SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

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Eh NON Borne la page n'est pas tournée !

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SOURCE : Paris Normandie

Un rassemblement est organisé par l’union locale de la CGT, mardi 25 juillet 2023, devant l’hôtel de ville du Havre, en marge de la venue de la Première ministre. Les travailleurs portuaires prévoient également de se mettre en grève.

L’union locale de la CGT invite les Havrais à manifester, devant l’hôtel de ville, mardi 25 juillet 2023 à midi. Une intersyndicale est attendue, ainsi que plusieurs groupes politiques : Gauche démocratique et sociale 76, des militants écologistes...

La CGT proteste contre la réforme des retraites, pour l’emploi et le pouvoir d’achat, alors que la Première ministre sera en visite au Havre. « Nous dénonçons la politique générale du gouvernement depuis la première élection d’Emmanuel Macron », indique François Brisot, secrétaire général adjoint de la CGT du Havre.

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« Toute la chaîne est à l’arrêt ». À Strasbourg, les ouvriers de Clestra en grève contre les licenciements

Dans l’usine Clestra du sud de Strasbourg, les salariés continuent la mobilisation contre le licenciement abusif de leur collègue, pour la sauvegarde de leurs emplois et pour de meilleures conditions de travail. Face au mépris affiché de la direction, ils restent déterminés.

Grève

Crédits photo : JT 12/13 France 3 Alsace du 20 juillet 2023

A Illkirch-Graffenstaden, commune du Sud de Strasbourg, une grève contre les licenciements et pour les conditions de travail maintient à l’arrêt l’usine Clestra depuis le 3 juillet. En effet, Clestra, ce sont des lignes de production de cloisons pour bureaux, mais ce sont surtout des conditions de travail largement dégradées, des salariés poussés vers la porte ou injustement licenciés et un avenir des emplois totalement incertains, le tout sous le mépris constant de la nouvelle direction.

Après la reprise de Clestra par le groupe Jestia, spécialisé dans le mobilier pour les collectivités, en octobre 2022 a de suite donné le ton : « ils sont venus avec un air arrogant, pour nous dire en gros : ‘’Maintenant c’est notre entreprise, plus la vôtre, on va la diriger comme on veut. Et si vous n’êtes pas content, vous partez’’ », raconte Amar Ladraa, délégué syndicale dans une interview menée par Rue89 Strasbourg. Les résultats et les dégâts de la politique de la direction sont rapides : 25% à 30% des salariés quittent l’entreprise, confie le syndicaliste. Une habitude pour Jestia, groupe habitué des reprises d’entreprises en difficulté pour ensuite compresser les salaires et oppresser les salariés, tout en profitant de l’argent public : 5 millions d’euros ont été versé par l’Etat et la région Grand Est pour assurer la reprise.

Le délégué syndical voit un lien évident entre la dégradation des conditions de travail et le projet de délocalisation de l’usine que veut mener Jestia. Le site doit être déménagé en 2024 vers le Port du Rhin de Strasbourg, mais un flou total sur le maintien des postes est entretenu par la direction. Et pour cause : le nouveau lieu ne fait que 5 000 m² de surface alors que l’ancien, à Illkirch-Graffenstaden, en faisait 25 000. Si la section fabrication et pliage sera bien transférée, aucune garantie n’est donnée pour celle de peinture et assemblage ni pour l’ensemble de ses ouvriers.

Amar Ladraa explique qu’il y a deux mois : « la nouvelle direction de Clestra a proposé un accord de rupture conventionnelle collective, qui pouvait concerner 40 salariés dans la production. Nous avons refusé. Je pense qu’à partir de là, ils se sont dit qu’ils allaient se débarrasser de tous les salariés qui ne rentrent pas dans la ligne, un par un ». Un moyen pour la direction de réprimer ceux qui osent questionner son projet.

Le 3 juillet, c’est l’étincelle : « l’un des salariés arrive lundi 3 juillet et apprend qu’il ne peut plus rentrer sur le site, parce qu’il est viré ! Il n’a pas reçu de lettre de licenciement, rien à part un mail dimanche soir », détaille le syndicaliste. La méthode est brutale et la raison invoquée futile : le salarié aurait utilisé son téléphone sur ses heures de travail. Des salariés dénoncent, dans un article de France Info la surveillance constante dont ils sont la cible : « Avec les managers, c’est comme si on était surveillé par des drones. On va aux toilettes, on prend notre téléphone : tout est relevé, et on peut recevoir un mail derrière ».

