Syndicat CGT Unilever HPCI France
Ce samedi matin, François Hollande a annoncé être candidat pour le nouveau front populaire. Une provocation incroyable de la part d’un président responsable d’offensives autoritaires et anti-ouvrières historiques, et de l’arrivée au pouvoir de Macron.
Edit à 14h05 : Le PS a annoncé à BFM ne pas avoir investi François Hollande, affirmant que celui-ci aurait « déposé sa candidature de son côté ». Quelques heures plus tôt, le porte-parole du PS à l’Assemblée apportait cependant son soutien à la candidature en expliquant « je considère que François Hollande candidat, c’est un choix responsable. »
Edit à 15h45 : Le PS a annoncé sur Twitter prendre acte « du choix de la fédération du Parti socialiste de Corrèze de l’investir ».
François Hollande a annoncé ce samedi matin dans La Montagne être candidat aux législatives dans la 1ère circonscription de Corrèze pour le « nouveau front populaire ». Alors que l’investiture de l’ancien ministre macroniste et artisan de la réforme des retraites au cabinet de Elisabeth Borne Aurélien Rousseau a suscité des remous hier, l’annonce a fait l’effet d’un coup de tonnerre.
Quelques jours après avoir exprimé son soutien à l’accord entre les partis de gauche institutionnelle malgré des « divergences », l’ancien président de la République profite de l’alliance pour un grand come-back. Une nouvelle d’ampleur pour toutes celles et ceux qui ont connu son quinquennat d’attaques en série, responsable d’importantes offensives contre le monde du travail et de la propulsion de Macron au pouvoir.
Dès 2013, le dirigeant du PS qui défendait pendant sa campagne la retraite à 60 ans allonge la durée de cotisation à 43 annuités. 9 ans avant les interdictions de manifestation pour la Palestine, François Hollande c’est le président de la répression de la solidarité avec Gaza en 2014, du meurtre de Rémi Fraisse et de Adama Traoré par les forces de répression, de l’expulsion de la jeune Leonarda.
En 2015, Hollande devient le président de l’état d’urgence. Le saut autoritaire qu’il initie et l’offensive contre les musulmans et les militants qui marquent cette année noire posera les bases des politiques de Macron sur ce terrain, qui inscrit dès 2017 de nombreuses dispositions de l’état d’urgence dans la loi. En 2016, François Hollande porte la Loi travail, une offensive historique contre les droits des salariés et des syndicats, imposée par 49.3 et dans le cadre d’une répression brutale des manifestants, qui inspirera, là encore, Macron par la suite.
En 2017, c’est la loi Cazeneuve qui offre un permis de tuer aux policiers, démultipliant le nombre de tirs à l’occasion de contrôle. Une loi dénoncée par de nombreux militants antiracistes comme responsable de la mort de jeunes comme Nahel. La même année, Hollande terminera son mandat en ayant propulsé Emmanuel Macron comme figure centrale de la vie politique, offrant à celui-ci un boulevard pour les 7 années d’offensives que nous avons connu.
Avec la candidature de François Hollande, c’est à une véritable provocation que l’on fait face. Une mesure qui démasque une fois de plus la réalité du « nouveau front populaire » : une opération électoraliste, au service du sauvetage et de la résurrection du Parti socialiste et des pires responsables de la montée de l’extrême-droite ces dernières années. Une politique qui n’est pas capable de faire reculer sérieusement le RN, qui se nourrit de ces compromissions. Plus que jamais, nous avons besoin d’une perspective indépendante des politiciens qui ont dégradé nos vies au pouvoir, et qui cherche à préparer une riposte d’en bas.
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
Alors que l’abstention et l’extrême droite ont atteint un record lors des élections européennes du 9 juin dernier, cette tendance est à l’œuvre dans toute l’Europe mais c'est en France que les listes d’extrême droite font le score le plus élevé et progressent le plus.
Une victoire de l’extrême droite serait une catastrophe pour les salariés·es actif·ves et retraité·es, pour la démocratie et pour les libertés publiques. L’extrême droite ose faire campagne sur les questions sociales, mais c’est une imposture électoraliste, jamais ils n'ont voté dans l'intérêt des travailleurs·euses.
Lorsque l’extrême droite prend le pouvoir, elle change les règles pour le garder. On ne peut pas « essayer » des gens qui sont aussi dangereux.
Ci-dessus le communiqué de la CGT
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs
L'extrême droite est aux portes du pouvoir. Le président de notre mauvaise république l'a admise dans l'arc républicain de la France, après que les médias aux ordres l'ont cajolée tant et plus.
Plus que quelques jours pour terrasser le ventre fécond. Et au-delà des divergences réelles entre les toutes formations politiques représentant le peuple de gauche, "Quand les blés sont sous la grêle/Fou qui fait le délicat/Fou qui songe à ses querelle/Au coeur du commun combat/", écrivait Louis Aragon dans La rose et le réséda en 1943 sous l'occupation nazie de notre pays.
En décidant de dissoudre l'Assemblée nationale, l'ex-gérant d'une grande banque d'affaires peut se retrouver en cohabitation avec un gouvernement d'extrême droite, raciste, antisocial et également grand commis du Capital.
Le programme de l'extrême droite dans les gouvernements au sein de l'UE du capital est partout le même: atteintes aux libertés, bâillonner la justice et la presse indépendante, brutaliser le monde du travail, fragiliser les plus précaires, stigmatiser les immigrés et les Français d'origine étrangère, réduire les droits des femmes et des minorités, déni du dérèglement climatique... Pourquoi en serait-il autrement en France après le 9 juillet 2024?
