SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

SOURCE : https://www.zoomdici.fr/actualite/hopital-emile-roux-au-puy-le-syndicat-cgt-gagne-une-bataille

 

 

La CGT avait déposé un préavis de grève concernant le service de stérilisation du Centre Hospitalier Emile Roux pour la journée du jeudi 23 novembre 2023. Finalement, après des négociations avec la direction, une partie des revendications a été octroyée aux employés et la grève annulée. 

Toujours le même refrain qui revient dans la tête comme les notes d'une publicité . "À ce jour les effectifs sont insuffisants et les besoins en termes de recrutements et de formations sont importants". "Les personnels sont confrontés à une augmentation importante de la charge de travail". "Au Puy, aucun service n’est épargné à l’image des agents de stérilisation qui font face à une dégradation considérable de leurs conditions de travail"...

Face à ces problèmes récurrents qui ne semblent trouver de véritables solutions, la CGT hospitalière s'est mobilisée pour faire avancer leurs revendications. Comme arme, la menace d'une grève dans le service de stérilisation de l'hôpital Émile-Roux

"Nous demandons également la titularisation de tous les contractuels"

"Parce que la stérilisation nécessite des compétences particulières, nous demandons que les temps de formation soient respectés et que le temps de doublure des personnels nouvellement formés soit rallongé, le tout dans des conditions favorables à la transmission du savoir", exige le syndicat majoritaire.

Il rajoute : "Comme dans l’ensemble des services, il faut stabiliser le personnel pour fidéliser les agents et ne pas perdre en compétence. Si la question de l’amélioration des conditions de travail est essentielle, nous demandons également la titularisation de tous les contractuels."

Création de poste, équipe renforcée...

Suite au dépôt du préavis de grève, la CGT a été reçue par la direction afin d’entamer des négociations permettant de répondre aux revendications des personnels. Plusieurs rencontres ont également eu lieu avec l’équipe de stérilisation. Lors de ces discussions, la CGT a obtenu la création d’un poste équivalent temps plein, le renfort temporaire sur l’équipe, un temps de doublure des agents nouvellement formés de 2 mois (au lieu de 1 mois) et l’achat de matériel.

"Ces premières avancées ont conduit la CGT à lever le préavis de grève, en concertation avec les agents et nous saluons le retour du dialogue au sein de notre établissement", confirme le syndicat. 

"Si toutefois, la situation l’exigeait, un nouveau préavis de grève sera déposé par la CGT".

La hache pas totalement enterrée 

Sur la question de l’augmentation des effectifs, les réponses n'apparaissent pas à la hauteur aux yeux des agents et de la CGT du CHER. "L’équipe de stérilisation est en grande souffrance et au bout des efforts qu’elle peut fournir : il y a donc urgence !".

Le syndicat termine ainsi : "Les personnels de ce service sont déterminés. Ils attendent de la Direction que les engagements pris soient mis par écrit. Ils sont également dans l’attente de la poursuite des discussions sur les effectifs afin d’obtenir d’autres créations de poste indispensables à l’amélioration de la situation. Si toutefois, la situation l’exigeait, un nouveau préavis de grève sera déposé par la CGT".

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
RSA : MACRON DÉCLARE LA GUERRE AUX PAUVRES

La loi « pour le plein emploi » adoptée définitivement par l’Assemblée nationale le 14 novembre marque un changement de société profond. Les bénéficiaires du RSA devront désormais effectuer 15 heures d’activité par semaine pour pouvoir continuer à toucher ce minima social, afin de favoriser la reprise de l’emploi, bien que les travaux réalisés à ce sujet ne prouvent pas l’efficacité de tels dispositifs. Dans quel cadre idéologique cette loi s’inscrit-elle, quelles en seront les conséquences ? Pourquoi peut-elle favoriser l’augmentation de la pauvreté ? Éléments de réponse avec Salomé Saqué.

