SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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CASSE industrielle chez SANOFI

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Sodexo, géant de la
restauration collective, annonce
2500 licenciements

 

Alors même que le reconfinement vient d'être mis en place, Sodexo, un des géants de la restauration collective en France, lance une nouvelle attaque contre notre classe et prévoit de licencier près de 2500 salariés en France.

 

Enième PSE

Sodexo est une entreprise multinationale à plusieurs branches couvrant plusieurs secteurs d’activités à travers le monde, allant de la restauration collective à la garde d’enfants en passant par la réinsertion pénitentiaire. Dans le domaine de la restauration collective, le géant officie à la fois dans les entreprises et les administrations ou encore les écoles, les hôpitaux ou les prisons.

Employant 470 000 salariés à travers le monde, Sodexo est un géant international implanté dans 67 pays. Il est le groupe n°2 du secteur au niveau mondial derrière Compass.

En France, l’entreprise emploie des milliers de personnes dans le secteur de la restauration collective et maintient un statu-quo avec ces deux autres concurrents de la branche sur le marché, Elior (9000 employés) et Compass.

Deux jours avant le retour du confinement en France, la direction de Sodexo annonce un PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) qui devrait concerner près de 2500 employés. 2083 postes concernent le segment des services aux entreprises, une centaine d’emplois devraient également en pâtir à leurs sièges dans les Hauts de Seine, et 197 concerneraient Lenotre, un traiteur et pâtissier en sous traitance possédé par le géant.

Sodexo n’est pas le seul à avoir annoncé des PSE massif dans ce domaine ; Elior, son concurrent, en fait tout autant et veut lui aussi supprimer 1888 emplois en France. Compass se dirige également vers ce même genre de mesures pour arrondir les pertes de profits du secteur de la restauration collective liées à la désertion des restaurants d’entreprise due entre autres à l’augmentation du télétravail depuis la crise sanitaire du Covid-19.

Le retour des mesures liées au confinement telles que le chômage partiel n’est sans doute pas étranger à ces annonces, mesures qui avait déjà coûté au taux de profits du géant Sodexo alors que près de la moitié du personnel était concernée par le chômage partiel au plus haut du pic épidémique et que certains d’entre eux n’ont toujours pas repris depuis Mars. Cela concerne encore 5000 à 6000 personnes aujourd’hui et n’arrange en rien les affaires des patrons capitalistes de Sodexo refusant de rogner sur leurs profits.

Sodexo justifie ce PSE par les résultats annuels du groupe publiés ce jeudi matin qui annoncent une perte de 315 millions d’euros pour l’année 2019-2020 (août) alors que l’entreprise avait réalisé un bénéfice de 665 millions d’euros l’année précédente. Mais ces résultats ne sont que partiels et ne prennent pas en compte la diversité des activités de Sodexo à travers le monde et les bénéfices qui lui sont liés. En cela, il est important de réclamer la fin du secret des affaires et une transparence totale sur les comptes des entreprises et multinationales qui souhaitent licencier. Sodexo et ses concurrents feraient faillite ? Qu’ils le prouvent en donnant la visibilité sur l’ensemble des comptes de la multinationale et de ses filières.

D’autre part, il est bon de rappeler que Sodexo n’a pas besoin de conjoncture particulière pour mener des attaques contres leurs salariés ; on se rappelle la guerre qu’avait menée le groupe a Dreux contre 62 de ses employés en grève, poussant certains d’entre eux à mener une grève de la faim de 18 jours pour espérer se faire entendre de leurs directions.

Face aux attaques du patronat, la nécessité d’avoir un plan de bataille à la hauteur

Selon Éric Villecroze, délégué syndical FO (1ère organisation syndicale du groupe), «  on ne peut pas payer une note aussi élevée, on pense qu’il est possible de facilement ramener le nombre de suppressions de postes à 1 000  »

Sodexo, avec sa grande diversité dans ses activités pourrait, selon Eric Villecroze permettre une mobilité interne qui permettrait des positionnements sur les branches qui ont été moins impactées par la pandémie, notamment dans les crèches ou dans le secteur médico-social. Il propose également que « Sodexo doit fournir aux salariés concernés par le plan social et qui voudraient exercer une nouvelle profession au sein du groupe, la formation nécessaire  ».

Des propositions minimales, qui déboucheront malgré tout sur les postes en moins. Il est nécessaire de proposer un plan plus ambitieux, ne négociant plus les miettes aux capitalistes mais remettant en cause la logique qui touche l’ensemble du monde du travail : faire payer la crise aux travailleurs.

Crédits photo : AFP

 

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Pluie de gaz lacrymogène : le
gouvernement réprime les
manifestations contre le
confinement autoritaire

 

Jeudi soir, des manifestations contre le confinement ont eu lieu dans plusieurs villes du pays, à Paris, Toulouse, ou encore Nantes, à quelques heures de l’entrée en vigueur de celui-ci, pour dénoncer la gestion autoritaire de la crise sanitaire par le gouvernement.

