SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Hier soir, ayant probablement peur de l’appel par les paysans à une nouvelle marche vers le Parlement le 1er février appuyée par une grève des fonctionnaires et des employés de banque ce jour-là, le gouvernement d’extrême droite de Modi a mobilisé ses milices de gangsters fascistes appuyées par des forces paramilitaires et des policiers en nombre, soutenus par une importante campagne de presse inventant de toutes pièces des pseudo-violences paysannes, coupant également internet dans l’Haryana pour faire évacuer de force un des campements paysans aux portes de Delhi, Ghazipur.
C’était la porte ouverte à l’évacuation de tous les campements et à une répression en masse.
En même temps, le gouvernement faisait arrêter un certain nombre de leaders paysans et envoyait ses troupes pour bloquer les autres campements de Singhu, Tikrit et d’autres afin qu’ils ne puissent pas soutenir ceux de Ghazipur.
Par ailleurs il faisait évacuer des campements plus petits et massait des troupes auprès de tous les péages autoroutiers occupés dans l’Haryana tout en faisant matraquer violemment des enseignants qui manifestaient dans le le Tripura…
Il n’avait pas compté sur la détermination des paysans.
Appelés à la résistance jusqu’au bout par les leaders paysans et notamment Rakesh Tikait déclarant qu’il ne quitterait Ghazipur qu’avec une balle dans la tête, devenu le héros du moment, des paysans se levaient en masse et partaient de partout avec de très nombreux jeunes, de leurs villages de l’Haryana, du Rajasthan, de l’Uttar Pradesh, du Pendjab pour commencer à atteindre la porte de Ghazipur vers minuit. Ils mettaient alors en fuite les bandes de gangsters fascistes du pouvoir tandis que les policiers et les forces paramilitaires jugeaient plus prudent de plier bagages et de se sauver également.
Le coup de force a échoué. La marche en avant des paysans et leurs soutiens vers la révolution continue.
 
Le camp de Ghazipur :
 
Les policiers matraquent les enseignants :
 
Des paysans arrivent de partout en pleine nuit à Ghazipur :
 
Des paysans sont arrivés toute la nuit et il n’y a jamais eu autant de monde à la porte de Ghazipur :
 
La police ayant fait couper l’eau et l’électricité à Ghazipur, les paysans amènent des citernes d’eau :
 
 
aplutsoc2 | 29 janvier 2021
 
Publié par anti-K

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
L’idéal serait un nouveau confinement…

Publié par anti-K

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Stelia Aerospace : pas de licenciements… mais 704 suppressions de postes !

Pas de licenciements, mais une saignée en suppression d’emplois. Chez Stelia Aerospace, l’objectif des 704 suppressions de postes a été atteint, au terme de négociations source de précarisation pour les travailleurs et de détérioration des conditions de travail.

Crise économique

Particulièrement impacté par la crise économique qu’a fait exploser le COVID 19, le secteur de la production aéronautique a connu un lourd ralentissement productif faute de commande des compagnies aériennes. Dans ce contexte, les patrons des grands groupes dont Airbus ou ses filiales comme Stelia ici, avaient annoncé des milliers de licenciements pendant que des milliards issus du plan de relance leur étaient alloués.

A Stelia 704 emplois étaient menacés sur les différents sites (290 à Méaulte, 201 à Saint-Nazaire, 95 à Rochefort, 82 à Mérignac et 36 à Toulouse). Cependant Cédric Gautier, le président de Stelia Aerospace s’est réjoui en milieu de semaine d’un PSE qui a abouti sans aucun licenciement. Mais derrière cet effet d’annonces, les travailleurs ne sont pas moins lésés puisque même sans licenciements “secs” il s’agit d’emplois supprimés.

Ce n’est pas tout, elle a récemment mis en place le dispositif APLD, l’activité partielle longue durée. Il s’agit d’un chômage partiel à long terme dont le but serait de garder le savoir-faire tout en s’adaptant à la baisse d’activité. En réalité ce dispositif revient à subventionner les actionnaires pour ne pas affecter leurs profits, mais les salaires quant à eux ne restent pas intact, au contraire. L’APLD réorganise l’ensemble de l’usine et ses salariés, avec de nouvelles contraintes en termes d’horaires mais surtout une réduction de celles-ci, avec la réduction de salaire qui suit - qui plus est payé par les aides de l’Etat et l’Unedic.

Ce dispositif a participé au renforcement du PSE “sans licenciement” en évitant de forcer certains départs. Dans le même temps, une série de mesure ont été acté, comme les départs non remplacés (attrition naturelle avant PSE), ainsi que les mesures d’âge (retraite et pré-retraite) ou de mobilités, permettant de déplacé des travailleurs sur les différents sites du groupe. Ainsi, selon les informations publiées dans La Dépêche, l’objectif des 704 suppressions de postes est rempli !

« Nos efforts ont payé. Nous avons mené à bien l’exécution de notre plan de sauvegarde de l’emploi sans avoir recours aux départs contraints, conformément à nos objectifs » a ainsi déclaré Cédric Gauthier. « Je souhaite souligner le sens des responsabilités de l’ensemble des équipes Stelia Aerospace et des partenaires sociaux » a ajouté le président du groupe.

