SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Qu'est-ce qui est essentiel dans la vie d'un être humain? Telle est la question, comme dirait Shakespeare qui n'est pas une marque de lessive sur le e-commerce

En tout cas, question commerce essentiel, le gouvernement d'un ex-banquier d'affaires va pondre un décret en ce sens ce mardi 3 novembre 2020. Quant aux municipalités, avec leurs arrêtés ouvrant le petit commerce de proximité malgré l'interdit gouvernemental, combien d'entre elles ont signé pour des implantations de grandes surfaces commerciales dans leurs communes ou agglomérations de communes, tout en accordant de bosser plus de dimanches que la loi le permet ?

 

Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois, dit un vieux proverbe. Mais cela est hélas de tous les temps.

A Villeneuve d'Ascq (59), pas de gel hydroalcoolique pour mes deux petites-filles, respectivement en maternelle et en CP. La directrice de l'école a puisé dans les fonds de la coopérative scolaire pour en acheter. C'est à dire que les parents payent ainsi un produit de première nécessité essentiel dans le protocole sanitaire scolaire dit "renforcé". Quant au masque, au moins deux par jour dès le CP, toujours pris dans la poche des parents.

Un autre de mes petits-enfants, né en Normandie dans le 27, a voulu s'initier à une activité sportive les mercredis. Ses parents ont dû acquitter une licence. Mais avec le confinement, plus d'activité sportive pour les clubs amateurs et aucun remboursement de la licence. Heureusement, à 6 ans, mon petit-fils ne regarde pas Bfmtv et tutti quanti. Sinon, c'était la cata pour éveiller son jeune esprit.

Les grandes surfaces commerciales, qui inondent de pub les boites à lettres, vont faire du profit durant ce confinement bis. Elles en ont fait déjà lors du premier confinement. Mais qu'en sera-t-il de leurs salariés préposés à des rayons de commerce non essentiel?

Amazon, en revanche, poursuit son petit bonhomme de chemin dans le commerce libre et non faussé cher au capitalisme. Ce e-commerce vend tout et rien en ligne. Sans payer un fifrelin d'impôt ou presque pas en France, patrie de la Liberté, de l'Egalité et de la Fraternité. Même du papier-q est à vendre, dit sa pub en ligne, "un vaste choix à sa boutique épicerie". C'est dire.

 

Dites, amis et camarades qui me lisez, stop ou encore ?

 

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Le premier confinement a-t-il ralenti l’épidémie? «Ce n'est pas vrai», selon un anesthésiste-réanimateur marseillais

«Quelque chose ne va pas dans la politique sanitaire actuelle.» Un collectif «Réinfo Covid» regroupant des médecins, scientifiques, ainsi que de simples citoyens prend position dans le traitement de la pandémie. Un de ses membres, un anesthésiste-réanimateur de Marseille, explique à Sputnik son opposition au nouveau confinement en France.

Admettant que la politique face à la progression de la pandémie du Covid-19 «ne suffit pas, […] ne suffit plus», Emmanuel Macron a reconfiné la France. Un choix que tout le monde n’approuve pas. Parmi les détracteurs de la décision présidentielle, le collectif «Réinfo Covid», un groupe citoyen «de résistance» au traitement gouvernemental de la pandémie en France. Il réunit des médecins, soignants, chercheurs, scientifiques, juristes, administratifs, chefs d'entreprise, graphistes, artistes, citoyens, directeurs d'établissement, parents d'élèves, geek, etc.

Louis Fouché, médecin anesthésiste-réanimateur à l’AP-HM Hôpital de la Conception à Marseille et un des militants actifs du collectif, évoque dans un entretien à Sputnik «un tissu de manipulations» dans les annonces présidentielles.

«On dit que l’hôpital et la réanimation sont sous tension. C’est vrai. Mais cela arrive chaque année. Oui, on est en tension parce qu’on est dans le système de la tarification à l’acte. On fonctionne à flux tendus dans une idéologie néolibérale mondialiste depuis 15 ans», avance-t-il.