 

Répression immédiate

Crédits photo : Nantes révoltées

À Paris, Nantes, Toulouse et dans de nombreuses villes de France, plusieurs manifestations ont eu lieu à quelques heures de l’entrée en vigueur du confinement annoncé mercredi dernier par Macron. Aux cris de « travail, consomme et ferme ta gueule » et « liberté » la manifestation parisienne au départ de Place de la République s’est dirigée vers le cœur du capital à la rencontre des terrasses de bars bondés en cette dernière soirée de liberté relative.

Face à une nouvelle réponse autoritaire du gouvernement pour tenter de contenir la situation sanitaire, ces manifestations, accompagnées de feux d’artifice et fumigènes, ont été largement applaudies par les terrasses pleines et quelques commerçants encore ouverts.

Les petites manifestations spontanées de ce jeudi soir démontrent le refus d’un monde « métro, boulot, dodo » plus largement partagé au sein de la population qu’au premier confinement. Ce deuxième confinement passe beaucoup moins que le premier car il devient clair que le gouvernement ne s’est pas préparé à la deuxième vague pourtant annoncée depuis des mois par de nombreux scientifiques. Au lieu de se préparer à la deuxième vague à travers la mise à disposition de moyens pour le service public, le gouvernement a en effet préféré pointer du doigt les petits plaisirs de la vie comme étant les responsables de la situation, quand bien même les principaux clusters se trouvaient sur les lieux de travail et dans les entreprises.

Ces phénomènes d’insubordination sont particulièrement craints par l’exécutif dans le contexte social et économique actuel qui prévoit des millions de chômeurs en plus d’ici la fin de l’année. Une féroce répression s’est donc abattue sur les manifestations de ce jeudi soir où une légion de policiers accompagnée par la BRAV-M s’est rapidement déployer pour réprimer la manifestation parisienne. Une pluie de gaz lacrymogènes s’est abattue sur les terrasses des centres villes de Paris, Toulouse et Nantes, alors même qu’elles étaient relativement animées en cette dernière soirée avant le confinement.

Il est intéressant de noter que la seule manifestation non réprimée ce soir-là fut celle de l’extrême droite en réaction à l’attaque au couteau à Nice. Inutile de dire que les manifestations dans le sens de la politique islamophobe et sécuritaire du gouvernement semblent être naturellement acceptées par les forces de police.

Ces phénomènes de contestation expriment un ras le bol profond, qui commencent également à se manifester dans les écoles dont la rentrée risque d’être explosive et pourrait se généraliser dans les lieux d’études et de travail pour remettre en cause la gestion catastrophique du gouvernement.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Chers camarades,

Quelques mots pour, plutôt que conclure, souligner certains aspects de nos échanges et nous projeter dans l’avenir.

Avant cela, je pense que l’on peut remercier nos camarades de l’Union départementale des Bouches-du-Rhône, les militantes et militants qui ont permis de rendre possible la tenue de ces Assises, malgré les conditions que l’on sait, et la rapidité extrême qu’il a fallu mettre en œuvre aussitôt après le succès des marches pour l’emploi et la dignité qui ont trouvé leur point d’orgue dans la manifestation nationale le 17 octobre dernier. Un grand merci à eux.

Durant ces Assises auront été abordés l’essentiel des sujets qui touchent l’ensemble du monde du travail d’aujourd’hui, une société marquée au fer par son mode particulier de production qu’est le capitalisme.

La lutte, c’est la vie. C’est vrai dans l’ensemble des domaines qui touchent notre existence, les domaines économique, social, environnemental, les questions touchant l’école et l’université, la santé, les questions sociétales comme l’égalité femmes-hommes, les LGBT, la diversité, le soutien aux migrants et aux sans-papiers, la lutte contre la xénophobie…

Sur l’ensemble de ces sujets, notre substance doit rester notre analyse de classe.

L’analyse de classe, c’est notre lumière politique, celle qui éclaire la totalité des enjeux auxquels nous sommes confrontés, y compris par exemple, les droits humains, avec notamment le droit à disposer d’un environnement sain et de qualité. Si on oublie l’analyse de classe, on transforme totalement notre action qui se limite, du coup, à deux choses :

  • Gagner ce qui est gagnable au périmètre des seules entreprises, autrement dit, faire du réformisme syndical, ce qui peut être considéré par certains comme déjà notable. Ou pire encore, du choix de l’accompagnement de la politique rétrograde des patrons et du gouvernement.

  • Et pour ce qui concerne l’extérieur de l’entreprise, s’en tenir aux questions sociétales, du type lutte contre le racisme ou pour l’environnement. On remplace alors notre action confédérale, c’est-à-dire notre action nationale interprofessionnelle, par un activisme de type ONG, où la construction du rapport de forces est remplacée par la réalisation de constats et la signature de tribunes qui se limite au monde des idées. Or, comme l’écrivait Emile Pouget, co-rédacteur de la Chartes d’Amiens, à l’aube de notre CGT il y a plus de cent ans, « contre la force brutale, l’idée, réduite à ses seuls moyens de persuasion, est vaincue d’avance».