Pourtant, pour les travailleurs de Stelia Aerospace, ce sont des concessions importantes et des conditions de travail détériorées qui ont été scellées. En effet, c’est avec 704 postes en moins qu’il sera question de faire tourner la boutique, avec une potentielle surcharge de travail à la clef. Ainsi, ce sont bien les travailleurs qui portent sur leurs épaules l’ensemble du poids de la crise

De ce point de vue, l’accord passé avec la direction n’est pas une victoire, et démontre l’impasse totale à laquelle mène la logique d’un dialogue social sans combat par les méthodes ouvrières, c’est à dire par la grève et l’action. Une leçon d’autant plus importante que la crise économique n’en est qu’à ses prémisses, et que les plans de licenciements et de suppressions de postes vont se poursuivre et s’amplifier dans les mois à venir.

A l’inverse de cette logique de négociation de la régression sociale, il s’agit au contraire de se battre contre les licenciements et suppression de postes, avec une logique de coordination entre les boites attaqués pour organiser la contre-offensive. A Grandpuits les raffineurs subissent la même logique de la part d’Eric Pouyanné (PDG de Total) qui compte masquer la délocalisation de la raffinerie et la suppression de 700 emplois par un plan de reconversion faussement écologique. Or ce n’est pas d’accepter le moindre mal qu’ont décidé les ouvriers de Grandpuits, mais plutôt de s’organiser et lutter dans une grève dure contre le groupe aux profits mirobolants afin de lui imposer 0 licenciements, 0 suppression d’emplois et 0 acquis en moins. Une bataille exemplaire qui résonne comme un exemple à suivre pour l’ensemble des travailleurs victimes des attaques du patronat, prêt à tout pour leur faire payer le coût de la crise.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Docteur Christophe Prudhomme : Nous manquons cruellement de personnels formés à l’hôpital !
Docteur Christophe Prudhomme : Nous manquons cruellement de personnels formés à l’hôpital !
Nous manquons cruellement de personnels formés à l’hôpital et cela toutes catégories confondues. C’est une des raisons des tensions que nous connaissons régulièrement dès que l’activité augmente même modérément comme c’est le cas chaque hiver et chaque été.
La situation actuelle dans mon service est particulièrement éclairante sur la duplicité de nos gouvernants dans ce domaine. A la suite de la dramatique affaire du SAMU de Strasbourg, les pouvoirs publics se sont enfin émus du manque de formation des assistants de régulation médicale (ARM), c’est-à-dire des personnels qui réceptionnent les appels d’urgence dans les médicale, c’est-à-dire les personnes qui réceptionnent les appels d’urgence dans les centres 15. Alors qu’ils ne bénéficiaient que d’une formation d’adaptation à l’emploi après leur embauche et leur mise en situation professionnelle, une formation initiale d’un an a été mise en place. Les premiers diplômés sont arrivés récemment dans mon SAMU. Il s’agit de jeunes qui ont choisi ce métier avec une véritable motivation pour la médecine d’urgence. Mais quelle désillusion quand, à la différence de ce qui leur avait été promis par leurs enseignants, ils se sont vus proposer des contrats à durée déterminée de 3 mois avec la nécessité de passer un concours pour être titularisés, sans qu’aucune date d’examen ne leur soit communiquée. En discutant avec leurs collègues en poste, ils n’ont pu être rassurés car certains d’entre eux cumulent des CDD depuis plusieurs années et attendent impatiemment une titularisation ou au moins un CDI.
 
Résultats des courses : trois démissions qui se traduiront sûrement par un abandon du métier. Quel gâchis ! C’est malheureusement la triste réalité à l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, plus grand hôpital d’Europe, dirigé par Martin Hirsch qui se vante dans tous ses livres et lors de ses passages dans les médias de sa fibre sociale. Mais quelle tartufferie !
Voilà une raison de plus pour valider notre revendication d’un véritable plan de formation et d’embauches de personnels qui incluent des pré-recrutements avec un salaire dès le début des études et un emploi stable dès l’embauche dans les établissements.
Dr Christophe Prudhomme
 
Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Ambroise CROIZAT enfant du mouvement ouvrier

SOURCE : L'Humanité

Ambroise CROIZAT enfant du mouvement ouvrier

Sept jours sur sept, en attendant la « retraite des morts »


En cette aurore de misère du XXe siècle, il verra de sa fenêtre d’enfant s’agiter les ombres ouvrières qui brassent, dans la poussière, les fournaises des coulées. Celle du père, Antoine, manœuvre de peine, qui y marne au ringard douze heures par jour pour 8 sous de l’heure, à peine le prix du pain. La protection sociale comme les congés ne sont encore qu’une lointaine utopie. On y pointe à reculons sept jours sur sept, en attendant la « retraite des morts ». « Brûlés devant, glacés derrière, on meurt là à 40 ans ! » écrit un témoin de l’époque. Les accidents et les colères s’enchaînent. Le 21 mars 1906, Ambroise verra son père sortir de l’usine, drapeau rouge en main, escorté de 10 compagnons. Ils viennent d’être licenciés pour avoir osé créer le premier syndicat CGT de la vallée. Aussitôt une grève de solidarité émaillée d’émeutes s’étend dans toutes les usines alentour.


