui n’a toujours pas trouvé de repreneur, risque de mettre près de 350 salariés sur la touche. Les fondeurs continuent donc de bloquer la Fonderie, pour défendre leurs emplois, mais aussi celui des générations futures.

COMBAT POUR L’EMPLOI

Ce vendredi marque le quatrième jour de grève et de blocage à la Fonderie de Bretagne. Les fondeurs, qui assurent une présence continue sur le piquet, sont encore venus en nombre. Pour rappel, ils battent contre Renault, qui a annoncé la vente de l’usine début mars après plus de 9 mois de négociations avec les partenaires sociaux, ce alors que le groupe a reçu 5 milliards d’euros d’aide de l’État en 2020 pour faire face à la crise, et qu’il a accumulé des milliards de bénéfices pendant des années. Une situation dramatique, puisqu’elle risque de mettre les 350 fondeurs au chômage, dans un contexte de crise économique très important. Mais la fermeture viendrait également impacter les entreprises sous-traitantes travaillant à l’usine, comme celles du nettoyage ou de maintenance : au total, ce serait près d’un millier d’emploi qui serait concerné. Comme nous l’expliquait Eric syndiqué CGT ce mercredi sur le piquet : « On est en train de démanteler toute une filière, ils vont laisser derrière eux des champs de ruines ».

Si Renault avance l’argument du manque de la rentabilité pour justifier la vente de l’usine, pour les salariés, celui-ci ne tient pas. Mettant en avant le manque de volume produit à la Fonderie, le groupe se garde bien d’expliquer que c’est la conséquence de la délocalisation de sa production en Espagne, en Turquie, et en Chine pour pouvoir produire à moindre coût. Paul, salarié depuis 28 ans à la Fonderie, expliquait que Renault cherchait volontairement à ne pas augmenter les volumes. Il raconte aussi :« Avant, l’usine accueillait plus de 1000 fondeurs. Aujourd’hui on est à 350 et on nous dit qu’on est trop nombreux  ». Aussi, l’argument du passage à l’électrique sonne comme une mauvaise blague pour les salariés. Car la direction, qui avance l’argument de la chute de la vente des véhicules thermiques, semble oublier que la fonderie est en capacité de produire des pièces pour voitures électriques et hybrides. Les grévistes affichaient à ce titre les brochures destinées aux clients sur le piquet, dans lesquelles Renault se targue de produire pour des véhicules électriques !

 

Les grévistes, qui réclament un médiateur entre eux et Renault, étaient toujours sans nouvelles de la direction ce vendredi. Loin de se résigner, ils se sont réunis en début d’après-midi pour prévoir la manifestation du 1er mai à Hennebont, où ils avaient prévu de défiler en tête de cortège. Maël Le Goff en a profité pour adresser un message à ces collègues : « Les fonderies, c’est un territoire, une histoire familiale, parce qu’ici, on est tous des frères et des sœurs, et on ira jusqu’au bout !  »

La fermeture de la Fonderie générerait en effet une catastrophe sur le territoire. Car derrière les grévistes, il y a 350 familles, qui se retrouveraient dans la misère du jour au lendemain, et ce en pleine crise économique. C’est ce qu’explique Eric, syndiqué CGT : « Avec la sous-traitance, on peut aller jusqu’à 1000 emplois menacés ». Il insiste aussi sur l’importance du soutien extérieur, essentiel pour garder la force de se battre : « Venez nous voir ce week-end, même si c’est 15 minutes, pour nous envoyer votre soutien ! »

Malgré les 5 milliards d’euros accordé par l’État à Renault, le groupe prévoit de licencier 15.000 travailleurs en France. Aux côtés des fondeurs de Bretagne, la fondeire FVM en Meurthe-et-Moselle à été placée en liquidation judiciaire, la fonderie MBF est également concernée par la fermeture de son site,...Face à ces attaques généralisées, il est essentiel de mener une bataille dure pour l’emploi et de refuser collectivement les licenciements que le patronat cherche à nous imposer.

Pour soutenir les fondeurs de Bretagne, participez à leur caisse de grève en ligne !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Le fond de l'air vire carrément brun en ce moment. Toutes les chaines d'infos déroulent le tapis rouge à l'extrême droite et à ses idées délétères, quand ce sont pas les journaleux qui se vautrent de facto dans ce même marigot. Dernier exemple, Philippe Ballard, journaliste vedette sur Lci, est tête de liste aux régionales à Paris sous l'étiquette de la fille de Le Pen.  Il est plus que temps de forger la lutte collective du monde du travail, manuel et intellectuel. Sinon, le pire reste à venir.
Agressions contre la CGT à Paris: témoignage d'un retraité de la CGT 78

Témoignage sur Fb de Michel Schaeffner, retraité, UD CGT des Yvelines dont la camionnette fut attaquée, son matériel et son ballon saccagé:

 

Hier j'étais à la manifestation au cours de laquelle Black Blocks et Gilets Jaunes ont agressé des militants et véhicules CGT.
 