Journaliste : Salomé Saqué

Montage : Colas Tran, Mélanie Ciais

Son : Baptiste Veilhan

Graphisme : Morgane Sabouret

Directeur des programmes : Mathias Enthoven

Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa

Directeur de la rédaction : Denis Robert

Publié par EL DIABLO

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

 

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
OCCUPATION DE CARREFOUR BERCY 2
 
Les salariés, militants et syndiqués de la Fédération CGT Commerce et Services se sont mobilisés hier matin pour une opération coup de poing au Carrefour Bercy 2, à Charenton-le-Pont, pour exiger l'arrêt immédiat de la location-gérance et sa destruction des conquis sociaux.

Publié par Luttesinvisibles

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
12 MILIONS ! NOUS, LES CLASSES POPULAIRES, SOMMES 12 MILLIONS DE SALARIÉS ! NOUS NE SOMMES RIEN DEVENONS TOUT !

Publié par Info'Com-CGT

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Justice patronale : les syndicats de Tisséo condamnés à 15.000 euros d’amende pour faits de grève

Le 20 novembre, le tribunal de Toulouse a rendu son jugement suite à la plainte de Tisséo, l’entreprise de transports publics, contre les syndicats suite à la mobilisation historique du printemps pour les salaires. Les vœux du patron ont été entendus et la justice condamne les syndicats à verser 15 000 euros, contribuant ainsi à criminaliser le mouvement de grève.

Crédits photo : Dorian M

Crédits photo : Dorian M

Lundi 18 septembre, les quatre organisations syndicales de Tisséo (CGT, CFDT, FNCR, Sud) étaient assignées par leur direction au tribunal. Cette dernière demandait 40.000€ d’amende par syndicat (!) pour « abus du droit grève » suite au mouvement historique qui avait secoué l’entreprise durant les derniers mois.

Ce lundi 20 novembre, la décision de justice a été rendue : les quatre syndicats sont condamnés ensemble à payer 15 000 euros (dont 10 000 euros d’amende et 5 000 euros de frais de justice) pour le « blocage de deux entrepôts de bus et tramway les 30 et 31 mai 2023 ». Les syndicats de Tisséo ont rappelé avoir seulement filtré les entrées sans les bloquer, mais la justice a finalement donné raison à la direction, rappelant son caractère de classe, du côté des patrons.

En effet, cette décision fait suite à un mouvement de grève historique commencé le 11 avril avec 80% de grévistes et le métro à l’arrêt pour la première fois depuis sa création. Une mobilisation massive qui visait à défendre la clause de sauvegarde, une mesure qui permettait une forme d’indexation des salaires sur l’inflation à Tisséo et que la direction a supprimé contre l’avis des syndicats.

Ainsi, durant 14 journées étalées sur plusieurs mois, les salariés de Tisséo ont fait grève contre la baisse de leurs salaires face à l’inflation. Ils ont eu à faire à une direction qui n’a eu que le mépris et la répression comme réponse. Le 30 mai a été le début d’un durcissement du mouvement avec quatre journées de grève consécutives dont la première avait mobilisé plus de 60% des travailleurs de Tisséo, dont 100% au métro. C’est pour ces deux premières journée de durcissement du mouvement que viennent d’être condamnés les quatre syndicats de Tisséo.

Ainsi, cette décision de justice vient criminaliser le mouvement de grève et ouvre la voie pour la répression syndicale déjà entamée dans l’entreprise. Ainsi, la direction s’est récemment attaquée au droit à la diffusion des tracts syndicaux. Une répression qui cherche à prévenir les potentielles futures mobilisations qui risquent d’avoir lieu face à la politique austéritaire de Tisséo incarnée notamment par les projets de privatisations et de suppressions ou déplacements de postes avec le recours à la sous-traitance.

Face à la répression et à la casse sociale qui menacent les salariés de Tisséo, il faut que l’ensemble des organisations politiques et syndicales fassent bloc pour soutenir les grévistes. Si la direction et la justice tapent dur, c’est pour mieux saccager les transports publics pour les classes populaires, préparer des transports pour les futurs quartiers d’affaire (comme le quartier Marengo/Bonnefoy) et les quartiers gentrifiés. Ainsi ces attaques sont autant d’attaques contre l’ensemble des usagers. Mais, les Tisséo ont fait une démonstration de force au printemps, ils ont rappelé à leur patron, au maire et aux notables qu’ils sont ceux qui font tourner la ville et que, malgré la répression, ils ne sont pas prêts de marcher à la baguette.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Suède. La grève contre le géant Tesla crée un mouvement de solidarité inédit

Depuis le 27 octobre, plus d'une centaine de mécaniciens Tesla sont en grève en Suède. Mobilisés pour obtenir une convention collective, le mouvement se renforce grâce à la solidarité de différents secteurs comme les dockers, les agents d'entretien, les postiers ou encore les électriciens.