La diminution en 15 ans de «69.000 lits dans la sphère d’hospitalisation» et la baisse de lits de réanimation («sauf les deux dernières années»), ainsi que la réduction du nombre de soignants et d’aides-soignants restent, pour l’activiste, les causes principales de ces tensions.

«Mais on explique aux Français que c’est leur faute», s’insurge le Dr Fouché.

Face au discours présidentiel, l’anesthésiste juge exagérée la «façon violente et brutale d’agresser les Français», de les culpabiliser et le soupçonne d’apporter des réponses «à côté de la plaque».

 

L’efficacité du confinement vue depuis la réanimation

Louis Fouché estime que le confinement du printemps 2020 a été «extrêmement délétère» et que les bénéfices qu’il était supposé apporter –«diminuer le R0 (le nombre moyen de personnes qu’une personne contagieuse peut infecter) et réduire les tensions sur la reanimation»– n’étaient pas avérés.

 

«Le premier confinement est survenu au moment du pic. De toute manière, ça allait décroître. On a dit que c’était grâce au confinement que l’épidémie avait ralenti. Ce n'est pas vrai», insiste-t-il.

Le médecin marseillais souligne également «les effets secondaires extrêmement délétères» du confinement, avec son lot d’infarctus chez des gens «qui n’osaient pas appeler le SAMU à cause du Covid», de cancers et de leucémies «avec un retard de diagnostic majeur». Il pointe également du doigt une incidence néfaste de l’isolement sur la santé psychologique. «Surprise! L’humain a besoin de liens! Il a besoin d’amour, il a besoin de se toucher!» ironise le docteur, mentionnant «des épisodes dépressifs majeurs et des vagues de suicides» qu’il a observés au sein de son service.

 

Distinguer le vrai du faux

Face aux nuisances «non mesurées, mais évidentes» du premier confinement dans les champs médical, social et économique, le médecin-réanimateur critique «le confinement préventif» et souligne l’existence de nombreuses «armes thérapeutiques» à disposition pour freiner la propagation du virus.

 

Dans son discours, Emmanuel Macron a donné des objectifs précis à atteindre pour «ralentir significativement le rythme des entrées à l’hôpital»: réduire les contaminations «de 40.000 par jour à 5.000».

«Aucun des chiffres qu’il a donnés n’est réaliste, ni réel. Il ne correspond pas à quoi que ce soit, il ne provient ni du Conseil scientifique, ni d’aucune étude scientifique», martèle Louis Fouché.

C’est surtout la prédiction du Président des «400.000 morts supplémentaires à déplorer» consécutives à l’éventuel «tri entre les patients à l’hôpital» si le virus n’est pas stoppé que le jeune médecin critique, amusé.

«On a eu 35.000 morts sur la première vague. Et encore, on ne sait pas s’ils étaient tous dues au Covid. C’était les morts ‘avec le Covid’. Dont 10.000 morts en Ehpad que l’on n’a même pas testés», précise le médecin.

Il déplore le fait «que l’on n’arrête pas de faire peur aux gens» sur les statistiques d’une surmortalité liée au virus, pourtant «non avérée» en 2020.

Louis Fouché propose, par ailleurs, «de mettre de la sémantique sur le chiffre de 5.000 cas» avancé par le Président et rappelle la notion du «Ct» ou «Cycle Threshold», nombre de cycles d’amplification qui permet de déclarer que l’échantillon est positif au SARS-CoV-2.

 

«Si vous avez le PCR qui démarre à 32-34 Ct, cela veut dire qu’il en a très peu [de virus, ndlr] dans le prélèvement initial. Il faut attendre beaucoup de cycles de rétrotranscriptase pour que cela se mette en route. Il se peut qu’il n’y ait même pas de virus. Et surtout, vous n’êtes même pas virifère, vous n’êtes pas contaminant», conclut le médecin.

