SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

A Derichebourg, chez Valéo et dans beaucoup d’endroits, les APC se multiplient depuis le début de la crise économique. Ils montrent en réalité que les employeurs se sont préparés et ont développé un arsenal de techniques juridiques pour faire payer la crise aux travailleurs sans en avoir l’air. Explications de Camille, étudiante en droit social et membre du comité juridique de Révolution Permanente.

VIDÉO. Conseils juridiques pour comprendre et combattre les APC

« Ce n’est pas trop beau pour être vrai, c’est trop beau pour ne pas le faire » affirme Christophe Clergé, président de Plastalliance, un syndicat patronal de la plasturgie. Il parle ici des « accords performance collective », dits APC, nouveau bijou du patronat pour réduire la masse salariale « sans licencier ».

A Derichebourg, chez Valéo et dans beaucoup d’endroits, ils se multiplient depuis le début de la crise économique. Ils montrent en réalité que les employeurs se sont préparés et ont développé un arsenal de techniques juridiques pour faire payer la crise aux travailleurs sans en avoir l’air.

Dans cette vidéo, Camille, étudiante en droit social et membre du comité juridique de Révolution Permanente explique comment combattre les APC.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Aéronautique. Lisi-Creuzet veut
supprimer 197 emplois à Marmande

 

Alors même que Latécoère vient d'annoncer sa volonté de supprimer un tiers de ses effectifs en France, c'est au tour du sous-traitant équipementier Lisi-Creuzet de se lancer dans un plan de licenciement. Sont menacés près de 197 salariés sur un total de 850 à Marmande dans le Lot et Garonne. Une boîte de plus où les patrons ont prévu de faire payer la crise aux travailleurs.

 

Zéro suppression de poste ! Zéro baisse de salaire !
Une tentative supplémentaire pour faire payer la crise aux salariés

C’est quasiment un quart des effectifs, et pourtant la direction n’a pas hésité ce vendredi 25 à annoncer son plan social destiné à faire payer aux salariés de Lisi-Creuset la crise actuelle. Le groupe essaie de se justifier par une baisse de 45% du chiffre d’affaires. Après plus de dix années de croissance ininterrompue, le transport commercial aérien vient de rentrer dans la plus grosse crise de son histoire en raison de la crise de la Covid-19, justifie la direction de Lisi dans un communiqué publié vendredi 25 septembre. À Marmande, et alors même que l’entreprise représente une forte concentration d’emplois pour la zone, les conséquences des licenciements seraient désastreuses non seulement pour les salariés eux mêmes mais pour l’ensemble de la population locale.

Spécialisé dans les composants métalliques et pièces de structure, l’entreprise s’était pour autant jusqu’à présent vantée d’une croissance ininterrompue. Lisi Creuset est avant tout l’une des filiales du géant de la sous-traitance française Lisi. Troisième plus grand sous-traitant français, concentrant les marchés de l’équipement aéronautique, automobile et des implants médicaux, le géant tire la majorité de son chiffre d’affaire de la filière aéronautique.

L’annonce a fait un effet de surprise importante chez les syndicats qui ne s’attendaient en aucun cas à la mesure mise en place, notamment car ces derniers s’attendaient avant tout à la mise en place de dispositifs de chômage partiel de long terme. C’est notamment ce qu’explique Mickaël Orsini pour France 3, délégué syndical CGT Lisi Creuzet Marmande :


"Il y a une trésorerie quand même assez puissante. On a eu des années de record de profitabilité dans l’aéronautique qui a été exponentielle ces trois dernières années. Je pense qu’il y a assez de réserves. Puis après se concentrer sur la recherche. Il y a beaucoup d’aides du gouvernement pour l’industrie aéronautique".

 

Dans l’Aéro, des salariés montrent déjà la voie pour faire face aux plans des patrons

 

L’entreprise ainsi que l’ensemble des autorités locales ont déjà signalé leur volonté de lancer une négociation sur les deux prochains mois afin “d’encadrer au mieux les départs et les reconversions”. Mais les ouvriers de l’aéronautique ne peuvent compter que sur eux même pour se préparer et faire face aux plans du patronat qui souhaite faire payer la facture aux salariés, comme ils ont déjà commencé à le faire dans de nombreuses entreprises telles que Derichebourg, AAA, Figeac et maintenant Latécoère.

Les salariés de LISI pourraient cependant se tourner vers la Rencontre des salarié.e.s de l’aéronautique qui a déjà eu lieu pour une première fois à Toulouse le 17 septembre et qui a avant tout pour objectif de coordonner l’ensemble des travailleurs de l’aéronautique qui le souhaitent, syndiqués ou non, afin de défendre le combat contre tout licenciement et toute baisse de salaire en temps de crise ainsi que de s’organiser sur leurs lieux de travail sous la forme d’assemblées pour refuser les plans du patronat. Comme l’affirmait Gaetan Gracia, membre de la CGT des Ateliers Haute Garonne, “si on touche à l’un on touche à tous ! .

Les patrons des Ateliers Haute Garonne, d’Arconic ou encore de Lisi peuvent organiser leur concurrence entre industriels pour savoir qui sera capable d’arracher le plus de profit à l’autre. Ces batailles ne doivent pas intéresser les salariés qui partagent leurs intérêts face aux plans sociaux et autres accord de performance collective qui cherchent à faire payer la crise aux salariés !

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Entretenir les nationales en échange de + d'argent sur les autoroutes. Voilà le deal que prépare le gouvernement.

La privatisation des autoroutes rapportera 40 milliards d'euros à Vinci, Eiffage et Abertis, les entreprises qui empochent la manne des péages.

Le gouvernement entend prolonger les concessions de plusieurs années et léser d'autant le contribuable.

Opposons-nous à cette nouvelle privatisation !

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Censure qui taille en pièce la prétention du pouvoir macronien de ne décider qu'en vertu d'appréciations scientifiques résultant de la consultation de la " communauté scientifique" et qui met en relief jusque dans la gestion sanitaire les motifs proprement politiques des décisions, dont la volonté d'activer et d'exacerber les peurs!