Crédits photo : Capture vidéo syndicat IF Metall

Crédits photo : Capture vidéo syndicat IF Metall

Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, fait face à une importante colère sociale en Suède. En effet, si le géant de l’automobile électrique Tesla n’y produit pas de voiture, ses véhicules y sont entretenues par 130 mécaniciens. Ces derniers sont en grève à l’appel du syndicat IF Metall dans les 10 ateliers de la marque depuis le 27 octobre.

Une mobilisation pour une convention collective que refuse fermement Tesla

« La principale raison pour laquelle IF Metall entreprend une action industrielle contre Tesla est de garantir à nos membres des conditions de travail équitables et sûres. Pendant longtemps, nous avons essayé de discuter avec Tesla de la signature d’une convention collective avec nous, mais sans succès. Aujourd’hui, nous ne voyons pas d’autre solution que de mener une action syndicale » indique le syndicat IF Metall sur son site

En effet, alors que 90 % des salariés suédois sont protégés par une convention collective qui garantit un salaire minimum et des conditions de travail décentes, pour les salariés de Tesla ce n’est pas le cas. Ils ont ainsi des salaires inférieurs à la moyenne de l’accord de l’industrie automobile, avec des augmentations non garantie. De plus, ils n’ont pas d’assurances, ni de pension de retraite prévues. Si Tesla réussit à imposer une telle politique anti-sociale, cela pourrait ouvrir la voie à ce que d’autres entreprises fassent de même. La grève actuelle a donc un enjeu au-delà des seuls salariés de Tesla.

Un mouvement de solidarité d’autres secteurs qui s’intensifie

Face à ce passage en force du géant de l’automobile électrique, d’autres secteurs se sont joints au mouvement. Les dockers ont rejoint le mouvement le 7 novembre avec un blocage des voitures Tesla sur les quatre plus grands ports suédois. L’action a été étendue à tous les ports vendredi dernier.

De son côté, le syndicat des employés des services et des communications (SEKO) a annoncé ce lundi l’arrêt de son activité sur tous avec tous les sites Tesla en Suède. Ainsi, la livraison des pièces détachées et des composants va se retrouver fortement perturbé engendrant l’impossibilité de faire des réparations sur les véhicules de la marque.

À cela s’ajoute les garagistes qui refusent les Tesla à la réparation, des agents de nettoyage qui refusent de travailler dans les bâtiments de l’entreprise et des électriciens qui ont arrêté le travail sur les bornes de rechargement du pays. La mobilisation pourrait d’autant plus s’intensifier le 24 novembre, avec 50 travailleurs syndiqués d’Hydro Extrusions, entreprise norvégienne d’aluminium et d’énergie Hydro, qui menacent de ne plus travailler pour les produits automobiles de Tesla.

Face à la grève, l’homme le plus riche du monde cherche à casser la mobilisation

Si le mouvement de solidarité prend de l’ampleur, Tesla et son propriétaire Elon Musk, affiche une importante détermination à ne pas plier. Ce dernier adopterait même une stratégie de « briseur de grève » en faisant venir des travailleurs par avion pour remplacer les grévistes comme le dénonce Marie Nilsson, directrice de IF Metall. De plus, une enquête du magazine Dagens Arbete, confirme la volonté de Tesla de briser la grève par des remplacements et des menaces de licenciement ou de retrait des primes auraient été faites à certains salariés.

Derrière cette réaction agressive de Tesla, se cache un enjeu particulier pour le géant de l’automobile électrique. Avec 127 000 employés dans le monde, Tesla est particulièrement hostile aux syndicats et s’y est toujours opposé. Elon Musk avait même fait un tweet en 2018 menaçant ses employés qui souhaitait former un syndicat. Ce dernier avait été contraint par la justice de la supprimer ainsi que de réintégrer un des travailleurs réprimé.