Face à l’accumulation des faits et au mépris de la direction, les ouvriers décident de se mettre en grève. Les lignes sont à l’arrêt depuis plus de deux semaines sans aucun mouvement de la part de la direction lorsqu’une médiation menée par l’inspection du travail se met en place le 17 juillet. Celle si échoue, et le jour même, un comité social et économique extraordinaire appelé par la direction décide du changement de nom de l’entreprise : Clestra, usine où travaillent des familles depuis plusieurs générations, devient Unterland Metal. Une provocation de la part des dirigeant de Jestia, qui tente de s’imposer comme uniques décideurs, prêts à effacer le passé de centaine d’ouvriers.

En réponse, les ouvriers maintiennent la grève pour une troisième semaine consécutive et on organisé ce matin à un rassemblement de plus de cinquante personnes devant la Directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) à 8h. Une lettre a été adressé parallèlement au ministère de l’industrie, et les grévistes exigent d’être reçu par un représentant de l’Etat.

Mais les grévistes restent sûr que la grève est le levier le plus puissant qu’ils aient entre leurs mains pour obtenir l’ensemble de leurs revendications, comme le dit Amar Ladraa : « les salariés sont déterminés : en deux semaines presque aucun n’a repris le boulot, toute la chaîne est à l’arrêt. On continuera tant qu’il le faudra ».

Pour les soutenir, une caisse de grève a été mise en place, participez sur demande par mail à : cgt-metal-67@orange.fr.

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Les dirigeants européens, Macron font payer au peuple les conséquences de leur alignement sur les Etats-Unis en appliquant des sanctions contre la Russie à l'origine de la flambée des prix de l'énergie !

 

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Face aux grèves, Ryanair appelle ses clients à signer une pétition pour attaquer le droit de grève

Face à des vagues de grèves importantes dans les aéroports européens, Ryanair a récemment envoyé une pétition à tous ses clients pour appeler l'Union Européenne à grandement réduire le droit de grève. Une attaque au droit de grève totalement scandaleuse qui cherche à opposer les travailleurs et les clients.

Casseur de grève

Crédits photo : Tieske

Pour tenter de faire face aux grèves qui secouent de nombreux aéroports européens, la compagnie Ryanair a choisit d’opposer travailleurs et clients dans une tentative de lobbying anti-grève auprès de l’Union européenne. C’est ainsi que de nombreux usagers ont reçut un mail de la compagnie lowcost les invitant à signer une pétition pour demander à la Commission européenne « d’exiger que tous les Etats de l’UE protègent les survols pendant les grèves des contrôleurs aériens ».

Cette formulation cache en réalité une demande bien précise : forcer les contrôleurs aériens à prévenir en avance leur hiérarchie s’ils souhaitent faire grève, permettant ainsi aux compagnies de pouvoir s’adapter en amont aux grèves pour en réduire l’impact. Cette obligation, qui concerne déjà certains secteurs comme les cheminots en France, est une arme redoutable contre le droit de grève qui permet de diminuer le rapport de force des grévistes.

Cette manœuvre de Ryanair fait suite à une série de grèves qui ont secoué divers aéroports européens, notamment en France. La compagnie irlandaise indique d’ailleurs dès le début du message envoyé à ses usagers que le premier semestre 2023 a connu 60 journées de grève des contrôleurs, soit douze fois plus qu’en 2022. Il faut dire que le secteur de l’aérien a grandement participé au mouvement contre la réforme des retraites et qu’il a également été au centre de plusieurs grèves locales importantes et largement suivies, comme à Beauvais, une des bases principales de Ryanair en France.

Le récent mouvement débuté il y a trois semaines, touchant notamment Brest et Carcassonne, fait suite à une proposition de loi du Sénat datant du 15 juin qui vise justement à remettre en cause le droit de départ en grève sans préavis. Par ailleurs, Ryanair fait face en ce moment même à un fort mouvement de grève des travailleurs au sol en Italie et surtout à une grève de ses pilotes à Charleroi en Belgique qui a mené à l’annulation de 106 vols Ryanair le week-end dernier.