Si on oublie notre analyse de classe, on arrive immanquablement à appeler à voter Macron pour faire barrage à l’extrême-droite, on arrive à choisir la peste plutôt que le choléra, à choisir le nom de notre exploiteur.

L’analyse de classe, au contraire, nous permet d’y voir clair sur le rouleau compresseur qui nous accable et sur l’apparente inaction, ou l’insuffisante réaction du monde du travail, et des citoyens en général.

La grande crise capitaliste nous traverse depuis 2008, elle montre l’incapacité de la version ultra-libérale du capitalisme, initiée par Reagan et Thatcher, à répondre à ses propres contradictions. Le taux de profit baisse inéluctablement, ce qui justifie aux yeux de ceux qui possèdent les moyens de production, l’augmentation des inégalités, la baisse des salaires et de la protection sociale, la précarité et le chômage, et la division mondiale du travail. Cette crise montre son visage le plus cru avec le révélateur qu’est la pandémie du Covid-19.

Rien n’arrête la machine infernale du Capital, cela a été largement illustré lors de ces Assises, jusqu’à sacrifier la vie, la santé des salariés, jusqu’à remettre en cause la capacité des travailleurs, des retraités, ou des jeunes, à tout simplement conserver dignité, humanité et autonomie de vie. La pression sur le financement de notre Sécurité sociale en fait partie, l’armée de réserve des chômeurs utilisée pour peser sur les revenus de celles et ceux qui ont un emploi également. Dans ce contexte, le capitalisme, compte tenu de sa structure même, n’a pas d’autre choix qu’une fuite en avant. Prétendre qu’il y a une voie intermédiaire, c’est tromper les travailleurs ou se tromper soi-même.

La période est celle de grands bouleversements, d’accélérations et de clarification politique. Nous vivons un cataclysme social, économique, culturel, politique, environnemental. Il s'agit d'une évolution à haut risques mais qui est aussi faite d'opportunités.

Nous avons besoin, nous l’avons vu, d’un sursaut de notre classe sociale, pour se placer en légitime défense. Le développement d’une autre stratégie de luttes, en particulier dans notre CGT, pour inverser la dynamique des reculs sociaux sur le plan interprofessionnel, participe de la même exigence.

Au final, l’alternative qui nous est posée est celle du type de syndicalisme que nous devons développer : Le syndicalisme du possible ou bien le syndicalisme du nécessaire ? La CGT partant systématiquement de la réponse aux besoins, c’est bien ce qui est nécessaire qu’il nous faut mettre en œuvre.

Il nous faut marteler cette exigence de changement de société, auprès des travailleurs, auprès de citoyens, des étudiants, des retraités, et même, auprès de nos camarades dans la CGT, qui semblent avoir oublié pour certains, à quoi sert l’outil que les Fédérations et les Bourses du Travail ont bâti en 1895 et qui se nomme Confédération Générale du Travail.

A partir de cet objectif, quand on sait où l’on veut aller, et qu’on sait d’où on part, on peut tracer un chemin et déterminer la manière de s’y rendre, en établissant des étapes. On peut également, déterminer de la manière dont il faut nous organiser pour y parvenir.

Organiser le syndicalisme interprofessionnel et intergénérationnel, cela signifie ne pas recréer ou laisser perdurer un syndicalisme de spécificités que l’histoire sociale nous a conduits à mettre en œuvre. Agir toutes les professions ensemble ; Agir actifs, privé d’emploi, jeunes et retraités ensemble, c’est affirmer que les revendications sont les mêmes, qu’elles sont communes, qu’on parle le même langage et qu’on agit sur ce qui nous unifie plutôt que sur ce qui nous différencie. C’est refuser les corporatismes et penser que les autres vont se battre à notre place pour nos revendications. C’est se doter d’un objectif unique et commun et partagé. Cet objectif unique, c’est le projet de société CGT. Il existe, il est interprofessionnel, il trace les lignes d’une société basée, non sur le capitalisme, mais clairement sur ce qu’il est convenu d’appeler le socialisme, débarrassé des chaines de l’exploitation.

Cette dimension globale de l’analyse est insuffisamment prise en compte dans nos rangs. Cela pose le problème de savoir où nous plaçons la barre des changements nécessaires si l’on veut prétendre inverser la tendance actuelle.

Cela peut paraître de grandes phrases mais souvenons-nous de notre histoire les camarades. Tout fut conquis de haute lutte, notre classe sociale est allée chercher les garanties dont elle bénéficie en les arrachant une à une au patronat et à son commanditaire, l’Etat capitaliste. Même fortement dégradées comme aujourd’hui, ces garanties dont nous bénéficions, étaient vues comme des utopies inatteignables par nos anciens il y a cent ans. Et pourtant elles existent aujourd’hui, ce qui démontre notre immense force. Les utopies d’aujourd’hui sont les réalités de demain, mais encore faut-il avoir ces utopies comme objectifs, car celui qui n’a pas d’objectif ne risque pas de les atteindre.