Paniqué, le patron cède au bout de neuf jours et accepte toutes les revendications : le syndicat, une caisse de secours, deux jours de congés payés, une hausse de salaire, mais… Antoine Croizat est muté. L’errance de la famille commence, Ugine, Grenoble, Lyon. Nuits des cités, révoltes de la dignité. 1914. Antoine est appelé aux boucheries des tranchées. Ambroise doit nourrir la famille. À 13 ans, il est embauché comme aide ajusteur. Trois jours après, dans une manifestation contre l’Union sacrée, il adhère à la CGT. « Bats-toi, ne te laisse pas humilier ! » Au gré des luttes, forcément les mots du père reviennent. À 17 ans, il anime déjà les grandes grèves de la métallurgie lyonnaise. « L’homme était un véritable orateur et surtout un rassembleur, constamment chassé par les patrons des entreprises où il travaillait », écrit Marcel Rivoire, un compagnon de luttes. 1920, il adhère au PCF et à la CGTU et mène aux côtés de François Billoux, Maurice Thorez et Gabriel Péri les batailles anticolonialistes contre la guerre du Rif et de la Syrie.

Le chemin du « militant ambulant »


Il n’a que 27 ans lorsqu’il est nommé secrétaire général de la fédération CGTU des métaux. Commence alors le chemin de celui que l’on appellera « le militant ambulant ». « De 1928 à 1935, mon père fut constamment sur les routes, animant ici une grève, une occupation d’usine ailleurs… », se souvient Liliane, sa fille. C’est sur ce chemin qu’il trace en compagnie de Marcel Paul et Prosper Môquet la bataille de l’unité populaire contre le fascisme, qui portera le Front populaire au pouvoir.

Et il n’aura de cesse de le féconder sur le terrain comme à l’Assemblée nationale. Élu député de Paris en 1936, il sera aux accords Matignon pour forger les grands conquis sociaux du siècle :

 

40 heures, congés payés,

loi sur les conventions collectives qui portera son nom.

 

1939, sa route s’ennuage. Suite au pacte de non-agression germano-soviétique, il est arrêté par ceux qui vont bientôt serrer la main d’Hitler, engeôlé à la prison de la Santé, costume de bagnard et boulets aux pieds. Suivent le calvaire de 17 prisons en France et la déportation vers le bagne d’Alger où il vivra, comme le raconte Florimond Bonte dans le Chemin de l’honneur, « le travail forcé, les humiliations et les simulacres d’exécution ».


Libéré en février 1943, il est nommé par la CGT clandestine à l’Assemblée consultative qui entoure le général de Gaulle au sein du premier gouvernement provisoire. De ces bancs, il donnera son premier discours à Radio Alger :

« Notre peuple n’aura pas souffert pour rien, nous lui donnerons la dignité et la sécurité sociale ! »

 

C’est à cette tâche harassante qu’il va s’employer dès le 25 novembre 1945, lorsqu’il est nommé ministre du Travail. Appuyé par un peuple mobilisé et le rapport de forces de la Libération (29 % des voix au PCF, 5 millions d’adhérents à la CGT, un patronat souillé par sa collaboration), il laissera au peuple ses plus belles conquêtes :

 

retraites, Sécurité sociale,

médecine du travail, comités d’entreprise,

prime prénatale,

doublement des allocations familiales et du congé maternité,

amélioration considérable du Code du travail…

 

Les rêves et les promesses du père pour une identité sociale enviée dans le monde entier. On comprend alors pourquoi ils furent 1 million à l’accompagner au Père-Lachaise.


Un enterrement à la Victor Hugo. « Œillets, couronnes de fleurs par milliers sur des kilomètres. Mineurs du Nord ou d’Alès, métallos de Citroën et de Renault, élus barrés d’écharpes, la France entière s’était donné ici rendez-vous pour Ambroise… », écrit Jean Pierre Chabrol dans l’Humanité du 19 février 1951.

L'Humanité - Jeudi 28 Janvier 2021

 

Michel Etiévent
Auteur d’ Ambroise Croizat ou l’invention sociale

 

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
4 FEVRIER : La Culture dans la rue

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
FedEx annonce 6000 licenciements : grèves en Belgique et en Italie

On a assisté à deux journées mouvementées pour les travailleurs de FedEx - TNT en Italie tout comme en Europe. Alors que la multinationale américaine du transport des marchandises annonçait un plan qui prévoirait jusqu’à 6300 licenciements, les travailleurs des entrepôts ont commencé un mouvement massif de grèves à Liège, en Belgique et dans toute l’Italie, de Milan à Plaisance, de Bologne à Florence, de Rome à Naples.

Mouvement ouvrier

Nous traduisons ici un article publié initialement par C.M. dans La Voce Delle Lotte, le média frère de Révolution Permanente en Italie.