Une politique agressive qui se couple à un refus de signer des conventions collectives, notamment aux États-Unis et en Allemagne qui sont les pays ou l’entreprise produit ses véhicules. La mobilisation en cours en Suède revêt donc un enjeu particulier pour Elon Musk, qui risquerait de créer un précédent s’il venait à céder en Suède. L’homme le plus riche du monde dont la fortune est estimée à 260,4 milliards de dollars selon Forbes fait tout pour maintenir des conditions de travail et de rémunération au plus bas pour ses salariés. En Suède, ces derniers montrent la voie à suivre pour inverser la tendance : par la grève et la solidarité ouvrière !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

« On avait jamais vu ça ! » : grève illimitée pour les conducteurs de bus à Coubron et Chelles

Ce lundi, une centaine de conducteurs de bus de Transdev à Coubron (93) et Chelles (77) sont entrés en grève illimitée pour des augmentations de salaires et de meilleures conditions de travail.

Crédits photo : Les salariés de Coubron et Chelles

Crédits photo : Les salariés de Coubron et Chelles

Ce matin, aucun bus n’est sorti du dépôt de bus de Coubron (93). En effet plus de 70% des machinistes des dépôts de Coubron et Chelles, à l’appel de l’UNSA, la CGT et FO, sont rentrés ce lundi en grève illimitée. Ils réclament 200€ net d’augmentation, une prime d’assiduité de 150€, une prime de risque de 100€ ainsi que de meilleures conditions de travail.

Des conditions de travail « insoutenables » et des fins de mois très difficiles

À l’origine de la mobilisation, c’est un ras-le-bol collectif : « on a beau faire des heures supplémentaires et demander des acomptes sur notre salaire, on arrive pas à boucler les fins de mois » explique James*, machiniste à Coubron et représentant CGT.

Des salaires bas accompagnés de conditions de travail déplorables qui poussent à bout les machinistes. « Des conducteurs qui sont là depuis 2 ans n’en peuvent déjà plus, on a des services qui commencent à 5h du matin et qui finissent à 18h le soir avec une coupure de 5h au milieu » raconte le syndicaliste.

Des services à rallonge qui vont jusqu’à 13 heures d’affilés, le tout à une cadence infernale, ce qui ne laisse même pas le temps aux conducteurs de faire des pauses. « On n’a pas de toilettes dans les gares ou alors dans un état catastrophique et quand on y va, le régulateur nous appelle pour nous mettre la pression » poursuit le gréviste.

Des économies sur la sécurité des conducteurs et des usagers

En plus de conditions de travail déplorables, c’est sur les véhicules et la sécurité que Transdev fait des économies. « On roule avec des bus qui ont plus de 700 000 kilomètres et qui font des bruits de plus 90 décibels, ils ne devraient même pas passer le contrôle technique » s’exclame James avant d’enchaîner : « la direction a fait près de 1,5 million d’euros d’économies sur la sécurité ».

Une situation qui permet à l’entreprise de dégager des profits considérables. Selon les syndicats, les bénéfices estimés de Transdev sur les deux dépôts sont « de 2 à 3 millions d’euros par an ». Pour autant, et c’est ce qui suscite la colère des grévistes, cela ne se voit pas sur la fiche de paie des machinistes. « Ils gagnent des appels d’offres pour les JO donc il y a beaucoup d’argent qui va rentrer, mais on est toujours dans des conditions exécrables, il y a aucune redistribution » dénonce James.

Le militant syndical parle d’un ressentiment qui va « au delà de la colère, c’est une humiliation. Il y a un manque de dignité considérable, les conducteurs ne sont pas respectés. On va aller jusqu’au bout de cette grève, ça fait longtemps qu’on a passé le point de non retour ». Ainsi, les grévistes semblent déterminés à faire plier la direction qui a déjà annoncé augmenter la rémunération des intérimaires de 25% pour casser la grève.