C’est l’objectif politique qui doit commander la forme d’organisation et non l’inverse comme aujourd’hui. Cette réflexion est vraie pour les syndicats, CGT comprise mais aussi pour les partis politiques.

La stratégie des luttes et la manière de nous organiser découle des objectifs qu’on se donne. L’outil est toujours adapté à sa finalité. Suivant qu’on veut faire de la menuiserie ou de la maçonnerie, l’outil utilisé sera différent et adapté au but poursuivi. De même dans le syndicalisme, un syndicalisme de lutte des classes pour un changement de société, ou un syndicalisme d’accompagnement sans changement de régime économique, ne nécessitent pas la même organisation, ni la même stratégie.

La construction du rapport de forces nécessaire à un changement de société passe obligatoirement par la bataille des idées d’abord, celle qui pose clairement une rupture avec le système capitaliste, ancrée dans les problématiques quotidiennes des travailleurs. C’est la fameuse « double besogne » de notre Charte d’Amiens, c’est-à-dire articuler en permanence les revendications immédiates à l’objectif de changement de société.

Dans ce contexte, notre responsabilité, c’est de donner des perspectives concrètes aux travailleurs. Car si nous ne le faisons pas, les seuls à leur donner des perspectives, même si elles sont d’une toute autre nature, ce sont les forces de l’extrême-droite. Pour faire la clarté dans le clair-obscur entre la fin d’un monde et l’émergence du nouveau, que nous rappelait un camarade ce matin, et éviter l’émergence de monstres, il nous faut résolument combattre toutes les formes de divisions qui sont à la base de la montée de la violence dans la société, les ostracismes et la désignation de boucs émissaires, qui n’ont pour effet que la perpétuation du modèle capitaliste.

C’est aussi par des perspectives politiques et syndicales lisibles, claires et pour tout dire, radicales, que passera le renforcement de notre CGT, dont de moins en moins de travailleurs voient aujourd’hui l’utilité.

Ces perspectives, ce que nous devons construire, doivent amener l’élévation du rapport de forces. La bataille des idées en constitue la base, la stratégie des luttes en est le moyen. Cette démarche 2.0, obligatoirement articulée avec le champ politique, ce n’est pas un retour en arrière vers une CGT fantasmée, c’est ce qu’il nous faut faire aujourd’hui car cela correspond à la situation d’aujourd’hui. Ce n’est pas une démarche dogmatique mais une démarche pragmatique.

A l’opposé de tout corporatisme, nous devons être et rester les promoteurs de l’unité dans la CGT, à l’opposé du syndicalisme rassemblé qui, lui, a pour résultat un corporatisme dont le caractère unitaire avec les autres organisations syndicales est à géométrie variable suivant les professions. L’unité d’action dans la CGT, c’est forcément un projet politique interprofessionnel, et cela signifie aussi l’unité des travailleurs.

Mettre en œuvre ce projet nécessite la maîtrise de l’agenda, autrement dit dépasser les postures de défense sur telle ou telle attaque, même s’il nous faut toujours nous appuyer sur la colère exprimée par les salariés pour mettre le feu à la mèche. Nous devons ainsi poursuivre et élargir la dynamique que nous avons engagée l’an dernier le 27 avril, et la dynamique des marches pour l’emploi et la dignité, qui avait vocation à démontrer qu’une convergence des luttes est possible et nécessaire. Cette démarche est profondément unitaire, unitaire dans la CGT, elle vise à l’unité des travailleurs et non l’addition de sigles syndicaux ni la coïncidence des luttes mais leur convergence.

Un plan de travail a été adopté au travers de la motion d’actualité et des perspectives d’action validées par ces Assises, avec l’objectif de bloquer l’économie capitaliste de notre pays, l’arrêt de la machine à profit et à broyer l’Humain. Dans cette période particulière de reconfinement dû à la situation désastreuse de notre système de santé, l’heure n’est pas au repli ni à courber l’échine, mais au contraire à élargir, dans les têtes, l’analyse de classe. L’urgence absolue se situe dans la réouverture des lits et services hospitaliers fermés, elle se situe aussi dans un moratoire immédiat de tous les licenciements projetés. J’en oublie certainement.

Nous ne disons pas que la tâche est facile, nous disons qu’elle est nécessaire. Il nous faut convaincre nos camarades de travail, ceux que nous côtoyons au quotidien, qu’il ne faut plus nous limiter à nous défendre contre les conséquences, mais qu’il faut nous attaquer à la cause.

Nos racines de lutte sont profondes les camarades, nous ne partons pas de rien. Munis d’une vision claire de nos objectifs, soyons confiants en notre capacité à peser de manière décisive sur le cours des choses. Quand elle est unie sur un objectif commun, la classe des travailleurs est une force irrésistible, l’histoire sociale dans notre pays et dans les autres, l’a montré à de multiples reprises.