FedEx a annoncé 6000 licenciements. Toutefois, la décision de l’entreprise n’était pas inattendue : depuis que FedEx a acquis TNT, des réductions de personnel et restructurations de l’entreprise ont été souvent évoquées avec, il y a déjà quatre ans, une première vague de licenciements en Italie.

Dans l’usine belge de Liège, en particulier, qui emploie aujourd’hui 1700 salariés, l’entreprise a annoncé 671 licenciements. Un blocage de toutes les activités a été signalé pendant 48 heures à tel point que les avions de fret n’ont pas pu rejoindre leur destination.

En Italie la situation est encore plus compliquée ; en effet les licenciements envisagés par la multinationale concernent les travailleurs. Mais qu’en est-il des milliers de travailleurs embauchés en sous-traitance, c’est-à-dire la grande majorité des travailleurs magasiniers et conducteurs ? Aucune réponse certaine, hier au deuxième jour de grève appelée par l’organisation syndicale Si Cobas, ensuite rejoint par les adhérents au syndicat ADL Cobas, présent surtout dans la région de la Vénétie, bine qu’on ne sache toujours rien des organisations confédérales CGIL, CISL et UIL.

En ce qui concerne la grève dans les frontières nationales on peut dire qu’elle est complètement réussie, au point qu’aujourd’hui l’entreprise a diffusé un communiqué dans lequel il est déclaré que les services nationaux et internationaux de retrait de consigne sont temporairement suspendus dans les filiales desservies par les entrepôts de Bologne, Brescia, Modène et Naples. Évidemment, encore une fois, la responsabilité est rejetée sur les travailleurs en grève.

 

Des assemblées et des grèves se sont enchaînées pendant deux jours dans toute l’Italie

Sur ce dernier point en particulier il faut faire une réflexion très sérieuse. Il y a plusieurs mois, à la suite du licenciement de 60 travailleurs intérimaires dans l’entrepôt de Milan et suite au conséquent blocage national lancé par le syndicat, FedEx accusait les syndicats plus combatifs d’ éventuelles réductions du personnel en faisant peser toute la crise sur la dernière roue du carrosse : les ouvriers. Aujourd’hui, à plusieurs mois de distance, FedEx veut-il encore raconter l’histoire selon laquelle une restructuration continentale qui provoquera le licenciement de 6000 travailleurs et travailleuses serait causée par les grèves de quelques organisations syndicales dans un pays de l’Union Européenne ? Cela serait évidemment ridicule.

Non, il existe une seule réalité : depuis des années, après l’acquisition de TNT, la multinationale perd des parts de marchés vis-à-vis de la concurrence toujours plus agressive des autres géants du secteur et voudrait rejeter cette crise sur les milliers de travailleurs qui il y a quelques années à peine n’avait aucun droit (même basique) reconnu, étant souvent, du moins en Italie, des étrangers, toujours soumis à une exploitation débridée grâce au système des contrats de sous-traitance assignés a des coopératives très équivoques. Depuis ce temps-là les choses ont changées et beaucoup de droits niés jusqu’alors ont été obtenus par les travailleurs après des jours et des jours de grève, en résistant à la répression et aux menaces.

A présent cette combativité doit être utilisée pour organiser une résistance face aux plans de restructuration meurtriers de l’entreprise. Il faut revendiquer l’unité parmi tous les travailleurs sous contrat et les salariés, prêts à se battre, avec ou sans carte syndicale et faire appel à la solidarité internationale parmi tous les travailleurs en Italie, en Belgique et partout où FedEx essaiera de licencier.

Vendredi 29 Janvier se déroulera en Italie une nouvelle grève générale lancée par les syndicats de base S.I.Cobas et Slai Cobas principalement pour demander le renouvellement des contrats nationaux et pour obtenir des meilleures mesures de sécurité sanitaire face à la propagation du Covid19 ; la grève de l’éducation et du service public s’y joindra également. Tous les ouvriers TNT FedEx, les conducteurs et les magasiniers sont appelés à rejoindre cette grève. La lutte continue !

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Inde. Des centaines de milliers de paysans s’affrontent aux forces de sécurité à New Delhi

Exaspérés, les agriculteurs indiens ont envahi New Delhi, défiant la répression. Une rébellion paysanne qui pourrait échapper au contrôle des organisations rurales.

Deux mois de mobilisation

Les images sont assez impressionnantes. Des centaines de milliers de paysans envahissent les rues de la capitale indienne, certains avec leurs tracteurs (on parle de plus de 100 000 tracteurs), d’autres à cheval. Ils exigent depuis deux mois le retrait des lois agricoles libéralisant le secteur, adoptées par le gouvernement de Narendra Modi au mois de septembre en pleine pandémie. Alors qu’après de longues négociations la police avait finalement autorisé la manifestation des paysans dans les limites d’un parcours bien balisé dans les zones périphériques de la ville, ceux-ci ont rapidement décidé autrement : à l’aide de leurs tracteurs ils ont forcé les barrières et les cordons policiers et sont allés même jusqu’à envahir le symbolique Fort Rouge.