Plusieurs heures avant, alors que le cortège tardait à démarrer, j'étais derrière le ballon de l'UD 78. De chaque côté, un cordon de CRS empêchait d'aller sur le trottoir. Ayant mal aux jambes à piétiner depuis au moins 1h30, j'ai pu négocier d'aller m'asseoir sur un rebord de fenêtre pour les reposer.
 
A ce moment, alors que des dizaines de BB et GJ passaient entre le cortège CGT et les CRS pour aller devant le carré de tête, j'ai vu un des CRS faire un signe à ses collègues plus haut qu'ils arrivaient, comme si c'était attendu. Ils les ont regardé remonter la tête de la manifestation d'un air goguenard, sans manifester plus d'inquiétude, alors que moi-même qui ne suis pas un spécialiste, je pressentais le pire.
 
A un moment de nouvel arrêt de la manifestation, à l'embranchement de deux rues (l'une, allant vers la Nation comme prévu et l'autre en biais à droite), un individu GJ est venu vers notre camionnette expliquer que c'était bloqué vers la Nation, que ça craignait, et qu'il fallait que nous prenions la rue en biais à droite ... C'est à dire qu'il nous demandait de quitter le cours de la manif, sachant que nous étions l'UD de tête. Je ne le voyais pas comme ça à ce moment, mais, après coup, je suis convaincu qu'il y eu un guet-apens préparé.
 
D'autant plus qu'arrivés place de la Nation, alors que nous voulions rejoindre notre car, nous sommes passés devant une haie de Chemises noires (BB) et Gilets jaunes qui nous ont injuriés, insultés, proféré des menaces. Heureusement que les camarades ont eu la lucidité de ne pas répondre à ces provocations.
 
En poursuivant, on s'est heurté à une barrière infranchissable montée par la police interdisant de rejoindre le cours de Vincennes. J'ai eu peur à ce moment là que nous soyons pris dans une nasse et j'ai pensé aux énergumènes haineux que nous avions croisés.
 
Il a fallu rebrousser chemin et passer par une rue parallèle.
 
Evidemment, la police ayant cadenassé la place, nos camarades des camionnettes n'ont pas eu la possibilité, comme cela se fait habituellement, de rejoindre une rue dégagée pour ranger le ballon.
 
Ce que nous savions pas, c'est que le piège s'est refermé sur ces camarades qui ont été violemment agressés par ces individus, des actes qu'on peut qualifier de fascistes.
 
Tout cela m'amène à penser qu'il y a une collusion OBJECTIVE entre la police de Darmarin, les BB et GJ avec l'objectif de ne pas permettre aux organisations syndicales de manifester et faire valoir leurs revendications.
 
Cela fait plusieurs manifestations qu'on le voit (cf le 1er mai 2019) et les faits que j'ai vécu hier me confortent dans cette idée.
 
Ce n'est pas nouveau, on a connu les "gauchistes" de mai 68 qui donnaient des leçons de révolution à la CGT et dont de nombreux leaders sont devenus ministres socialistes ou de droite.
 
On a connu les "autonomes" des années 80 (voir la manif des sidérurgistes) dont certains ont été identifiés comme des flics.
 
Il y a eu les "casseurs"...
 
10 jours après la tribune de généraux de l'armée menaçant d'un coup d'état, un nouveau pas a été franchi dans la violence contre les organisations syndicales, la CGT en premier, contre le droit de manifester, contre la démocratie.
 
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

 

 

En ne perdant pas de vue les motifs essentiels qui poussent un Jeff BEZOS d'Amazon aux USA à combattre avec acharnement toute tentative des travailleurs de s'organiser syndicalement :

 

 

Et on comprend bien pourquoi

 

 

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

VIDEO à l'adresse:

https://twitter.com/UDCGT13/status/1388545022837018624

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Alors que la manif parisienne achevait sa progression dans les rues de la capitale, la CGT, ses syndiqués et leurs véhicules, ont été très violemment pris à partie.

Communiqué CGT-Union Régionale d'Île-de-France CGT

Samedi 1er mai, alors que les 25 000 manifestants commençaient à quitter la place de la Nation, au terme d’une manifestation massive, porteuse des revendications des travailleurs et de l’aspiration à une société plus juste, elles et ils ont été victimes d’une violence inacceptable.

Si, sur le parcours, une fois encore, le cortège a dû faire face à plusieurs interventions des forces de l’ordre totalement injustifiées, la manifestation a pu, tout de même, arriver à son terme.

C’est à ce moment qu’un important groupe d’individus dont certains se revendiquant gilets jaunes, ont fait usage d’une extrême violence à l’encontre des manifestants.

Insultes homophobes, sexistes, racistes, ont précédé des actes de vandalisations des véhicules des organisations, et, bien plus grave, la haine s’est exprimée par un déchainement de coups et de jets de projectiles.

Notre organisation, la CGT, était particulièrement ciblée.