Alors que l’inflation alimentaire était encore à 7% en octobre, le cas des travailleurs de Transdev est loin d’être isolé comme le résume James : « On est tous des Gilets Jaunes aujourd’hui, on n’en peut plus ! Évidement que la question des salaires devrait être portée à l’échelle nationale, tout le monde est dans la même situation ».

Une nouvelle grève pour les salaires qui montre la nécessité d’une mobilisation nationale pour les salaires qui dépasse le cadre de luttes isolées entreprises par entreprises. Seule une mobilisation d’ensemble avec des revendications offensive telles que l’augmentation générale des salaires de 400 euros et leur indexation sur l’inflation, peut permettre aux travailleurs de faire face à l’inflation qui ne cesse de les appauvrir.

Pour soutenir les grévistes de Transdev, rendez-vous tous les matins au 29 avenue Corot - Coubron (93470) !

*Le prénom a été modifié

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

 

Il a fallu moins de 24 heures. Au lendemain des révélations de Disclose sur l’usage illégal d’un logiciel de reconnaissance faciale par la police nationale, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a déclenché, mercredi 15 novembre, une « procédure de contrôle » du ministère de l’intérieur.

 
« Moi, je suis opposé à la reconnaissance faciale », affirmait Gérald Darmanin, devant le Sénat, en septembre 2022. Et pourtant, d’après notre enquête, plusieurs services de police nationale et de gendarmerie ont installé, dès 2015, un logiciel d’analyse d’images de vidéosurveillance, baptisé Briefcam. Sa fonctionnalité phare : l’identification automatisée des visages.
 
« Des faits extrêmement graves »
Cet usage de données biométriques s’est fait en dehors de tout cadre légal : jamais la CNIL, ni les parlementaires, n’en ont été informés. « Il faut comprendre comment un outil aussi puissant, intrusif, et porteur de risques pour les libertés publiques, puisse être utilisé sans contrôle »a réagi le sénateur Jérôme Durain. Son groupe politique (Socialiste, Écologiste et Républicain) a demandé l’audition du ministre de l’intérieur par le Sénat au sujet de nos révélations. De son côté, l’association de défense des libertés publiques, la Quadrature du Net, a dénoncé des « faits extrêmement graves [...] passibles du droit pénal ». Elle rappelle que « le fait de collecter des données à caractère personnel par un moyen frauduleux, déloyal ou illicite est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 300 000 euros d’amende ».
 
Cette enquête illustre la mission de Disclose : révéler des informations d’intérêt public pour tenir les pouvoirs responsables de leurs actes. Restés mutiques jusqu’à ce jour, le ministre de l’intérieur et la direction de la police nationale vont devoir rendre des comptes sur l’utilisation de Briefcam. En attendant leurs explications publiques, la pression monte : nos révélations ont cumulé plus de 2 millions de vues sur le réseau social X (ex-Twitter) et elles ont été reprises par plus de 30 médias, locaux et nationaux. Pour continuer à enquêter sur un sujet aussi important et défendre les libertés publiques, Disclose dépend encore et toujours de vous. Si vous en avez les moyens, vous pouvez soutenir notre association aujourd'hui, et nous permettre de préparer les révélations de demain.
 

66 % de réduction fiscale. 
Exemple : Un don de 30 euros vous revient à 10,20 euros après impôt

 

 

LA POLICE NATIONALE UTILISE ILLÉGALEMENT UN LOGICIEL ISRAÉLIEN DE RECONNAISSANCE FACIALE

En 2015, les forces de l’ordre ont acquis, en secret, un logiciel d’analyse d’images de vidéosurveillance de la société israélienne Briefcam. Depuis huit ans, le ministère de l’intérieur dissimule le recours à cet outil qui permet l’emploi de la reconnaissance faciale.

C’est devenu une habitude. Le mardi 14 novembre, comme ce fut le cas lors de l’édition précédente, Gérald Darmanin inaugure le salon Milipol, au parc des Expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis). Consacré à la sécurité intérieure des États, ce salon est une vitrine mondiale pour des entreprises souvent inconnues du grand public. C’est le cas de Briefcam, une société israélienne spécialisée dans le développement de logiciels destinés à la vidéosurveillance algorithmique (VSA). Grâce à l’intelligence artificielle, cette technologie permet d’analyser des images captées par des caméras ou des drones et de détecter des situations jugées « anormales ».