La police a répondu avec des gaz lacrymogènes, des canons à eau, des coups de matraque. Des stations de métro ont été fermées et le service d’internet coupé dans la capitale. Mais les paysans ont répondu utilisant parfois leurs propres outils de travail comme des armes improvisées ; certains ont utilisé leurs tracteurs pour foncer sur les cordons policiers. Des bus ont été aussi renversés et utilisés pour se protéger des charges de la police. Autrement dit, les forces de sécurité ont été sérieusement dépassées par les paysans exaspérés par leur situation. A la fin de la journée il y a eu plusieurs arrestations et au moins un paysan mort dans des circonstances qui n’ont pas encore été élucidées.

Il s’agit en effet de la crise sociale la plus importante pour le gouvernement nationaliste réactionnaire de Modi. Car la mobilisation paysanne bénéficie d’un large soutien auprès de la population ; les colonnes de manifestants ont été reçues dans la capitale avec des pétales de fleurs et des encouragements de la part des habitants. Et cela est tout à fait compréhensible : l’Inde est l’un des pays les plus ruraux au monde, la moitié de sa population étant encore agraire, ses habitants sont très liés à la campagne. Les paysans sont sans doute la couche sociale représentant le plus grand poids électoral.

C’est en ce sens que l’on peut comprendre que la contestation rurale qui s’est installée aux alentours de New Delhi représente un risque non seulement pour le gouvernement mais pour le régime dans son ensemble. Cela a amené ce mois-ci la Cour Suprême à suspendre l’application des lois contestées. Cependant, la mobilisation s’est poursuivie. Le gouvernement a proposé la suspension de pour 12 à 18 mois de l’application de ses réformes libérales. Mais rien n’y fait. Les paysans restent intransigeants : ils veulent le retrait et seulement le retrait des réformes.

Or, cette radicalité à la base semble être en train de faire peur aux dirigeants des organisations et syndicats paysans, notamment après les évènements de New Delhi. Ainsi, en chœur avec des politiciens de l’opposition qui déclarent soutenir la mobilisation, certains dirigeants paysans ont dénoncé les « violences » dans la capitale indienne, les imputant à des « éléments antisociaux », étrangers à la mobilisation. Cela malgré les images qui montrent clairement des milliers de paysans s’affronter à la police, sortir du parcours excentré de la manifestation imposé par les autorités et surtout envahir le Fort Rouge. Quoi qu’il en soit, ces évènements servent aujourd’hui de « prétexte » pour certaines organisations pour déclarer qu’elles prétendent repousser la manifestation vers le Parlement prévue pour le 1er février.

Des questions se posent après ce qui s’est passé à Delhi : les positions du gouvernement et celle des paysans vont-elles se radicaliser ? Le gouvernement va-t-il utiliser les affrontements dans la capitale pour légitimer une plus forte répression contre les paysans ? La population va-t-elle continuer à soutenir les paysans ? Les paysans vont-ils tenter de déplacer leurs campements des périphéries de la capitale vers le centre de New Delhi afin de faire entendre plus fort leurs revendications ? Autrement dit, le conflit est-il en train de basculer vers un affrontement plus fort entre les deux parties ?

Car ce qui est en jeu pour des millions de paysans est une question de survie. Cela peut expliquer leur radicalité et détermination. En effet, les réformes libérales de Modi risquent de mettre fin aux prix minimums garantis par l’Etat pour la production des petits paysans. Beaucoup d’entre eux voient ce dispositif étatique mis en place dans les années 1960 comme une garantie pour vendre leur production à un prix plus juste. Et les craintes paysannes sont confortées par l’exemple de l’Etat de Bihar, à l’est du pays, où des lois de ce type ont été imposées en 2006. Comme l’explique l’éditeur indien Hartosh Singh Bal dans le New York Times : « [dans l’Etat de Bihar] ces lois ont conduit au démantèlement de l’infrastructure de marchés du gouvernement, le nombre de centres de vente ayant diminué de 87%. Les marchés n’ont jamais offert la meilleure rémunération promise pour les produits. Les agriculteurs du Pendjab ont vendu leur riz l’année dernière au prix imposé par le gouvernement, soit 25 dollars pour 100 kilos, alors que les agriculteurs du Bihar ont été contraints de le vendre 16 dollars pour 100 kilos sur le marché libre ».

Mais le fait est que la situation des paysans indiens est déjà assez catastrophique avec ce dispositif en place. Il est probable qu’une partie des paysans qui se mobilisent à Delhi, venus des Etats du Pendjab et d’Haryana, soient issus des couches les moins pauvres et bénéficiant déjà du dispositif étatique. On peut déduire cela du fait qu’une partie de ces paysans manifestent avec leurs tracteurs alors que l’on estime que seulement 5,2% des familles paysannes possèdent des tracteurs. Mais on peut aussi mentionner le fait qu’en réalité seulement une fraction de la paysannerie vend ses produits aux prix minimums garantis par l’Etat. Comme le disait récemment l’économiste Anuj Agarwal : « dans tous les principaux États producteurs de riz - le Chattisgarh, l’Uttar Pradesh et le Telangana - les prix moyens étaient inférieurs de 15 % au MSP [Prix Minimum Garanti par l’Etat]. 43 % du blé, 36 % du riz, 12 % des céréales et 1 % des céréales secondaires produits sont achetés au MSP. De même, le Pendjab, le Madhya Pradesh et l’Haryana représentent 85 % du blé acheté dans le cadre du MSP. Par conséquent, le MSP reste concentré sur quelques cultures et quelques États ».