Ces divers mouvements menacent durement les profits de l’entreprise, alors que la période estivale est évidemment particulièrement attendue par les compagnies aériennes. Cependant, plutôt que de répondre aux revendications des grévistes, la stratégie de la direction se résume à lancer une attaque en règle contre le droit de grève. Pour ce faire, la compagnie est résolue à opposer les travailleurs et les clients, comme il est déjà coutume de faire dans d’autres secteurs, notamment le ferroviaire.

Pourtant cette manœuvre dissimule une toute autre réalité : les salariés comme les clients de Ryanair sont des travailleurs qui subissent de plein fouet la crise et qui bénéficieraient conjointement que les profits de l’entreprise soient utilisés afin d’à la fois augmenter les salaires et d’offrir à la clientèle un service de qualité à un prix raisonnable. Il est nécessaire de dénoncer cette tentative grossière de la direction et sa volonté de casser le droit de grève. La grève n’est pas le problème, c’est au contraire la solution des tous les travailleurs pour faire respecter ses droits et obtenir des conditions de travail à la hauteur. Toute notre solidarité avec les grévistes de l’aérien !

 

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+10% pour l’électricité, soins moins remboursés : un budget 2024 en forme de guerre aux travailleurs

Augmentation du prix de l’énergie, baisse des remboursements des frais de santé, Bruno Le Maire et Gabriel Attal multiplient les annonces pour faire des économies. Avec son budget 2024, le gouvernement s’apprête à faire payer durement la crise aux travailleurs, quoiqu’il en coûte.

Austérité

Capture d’écran BFM TV

 

Ce mardi, le gouvernement a annoncé plusieurs mesures, dont la hausse de 10% des tarifs réglementés de l’électricité à compter du 1er août, prévoyant ainsi un effort « d’une ampleur inédite au moins depuis 2015 » pour le budget 2024

Prix de l’électricité, santé : le gouvernement prépare une nouvelle cure austéritaire

Le ministre du Budget Gabriel Attal demandait déjà un « effort global » de la part de la population le 12 juillet dernier. Dès avril, le gouvernement affichait vouloir « désendetter la France » pour préparer une nouvelle cure austéritaire. Pour diminuer la dette publique de 2% d’ici 2027, le ministre des comptes publics déclarait, en chœur avec Bruno Le Maire que « la France doit reprendre le contrôle de sa dette » et demandait en mai dernier aux ministères de réduire leur dépense de 5 %.

C’est désormais acté, le gouvernement prévoit « cinq années d’austérité » pour faire reculer la dette française, et compte faire peser cette charge sur les travailleurs. Ainsi, Gabriel Attal déclarait le 12 juillet dernier dans une interview donnée au Figaro : « Nous assumons préférer un désendettement volontariste, mais progressif, à une austérité qui aurait des conséquences néfastes sur l’activité économique ». Comprendre : le gouvernement tapera dans les services publics pas dans les multiples cadeaux faits au patronat.

Ainsi, le budget 2024, avec son objectif affiché de réduction des dépenses publiques de 4,2 milliards d’euros, comportera un nombre conséquent d’attaques sur l’accès à la santé, à l’éducation et à l’énergie. Pour appliquer ce budget austéritaire, des « économies » sont prévues sur tous les fronts.

Après l’augmentation de 15% du prix de l’électricité en février, le gouvernement annonce une augmentation de 10% en août, en préparation de l’hiver. Tout le budget 2024 sera dans cette veine et frappera en premier lieu les travailleurs, entraînant également des coûts importants pour les plus petites entreprises, comme les boulangeries, et les collectivités territoriales, ce qui annonce de nouvelles coupes budgétaires à cette échelle également.

Côté santé, Gabriel Attal annonce la couleur : « sur le budget de la Sécurité sociale, j’assume de dire qu’il faut prendre des mesures pour stopper la progression du nombre d’arrêts-maladie ». À la suite de la campagne sur la prétendue fraude sociale, le gouvernement a prévu un renforcement des contrôles concernant les arrêts maladies avec l’objectif d’économiser 200 millions d’euros. À cela s’ajoute la réduction du remboursement des frais dentaires ou encore le doublement de la participation forfaitaire lors des consultations médicales pour les patients majeurs aujourd’hui fixée à un euro. Pas d’effet néfaste sur l’activité économique comme le dit Attal, seulement sur la santé des plus précaires.