Et de rappeler que d’une ville à une autre, les laboratoires «ne sont pas unifiés» sur le seuil du «résultat positif».

 

Publié par fr.sputniknews.com

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Censure de la lettre de Jaurès :
la liberté d’expression selon
Blanquer

 

Alors qu’il rend copie blanche sur les moyens donnés aux établissements scolaire pour mettre en place un minimum de gestes barrières, le gouvernement n’en finit pas d’instrumentaliser l’assassinat de Samuel Paty. Il a cette fois-ci pris la plume pour proposer une nouvelle version de la lettre de Jaurès, lue ce matin dans l’ensemble des établissements scolaires français, en censurant quelques passages qui contredisent son idéologie : drôle et révoltante façon de défendre la liberté d’expression.

 

Hommage à Samuel Paty

Crédit photo : LUDOVIC MARIN / AFP

Une rentrée mal organisée mais bien instrumentalisée

 
Incapable d’organiser correctement une rentrée, le gouvernement a tout de même décidé de la maintenir faisant la sourde oreille
aux revendications d’enseignant-e-s qui appelaient un report dans le contexte de seconde vague du virus. Et comme si ce n’était pas suffisant, le ministère de l’éducation a décidé de modifier au dernier moment le programme de ce premier jour de classe devant rendre hommage à Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie assassiné le 16 octobre dernier à Conflans-Sainte-Honorine. Sous couvert du plan Vigipirate renforcé, le gouvernement annonçait par mail le vendredi 30 octobre, soit trois jours avant la rentrée, que celle-ci se ferait à 8h, non plus à 10h, supprimant par là le temps de réflexion laissé aux enseignant-e-s pour organiser cette matinée d’hommage. Et comme un nouvel exemple du tour de force que tente d’exercer le gouvernement, il a fait parvenir aux établissements scolaires un protocole disciplinaire d’organisation, réduisant aux silence l’ensemble des professeur-e-s.
 
Mais comme si cela ne suffisait toujours pas, à ce volet oppressif s’ajoute une énième instrumentalisation par le gouvernement de l’assassinat de Samuel Paty. D’après le programme dicté par le gouvernement, la minute de silence devait suivre la lecture de « la Lettre aux instituteurs et institutrices » de Jean Jaurès du 15 janvier 1888. Or, bien assis derrière son pupitre à Matignon, le ministère de l’éducation a pris la plume pour proposer une nouvelle version de la lettre : une version qui tronque et censure les passages critiques à l’encontre du système éducatif, et que le gouvernement a sans doute jugé trop incisif envers sa propre politique actuelle. Défendre la liberté d’expression par la censure, on ne s’étonne plus des contradictions à l’œuvre !

 

Défendre la liberté d’expression par la censure : énième contradiction, énième instrumentalisation du gouvernement

 
Muni d’une gomme et d’un crayon, le ministère de l’éducation réécrit et diffuse sa version de la lettre de Jaurès qui, épurée de toutes disgrâces pour sa politique, censure toute critique.
Deux versions avaient été mises en ligne par le ministère ; une version courte, pour les plus petits, et une version longue. Or même dans cette dernière, la lettre est tronquée par rapport à l’original. Les passages ne répondant pas à l’appel, et non des moindres : c’est précisément par ces lignes ainsi supprimées que Jaurès venait critiquer le système éducatif français. « Déplorable » selon ses mots, ce système d’une part n’offre aucune autonomie aux enseignant-e-s et d’autre part, met en place une surévaluation des élèves.
 