Gardons en mémoire cet esprit des Assises de Martigues, celui de notre volonté de changer de société, non pas de manière théorique, mais concrètement, avec un plan de luttes construit qui nous mènera, marche après marche, vers notre objectif. Plongeons nos forces dans la bataille des idées, scellons un pacte de solidarité pour nous retrouver dans les luttes à venir, avec la conviction qu’à la fin, c’est nous qui allons gagner.

Vive le syndicalisme de lutte de classe et vive la CGT.

 

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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La Bourse ou la vie? Macron choisit la Bourse

Pour le président de la République, c’est l’économie d’abord quoi qu’il en coûte en vies humaines.

La CGT fait de la santé des citoyens sa priorité mais comprend et partage leur lassitude et leur ras-le-bol de se retrouver, une nouvelle fois, privés de libertés et de vie sociale.


Ceci d’autant plus que cette situation est la conséquence de l’incurie et de la malhonnêteté du Président et de son gouvernement dans la gestion de la crise sanitaire, s’agissant notamment des moyens alloués au secteur de la santé et du médico-social.


Il est scandaleux d’affirmer que la situation sanitaire est plus grave qu’au printemps et, en même temps, prévoir une protection plus faible, en décidant de maintenir une activité économique plus importante, quoi qu’il en coûte en vies humaines.


Le coronavirus circule activement mais le Président décide que les enfants comme les salarié.es viennent augmenter le nombre de citoyens en deuxième ligne exposés à un risque plus élevé d’être contaminé.


Si la situation devait encore se dégrader, le Président en portera toute la responsabilité et il devra rendre des comptes.


La CGT restera vigilante.


Malgré les difficultés de déployer une activité syndicale normale dans cette période inédite et imprévisible, la CGT va continuer d’être présente auprès des salarié.es, des privé.es d’emplois, des retraité.es et de la jeunesse, pour défendre leur santé ainsi que leurs droits sociaux.

Montreuil, le 29 octobre 2020

 

Sinon,  pour rire:

La Bourse ou la vie? Macron choisit la Bourse

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Nous sommes de ceux qui ne comprennent pas let ne partagent pas es réserves du secrétaire général des cheminots CGT à l'endroit de l'importante manifestation du 17 octobre " pour l'emploi et la dignité ".

Ça n'empêche, reflet des paradoxes et des contradictions d'une situation oh combien complexe, que sur de nombreuses questions comme c'est le cas de la réflexion suivante sur le confinement les analyses de Laurent Brun sont très pertinentes.

 

 

Le problème de notre pays c'est que le Gouvernement Macron est engoncé dans une idéologie ultra libérale fanatique qui le conduit à ne pas anticiper, ne pas intervenir sur les outils économiques et se contenter de faire du marketing politique. Ce n’est pas de l’incompétence. C’est du dogmatisme

Le confinement est une mesure très archaïque. Comme on ne sait pas quoi faire d’autre, on fige le pays en espérant que ça fige le virus. C’est une mesure du moyen âge, qui peut se comprendre lorsqu’on est « surpris » en mars, que l’on ne dispose pas des plus élémentaires moyens matériels, et que l’hôpital est incapable de faire face à une épidémie massive. Mais 8 mois plus tard, pourquoi est-on en situation de n’avoir pas plus de choix ?

Le confinement est un désastre économique et social. Sa mise en œuvre une seconde fois me met personnellement très en colère. Et ce n’est pas la colère hypocrite du MEDEF dont les membres les plus éminents, en bons capitalistes sans morale, ont profité de la pandémie pour s’enrichir ou pour restructurer et délocaliser les industries. C’est la colère des milliers de pauvres qui vont se noyer dans des difficultés financières supplémentaires parce que perdre quelques euros de revenu est un drame pour eux. La colère des milliers de chômeurs supplémentaires et de tous ces jeunes qui débarquent sur le « marché » de l’emploi dans ce contexte. La colère des filières culturelles ou sportives qui meurent. La colère des salariés des « commerces non essentiels » qui sont abandonnés. La colère de la sécu exsangue parce que ses caisses sont prises pour un distributeur automatique par le Gouvernement alors que les profits ne sont même pas égratignés. La colère pour les infirmières et les médecins qui servent de paillasson à leur Ministère, comme les profs d’ailleurs. La colère des premiers de corvée à qui on promet une 2ème vague plus meurtrière que la 1ère. La colère pour nous tous. Nous devons nous confiner. Mais nous devons aussi demander des comptes à ce Gouvernement inconséquent. Ce sont des criminels.

Je ne m’étend pas sur la situation, nous la connaissons tous. Même Macron, tout de mépris vêtu, est obligé de reconnaître les erreurs. Mais il s’en exonère immédiatement sous le prétexte qu’on ne pouvait pas faire autrement. Responsable mais pas coupable. On l’a déjà entendu et c’est la question principale : pouvait on faire autrement ?

Sans aucun doute puisque d’autre pays y sont parvenus. En octobre, la Chine – pays d’1,3 milliards d’habitants – prenait de nouvelles mesures ciblées et massives des qu’elle détectait quelques dizaines de cas… pas de seconde vague à l’horizon.