Et rappelons que le motif principal des mesures drastiques préconisées est consécutif à la crainte avouée d'une saturation de l'hôpital, preuve que rien de véritablement efficace n'a été acté pour renforcer l'hôpital public malgré la campagne de communication sur le " Ségur de la santé" !

 

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SOURCE : https://covidinfos.net/covid19/censure-les-pr-toussaint-toubiana-et-200-autres-scientifiques-universitaires-et-professionnels-de-sante-censures-par-le-jdd-lisez-la-tribune-interdite/2368/

Voici la tribune incriminée et censurée par le JDD (Journal du Dimanche).

À l’origine de ce texte on trouve notamment le sociologue Laurent Mucchielli, les professeurs Jean-François Toussaint et Laurent Toubiana.

I

Il est urgent de changer de stratégie sanitaire face à la Covid-19

 


Avis au lecteur :

Cette tribune devait initialement paraître dans le Journal du Dimanche (JDD) ce 27 septembre 2020. Acceptée le samedi matin par le journaliste en charge de la rubrique « Tribune/Opinions », elle devait paraître intégralement sur le site Internet du journal et faire l’objet d’un article dans la version papier du lendemain. Le journaliste nous disait s’en féliciter car cela allait permettre un débat contradictoire avec d’autres opinions très alarmistes exprimées ce jour dans ce journal. À 16h, ce journaliste nous a pourtant prévenu que sa rédaction en chef interdisait la publication. Certitude de détenir soi-même la vérité ? Couardise ? Volonté de ne pas déplaire au gouvernement ? Nous ignorons les raisons de cette censure que personne n’a jugé utile (ou tout simplement courtois) de nous expliquer.


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Dans cette tribune, plus de 200 scientifiques, universitaires et professionnels de santé critiquent la dérive de la politique sanitaire du gouvernement français. Ils estiment qu’elle conduit à des interprétations erronées des données statistiques et à des mesures disproportionnées. Et demandent que l’on évalue nos connaissances réelles pour définir démocratiquement une stratégie sanitaire.

 

LA TRIBUNE

 

Tandis que le gouvernement prépare une nouvelle loi (la quatrième en 6 mois !) prolongeant le « régime d’exception » qui a remplacé « l’état d’urgence » sanitaire, le ministère de la Santé a encore annoncé mercredi 23 septembre des mesures restrictives des libertés individuelles et collectives qu’il prétend fondées scientifiquement sur l’analyse de l’épidémie de coronavirus. Cette prétention est contestable. Nous pensons au contraire que la peur et l’aveuglement gouvernent la réflexion, qu’ils conduisent à des interprétations erronées des données statistiques et à des décisions administratives disproportionnées, souvent inutiles voire contre-productives.

 

Que savons-nous de cette épidémie et de son évolution ?


Le SARS-CoV-2 menace essentiellement les personnes dont le système immunitaire est fragilisé par le grand âge, la sédentarité, l’obésité, des comorbidités cardio-respiratoires et des maladies sous-jacentes de ces systèmes. Il en découle que la priorité sanitaire est de protéger ces personnes fragiles : le respect des gestes barrières et le lavage des mains en sont deux des clés.

Le SARS-CoV-2 circule dans le monde depuis environ un an. Il continuera à circuler, comme l’ensemble des autres virus qui vivent en nous et autour de nous, et auxquels nos organismes se sont progressivement adaptés. L’espoir de faire disparaître ce virus en réduisant à néant la vie sociale est une illusion. D’autres pays, en Asie comme en Europe, n’ont pas eu recours à ces pratiques médiévales et ne s’en sortent pas plus mal que nous.

Quant à l’évolution, l’idée d’une « deuxième vague » reproduisant le pic de mars-avril 2020 n’est pas un constat empirique. C’est une théorie catastrophiste issue de modélisations fondées sur des hypothèses non vérifiées, annoncée dès le mois de mars et ressortie des cartons à chaque étape de l’épidémie : en avril lors du soi-disant « relâchement » des Français, en mai avant le déconfinement, en juin pour la Fête de la musique, en été pour les « clusters » de Mayenne ou les matchs de foot, et à nouveau cet automne face à une augmentation des cas certes significative, mais lente et grevée d’incertitudes diagnostiques. Au final, cette prétendue « deuxième vague » est une aberration épidémiologique et l’on ne voit rien venir qui puisse être sérieusement comparé à ce que nous avons vécu au printemps dernier.

On ne compte plus les mêmes choses


Nous voyons enfin que, pour des raisons difficiles à cerner (panique, pression politique ou médiatique… ?), les autorités sanitaires françaises ne parviennent pas à stabiliser une communication honnête sur les chiffres de l’épidémie. Elles ont surtout abandonné l’indicateur fondamental, la mortalité, pour ne retenir que celui de la positivité de tests pourtant incapables de distinguer les sujets malades des personnes guéries. Cette politique du chiffre appliquée aux tests conduit à une nouvelle aberration consistant à s’étonner du fait qu’on trouve davantage aujourd’hui ce qu’on ne cherchait pas hier. Elle conduit par ailleurs à des classements des départements ou des régions en zones plus ou moins « dangereuses » à qui l’on donne de jolies couleurs qui cachent la fragilité et l’arbitraire du comptage : untel se retrouvera en « zone rouge » alors qu’il y a moins de dix patients en réanimation, un autre verra tous ses restaurants fermés sans que l’on ait la preuve que ce sont des lieux de contamination majeurs. Tout cela n’est guère cohérent.

Les autorités sanitaires ne s’interrogent pas non plus sur la surmortalité à venir des autres grandes causes de décès (cancers, maladies cardio-vasculaires) dont la prise en charge est délaissée, ni sur le fait qu’une partie des sujets classifiés parmi les personnes « décédées de la Covid » sont en réalité mortes en raison d’une autre pathologie mais classifiées Covid parce qu’elles étaient également porteuses du virus. Or des études récentes montrent que ce groupe pourrait constituer jusqu’à 30% des décès au Royaume Uni ces dernières semaines. Cette façon de compter de plus en plus comme « morts du Covid » des personnes en réalité atteintes avant tout d’autres maladies est probablement l’explication principale du fait que, comme cela est écrit en toutes lettres sur le site de l’INSEE : « depuis le 1ᵉʳ mai, on ne constate plus en France d’excédent de mortalité par rapport à 2019 ».