« Qu’importent vraiment à côté de cela quelques fautes d’orthographe de plus ou de moins, ou quelques erreurs de système métrique ? Ce sont des vétilles dont vos programmes, qui manquent absolument de proportion, font l’essentiel. J’en veux mortellement à ce certificat d’études primaires qui exagère encore ce vice secret des programmes. Quel système déplorable nous avons en France avec ces examens à tous les degrés qui suppriment l’initiative du maître et aussi la bonne foi de l’enseignement, en sacrifiant la réalité à l’apparence ! Mon inspection serait bientôt faite dans une école. Je ferais lire les écoliers, et c’est là-dessus seulement que je jugerais le maître. »
 
Les critiques n’ont pas tardé à fuser sur les réseaux. Dès le 30 octobre, le
syndicat SUD éducation alertait sur cette falsification du gouvernement, dénonçant le « caviardage de la Lettre ainsi que l’absence dans le dossier pédagogique de la dimension politique de Jaurès » ainsi expression « d’une volonté politique de récupération de la part de Blanquer ».
 
Fustigé de cette œuvre de propagande par un auditeur ce matin à la radio, Blanquer répondait au micro de
FranceInfo en arguant que ces paragraphes n’ont rien de « tabous » et que toutes ces contestations relèvent « un peu du complotisme ». Censuré ce passage n’est en effet, selon Blanquer, qu’une « suggestion pédagogique pour aller aux choses qui ne sont pas anachroniques ». Même discours du côté du ministère qui affirmait que ce passage était de toute façon « très daté ». Un argument que balaye Jérôme Pellissier, écrivain et animateur du site Jaurès.eu interviewé par Libération : « Il fallait dans ce cas couper les parties anachroniques sur les enfants des campagnes qui reviennent après les récoltes ».
Mais qui plus ce passage est-il réellement anachronique ? pas vraiment. Un parallèle peut rapidement être tracé entre les critiques de Jaurès prononcées en 1888 et la réforme de Blanquer. Une réforme marquée de fait par une politique d’évaluation permanente, comme le souligne
SUD éducation, et d’autre part, par des programmes jugés trop lourds imposés aux enseignant-e-s comme aux élèves, ne leur laissant que peu de marges de manœuvre.
 
En outre, autour de cette lettre, les exemples ne manquent pas pour illustrer l’exercice répressif et arbitraire du gouvernement ; déjà dans son discours à la Sorbonne du 21 octobre, Macron glissait le
mot « fermeté » à la place de « fierté » et dans un message du 31 octobre adressé à l’ensemble du corps enseignant, Blanquer mentionnait la « Lettre aux instituteurs », omettant par-là 80% des personnels de l’éducation nationale. Substitution volontaire ou lapsus révélateurs, le message n’a néanmoins pas manqué d’être reçu par les professeurs, syndicats et mêmes élèves. Des professeur-e-s ont ainsi appelé à ne pas lire la version censurée du gouvernement mais la lettre originale et dans son intégralité.

 

 
Alors qu’il a fait de la défense de la liberté d’expression son cheval de bataille pour lutter contre ce qu’il nomme le « séparatisme » et pour renforcer ces mesures répressives, le gouvernement ne peut s’empêcher de trouver un énième moyen de propagande. Transparait en effet explicitement par cette version censurée de la lettre de Jaurès une énième instrumentalisation de l’assassinat de Samuel Paty et une nouvelle tentative pour imposer le silence aux critiques.
 

Contre un gouvernement qui impose une nouvelle fois le silence, les enseignant-e-s et les élèves prennent la parole

 
Mais, alors que l’assassinat de Samuel Paty est instrumentalisé par le gouvernement pour servir sa politique répressive et islamophobe, elle vient aussi raviver les plaies d’un secteur en crise qui ne cicatrise pas, fautes de moyens et de réponses de la classe dirigeante. C’est ainsi que, contre une éducation formatée et instrumentalisée, contre un gouvernement qui méprise la santé mentale et physique le personnel du corps enseignant et des élèves,
le #GreveGenerale et le #BlanquerDemission fleurissent depuis quelques jours sur les réseaux sociaux. Des appels à l’action et des mobilisations dans les lycées, comme à Saint-Denis où un blocus s’est organisé aujourd’hui au lycée Paul Eluard qui traduisent un ras-le-bol de cette jonction entre gestion catastrophique de la crise sanitaire et instrumentalisation de l’hommage à Samuel Paty par le gouvernement, et qui s’ajoute au mépris permanent du gouvernement durant ces dernières années pour ce secteur. Ces enseignant-e-s et ces élèves appellent donc à faire bloc contre ce modèle d’une éducation dite « républicaine » que tente d’imposer à tout prix le gouvernement en faisant taire toute idée qui contredirait son idéologie.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
#TuNesPasSeule. Les salariées
de Chronodrive s’organisent
face au sexisme et appellent à

 

témoigner !