21 blessés, dont 4 graves auxquels nous apportons tous notre soutien et notre solidarité !

Le monde du travail ne reculera pas plus devant ce type d’agressions que face aux politiques libérales menées par le gouvernement actuel, dont les lois veulent nous priver de notre liberté.

Nous appelons l’ensemble du monde du travail à se mobiliser, à rejeter toutes formes de haine qui divise les femmes et les hommes de notre pays et à renforcer avec les organisations syndicales, les luttes face aux politiques libérales au service du capitalisme.

Montreuil, le 1ermai 2021

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Dans toute la France, des milliers de personnes ont marché pour la première manifestation du 1er mai depuis le début de l’épidémie. Ils ont fait face à une stratégie de la tension qui à Lyon, Nantes ou Paris a conduit à une violente répression contre les cortèges.

1er mai. Des milliers de manifestants en France, Macron joue la tension et la répression

Crédit photos : Défilé du 1er mai 2021 à Paris - Bertrand GUAY / AFP

Des milliers de manifestants en France

Après un 1er mai 2020 sans mobilisation, mais pas sans répression, pour cause d’épidémie, des milliers de personnes ont repris la rue aujourd’hui dans le cadre de la journée internationale des travailleuses et travailleurs. Pour l’occasion, des milliers de manifestants ont défilé dans toute la France dans un contexte de crise sanitaire persistante redoublée d’attaques contre les acquis du monde du travail, à l’image de la violente réforme de l‘assurance-chômage.

Dès le matin, des manifestations ont eu lieu dans de nombreuses villes de France. A Toulouse, Marseille, Lille ou Bordeaux plusieurs milliers de manifestants ont défilé malgré la pluie. Aux côtés des cortèges syndicaux, les travailleurs de la culture étaient représentés, et porteurs d’un message clair contre la réforme de l‘assurance-chômage.

A Paris, on a pu retrouver dans la manifestation différents cortèges de travailleurs sans-papiers, en première ligne pendant l’épidémie, mais également les grévistes de l’Infrapôle Paris Nord, les travailleurs de l’énergie, en lutte contre le Plan Hercule de privatisation d’EDF, les travailleuses de l’hôtellerie ou encore ceux de la RATP. L’Éducation nationale était également dans la rue, à quelques jours de la rentrée du secondaire, sans protocole sanitaire à la hauteur comme l’a dénoncé Marion, prof dans le 93.

Une importante répression pour le 1er mai

Dans de nombreuses villes, c’est la répression qui a cependant prédominé et fait la une. Pour ce 1er mai, dans la continuité des dernières manifestations contre la loi sécurité globale, le gouvernement avait choisi de maintenir une stratégie offensive contre les manifestants, encadrant de façon serrée les cortèges et réprimant durement à la moindre occasion.

A Lyon, la manifestation a ainsi été marquée par des assauts répétés de la police. A l’issue d’une violente charge sans sommation, une banderole de tête a notamment été arrachée. Jusqu’à Place Bellecour, le cortège a ainsi fait face à plusieurs charges. Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre d’ailleurs une manifestante frappée à terre par des policiers.

A Nantes, plus de 6.000 personnes ont manifesté. La manifestation a été noyée sous les gaz et des canons à eau ont été utilisés contre les manifestants.

Enfin, à Paris où la tête de cortège occupait une grande partie de la manifestation, la stratégie policière a été particulièrement agressive. Rapidement, la tête de cortège a été coupée en deux par les lignes de CRS, chargeant les manifestants à plusieurs reprises, gazant et matraquant. La tête du cortège syndical a également été chargée et gazée par les forces de répression.

Cette stratégie de la part des policiers a été à l’origine de tensions et de heurts entre manifestants, donnant lieu à des scènes inacceptables ou des manifestants appartenant au black bloc s’en sont pris très violemment à des membres du service d’ordre de la CGT et de la CGT, notamment à coups de bouteille en verre. Des violences inacceptables et injustifiables.

Refusons les divisions, construisons un plan de bataille face à Macron

Si ce 1er mai aura permis à des milliers de manifestants de reprendre la rue, il manque encore cruellement de perspectives face à un gouvernement déterminé à briser nos luttes par la répression. Alors que Macron continue sa gestion catastrophique de la crise sanitaire, la passivité des directions syndicales fait le lit de la démoralisation et des stratégies minoritaires, incapables de construire un rapport de forces.

Alors que la colère est profonde dans le pays, il est possible de construire un grand mouvement pour refuser de payer la crise, faire retirer les réformes anti-sociales et sécuritaires de Macron, et renverser l’atmosphère réactionnaire entretenue par les partis de gouvernement en prévision de 2022. Mais cela implique une véritable stratégie, qui doit se nourrir des expériences les plus progressistes de la lutte de classe et rompre avec le dialogue social et la conciliation qui prévaut aujourd’hui dans le mouvement ouvrier.



Publié par REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Visiteurs

520655

 

Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

Archives

Articles récents

Hébergé par Overblog