Jusqu’en mai dernier, la VSA ne pouvait être utilisée par la police nationale que dans de très rares cas. Mais à l’approche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, le gouvernement est parvenu à faire adopter une loi au parlement qui autorise son expérimentation par la police nationale à une large échelle et ce, jusqu’au 31 mars 2025. Face aux risques d’atteinte à la vie privée, les député·es ont néanmoins interdit le recours à la reconnaissance faciale, qui permet d’identifier une personne sur des images à partir des traits du visage. Un outil ultra-intrusif que certains logiciels commercialisés par Briefcam permettent d’activer en quelques clics. Et que les services de Gérald Darmanin connaissent bien.  

POURSUIVRE LA LECTURE :

Publié par EL DIABLO

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Deux énergéticiens de la CGT 33 convoqués ce mardi devant le tribunal de Bordeaux : « faisons front »

Ce mardi, deux énergéticiens de la CGT 33 sont convoqués au tribunal correctionnel après avoir été interpellés à leur domicile le 24 mai dernier dans le cadre de la grève contre la réforme des retraites. Soyons nombreux pour les soutenir devant le tribunal sur le parvis des droits de l’homme à partir de 12h !

Crédits photo : UD CGT gironde

Crédits photo : UD CGT gironde

Le 24 mai dernier, cinq énergéticiens étaient interpellés à leur domicile et devant leur famille à six heures du matin. Après 36 heures de garde à vue, trois d’entre eux ont été relâchés sans aucune poursuite, tandis que deux autres, Christophe et Alex, ont été déférés devant les juges des libertés. Libérés après plus de 48 heures de détention, placés sous contrôle judiciaire avec interdiction de participer aux manifestations et de communiquer, ils sont convoqués pour leur procès ce mardi 21 novembre.

En soutien et solidarité aux deux syndicalistes, la FNME-CGT, l’UD CGT Gironde, ainsi que la CGT énergie 33 appellent à un rassemblement dès 12h jusqu’à la fin de l’audience sur le parvis des droits de l’homme devant le tribunal. « Nous appelons à ce rassemblement et également à une grève sur tous les IEG [Industries Électriques et Gazières] de Gironde pour soutenir nos camarades et la répression syndicale que nous subissons », explique Noé, représentant du personnel pour la CGT énergie 33.

Un rassemblement d’autant plus important que cette répression « est également présente au niveau patronal », affirme Noé. « Dans le même temps, nous avons trois camarades qui sont convoqués par la direction en vue d’un potentiel conseil de discipline. ». Une offensive qui s’inscrit en outre dans la droite lignée des précédents cas de répression avec près de 400 militants CGT visés par des poursuites judiciaires dans le sillage du mouvement contre la réforme des retraites et cela tout particulièrement dans les secteurs qui avaient été à l’avant-garde de la mobilisation, notamment le secteur de l’énergie. Ainsi, à Marseille, treize énergéticiens avaient été interpellés en avril dernier après une action symbolique devant la préfecture, tandis que le secrétaire général de la Fédération CGT Mines-Énergies, Sébastien Menesplier, avait été convoqué au commissariat fin août dans le cadre de la mobilisation des énergéticiens durant le mouvement. En réaction plus de 1000 personnes s’étaient rassemblées partout en France contre cette convocation scandaleuse.

Face au renforcement autoritaire de l’État, pour le syndicaliste de la CGT énergie 33, « il est temps de faire front et de nous unir pour défendre nos droits syndicaux et militants ». Une nécessité d’autant plus d’actualité que le gouvernement n’en a pas fini avec sa fuite en avant répressive, entre répression féroce des jeunes de quartiers populaires après les émeutes de juin dernier, criminalisation de la cause palestiniennes et menaces de futures dissolutions. Contre la répression et en soutiens aux deux camarades de la CGT énergie 33, rendez-vous à 12h au parvis des droits de l’homme.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Voir les commentaires

Visiteurs

520655

 

Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

Archives

Articles récents

Hébergé par Overblog