Il découle de tout ceci qu’il n’y a pas de sens à paralyser tout ou partie de la vie de la société en suivant des raisonnements qui sont parfois erronés dans leurs prémisses mêmes. Il est urgent d’arrêter l’escalade, d’accepter de remettre à plat nos connaissances scientifiques et médicales, pour redéfinir démocratiquement une stratégie sanitaire actuellement en pleine dérive autoritariste.

Source de l’article et liste des signataires :

Blog de Laurent Mucchielli : « Il est urgent de changer de stratégie sanitaire face à la Covid-19 »

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Les signataires

Laurent Toubiana, chercheur épidémiologiste à l’INSERM, directeur de l’IRSAN

Jean-François Toussaint, professeur de physiologie à l’Université de Paris, ancien président des Etats Généraux de la Prévention

Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherche au CNRS

Jean Roudier, professeur de médecine, rhumatologue, directeur de l’unité INSERM UMRs 1097

Louis Fouché, médecin, anesthésiste réanimateur à l’Hôpital de la Conception

Olivier Lhoest, médecin anesthésiste réanimateur

Olivier de Soyres, médecin, réanimateur à la clinique des Cèdres

Elise Carpentier, professeur de droit public à l'Université d'Aix-Marseille

André Comte-Sponville, philosophe

Christian Perronne, chef du service d’infectiologie à l’hôpital de Garches, professeur à l’Université de Versailles Saint Quentin-Paris Saclay

Marc Rozenblat, président du Syndicat National des Médecins du Sport-Santé

Anne Atlan, directrice de recherche au CNRS, généticienne des populations et sociologue

Alain Wurtz, professeur émérite de chirurgie thoracique à l’Université de Lille

Bernard Swynghedauw, biologiste, directeur de recherche émérite à l’INSERM

Catherine Gire, chef de service de réanimation, soins intensifs et néonatologie à l’Hôpital Nord de Marseille

Bernard Dugué, docteur en pharmacologie, docteur en philosophie

Jean-Louis Rouvillain, médecin, orthopédie traumatologie, CHU La Meynard (Fort-de-France)

Jean Bulard, médecin généraliste (Polynésie française)

Marta Barreda González, médecin généraliste, spécialiste en Santé Publique

Laurent Durinck, médecin, anesthésiste

Lisbeth Girard-Claudon, médecin généraliste

Tamara Baron, psychologue à la Maison Centrale de Saint-Martin-de-Ré

Charles Menard, médecin, psychiatre 

Françoise Robinson, docteur en médecine (Bron)

Richard Rodriguez, médecin généraliste

Elisabeth Pouffier, médecin généraliste 

Emmanuelle Lemonnier, médecin généraliste

Lionel Ferrier, médecin généraliste

Sabine dé Monvallier, médecin généraliste

Didier Montet, docteur en sciences et technologie alimentaire, HDR en biochimie

André Burnol, ingénieur ENSTA Paris, docteur en hydrogéochimie

Arnaud Plagnol, psychiatre, professeur de psychologie à l’Université Paris 8

Philippe Brouqui, médecin, chef du pôle des maladies infectieuses au CHU de La Timone-IHU Méditerranée Infection

Isabelle Vinatier, professeur émérite en sciences de l’éducation, université de Nantes

Marnix Dressen-Vagne, professeur de sociologie à l’Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines

Nicolas Sembel, professeur de sociologie à l’Université d’Aix-Marseille

Pascal Ragouet, professeur de sociologie à l’Université de Bordeaux

Pascal Roman, professeur de psychologie à l’Université de Lausanne

Bruno Péquignot, professeur émérite de sociologie à l’Université Paris Sorbonne Nouvelle

Marianne Bordenave-Jacquemin, maître de conférences en physiologie végétale à la Sorbonne-Université

Éric Desmons, professeur de droit public à l’Université Sorbonne Paris Nord

Dominique Andolfatto, professeur de science politique à l’Université de Bourgogne Franche-Comté

Dominique Labbé, politiste, enseignant émérite à l’Université de Grenoble-Alpes

Bernard Marsigny, médecin anesthésiste réanimateur

Amandine Thomasset, psychiatre, praticien hospitalier en Loire Atlantique 

Romain Torrents, médecin hospitalier, pharmacologie clinique, Centre Antipoison et de Toxicovigilance

Laure Farnault, médecin, praticien hospitalier en Hématologie (Marseille)

Thierry Medynski, médecin généraliste

Martine Wonner, médecin psychiatre et députée du Bas-Rhin

Christophe Leroy, biologiste, docteur en Biologie moléculaire et cellulaire

Béatrice Segurens, chercheuse en génétique et métagénomique au CEA

Jean-François Lesgards, biochimiste, chercheur au CNRS

Alain Deville, physicien, Professeur émérite à l’Université Aix-Marseille

Cécile Fortanier, docteur en Economie de la Santé, Cadre Hospitalier

Frédéric Schnee, Médecin gériatre coordonnateur en EHPAD

Gilles Perrin, médecin, anesthésiste réanimateur à l’Hôpital de la Conception

Yves-Marie Mattheyses, Infirmier Anesthésiste

Bernard Lamizet, ancien professeur des universités à l’Institut d’Études politiques de Lyon

Alexandra Henrion-Caude, chercheur, ancienne directrice de recherche INSERM

Vincent Pavan, maître de conférences en mathématiques à l'Université d'Aix-Marseille

Peter El Baze, médecin Ancien attaché des Hôpitaux du CHU de Nice

Hélène Banoun, pharmacien biologiste, docteur en pharmacologie moléculaire

Soizic Noël-Bourgois, infirmière diplômée d’Etat, docteur en ethno-anthropologie

Sophie Dessauvages, aide-soignante diplômée d’État

Monique Lamizet, médecin généraliste

Thierry Gourvénec, pédopsychiatre

Françoise Giorgetti-D’Esclercs, médecin Oto-rhino-laryngologiste

Arnaud Rey, chercheur en psychologie au CNRS

Alexandra Menant, chercheuse en biologie au CNRS

Claire Neirinck, professeur émérite de droit à l’Université Toulouse 1 Capitole

Pascal Sacré, médecin, anesthésie-réanimation

Jean-Michel Crabbé, médecin généraliste

Nicole Roattino, pharmacien hospitalier

Clotilde Branly, sage-femme à l’Hôpital de Sarlat

Brigitte Weiss, médecin généraliste

Hubert Sroussi, médecin généraliste

Valérie Giraud, sage-femme sexologue, Dordogne

Jean-Jacques Coulon, médecin généraliste (Bourges)