 

Dans plusieurs entreprises, les femmes sont en train de relever la tête pour dénoncer leurs conditions de travail et les violences sexistes et sexuelles qu’elles subissent dans leur entreprise, à l’image des employées de H&M, McDonald’s, Biocoop, la RATP, dans la restauration en général, etc.

Chronodrive : Les salariées s’organisent contre le sexisme !

Crédit photo : AFP

À Chronodrive, la parole est en train de se libérer. Nous sommes nombreuses à ne plus accepter le climat sexiste dans l’entreprise et les cas graves de nos collègues victimes de harcèlement et d’agressions sexuelles. Face à cette situation, la direction ne fait rien pour nous protéger et enferme consciemment les victimes sous silence. Avec le début de ce deuxième confinement, nous allons être amenées à travailler dans des conditions d’autant plus dures et nous devront faire face à un climat sexiste accentué.

Nous dénonçons l’inertie et la complicité de la direction vis à vis de ces comportements sexistes ! Pendant des années, celle-ci a laissé faire ces agissements et a très largement contribué à la banalisation d’un climat sexiste et pesant. Nous devons reprendre en main la question de nos conditions de travail et du sexisme dans l’entreprise. Nous avons d’ores et déjà commencé à nous réunir dans le cadre de la CGT Chronodrive, au sein de réunions féministes et non-mixtes. D’abord, pour nous permettre d’échanger sur nos conditions de travail en tant que femmes, mais aussi, pour pouvoir répondre collectivement face à ces violences et élaborer des revendications communes.

Nous appelons à ce que les femmes travailleuses de toutes les entreprises témoignent sur les réseaux sous le #TuNesPasSeule pour visibiliser nos témoignages et nos soutiens mais aussi nos revendications.

Tu as été témoin ou victime de tels agissements au sein de ton magasin ? Tu as ressenti ce climat sexiste ? Ou tout simplement que tu souhaites t’organiser à nos côtés en solidarité à tes collègues et lutter contre ces pratiques ?

CONTACTE-NOUS !
Par mail : chronodrivecgt@gmail.com ou via Facebook : @CGTChronodrive

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Rentrée scolaire: protocole sanitaire "renforcé". Ah bon?

Et sans honte, mais les commis du capital n'en ont jamais, Jean-Michel Blanquer, chambellan du palais de l'Elysée chargé de l'éducation nationale, s'est répandu dans le Parisien Dimanche: "Nous avons renversé la vapeur, les enseignants savent qu'ils sont soutenus". D'où le dessin ci-dessus.

Et question protocole sanitaire "renforcé": masque obligatoire dès le CP, quand il n'y a aucune obligation pour les gosses dans la rue, les transports en commun ou les grandes surfaces. On pourrait interroger les nombreux savants en médecine abondant sur les plateaux télé. Pour cette catégorie d'âge, le coronavirus n'est-il présent que dès l'entrée dans les écoles ? Pour les adultes dans les transports publics, Jean-Baptiste Djebarri, lui en charge des Transports, dirlo d'une compagnie de jets privés dans le civil, claironne que tout est clean dans lesdits transports. Est-il savant en épidémiologie? A moins qu'une étude secrète à ce sujet n'ait eu lieu, sinon...

Bon, faut aérer les classes, nettoyer les poignées de portes et tutti quanti, distancier les gosses à la cantoche. Mais sans embauche de personnel. Et pas de demi-groupe en classe pour ne pas se contaminer.