Le Vietnam ne compte que quelques cas détectés, tous importés, ces dernières semaines.

Pendant que l’Amérique du Sud plonge comme l’Europe, Cuba n’a connu que 87 décès et la pandémie semble sous contrôle. Il faut rajouter que l'île révolutionnaire a envoyé près de 50000 médecins dans divers pays du monde pour aider à soigner (dont 15 en Martinique).

Objectivement, il n’y a pas que les pays socialistes qui s’en sortent bien : la Nouvelle Zélande (pays qui a renationalisé son chemin de fer il y a quelques mois – spéciale dédicace) s’inquiétait le 15 octobre d’une possible recrudescence après avoir détecté 1 cas !!! Des mesures énergiques étaient immédiatement prises…A chaque fois il semble y avoir une caractéristique commune : on détecte vite car on test systématiquement et massivement, et on agit pour circonscrire le foyer infectieux.

Donc que devrait-on faire en France ?

Nous sommes « en guerre » selon le Président Macron. Et pourtant il se contente d’attendre le virus derrière la ligne Maginot des mesures barrière. La encore, je précise qu’il faut effectivement appliquer ces mesures. Mais elles ne sont que symboliques et manifestement peu efficaces. C’est ce qu’on applique quand il n’y a plus rien d’autre. C’est comme si toute la sécurité des circulations ferroviaires reposaient seulement sur le port du gilet orange. Heureusement que nous avons les mesures techniques lourdes et les procédures de sécurité, sinon il y aurait des morts tous les jours ! Le gilet ne sert modestement que lorsque toutes les autres mesures ont été débordées… donc en fait, il vaut mieux éviter d’avoir à s’en remettre à lui, même s’il faut le porter !

– Donc c’est parti pour le confinement. Déjà on s’interroge : pourquoi l’Etat se contente d’interdire et n’organise pas. Il faut réquisitionner les centres de colo ou de vacances (qui de toutes façons ne servent pas) pour loger correctement les SDF, les orphelins, et tous ceux qui sont en détresse. A ce titre, le Comite Central d’Entreprise SNCF avait mis à disposition des pouvoirs publics ses propriétés lors du précédent confinement mais très peu ont été utilisées…

Ensuite il faut stopper les procédures d’expulsion locative (je sais, la trêve commence le 1er novembre, mais elles reprennent le 31 mars et rien ne sera réglé à ce moment là d’après le conseil scientifique, donc autant anticiper et trouver des solutions alternatives). Il faut également assurer le ravitaillement des personnes isolées, ou celles qui ne peuvent pas sortir (handicapées), ou celles qui ne devraient pas sortir car jugées fragiles face au virus. Certaines mairie ont mis en place des choses mais c’est insuffisant et inégal d’une ville à l’autre. Pourquoi ne pas mobiliser les personnels municipaux pour les livraisons et réquisitionner les plate forme de la grande distribution pour l’approvisionnement…

La « guerre », c’est le moment où on organise la survie, pas celui où on fait des expériences de décentralisation libérale !- concernant l’application numérique pour tracer les cas contacts. Il y a clairement un manque de confiance des citoyens vis à vis de ce dispositif. La crainte principale semble être le flicage ou l’utilisation mercantile des données collectées par l’entreprise privée fabricante. Plutôt que de faire la morale, le Gouvernement devrait chercher à faire la transparence : confier la création et la gestion de cet outil à un organisme public au dessus de tout soupçon (l’INSEE ou une autre structure disposant d’un peu d’indépendance pourrait s’en occuper), et créer un organisme de contrôle de l’utilisation avec des représentants de toutes les tendances politiques, d’associations, et même de citoyens tirés au sort. Bref, tout faire pour que ce dispositif ne soit plus un objet de controverse mais redevienne un outil technique neutre au service de l’intérêt général. Au passage, l’indépendance des fonctionnaires grâce à leur statut, ça sert à ça..

.- si on veut limiter le confinement dans le temps, faire baisser rapidement le taux de contamination et surtout éviter une remontée lors du déconfinement, il faut tester, tester, tester !!! Mais pas selon le système actuel (on ne test que les cas symptomatiques donc c est déjà trop tard, et on attend les résultats trop longtemps donc ça ne sert à rien). Il faut passer au test systématique afin de débusquer tous les cas non symptomatiques, les confiner rapidement et ainsi briser la chaîne de contamination. Donc déjà il faut des tests rapides et simples d’utilisation (les test anti-géniques donnent un résultat en 30 minutes et ne nécessite pas de geste médical).