Christophe Dargere, sociologue, chercheur associé au Centre Max Weber

Stéphane Tessier, médecin de santé publique, docteur en sciences de l'éducation

Violaine Guérin, médecin endocrinologue et gynécologue

Alain Le Hyaric, médecin spécialiste Santé Publique (Paris)

Guillaume Barucq, médecin généraliste à Biarritz

Franck Enjolras, psychiatre et docteur en anthropologie (EHESS, Iris)

Claude Gautier, professeur de philosophie à l’Ecole Normale Supérieure (Lyon)

Agnès Florin, professeur émérite de psychologie de l'enfant à l'Université de Nantes

Colette Anné, mathématicienne au CNRS (Nantes)

Jean-Luc Viaux, professeur émérite de psychologie à l’Université de Rouen

Benoit Marpeau, maître de conférences en histoire à l’Université de Caen-Normandie

Hervé Joly, historien, chercheur au CNRS (Lyon)

Bénédicte Helfer, médecin, risques sanitaires majeurs et gestion de crise

Jean Emsallem, médecin angéiologue, enseignant à la Faculté de médecine de la Sorbonne Université

Charalambos Apostolidis, professeur de droit public à l'Université de Bourgogne-Franche-Comté

Mathias Delori, politiste, chargé de recherche CNRS

Christopher Pollmann, professeur de droit public à l’Université de Lorraine

Farhad Khosrokhavar, professeur émérite à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales

Maryse Esterle, sociologue, enseignante-chercheure honoraire à l’Université d’Artois

Thierry Oblet, maître de conférences en sociologie, Université de Bordeaux

Bernard Lamizet, professeur émérite en sciences de l’information et de la communication à l’IEP de Lyon

Christophe Leroy, biologiste, docteur en biologie moléculaire et cellulaire

Docteur Jean-Pierre Letourneur, médecine, hépatogastroentérologue (Saint-Malo)

Morgane Miegeville, cadre de santé, responsable pédagogique (Paris)

Martine Mérour, médecin pneumologue retraitée

Brigitte Agostini, infirmière libérale (Corse du Sud)

Sybille Burtin-Philibert, médecin spécialiste de Santé Publique

Vincent Reliquet, médecin, Comité Médical AIMSIB (Tourcoing)

Marie-José Minassian, professeur émérite de philosophe à l’Université Paris 8

Bernard Banoun, professeur de lettres à Sorbonne Université

Gérard Ostermann, professeur de thérapeutique, médecine Interne et psychothérapeute

François Gastaud, chirurgien Orthopédiste (Strasbourg)

Alix Moulanier, médecin généraliste

Fouad Daoud, médecin, ostéopathe, psychanalyste

Laurent Sedel, médecin, ancien chef de service en orthopédie à l’hôpital Lariboisière

Jean-Michel de Chaisemartin, médecin psychiatre des hôpitaux honoraire (Finistère)

Patrick Bellier, médecin du sport, pneumologue allergologue (Sainte-Foy-les-Lyon)

Dominique Géraud-Coulon, médecin rééducateur (Gap)

Anne-Gabrielle Mottier, orthophoniste

Koryna Socha, médecin anatomopathologiste

Jean-François Pascal, médecine, chef de service SSR, gériatre

Jean-Luc Stanek, Santé Navale et chirurgien-dentiste

Rose-Marie Castello, médecin du travail et médecin généraliste (Paris)

Florence Laaziri, infirmière libérale

Véronique Orth-Weyers, médecin généraliste (Fort-de-France)

Pierre Concialdi, chercheur en sciences sociales

Rémy Marchal, professeur des universités à l’École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers

Marc Richevaux, magistrat, maître de conférences à l’Université du Littoral Côte d'Opale

Laetitia Gorius, infirmière Diplômée d’Etat

Delphine Rive, médecin généraliste à Rezé

David Esfandi, médecin, psychiatre (Bordeaux)

Nadia Lamm, enseignant émérite à l’Université de Rouen

Paméla Pang, infirmière

Valérie Legrand, infirmière libérale

Nicole Chaudiere, pharmacienne

Mariane Huart, infirmière Diplômée d’Etat et ostéopathe

Véronique Ahari, médecin généraliste (Poitiers)

Éric Ménat, médecin généraliste (31)

Sandrine Thiou, médecin généraliste à Besançon

Patrick Roux, médecin libérale et praticien attaché au CHU de Clermont-Ferrand

Julien Petit, médecin du sport

Serge Rader, pharmacien (Paris)

Arnauld Cabelguenne, pharmacien, Docteur en Toxicologie et Cancers

Marie-Claire Cabelguenne, pharmacien, Coordinatrice MSP du Lectourois (Gers)

Katia Chaussepied, infirmière

Marc Roux, professeur honoraire de Zootechnie

Caroline Gautier, infirmière

Évelyne Gandais, médecin dermatologue

Jérôme Reynier, docteur en psychologie sociale, enseignant en BTS

Michaël Ramain, médecin, ancien Attaché des Hôpitaux de Paris

Roseline Marie, médecin généraliste (Balaruc-les-Bains)

Sébastien Aubert, professeur de génie mécanique à l’Ecole Nationale Supérieure d'Arts et Métiers

Michelle Zancarini-Fournel, historienne, professeur émérite à l’Université de Lyon

Patricia Melot, médecin généraliste

Delphine Pages, médecin généraliste

Sylvie Laval, psychiatre

Lucie Jouvet Legrand, socio-anthropologue, maîtresse de conférences à l’Université de Franche-Comté