Défense des « classes moyennes », hausse du budget militaire : la macronie à droite toute

Cette cure d’austérité vient concrétiser le discours du gouvernement sur la « fraude sociale », attaquant les précaires au motif de la « défense des classes moyennes ». Gabriel Attal revendique ainsi que « le désendettement du pays est avant tout un engagement à l’égard de la classe moyenne, de ceux qui travaillent, qui payent des impôts et qui seraient condamnés à payer dans quelques années l’addition de mauvais choix budgétaires », avant de résumer les objectifs du budget 2024 : « qui vise à désendetter le pays, à soutenir les classes moyennes et à lutter contre les fraudes ».

Ce discours de stigmatisation des précaires au prix de la défense d’une « classe moyenne » fantasmée s’inscrit dans l’offensive du gouvernement à la suite de la réforme des retraites, revendiquant protéger la classe moyenne pour justifier ces attaques sur le RSA et contre les migrants. Comme nous l’écrivions dans un précédent article, cette rhétorique vise à séparer les travailleurs les mieux payés du reste du salariat pour les rapprocher de la petite bourgeoisie afin de cibler les « assistés » et les plus précaires. En réalité, c’est l’ensemble des travailleurs qui subiront le coût de l’inflation et des attaques de la macronie sur le marché du travail.

Pourtant, certains domaines sont préservés de la coupe des dépenses publiques : la Loi d’Orientation et de Programmation du Ministère de l’Intérieur a ainsi augmenté de manière historique les fonds de la police : plus 15 milliards d’euros de budget entre 2023 et 2027. De la même manière, la Loi de Programmation Militaire récemment adoptée consacre 413 milliards d’euros au budget de l’armée pour les sept prochaines années, afin de le porter à 68 milliards d’euros par d’ici à 2030. Ainsi, le budget alloué aux munitions dépassera à lui seul les économies par lesquelles le gouvernement a justifié sa réforme des retraites !

En ce sens, le discours du gouvernement sur le budget s’accompagne de surenchères en matière de sécurité. Interrogé sur la menace du 49-3 et de la motion de censure qui, crise politique oblige, plane sur le budget, Gabriel Attal a affirmé que « les oppositions qui souhaitent nous renverser devront expliquer pourquoi elles veulent priver les Français d’un budget pour payer nos policiers, nos soldats, nos enseignants », cherchant sans honte à assimiler les enseignants aux policiers, gendarmes et militaires qui ont réprimé comme jamais dans les quartiers populaires à la suite des émeutes, ou encore à Mayotte avec l’opération Wambushu.

Ce budget politiquement marqué très à droite est annoncé dans un contexte de fragilité du macronisme et de ses difficultés à obtenir des majorités au Parlement. Il confirme aussi que, pour nous faire payer la course aux armements de l’impérialisme français et les multiples cadeaux au patronat, Macron n’est pas prêt de suspendre ces attaques contre les travailleurs. Alors que les directions syndicales organisent le retour au dialogue social, ce budget anti-ouvrier et anti-précaire doit appeler une réaction d’ensemble.

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Un tournant stratégique pour Unilever

Alors que les coûts augmentent fortement, trouver la juste équation entre hausse des prix, maintien des volumes et compétitivité reste un défi pour le groupe, qui mise sur les économies pour pouvoir continuer à investir dans son portefeuille de marques. Son action reste digne d’achat.

Après l’échec de la tentative de rachat par Kraft Heinz, qui avait mis 143 milliards de dollars sur la table en 2017, les rumeurs d’acquisition ou de scission d’Unilever refont surface. En février dernier, ne voyant guère de synergie entre des marques alimentaires comme Knorr et la branche entretien (Cif) ou produits personnels (Dove), deux grands actionnaires ont exigé une refonte en profondeur du modèle du géant de la grande consommation. L’investisseur activiste Nelson Peltz, dont le fonds spéculatif Trian Fund Management a acquis environ 1,5% du groupe, début 2022, leur a emboîté le pas. Il avait déjà travaillé chez Heinz avec le Néerlandais Hein Schumacher, qui a rejoint Unilever en octobre dernier en tant que directeur non exécutif.

Le 1er juillet, Unilever a adopté une nouvelle stratégie, fruit d’une restructuration qui scinde l’activité en cinq divisions: Beauty & Wellbeing, Personal Care, Home Care et Nutrition, qui affichent toutes un chiffre d’affaires (CA) similaire, et Ice Cream, un peu plus petite. Le groupe fait également la part belle au développement durable et s’est fixé plusieurs objectifs ESG. Il entend accélérer sa croissance aux Etats-Unis, en Inde, en Chine et dans les pays émergents, en misant sur des marques fortes.