Cela veut dire que les prix dérégulés sont déjà largement répandus dans le pays et qu’une partie importante des paysans a déjà la corde au cou (parfois littéralement, l’Inde étant l’un des pays avec le plus fort taux de suicide paysan au monde). Ces réformes libérales vont en effet généraliser une situation dramatique pour les petits paysans. C’est donc, pour beaucoup, une lutte littéralement pour la survie.

La mobilisation paysanne en Inde menace le régime et met à mal les plans stratégiques des capitalistes indiens qui cherchent à « moderniser » le secteur agricole afin de l’adapter à leur objectif d’attirer des investissements de la part des multinationales impérialistes et ainsi aspirer à concurrencer la Chine en tant qu’« atelier du monde ». Pour cela, le capitalisme indien a besoin de forger une masse de main d’œuvre disponible, ce qui rentre en contradiction avec un pourcentage aussi important de population rurale. De cette façon, la libéralisation de la campagne pourrait forcer des millions de petits paysans pauvres et ruinés à vendre leurs parcelles et émigrer vers les villes, suivant le « modèle » chinois. Ce type de « modernisation » serait un désastre social pour les paysans pauvres mais aussi pour les ouvriers des villes qui seraient mis en concurrence avec les paysans émigrés dans les villes, faisant baisser les salaires et favorisant les grands capitalistes. C’est en ce sens que la perspective d’une unité d’action entre les travailleurs des villes et les petits paysans des campagnes apparaît comme un énorme danger pour le régime. La démonstration de force paysanne à New Dehli a sans doute activé les alarmes au sommet de l’Etat.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
En pleine trêve hivernale, le gouvernement appelle les préfets à faciliter les expulsions

Vendredi 22 janvier, le gouvernement a demandé aux préfets, via un communiqué, de faciliter les évacuations forcées des squats et ce le plus rapidement possible. Face à la précarité et au mal logement le gouvernement a décidé de répondre par la répression.

Précarité

Crédits : Illustration BERTRAND LANGLOIS / AFP

Vendredi 22 Janvier, le gouvernement, dans un communiqué de presse signé par Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur, Eric Dupond-Moretti, garde des sceaux, et Emanuelle Wargon, ministre déléguée auprès de la ministre de la transition écologique, chargée du logement, a annoncé vouloir réformer la procédure d’évacuation en cas de squat « pour protéger les propriétaires ». Le but des trois ministres est clair, faciliter les procédures d’expulsion : « face aux situations où des « squatteurs » privent des propriétaires de l’utilisation de leur résidence, le Gouvernement a soutenu un amendement à la loi d’accélération et de simplification de l’action publique pour mettre fin à ces actes intolérables. »

Pour mettre à bien l’accélération de ces procédures, Darmanin, Dupond-Moretti et Wargon ont envoyé "une instruction aux préfets pour détailler la mise en œuvre de cette procédure et les inviter à assurer la rapidité de son exécution". Ce qu’il y a derrière cette "instruction", c’est des demandes d’évacuation qui doivent désormais être traitées sous 48h et une évacuation par la force qui pourra survenir 24H après la mise en demeure envoyée.

Ces instructions font suite à la loi ASAP (loi d’accélération et de simplification de l’action publique) adoptée en septembre dernier, mise en place dans l’objectif de renforcer le dispositif antisquat. Le communiqué envoyé aux préfets apporte encore quelques nouveautés visant à toujours plus faciliter les expulsions. Effectivement, ces instructions s’appliquent désormais quelle que soit la résidence (principale, secondaire ou occasionnelle), mais aussi en donnant aux proches du propriétaire le droit de faire la demande d’évacuation : « la procédure peut désormais bénéficier non seulement à la personne dont le domicile est squatté mais également à toute personne agissant dans l’intérêt et pour le compte de celle-ci. Elle n’est donc plus seulement réservée au propriétaire ou au locataire. Par conséquent, l’usufruitier ou les enfants d’une personne âgée placée hors de son domicile pourront engager la procédure administrative d’évacuation forcée. »

Plus scandaleux encore, les évacuations sont encouragées y compris pendant la période hivernale sans qu’aucune autre garantie de logement pour les squatteurs ne soit accordée. Si le communiqué précise cependant « que le préfet devra s’attacher à rechercher des solutions de relogement pour les personnes évacuées en période hivernale », la droite lignée de ce communiqué est donc d’accélérer les expulsions en pleine période hivernale pour éviter que d’autres squats apparaissent et d’autant plus s’ils sont médiatisés (Théoule-sur-Mer, Petit Cambodge à Paris…).