Launay-Kong Hélène, infirmière libérale

Bernard Gaillard, psychologue, professeur émérite à l’Université de Rennes 2

Alix Moulanier, médecin généraliste

Philippe Raymond, médecin généraliste (Bourg-en-Bresse)

Murielle Dellemotte, médecin du travail

Sandrine Vansnick, infirmière

Isabelle Aubert, maitre de conférences HDR à l’Université de Bordeaux

Pascal Lardellier, professeur à l’Université de Bourgogne

Myriam Balsat, médecin généraliste

Vincent Manns, médecin généraliste (46)

Jean-Louis Thillier, médecin, immunopathologiste

François Alaux, médecin spécialiste à Montauban

Jacques Bassier, médecin nutritionniste

Guy Chapouillié, professeur émérite à l’ENSAV Université Jean-Jaurès

Catherine Schall Pruvost, médecin généraliste

Christophe Robin, médecin généraliste (Bayonne)

Frédéric Barbe, maître de conférences associé à l’Ecole d'Architecture de Nantes

Françoise Auban, médecin généraliste (Marseille)

Marc Arer, médecin généraliste (Saint-Etienne)

Pierre-André Bouillet, médecin généraliste

Michel Boudet, médecin généraliste

Nicole Karsenti, médecin, nutritionniste

Michel Soussalin, chirurgien AIHP ACCA des Hôpitaux de Paris

Jean-Baptiste Mouzet, praticien hospitalier, Gériatre, soins de suite

Caroline Mouzet-Heaulmé, Médecin généraliste

Joël Rezzouk, médecin, chirurgien

Sylvie merlier, Docteur en pharmacie

Patrick Sautereau, médecin généraliste, (Caen)

Michel Angles, médecin généraliste, (Rodez)

Sylvie Merlier, pharmacien

Didier Delaitre, médecin légiste, Le Bourget

Eugenia Lamas, chercheuse en éthique de la recherche biomédicale à l'INSERM

Élisabeth Delaygue Bevan, médecin nutritionniste

Didier Girard, médecin généraliste (Paris)

Véronique Mathevet, infirmière

Bénédicte Dassonville, médecin généraliste (Beaufort-en-Anjou)

Stéphanie Rochet, docteur en pharmacie

Anne Catherine Martin, médecin généraliste (71)

Nathalie Demonté Dubruque, médecin généraliste (34)

Christophe Petiau, médecin, neurologue (Strasbourg)

Nathalie Caradot, médecin généraliste (Sainte-Foy-les-Lyon)

Philippe Laurent, médecin généralist

Michèle Leclerc-Olive, chercheure émérite au CNRS

Michel Joubert, professeur émérite de sociologie à l'Université Paris 8

Marie Pierre Brau Nogué, infirmière clinicienne (Bagnères-de-Bigorre)

Véronique Chevalier, infirmière

Olivier Esteves, professeur de civilisation des pays anglophones à l'Université de Lille

Pierre-Yves Santiago, chirurgien oculaire, Institut Ophtalmologique de l’Oues

Léna Barbancey, infirmière (Anduze)

Ambre Limouzy, infirmière libérale

Pascal Poteri, infirmier

Guillaume du Manoi, médecin généraliste

Pascale Gillot, maître de conférences en philosophie à l'Université de Tours

Jean-Pierre Eudier, chirurgien-dentiste

Paul-André Bellot, médecin généraliste

Ghislaine Nicola Deloffre, médecin généraliste

Florent Gaudez, professeur de sociologie à l’Université Grenoble-Alpes

Philippe Bos, médecin anesthésiste retraité (46)

Christian Lagasse, médecin généraliste (82)

Claire Lenclud, médecin généraliste (38)

Pascale Brun, médecin, acupuncteur

Dominique Domergue-Anguis, médecin gynécologue (Amboise)

Pascal Mensah, médecin généraliste

Jeanine Jemet, médecin généraliste

Dominique Carpentier, médecin généraliste (Vallesvilles)

Didier Blanc, professeur de droit public à l’Université de Toulouse

Jean-Pierre Garcia, médecin généraliste (Paris)

Soad Zahaf Leghmizi, psychiatre (Seine et Marne)

Gérard Le Roux, médecin généraliste retraité

Jean-François Bayart, professeur de science politique à l'IHEID

Fanny Morin, médecin généraliste

Isabelle Autonne, médecin généraliste

Karim Souanef, maître de conférences en sociologie à l'Université de Lille

Michelle Lecolle, enseignante-chercheure en linguistique à l'Université de Lorraine

Sonia Le Floch, médecin généraliste (34)

Dominique Leiber, médecin généraliste

Patrick Guérin, docteur vétérinaire, Président OpenHealth Company

Hélène Palma, maître de conférences en civilisation des îles Britanniques à l'Université d'Aix-Marseille

Nathalie Auger, maître de conférences en Chimie à l’Université de Rennes 1

Emmanuel Froelhy, médecin kinésithérapeute ostéopathe

Claude Veres, médecin, dermatologue (Paris)

Richard Chantal, médecin généraliste (83)

Béatrice Petit, médecin généraliste (Marseille)

Robin Hartmann, médecin généraliste

Christian Latriche, docteur en médecine

Christine Fernandez, infirmière diplômée d’État

Christèle Jousse, infirmière diplômée d’État en EHPAD

Philippe Rechou, infirmier

Françoise Douady, médecin nutritionniste

Catherine Delmas, médecin dermatologue (Toulouse)

Colette Nordmann, médecin du sport

James Masy, maître de conférences en Sciences de l'éducation à l'Université Rennes 2

Evelyne Berthet, médecin généralist, acupuncteur

Gérard Delépine, chirurgien cancérologue statisticien

Nicole Delépine, pédiatre cancérologue

Roland Pfefferkorn, professeur émérite de sociologie à l'Université de Strasbourg

Manuel Rebuschi, enseignant-chercheur en philosophie à l'Université de Lorraine

Olivier Dumay, médecin manuel orthopédique et traumatologie du sport, expert près des Tribunaux

Dominique Eraud, médecin, acupuncteur, président de la Coordination nationale médicale santé environnement (CNMSE)