La Chine en dispose depuis mars après avoir organisé la coopération de 22 de ses universités afin de les développer… en France ils débarquent à peine parce qu’on laisse les entreprises privées et le marché les développer… Grâce à eux il est possible de créer de véritable Check point partout, par exemple à l’entrée des EHPAD (ce qui permettrait d’autoriser les visites), évidemment à tous les points d’entrée du pays, et dans n’importe quelles structures repérées comme génératrice de foyers d’infection. L’armée pourrait être mobilisée pour créer des points de test dans les quartiers, dans les gares, dans les centres commerciaux. Les employeurs pourraient également être mis à contribution : ils ne veulent pas du confinement, et bien qu’ils organisent les tests systématiques à la prise de service. En France 287 grandes entreprises emploient 4 millions de salariés, ce serait déjà ça de moins à organiser pour les pouvoirs publics. Si on élargi aux entreprises de taille intermédiaire c’est 7,5 millions de salariés de plus. Enfin l’école et l’université pourraient aussi être des lieux de tests massifs. Et une foi la détection largement déployée, il faudrait confiner immédiatement les cas positifs, en prévoyant des dispositions pour les exonérer du travail et les indemniser (afin qu’ils ne soient pas récalcitrants à se faire tester), et aussi pour les isoler de leur famille s’ils le souhaitent (dans le cas contraire, c’est toute la famille qui serait confinée).

Si ce genre de dispositif était déployé réellement, le confinement systématique ne serait plus nécessaire. Et on disposerait aussi de statistiques fiables sur l’évolution de l’épidémie.- pour terminer il faut se préoccuper sérieusement de la dernière ligne de défense, l’hôpital public, qui est dans un état grave. Macron fanfaronne en expliquant qu’on ne peut rien faire puisqu’il faut 5 à 10 ans pour former le personnel. Il faudrait déjà néanmoins afficher l’arrêt des fermetures de lits et une programmation pluriannuelle de formation et d’embauche de personnel médical. Ça ne résoudrait pas nos problèmes d’aujourd’hui mais ça éviterait d’en créer dans 10 ans, comme l’ont fait Sarkozy et Hollande. 10 ans c est demain. Ensuite il faut re motiver sérieusement les effectifs existants, stopper l’hémorragie. Au delà du plan d’embauche il faut de la reconnaissance : les personnels revendiquent 300€ d’augmentation mensuelle, accordons leur immédiatement, sans mégoter ! La CGT a chiffré la mesure à 8,7 milliards. Certains en seront horrifiés mais c’est 1/10e du CICE qui n a crée aucun emploi, c’est la moitie du plan d’aide au secteur aérien qui licencie à tour de bras, etc… et c’est une vraie mesure de relance parce qu’en plus, ça dope la consommation et donc la reprise économique…

Cote réaction immédiate pour faire face à la vague, il faut une mobilisation générale pour soulager la médecine de ville et les urgences, pour faire les tests partout, etc… cette mobilisation pourrait par exemple s’incarner dans la réquisition des spécialités non essentielles (chirurgie plastique et plein d’autres). Ces gens ont fait médecine. Ils ne peuvent peut être pas traiter un patient en réa, mais ils peuvent sûrement aider aux étapes antérieures de la maladie. Il faut réquisitionner les personnels et infrastructures privées, et pourquoi pas solliciter l’aide des pays qui ont déjà vaincu la maladie. Les personnels de santé eux mêmes ont probablement des idées sur la manière de leur apporter des moyens. La aussi il ne faut pas ergoter ! Nos lits de réa, qui devaient passer à 15000 avec des respirateurs made in France qui ne sont finalement jamais arrivés, doivent effectivement être augmentés. 50 lits en moyenne par département c est un scandale. Lancer une entreprise publique de fabrication de ce genre de matériel ne serait pas du luxe. Et en profiter pour rouvrir quelques hôpitaux fermés récemment pourrait aussi être utile, notamment pour ne pas reporter trop d’opérations et de traitement des autres maladies graves. Si les Chinois arrivent à construire un hôpital de campagne en 15 jours, nous devrions pouvoir rafraîchir et re équiper un bâtiment assez rapidement (hôtel-Dieu à Paris et à Lyon, val de grâce…).

Peu importe qu’ils aient été cède pour des opérations immobilières. Si on peut mettre entre parenthèse le code du travail, pourquoi ne le pourrait on pas avec le code du commerce ? On reprend ce qui n’aurait jamais dû être vendu, dans l’intérêt supérieur de la Nation !- Alors bien sûr tout cela coûte beaucoup d’argent. Donc dans les mesures d’urgence, il faut aussi trouver de quoi assumer. A situation exceptionnelle (nous sommes en guerre ou pas ?), mesure exceptionnelle : les sociétés du CAC40 prévoient 30 milliards de dividendes à leurs actionnaires cette années, taxons cela à hauteur de 50, 70, ou 100%, en fonction de ce qui est nécessaire. Si l’on élargi à toutes les sociétés cotées de France, on peut imaginer qu’au moins 80 a 100 milliards sont mobilisables. Et si l’on rajoute les grandes fortunes, les très hauts revenus, la rémunération des propriétaires d’entreprises non cotées, on voit qu’il n’y a pas trop de problème. Si Chypre a pu prélever 60% de l’épargne de ses citoyens au delà de 100000€ pour faire face à une petite crise financière, nous pouvons faire pareil sur les grosses fortunes pour affronter la pire pandémie de notre siècle. Et si nous voulions être encore plus efficaces, on ne se contenterait pas de taxer, on reverserait la somme sous forme de salaire exceptionnel aux salariés, l’Etat en récupérerait au moins 20% sous forme de fiscalité, les collectivités locales en profiteraient aussi, et la sécu – grâce aux cotisations sociales – en récupérerait 30%, et ça doperait un peu la consommation pour relancer les spectacles, les librairies, les restau, etc… Le dernier point c’est la mise en œuvre. 2 étapes : dès maintenant, trouver des formes de lutte sociales pour exiger des mesures concrètes de son entreprise, d’ une autorité de santé, d’un préfet…