Le communiqué ajoute encore que « le gouvernement est déterminé à mettre fin aux occupations illicites ». Encore une fois, ce que le gouvernement oublie de préciser, c’est la nature de ces occupations. En effet, celles-ci sont souvent à l’origine de personnes et de familles qui ne peuvent plus se loger suite à la perte d’un emploi ou encore d’étudiants n’ayant pas les moyens de se payer un studio. Cette loi et ce communiqué sont d’autant plus violents qu’ils interviennent dans un contexte de crise sanitaire et économique, très difficile pour les plus précaires. De manière hypocrite, le gouvernement assure dans ce même communiqué que les personnes les plus précaires ont pu bénéficier d’aides au logement pendant la crise sanitaire, notamment par le biais de la prolongation de la trêve hivernale, à condition qu’elles ne soient pas en « condition de squat ». Pourtant ce sont souvent des familles, des jeunes, des précaires qui sont obligés de trouver une solution pour ne pas dormir dans la rue.

La loi antisquat et ces nouvelles dispositions ministérielles s’inscrivent directement dans la politique antisociale du gouvernement qui s’attaque aux personnes plongées dans la précarité dans le but de privilégier les profits des opérateurs immobiliers. Au centre de ce débat se pose, en réalité, la question du droit de propriété. Dans un contexte de crise économique historique, les premiers sauvés par le gouvernement sont, une fois de plus, les profits des entreprises et des propriétaires immobiliers. Pendant ce temps, les situations de mal-logement sont en hausse en France, comme l’indique la Fondation Abbé Pierre qui recense 4 millions de mal-logés en France en 2020.

Face à cette politique criminelle du gouvernement qui répond à la précarité par la répression dans une situation où la pauvreté explose, il est urgent de réclamer l’arrêt des expulsions, la réquisition de tous les logements vides nécessaires afin que personne ne dorme dans la rue, et la construction de nouveaux logements sociaux financés par un impôt fortement progressif sur les grandes fortunes.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Couvre-feu "insuffisant" : le gouvernement découvre (enfin) l’inefficacité de sa stratégie sanitaire liberticide !

A l’issue du Conseil de défense et du Conseil des ministres qui se sont tenus ce mercredi, Gabriel Attal a expliqué lors d’une conférence de presse que le couvre-feu imposé ne suffisait pas à réduire la dynamique épidémique. Dans le même temps le gouvernement continue de temporiser concernant la possibilité d’un nouveau confinement.

Crise sanitaire

Mardi, Santé Publique France révélait les chiffres inquiétants de l’épidémie en France. Avec 27.041 patients hospitalités dont 3.081 en réanimation, le pays renoue avec des seuils qu’il n’avait pas dépassé depuis le 9 décembre dernier. En outre, on compte 352 décès supplémentaires en 24h, un chiffre élevé. Une dynamique à laquelle s’ajoute l’inquiétude générée par les variants. Comme le rapportent Les Echos : « Du 11 au 21 janvier, une campagne de criblage des tests RT-PCR a été menée sur huit sites franciliens du réseau de virologie de l’Agence nationale de la recherche en santé : elle a fait apparaître 11 % de résultats suspects, et 9,4 % de variants britanniques confirmés par séquençage. Le variant sud-africain, testé sur deux sites, atteint 1 %. Des résultats intermédiaires et localisés, mais qui semblent confirmer les hypothèses alarmantes de l’Institut Pasteur, avec des hôpitaux saturés dès le mois de mars. »

Pourtant, en dépit des déclarations alarmantes de nombreux professionnels de santé, le gouvernement continue de temporiser quant aux décisions à prendre. Ainsi, à l’issue du Conseil des ministres, Gabriel Attal a pris la parole ce mercredi et confirmé… que le gouvernement entendait encore attendre avant de fixer un nouveau dispositif sanitaire ! Seule information concrète donnée lors de la conférence : l’efficacité du couvre-feu à 18h est « relative » et « ne freine pas suffisamment ». Une nouvelle qui ne peut étonner que le gouvernement, qui avait fait de l’efficacité supposée du couvre-feu un argument pour imposer à l’échelle nationale cette mesure le 14 janvier dernier, expliquant sans véritable preuve que dans les départements où elle avait testée : « la hausse des cas est de deux à trois fois plus faible que pour les autres départements ». » En ce sens, à mot couvert, c’est sa propre stratégie que le gouvernement désavoue.

Face à l’échec de cette stratégie, qui inquiète les professionnels de santé, à commencer par le Président du Conseil Scientifique Jean-François Delfraissy dont les interventions successives cette semaines ont été perçues comme de véritables camouflets par l’exécutif, le gouvernement continue cependant de prendre son temps. En effet, l’exécutif souhaite consulter les résultats de deux études portant sur l’effet du confinement à 18h et sur la présence des variants du virus en France, qui devraient être publiés ce vendredi avant de prendre toute décision.