Rosa Gutierrez Silva-Lenud, infirmière, diplômée en Santé publique

Philippe Lefebvre, médecin généraliste (33)

Claire Gallon, médecin généraliste (Asnières-les-Dijon)

Marie Mas, médecin généraliste, Clinique Convert, Service des Urgences

Frédéric Maucherat, infirmier

Sophie Colas, Coordinatrice, Centres de Référence CHU de la Timone (Marseille)

Jean-Luc Boesch, médecin généraliste (Saint-Jean-de-Vedas)

Idriss Abiola, infirmier anesthésiste (Paris)

Michel Brack, ex médecin attaché INSERM à l'hôpital de la Pitié Salpetrière

Marie-Pierre Eveno, médecin généraliste

Olivier Chailley, médecin, gériatre, cardiologue et pharmacologue clinicien

David Lepoutre, professeur de sociologie à l'Université Paris-Nanterre

Claire Paris, médecin généraliste (Paris)

Sylvie Cagnin, médecin anesthésiste-réanimateur

Agnès Nicolas, médecin généraliste (34)

Catherine Rossi, médecin, Chirurgien dentiste (Paris)

Pascale Gabsi, psychologue hospitalière

Michel Deshaies, professeur de géographie à l'Université de Lorraine

Alain Cras, médecin généraliste, compétence en cancérologie et médecine intégrative

Muriel Vannetti, infirmière libérale

Chantal Brichet Nivoit, médecin, correspondante de l'AIEMPP à l'Université Paris-Descartes 

Marie Touzet Cortina, enseignante chercheuse à l'Université de Bordeaux

Yves Henin, médecin, ORL, Chirurgien maxillo-facial (Marseille)

Cyril Sala, Aide-Soignant

Raphaël Liogier, professeur des universités à Sciences Po Aix-en-Provence

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Les crapuleries récurrentes du capital : une situation qui justifie pleinement l'engagement dans la Marche pour l'emploi et la dignité sans rien attendre du dialogue social et de l'union européenne.

Il ne s'agit pas d'un détournement d'un dispositif législatif mis à profit mais de mesures délibérées visant à favoriser le profit et les actionnaires au détriment des travailleurs, à renforcer le capital dans sa confrontation  avec le travail :

 

 

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En redressement judiciaire depuis juin, le sous-traitant automobile est candidat à son propre rachat. Une manœuvre lui permettant de fermer son site de Saint-Dié, dans les Vosges, pour transférer la production en Roumanie.

Jeudi prochain, le tribunal de commerce d’Orléans examinera l’offre de rachat d’Inteva France par ses propres sociétaires. Dans le cadre du placement en redressement judiciaire de l’entreprise depuis le 9 juin, la direction d’Inteva a bénéficié d’un dispositif de reprise allégé. Ce mécanisme, prévu par une ordonnance du 20 mai 2020, autorise le propriétaire d’une entreprise en faillite à la racheter devant le tribunal de commerce. Si ce texte est censé favoriser la préservation de l’emploi, certaines entreprises ont su le détourner à leur profit.

« On fait face à un plan de délocalisation organisé »,estime Franck Pattin, secrétaire départemental de FO Vosges. Répartie sur trois sites de productions, Inteva emploie actuellement plus de 600 personnes en France. Mais, au lendemain de la crise sanitaire, la direction a présenté une offre qui repose sur une réduction massive des effectifs sur deux de ses sites. Le plus important d’entre eux, situé à Saint-Dié (Vosges), doit fermer, laissant 241 salariés sur le carreau. L’établissement de Sully-sur-Loire, subirait 70 destructions de postes. « Inteva propose ces suppressions, mais elle ne garantit pas non plus la pérennité des sites qui restent ouverts »,a rappelé Franck Pattin.

 

« On craint un démantèlement des autres sites français »

 

En lice pour l’emporter, l’offre de reprise formulée par Inteva distille un parfum d’aubaine pour les actionnaires. « Normalement, l’ordonnance du 20 mai préserve une partie de l’emploi et favorise la relance »,explique Denis Bréant, de la CGT métallurgie. « En l’occurrence, elle est vite devenue un outil qui sert des volontés de délocalisation. »

En théorie, le sacrifice des emplois de Saint-Dié permettrait la pérennisation d’autres activités sur les différents sites d’Inteva en France. « Sauf que la plupart des chaînes de montage ont été transférées, il y a plus d’un an, sur un site ouvert en Roumanie ! » lance Franck Pattin. « Inteva fait ce qu’elle avait prévu il y a plusieurs mois. C’est un plan de délocalisation qui n’en porte simplement pas le nom »,poursuit le délégué.

« Il y a un contournement cynique d’une loi qui devrait servir à favoriser la relance »,abonde le maire centriste de Saint-Dié, David Valence. « À terme, on craint un démantèlement des autres sites français »,prévient Denis Bréant, de la CGT métallurgie. Le délégué rappelle que des transferts d’activité ont déjà eu lieu ces dernières années à Inteva France, notamment depuis le site de Sully-sur-Loire, victime d’une délocalisation partielle de ses activités vers la République tchèque, en 2018.

À quelques jours du rendu de la décision au tribunal, certains continuent d’interroger la manière dont l’actuel propriétaire a su se positionner en favori sur l’offre de rachat, alors que des années de difficultés l’avaient mené à se déclarer en faillite, en juin dernier. « Notre sentiment est qu’Inteva a éloigné les autres repreneurs potentiels en refusant notamment de fournir certains documents économiques ! » lance Denis Bréant. Un constat partagé par plusieurs experts, qui rappellent que, dans le cadre d’une offre de reprise, les candidats concurrents n’ont pas accès au même degré d’information que le patron-repreneur, qui maintient aussi un contact direct avec ses employés.

 

Un avenir plus qu’incertain pour les employés

 


L’offre, présentée il y a deux semaines, est vécue comme le coup de grâce par les salariés de Saint-Dié, qui étaient déjà passés au travers de deux plans sociaux successifs en 2018 et 2019. « Ce qui nous marque particulièrement, c’est la brutalité de la situation, la manière de faire les choses »,regrette Jean-Bernard Didier, délégué de la CFC-CGG à Saint-Dié.