Mais ne laissons pas les organisations, disant représenter le monde de gauche, compter à l'écart leurs petits sous, afin de réclamer d'être tête de file dans le combat électoral. Il n’est plus temps de tergiverser, encore moins de désigner Laurent Berger, ex-patron de la Cfdt et son partenariat plus que social avec le patronat ou un tribun suprême tiré de son impasse, comme premier ministrable d'un front populaire.
Sinon, après le 9 juillet 2024, c'est l'extrême droite qui gouvernerait sous la présidence d'Emmanuel Macron, sans concession pour les valeurs progressistes et humanistes que la Révolution française à la Commune de Paris, en passant par la Résistance ont porté dans leurs coeurs.
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs
Camarade
L'UL CGT Compiègne s'associe comme chaque année à la marche des fiertés. Le 15 juin à 14h rue de la Résistance à Compiègne, ce rendez-vous sera également LE rendez-vous pour dire NON à l'extrême droite. Nous invitons nos militants, nos sympathisants et les citoyens à rejoindre le cortège de la marche des fiertés pour dire NON à toutes discriminations.
En cette période des commémorations du débarquement, unissons-nous afin que l'histoire ne se répète jamais !
RDV le samedi 15 juin à 14h !
Bien fraternellement
L’union locale CGT Compiègne
Sous la pression du mouvement ouvrier et la puissante CGT de l'époque, voici une des mesures que prenait le gouvernement du Front populaire avant une augmentation significative des salaires.
Dans quelques jours il faudra choisir entre le progrès social ou la barbarie capitaliste et fasciste ! Il faudra pousser dans les urnes et dans la rue pour éviter les renoncements et mes assauts de la résistance bourgeoise. Un levier pour ça : renforcer dès maintenant la CGT avant de voter en masse pour les candidats de la gauche unie ! C'est cet attelage qui fait la force et la victoire du front populaire !
Publié par FSC
L'Est Républicain :
La fidélité sans failles de la CGT à la mémoire de Pierre Beylot et Henry Blanchet, morts pendant les « événements » de Mai-68
C’est une fidélité mémorielle sans failles. Depuis plus de cinquante ans, chaque 11 juin, la CGT honore la mémoire de Pierre Beylot et Henry Blanchet, deux ouvriers des usines Peugeot de Sochaux qui ont perdu la vie durant les « événements » de mai-juin 1968.
La stèle, square Dagnaux, en hommage à Pierre Beylot et Henry Blanchet. Photo Lionel Vadam
Mai 68 en Franche-Comté aura fait deux victimes. Pierre Beylot et Henri Blanchet sont morts lors d'une intervention des CRS aux portes de l'usine. Nous avons retrouvé les images dans nos archives.
Certains s'en souviennent. Le 11 juin 1968 vers 4 heures du matin, des incidents éclatent devant l'usine de Peugeot Sochaux.
Après 22 jours de grève entamée lors du mouvement national de mai 68, la reprise du travail est votée aux usines automobiles Peugeot, mais un piquet de grève s'est reformé devant l'usine. Quand les ouvriers non grévistes arrivent au petit matin pour prendre le travail, les échauffourées commencent. Les forces de l'ordre interviennent. Des boulons et pierres sont jetés sur les CRS. Les forces de l'ordre ripostent à coup de grenades.
Pierre Beylot, 24 ans et Henri Blanchet 49 ans trouvent la mort. Le premier est tué d'une balle de 9 mm tirée par un CRS, le second chute d'un pont.
Les incidents vont durer une grande partie de la journée. André Boulloche député de l'époque demande aux forces de l'ordre de se retirer et appelle au calme. Le travail ne reprendra à l'usine que le 21 juin 1968. Aujourd'hui, aux portes de l'usine, une stèle rend hommage aux deux ouvriers.
19 juin 1968, le glas sonne à Sochaux. C'est jour d'obsèques. Les cercueils des deux ouvriers sortent de la mairie de Montbéliard. La métallurgie perd plusieurs des siens dans le conflit de mai 68. Un autre ouvrier avait trouvé la mort devant l'usine Renault de Flins dans les Yvelines.
Publié par FSC
Monterrey, Bundesstaat Nuevo León, Mexique
03.04.2024 : La nouvelle ville en plein essor d’Amérique du Nord se trouve à moins de trois heures de route du Texas : Monterrey. Dans la mégalopole du nord-est du Mexique, magnifiquement située entre les montagnes, de nombreuses nouvelles usines sont en construction ou en projet, notamment par des entreprises allemandes.
1: LG-Magna e-Powertrain y installe une usine.
2 : Tesla prévoit d’y construire la plus grande usine de voitures électriques au monde.
3 : Quanta Computer de Taiwan prévoit une usine d’électronique d’un milliard de dollars.
4 : Une nouvelle usine de réfrigérateurs est en cours de construction ici par la filiale Bosch BSH.
5 : Kuka Home, originaire de Chine, fabrique des meubles ici.
6 : La nouvelle usine de la société d’électronique chinoise Hisense.
7: Unilever investit 400 millions de dollars dans une usine de produits de soins personnels.
8 : Lego y agrandit sa plus grande usine au monde.
9 : L’équipementier automobile français Faurecia a ouvert ici il y a un an une usine de design d’intérieur.
dix: L’équipementier automobile allemand ZF Friedrichshafen a ouvert un nouveau centre de recherche.
Publié par Luttesinvisibles
Publié par EL DIABLO
Macron l'INCENDIAIRE : partout à l'intérieur comme sur le plan international il sème le chaos, la division et se comporte en vassal du suzerain américain chargé de mission au service des intérêts étrangers : ceux de l'impérialisme !
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Publié par FSC
532422
Se syndiquer CGT ?
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
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