Après avoir revendiqué la gestion du gouvernement, évoquant l’importance des mesures d’aides et l’avancée de la vaccination, Gabriel Attal a ainsi expliqué que quatre scénarios sont à l’étude allant « du maintien du cadre actuel jusqu’à un confinement très serré. » « Le Président de la République a demandé des analyses complémentaires sur chacun de ces scénarios dans les jours qui viennent. Il a également demandé au Premier ministre qu’une concertation approfondie soit menée sur ces différents scénarios » a expliqué le porte-parole du gouvernement.

Dans un article L’Est Républicain détaille ces quatre scénarios envisagés. : « Le premier scénario serait le maintien du couvre-feu 18 heures, et un confinement le week-end du vendredi 18 heures au lundi 6 heures, ainsi qu’un appel à l’auto-confinement des personnes fragiles. L’option numéro 2 consisterait à celle d’un confinement aménagé du même type que celui qui avait été mis en place fin octobre, avec un confinement strict le week-end. Les commerces non-essentiels seraient fermés et ce serait le retour de l’attestation de déplacement obligatoire. L’option 3 est la même que la deuxième, mais avec davantage d’activités à l’arrêt, notamment certaines qui avaient des dérogations à l’automne. Restera à déterminer lesquelles. Le quatrième scénario est le plus strict avec le même confinement que celui du printemps. Sauf que les écoles resteraient ouvertes. »

Pour le gouvernement il s’agit donc de préparer la perspective d’un durcissement des mesures sanitaires. Dans le même temps, l’attente des résultats des études commandées par Macron permet de temporiser face à la pression du patronat et de la droite, en partie opposés à un confinement mais au regard notamment de mesures purement économiques. Une pression à laquelle s’ajoute celle d’une partie de la population qui, à force de mesures restrictives et de couvre-feux à répétition sans la moindre embellie sur le terrain sanitaire, s’exaspère de la stratégie gouvernementale et dont témoigne la chute du consentement à un troisième confinement.

Si cette exaspération de la population est légitime, en lien avec les d’un confinement qui allie mesures liberticides et conditions optimales pour le grand patronat, ce rejet ne doit pas se confondre avec un refus de la nécessité de faire face à l’urgence sanitaire qui pourrait impliquer de mettre un coup de frein brutal aux contaminations pour éviter le débordement des hôpitaux.

En ce sens, face à l’urgence, et à rebours de toutes mesures liberticides, il est plus qu’indispensable de pousser à la mobilisation à la base sur les lieux de travail, d’études, dans les quartiers pour donner à chacun les moyens de se confiner sous contrôle des salariés et de leurs syndicats. Une mobilisation qui doit permettre de garantir les revenus à 100 % pour toutes et tous, et à ceux qui sont en première ligne de pouvoir travailler dans des conditions sanitaires irréprochables. Plus que jamais, il s’agit d’exiger un plan d’urgence pour l’hôpital, des embauches et des moyens !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Sommes-nous revenus aux années noires de l'occupation nazie de la France, quand le IIIe Reich hitlérien pillait les richesses et la production de notre pays? A cette époque, le gouvernement pétainiste, antisémite et d'extrême droite, collaborait avec l'Allemagne hitlérienne et, à la devanture des magasins, on affichait ça:

Plus de vaccin en France

Non, c'est la capital et ses profits qui régentent en ce moment notre pays. Et sous le coronavirus, dans le pays qui file le plus de dividendes aux actionnaires et des milliards d'euros publics au patronat, la pauvreté augmente de façon exponentielle, le Smic n'est relevé que de 0,90% et quand les queues s'allongent aux portes des associations humanitaires.

Question santé publique, contre l'épidémie, en France, l'Institut Pasteur a jeté carrément l'éponge et Sanofi promet un vaccin aux calendes grecques. En attendant, ce big-pharma international a lié un contrat pour embouteiller le vaccin de son concurrent Pfizer. Pas pour produire en quantité le vaccin de son concurrent. Oui, dans le Marché libre et non faussé, les capitalistes s'entendent toujours comme larrons en foire.

Et avec la signature l'UE du capital, le labo privé Astrazeneca s'est engagé à fournir 400 millions de doses de vaccin. Bonne mère, Bruxelles lui a alloué pour cela 300 millions d'euros publics. Sans pénalité, si cet autre big-pharma international ne tenait pas ces engagements. Et voilà que, ce 27 janvier 2021, fort de cette absence de contrainte financière, Astrazeneca affirme haut et fort qu'il ne fournira que le quart du contrat signé.

Un sondage signale un coude à coude lors de présidentielle en mai 2022 entre Macron et la fille de son père au premier tour. M...., entre le capital pur et dur et l'extrême-droite qui ne l'est pas moins!

Et combien de casaques déjà sur la ligne de départ à gauche et à gôche? Mais si nous renversions la table bien avant la peste ou le choléra. Sans dialogue social ni de syndicalisme rassemblé au niveau de la CES. C'est plus simple à écrire qu'à mettre sûrement en mouvement.

Mais si nous essayions.

Déjà plus fort le 4 février 2021! Dans la lutte des classes contre l'exploitation capitaliste! NON ?

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
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