Au premier trimestre, Unilever a réalisé un CA supérieur aux prévisions. Le CA sous-jacent a augmenté de 10,5%, avec des volumes en baisse de 0,2% seulement. Le CA des marques les plus importantes a même gagné 12,1%, ce qui témoigne du fort pouvoir de fixation des prix du groupe. Alors que les coûts augmentent fortement, trouver la juste équation entre hausse des prix, maintien des volumes et compétitivité reste néanmoins un défi pour Unilever, qui mise sur les économies pour pouvoir continuer à investir dans son portefeuille de marques.

Après ces bons résultats, Unilever estime que la croissance du CA sous-jacent de 2023 se situera dans la partie supérieure de sa fourchette prévisionnelle (de 3 à 5%); au fil des mois, la croissance sera de moins en moins imputable à la hausse des étiquettes. La marge d’exploitation sous-jacente devrait atteindre au moins 16% en 2023 (16,1% en 2022). Unilever affiche une bonne santé financière, avec une dette nette de 23,7 milliards d’euros à fin 2022 (un an plus tôt: 25,5 milliards), grâce surtout à des cessions, et malgré des rachats d’actions à hauteur de 1,5 milliard d’euros et des effets de change négatifs. Le ratio dette nette/cash-flow d’exploitation (Ebitda) était de 2,1 au 31 décembre 2022 (fin 2021: 2,2).

Les intentions de Nelson Peltz ne sont pas claires mais la présentation de la vision de Hein Schumacher apportera des éléments de réponse. Le groupe saura-t-il faire fi des pressions extérieures et améliorer encore ses performances? A 16%, la marge d’exploitation actuelle est encore loin des 18,5% de jadis. Une fois que l’inflation des coûts aura diminué, les investissements dans des marques fortes devraient porter leurs fruits.

Le ratio cours/bénéfice d’Unilever est largement inférieur à celui du groupe suisse Nestlé (23) ou de l’américain Procter & Gamble (25), ce qui reflète les doutes des actionnaires. En outre, les concurrents affichent des marges bénéficiaires plus élevées (17,1% chez Nestlé, 23% chez Procter & Gamble).

Conclusion

La nouvelle stratégie devrait remettre le groupe à flot; en cas d’échec, une scission nous paraît possible. Au vu, surtout, du potentiel de ses marques fortes, nous recommandons toujours l’achat de cette valeur défensive, particulièrement indiqué dans le contexte incertain que nous connaissons.

Publié par trends.levif.be

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Oui, le recul de l'âge de départ en retraite va coûter plus cher que le maintien de l'âge existant ! Une réforme injuste, violente, imposée par 49-3, dont l'unique argument était de «faire des économies».

Tout ça pour ça !

Oui, le recul de l'âge de départ en retraite va coûter plus cher
«LA RÉFORME DES RETRAITES ENTRAÎNERA PLUS DE COÛTS QUE SI ELLE N'AVAIT PAS ÉTÉ ADOPTÉE»
 
C'est un rapport publié le 13 juillet par le Comité de suivi des retraites, un groupe d’experts qui se fonde sur les données du Conseil d’orientation des retraites.
«À l’horizon 2070, le montant des dépenses pour les pensions pourrait être plus élevé de 9,5 milliards d’euros par rapport à la situation où la loi serait restée inchangée».
Oui, le recul de l'âge de départ en retraite va coûter plus cher que le maintien de l'âge existant ! Une réforme injuste, violente, imposée par 49-3, dont l'unique argument était de «faire des économies». Tout ça pour ça !
La CGT dès le début du mouvement, proposaient une solution simple pour permettre l'équilibre du système social : l'augmentation massive des salaires qui aurait mécaniquement fait augmenter les cotisations tout en augmentant la qualité de vie .
«Soyez fiers d'être des amateurs»
E. Macron aux députés LREM février 2020.
 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
10% HAUSSE DE L'ÉLECTRICITÉ : LE POUVOIR CHOISIT L'INFLATION SPÉCULATIVE
INDEXATION DES SALAIRES SUR LES PRIX
10% HAUSSE DE L'ÉLECTRICITÉ

Publié par Info'Com-CGT

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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