L’usine venait pourtant de retrouver un équilibre financier l’année dernière, mettant fin à des années de résultats déficitaires. « Ça nous semble particulièrement injuste, parce que nous avons produit énormément d’efforts ces derniers mois, nos prix sont désormais équivalents à ceux de notre concurrent en Roumanie »,explique le délégué CGT du site Inteva de Saint-Dié, Olivier Piaia.

Une sentence d’autant plus rude pour les salariés concernés par les précédents plans sociaux du sous-traitant automobile. « Ils ne recevront pas d’indemnités supra-légales »,explique Denis Bréant. « Comment peut-on laisser une entreprise bénéficier d’aides de l’État sans obtenir des contreparties liées à l’emploi ? » s’insurge le responsable syndical. « Pour les employés, les indemnités servent souvent à financer de la formation. On a, par exemple, une salariée qui voudrait reprendre ses études d’infirmière. Sans ces indemnités, ce sera impossible. »

L’avenir est d’autant plus incertain pour les employés que le bassin de Saint-Dié affiche un des taux de chômage les plus élevés de la région. « Il y a 241 salariés en tout. Dans un bassin déjà dévasté par le chômage, ça va être dur »,confie David Valence.

À plusieurs jours du jugement, les syndicats continuent en tout cas à dénoncer l’utilisation malveillante de l’ordonnance du 20 mai. « Nous nous sommes officiellement prononcés en faveur du retrait pur et simple de cette ordonnance »,annonce Franck Pattin.

par  Lukas Beauvière

 

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SOURCE : Le Parisien

 

Par V.G. avec AFP
Le 26 septembre 2020 

Depuis vendredi matin, la raffinerie Total de Donges (Loire-Atlantique) est à l'arrêt en raison d'une grève à l'appel de la CGT. Ce mouvement social vise à s'opposer à la suppression de 64 postes liés à un projet de modernisation du site, a-t-on appris auprès de la direction.

Après la tenue d'une assemblée générale, « 150 personnes de la production ont voté l'arrêt progressif des unités à 5 heures du matin », selon Fabien Privé-Saint-Lanne (CGT), cité par Ouest France. La grève a démarré alors que direction et syndicats sont en discussion sur un projet qui prévoit d'investir 450 millions d'euros « sur la plateforme pour la moderniser et restaurer durablement la compétitivité », initié en 2015.


La direction a présenté la semaine dernière aux syndicats une version de ce projet qui prévoit que Donges fonctionne à terme avec 558 postes contre 622 actuellement. « Ce projet se mettra en place progressivement avec des départs en retraite anticipée jusqu'en 2027 », a indiqué la direction de la raffinerie.

Environ 150 postes également supprimés à Grandpuits
Il prévoit notamment « la construction d'une salle de contrôle des unités opérationnelles pour rendre notre organisation plus efficace avec un investissement de l'ordre de 50 millions », a précisé la direction. Pour protester contre les réductions d'effectifs, une grève des équipes de production a été initiée par la CGT vendredi matin.

La direction a confirmé la mise à l'arrêt du site. « La raffinerie va s'arrêter, parce que les effectifs suivent cette grève », a souligné la direction précisant que « la mise à l'arrêt est une procédure qui va s'étaler sur une semaine ». La direction assure que « Total continuera à assurer l'approvisionnement de ses clients ».

Jeudi, le groupe a également annoncé la reconversion de sa raffinerie de Grandpuits, en Seine-et-Marne, dans les énergies vertes, avec des suppressions de postes mais « aucun licenciement ». 250 postes sur les 400 que compte aujourd'hui la plateforme de Grandpuits seront maintenus. L'arrêt du raffinage est prévu pour le premier trimestre 2021 et la fin du stockage de produits pétroliers fin 2023.

 

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Laisserons-nous faire ?

La criminalisation de l’action syndicale continue dans le Var. Mardi, c’était au tour d’Olivier Clément de répondre de l’accusation de diffamation portée par son employeur devant le tribunal de Toulon. Son seul tort : avoir osé publier un tract en pleine période de confinement pour dénoncer l’attitude de l’ascensoriste Thyssenkrupp et appeler les salariés à utiliser leur droit de retrait. Pour soutenir leur collègue et camarade et s’opposer au musellement de l’action syndicale, beaucoup avaient fait le déplacement malgré la pluie et se sont rassemblés dès 13h30 devant le Palais Leclerc.

« C’est un tract qui a été fait par la CGT pendant la pandémie. On s’attaquait à un système et non à des individus », explique Olivier Clément avant d’entrer dans le tribunal. « On ne peut pas admettre qu’un responsable syndical qui fait son boulot de responsable syndical en informant ses collègues se retrouve devant un tribunal pénal », lance son avocat Me Dudeffant. « Le tribunal appréciera. Pour ma part, j’estime que le syndicat est resté dans la limite de ce qui était son rôle. »

« Depuis 2 ou 3 ans, il y a une chasse aux sorcières qui est organisée par les patrons de Thyssenkrupp », déclare le délégué syndical central CGT de la boîte Ludovic Le Maire, qui explique que « les tracts de la CGT ne sortent jamais sans un regard et une validation collective ». Pour le responsable syndical, il est clair par conséquent qu’« un peu de courage aurait dû les conduire à attaquer l’organisation syndicale et non pas Olivier Clément ».

Alain Aparis pour l’UD CGT rappelle, lui, que « de nombreux militants subissent harcèlement et sanction dans leurs entreprises ». « Nous sommes dans un état de guerre sociale », martèle-t-il, en précisant que « la procédure de licenciement contre Olivier Clément ainsi que son assignation reposent sur des fondements antidémocratiques ».

La CGT a d’ores et déjà décidé de répliquer en lançant des poursuites contre Thyssenkrupp pour harcèlement moral et discrimination syndicale.

En attendant, le rendu du tribunal est prévu au 5 janvier.

 

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Ce dimanche, le Sénat renouvelait la moitié de ses sièges conformément à la loi électorale, dans les départements numérotés de 01 à 36, de 67 à 90, sauf le 75, 77 et 78, dans la Guyane, à Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Wallis-et-Futuna et à la Polynésie française. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? Et surtout antidémocratique.