Ce gouvernement détruit l’hôpital public, comme il détruit l’éducation publique. Il n’a absolument pas prévu de débloquer des moyens pour juguler la pandémie, tant il a mis du temps à justement supprimer ces moyens à l'hôpital, à l'école et partout ailleurs. La non-gratuité des deux masques à l'école, plus en périscolaire ou à la cantine, n'en est que le cruel exemple.

Le palais de l'Elysée, plus quelques autres dans l'enseignement, plaident qu'il fallait ouvrir l'école en ce 2 novembre 2020 pour faire disparaître les inégalités sociales, qui se sont accrues entre élèves, lors du premier confinement. Toujours sans toucher au profit des actionnaires, au capital en particulier? Sans rémunérer à sa juste mesure le travail? Sans interdire les licenciements et la précarité que subissent de plus en plus nos concitoyens?

Allez, ce dessin...

Rentrée scolaire: protocole sanitaire "renforcé". Ah bon?

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

« On a 150 milliards de réserve pour les retraites !» Gilles Raveaud, professeur d'économie Extrait de l'émission « Les Experts » diffusée sur BFM Business le 25 novembre 2019

 

Publié par EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Covid-19 : Quand les milliardaires français profitent des opportunités de la pandémie

Le patron de la multinationale française LVMH, Bernard Arnault, et ses collaborateurs ont vu leur fortune plus que quintupler entre 2009 et la mi-2020, pour atteindre 378 milliards d’euros, sous l’effet de l’appétence asiatique pour les produits de luxe de marque française et d’un boom immobilier mondial alimenté par la faiblesse des taux d’intérêt. REUTERS

Covid-19 : Quand les milliardaires français profitent des opportunités de la pandémie

De tous les milliardaires du monde, à l’exception de ceux de Chine, ce sont les Français qui viennent de vivre leur décennie la plus lucrative, selon une nouvelle étude UBS/PwC.

Le patron de LVMH Moet Hennessy Louis Vuitton, Bernard Arnault, et ses collaborateurs ont vu leur fortune plus que quintupler entre 2009 et la mi-2020, pour atteindre 378 milliards d’euros, sous l’effet de la soif asiatique de produits de luxe de marque française et d’un boom immobilier mondial alimenté par des taux d’intérêt très bas. La France est le pays de ce que l’écrivain Pascal Bruckner appelle le « bolchevisme-mou », où on déteste la richesse en public mais où on l’amasse en privé.

Alors que la pandémie COVID-19 semble marquer le début d’une décennie nettement moins brillante, il est probable que les riches saisiront les opportunités de cette crise.

De nouveaux clivages darwiniens dans le monde des entreprises révèlent une sorte d’inégalité dorée au sommet de la société. Les entreprises technologiques en plein essor sont peu affectées par la distanciation sociale, contrairement aux entreprises de la vieille école. Depuis le début de l’année, la fortune d’Arnault a chuté de 16 milliards d’euros en raison de la chute du tourisme et du shopping, bien qu’il reste le cinquième homme le plus riche du monde, selon les données de Bloomberg. Françoise Bettencourt Meyers, de L’Oréal, doit maintenant faire face à une rude concurrence pour son titre de femme la plus riche du monde, de la part de Mackenzie Scott, l’ex-femme de Jeff Bezos.

En France, la crise du coronavirus a poussé les ultra-riches à prendre conscience de la nécessité de participer davantage, même dans un pays où la philanthropie à l’américaine est généralement considérée comme l’affaire de l’Etat. Hermès International a fait un don de 20 millions d’euros à l’Assistance publique – hôpitaux de Paris en mai ; LVMH a donné des respirateurs et fabriqué des masques. On ne peut pas ignorer aussi facilement le poids de l’opinion publique, comme l’a montré le tollé provoqué par les dons des milliardaires pour la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame l’année dernière.