la CGT peut y contribuer alors syndiquez vous, organisez vous, battons nous !et en 2022 on vire ces incompétents et on se mobilise massivement pour porter au pouvoir des gens qui mettront réellement des solutions en place !Voilà, j’écris tout parce que ça fait du bien de formaliser ses idées pour les soumettre au débat. Je n’en peut plus des commentaires permanents sur les chaînes d’info et de la répétition stupide des éléments de langage du gouvernement dans la plupart des médias. Oui on peut faire autrement que l’enchaînement d’imbécilités qu’ils nous imposent !!

 

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SOURCE : France Bleu

 

 

Le travail érigé en priorité, la vie sociale fortement réduite

Mais notre vie sociale en prend un coup, avec notamment la fermeture des bars et restaurants"Le gouvernement explique qu'il faut absolument travailler, travailler, travailler et que la vie sociale n'est absolument pas prise en compte", déplore Sébastien Martineau, secrétaire départemental de la CGT dans le Cher. "Si on veut vraiment éviter la propagation du virus, on le fait partout et pas que dans la vie sociale. À l'entreprise, il y a des clusters, c'est là qu'on est aussi contaminé", ajoute-t-il. Pour le patron de la CGT dans le Cher, "ce n'est pas un état d'urgence sanitaire mais un état d'urgence social", évoquant "une privation de libertés individuelles et collectives que l'on n'a pas connu depuis un certain temps"

On nous annonce la guerre mais c'est la guerre contre le social, les salariés et leurs droits

Pour le secrétaire départemental de la CGT du Cher, la crise économique va s'amplifier malgré la volonté du président de la République. Il s'inquiète des conséquences sur les foyers déjà fragiles. "La précarité a déjà explosé. Dans les associations caritatives, il y a de plus en plus de demandes, de la part de gens jamais concernés auparavant. La précarité s'est installée et elle va s'amplifier", alerte Sébastien Martineau. "Les suicides par rapport au chômage, c'est une réalité. C'est difficile à admettre pour les gouvernants et le patronat, mais nous on le constate. Ça va être de pire en pire", prévient-il. "Les gens qui vont perdre leur boulot en même temps, comment ils font derrière ? Il n'y a pas de boulot dans le département ni ailleurs", conclut-il, pessimiste

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La casse de l'hôpital qui se poursuit est à la racine directe de son impossibilité à soigner A LA FOIS les malades du Covid et les affections autres.

Le vote hier même du Projet de loi de financement de la sécurité sociale atteste lui aussi de l ABSENCE de volonté politique visant à faire un effort exceptionnel pour enfin donner les moyens de fonctionner normalement à l'hôpital  public!

 

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SOURCE : Bastamag

On aurait pu penser qu’avec la première vague du Covid qui a déferlé au printemps, les autorités sanitaires, les Agences régionales de santé (ARS), les directions des hôpitaux auraient remis en question la politique de suppression de lits d’hôpitaux qui prime depuis des années. Il n’en est rien. Au moins treize hôpitaux vont continuer de perdre des places d’hospitalisation.

En septembre 2020, la direction du CHU de Besançon a annoncé la suppression d’un service entier de soins de suite et de réadaptation, soit 28 places d’hospitalisation en moins [1]. À l’hôpital psychiatrique du Rouvray, près de Rouen, il a été annoncé début octobre qu’au moins 80 lits seraient supprimés d’ici à 2022 « soit 20 % de la capacité d’hospitalisation », relève l’Union syndicale de la psychiatrie. C’est là, au Rouvray, que des soignants avaient fait une grève de la faim de deux semaines en 2018 pour demander des moyens afin de prendre en charge les patients. Ils avaient obtenu la promesse de créations de postes et de deux nouvelles unités. Ces engagements n’ont pas été tenus (lire notre article).

Au CHU de Nancy, comme Basta ! vous le racontait en avril, le Covid n’a pas non plus remis en cause le plan de suppression de 174 lits d’ici à 2024. Au CHU de Nantes, ce sont environ 100 lits qui ont été fermés depuis le début de la crise sanitaire, a comptabilisé Mediapart. En mai, des parlementaires alsaciens alertaient aussi sur un projet de leur agence régionale de santé de supprimer 20 lits de réanimation, surtout à Strasbourg, alors même que la région Grand Est sortait d’une phase très dure de Covid… [2] Partout, depuis des années, les hôpitaux français suppriment des places d’hospitalisations. Cette tendance se poursuit depuis mars 2020 .

 

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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