Dans ce monde de concurrence acharnée, chaque petite victoire d’entreprise compte. L’épisode le plus visible de l’opportunisme à propos du coronavirus a été la tentative de LVMH de prendre le contrôle du joaillier américain Tiffany & Co. pour 13 milliards d’euros après la chute du cours de son action. Même si Arnault échoue, il aura gagné du temps [L’aquisition est suspendue par le ministère des Affaires Etrangères francais, sur fond de négociation de la hausse des droits de douanes américains sur les produits de luxe prévue le 6 janvier 2021, NdT]. Ailleurs, la chute de la valeur d’Altice Europe, le vaisseau-amiral du magnat des télécoms Patrick Drahi, a conduit le milliardaire franco-israélien à racheter aux petits actionaires leurs actions au prix opportunément bas de 2,5 milliards d’euros, provoquant leurs hurlements. [Devenant seul propriétaire d’Altice Europe, via Next Private BV qu’il contrôle, il sort ainsi de la cotation boursière, NdT]

Le climat actuel offre même aux magnats l’occasion idéale d’acquérir plus de pouvoir et d’influence, comme Lagardère SCA, le conglomérat industriel autrefois puissant qui a connu des situations diverses sur la scène médiatique et commerciale sous la houlette de l’héritier familial Arnaud Lagardère.

Sous la pression de l’activiste Amber Capital, les milliardaires français ont fait la queue pour prendre position : Vincent Bolloré de Vivendi SA, Marc Ladreit de Lacharrière et Arnault de LVMH ont tous acheté des actions récemment, doublant ainsi presque le prix de l’action Lagardère. Alors qu’au début, cela ressemblait à une opération défensive pour aider Arnaud Lagardère, il est maintenant de plus en plus clair qu’Arnault et Bolloré sont en concurrence pour en prendre le contrôle. Que cherchent-ils au juste ? La société possède l’ancêtre des magazines sur papier glacé, Paris Match, l’éditeur Hachette, des stations de radio et des journaux politiquement influents.

Les milliardaires ont toujours été attirés par les médias, et ils ont déjà beaucoup d’influence auprès du président Emmanuel Macron. Mais à l’approche de l’élection présidentielle française de 2022, la pandémie leur offre une opportunité de profit unique.

Tout cela peut sembler assez étrange par rapport aux ambitions spatiales de Jeff Bezos et d’Elon Musk. La jet-set française, de plus en plus du genre Jurassic, [Allusion au jeu vidéo, NdT] préfère les stations de radio aux fusées. Mais c’est en partie parce que le monde rapetisse pour les élites parisiennes en herbe. Si les choses ne marchaient pas chez eux, ils auraient peut-être rêvé un jour de faire du commerce d’accessoires dans la City de Londres ou de lancer une start-up dans la Silicon Valley. Mais les voyages transfrontières ne semblent plus aussi sûrs. L’avenir de la richesse française se trouve en France, et non sur Mars.

Ce n’est pas seulement un phénomène français : de toutes les stratégies commerciales et d’investissement des milliardaires du monde, la moins populaire est la délocalisation vers un autre pays, selon l’étude d’UBS/PwC. Pourtant, dans une crise comme celle-ci, il n’y a pas d’endroit comparable à Paris.

Lionel Laurent est un chroniqueur de Bloomberg Opinion qui couvre l’Union européenne et la France. Il a travaillé auparavant chez Reuters et Forbes.

Source : The Japan Times, Lionel Laurent, 11-10-2020

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
CASSE industrielle chez SANOFI

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Sodexo, géant de la
restauration collective, annonce
2500 licenciements

 

Alors même que le reconfinement vient d'être mis en place, Sodexo, un des géants de la restauration collective en France, lance une nouvelle attaque contre notre classe et prévoit de licencier près de 2500 salariés en France.

 

Enième PSE

Sodexo est une entreprise multinationale à plusieurs branches couvrant plusieurs secteurs d’activités à travers le monde, allant de la restauration collective à la garde d’enfants en passant par la réinsertion pénitentiaire. Dans le domaine de la restauration collective, le géant officie à la fois dans les entreprises et les administrations ou encore les écoles, les hôpitaux ou les prisons.

Employant 470 000 salariés à travers le monde, Sodexo est un géant international implanté dans 67 pays. Il est le groupe n°2 du secteur au niveau mondial derrière Compass.

En France, l’entreprise emploie des milliers de personnes dans le secteur de la restauration collective et maintient un statu-quo avec ces deux autres concurrents de la branche sur le marché, Elior (9000 employés) et Compass.

Deux jours avant le retour du confinement en France, la direction de Sodexo annonce un PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) qui devrait concerner près de 2500 employés. 2083 postes concernent le segment des services aux entreprises, une centaine d’emplois devraient également en pâtir à leurs sièges dans les Hauts de Seine, et 197 concerneraient Lenotre, un traiteur et pâtissier en sous traitance possédé par le géant.

Sodexo n’est pas le seul à avoir annoncé des PSE massif dans ce domaine ; Elior, son concurrent, en fait tout autant et veut lui aussi supprimer 1888 emplois en France. Compass se dirige également vers ce même genre de mesures pour arrondir les pertes de profits du secteur de la restauration collective liées à la désertion des restaurants d’entreprise due entre autres à l’augmentation du télétravail depuis la crise sanitaire du Covid-19.

Le retour des mesures liées au confinement telles que le chômage partiel n’est sans doute pas étranger à ces annonces, mesures qui avait déjà coûté au taux de profits du géant Sodexo alors que près de la moitié du personnel était concernée par le chômage partiel au plus haut du pic épidémique et que certains d’entre eux n’ont toujours pas repris depuis Mars. Cela concerne encore 5000 à 6000 personnes aujourd’hui et n’arrange en rien les affaires des patrons capitalistes de Sodexo refusant de rogner sur leurs profits.

Sodexo justifie ce PSE par les résultats annuels du groupe publiés ce jeudi matin qui annoncent une perte de 315 millions d’euros pour l’année 2019-2020 (août) alors que l’entreprise avait réalisé un bénéfice de 665 millions d’euros l’année précédente. Mais ces résultats ne sont que partiels et ne prennent pas en compte la diversité des activités de Sodexo à travers le monde et les bénéfices qui lui sont liés. En cela, il est important de réclamer la fin du secret des affaires et une transparence totale sur les comptes des entreprises et multinationales qui souhaitent licencier. Sodexo et ses concurrents feraient faillite ? Qu’ils le prouvent en donnant la visibilité sur l’ensemble des comptes de la multinationale et de ses filières.

D’autre part, il est bon de rappeler que Sodexo n’a pas besoin de conjoncture particulière pour mener des attaques contres leurs salariés ; on se rappelle la guerre qu’avait menée le groupe a Dreux contre 62 de ses employés en grève, poussant certains d’entre eux à mener une grève de la faim de 18 jours pour espérer se faire entendre de leurs directions.

Face aux attaques du patronat, la nécessité d’avoir un plan de bataille à la hauteur

Selon Éric Villecroze, délégué syndical FO (1ère organisation syndicale du groupe), «  on ne peut pas payer une note aussi élevée, on pense qu’il est possible de facilement ramener le nombre de suppressions de postes à 1 000  »

Sodexo, avec sa grande diversité dans ses activités pourrait, selon Eric Villecroze permettre une mobilité interne qui permettrait des positionnements sur les branches qui ont été moins impactées par la pandémie, notamment dans les crèches ou dans le secteur médico-social. Il propose également que « Sodexo doit fournir aux salariés concernés par le plan social et qui voudraient exercer une nouvelle profession au sein du groupe, la formation nécessaire  ».

Des propositions minimales, qui déboucheront malgré tout sur les postes en moins. Il est nécessaire de proposer un plan plus ambitieux, ne négociant plus les miettes aux capitalistes mais remettant en cause la logique qui touche l’ensemble du monde du travail : faire payer la crise aux travailleurs.

Crédits photo : AFP

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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