En effet, seuls les grands électeurs votent dans ces territoires: députés, sénateurs, conseillers régionaux et départementaux, maires et délégués des conseils municipaux. Dans cette catégorie, la grand majorité des maires et délégués des conseils municipaux se déclarent sans étiquette, pour ne pas se dire à droite.

Le Sénat a toujours eu donc une majorité de droite. Sauf en 2011, où les sénateurs socialistes gouvernent avec un président de la même étiquette. Mais la social-démocratie française, ne gère-telle pas loyalement les affaires du capitalisme en France, comme l'Internationale socialiste, dont elle est membre, le fait partout dans le monde?

En ce mois de septembre 2020, le Sénat conserve donc sa majorité conservatrice et réactionnaire. D'ailleurs, le patron du parti Sarkozy-Fillon au Sénat,Bruno Rétailleau est réélu en Vendée avec 70,77% des voix des grands électeurs. Depuis 2017, il dirige également le club de réflexion politique à droite Force républicaine, succédant ainsi à son pote François Fillon.

les Verts vont former un groupe au Sénat et le sénateur macroniste de la Dordogne est battu par l'élection d'un communiste. Notons aussi, que François Patriat, élu sénateur sous l'étiquette socialiste aux dernières élections, puis passé chez Macron en étant patron de son groupe sénatorial, est réélu. Sans doute par les grands électeurs blanc bonnet et bonnet blanc.

Conclusion: n'attendez rien du Sénat dans votre quotidien.

Et petit rappel, par un dessinateur de Siné-Mensuel, publié le 28 novembre 2018:

 
Sénatoriales septembre 2020: la droite conserve la majorité.

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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CGT Alpes-Maritimes - COVID 19 : des mesures incohérentes et dangereuses socialement

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SOURCE : Actu.fr

 

 

Après Blainville-sur-Orne et Blainville-sur-Orne près de Caen, les cheminots du Calvados ont de nouveau sorti les débroussailleuses et l’huile de coude. Samedi 26 septembre 2020 le long de la voie verte à la limite de Caen et Louvigny, une vingtaine de personnes, syndicalistes CGT et sympathisants écologistes, ont mis à jour une partie d’une ancienne voie ferrée enterrée depuis des décennies.


Fermée aux voyageurs depuis 50 ans

Cette ligne Caen-Flers, longue de 60 km, avait été ouverte au XIXe siècle. Elle a été fermée aux voyageurs en 1970. Le dernier tronçon réservé aux marchandises n’est lui, plus en service depuis 1991.

« Cette ligne de train a un avenir »
« C’est une action symbolique dans le cadre de la marche pour le climat du samedi 26 septembre à Caen », explique Allan Bertu, secrétaire général CGT Cheminots de Caen.

On déterre une dizaine de mètres pour que les gens voient que l’infrastructure est en bon état. Cette ligne de train a un avenir.

L’ambition d’un nouveau fret ferroviaire


Avec ce genre d’initiative, l’objectif des cheminots est triple : proposer à nouveau aux voyageurs des lignes de train dans des secteurs enclavés. Offrir une nouvelle offre touristique – la ligne Caen – Flers traverse la Suisse normande – et surtout (re) mettre le fret à la mode : les trains de marchandises.
Pour se faire entendre, les cheminots demandent à rencontrer les responsables de la communauté urbaine Caen la mer, ainsi que ceux de la région Normandie. « On veut discuter calmement », appelle Allan Bertu.

Avec ce genre de lignes, il y a un intérêt général, social et environnemental.

« Toutes les grosses entreprises de l’agglomération de Caen pourraient faire du fret », poursuit Marc Le Rochais de la commission économique CGT des cheminots. « On pense par exemple à Agrial qui gère 350 000 à 400 000 tonnes de marchandises par an. Il y a aussi la future plateforme logistique de Carrefour à carrefour où ce sera entre 700 et 1 200 poids lourds par jour. Maintenant, c’est une décision politique »
C’est dans cette optique que la CGT a demandée à des élus de s’engager en faveur d’un pacte pour le fret ferroviaire dans l’agglomération caennaise. Maire de Giberville, Gérard Leneveu est l’un des signataires.

Une intervention au conseil de Caen la mer

Présent samedi, il a redécouvert une voie ferrée qu’il connaît bien. « J’étais conducteur de train sur cette ligne entre autres. J’interviendrai en ce sens jeudi 1er octobre au conseil d’agglomération. »

 

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"Ruptures" : L’aubaine des uns, la rancœur des autres, par Pierre LEVY

La tempête économique est déjà là. Mais le plus gros du tsunami social est annoncé pour l’automne. Au deuxième trimestre, le PIB de la zone euro a reculé de plus de 12%, et même de 13,8% en France, où 715 000 emplois ont été détruits. N’en déplaise aux amoureux de la décroissance, on ne confine pas un pays – ce qui était probablement nécessaire – sans conséquences sur l’activité, la richesse produite, l’emploi.

Certes, le virus a déclenché un effet boule de neige. Mais de nombreuses entreprises, essentiellement les grandes, n’ont pas hésité à se jeter sur l’« effet d’aubaine » en lançant des plans de restructuration qu’elles avaient dans les tiroirs avant l’épidémie. Les grands groupes français et européens se sont distingués dans l’annonce de suppressions massives d’emploi : Nokia, Airbus, Sanofi, Carrefour, Auchan… Pour sa part, General Electric a annoncé 750 suppressions de postes – un dossier qu’Emmanuel Macron connaît bien puisqu’en tant que secrétaire général adjoint de l’Elysée, il avait supervisé en 2014 la vente d’Alstom Energie au géant américain qui promettait alors de… créer 1 000 emplois.

Par ailleurs, de nombreux patrons savourent aujourd’hui les charmes d’un dispositif mis en place sous le règne de l’actuel chef de l’Etat qui permet d’exiger des sacrifices aux salariés (travailler plus pour gagner moins) sous peine d’être licenciés.

Décidément, le Covid a bon dos…

Et décidément, le Covid a bon dos : ce n’est pas lui, mais le dogme de la « transition écologique » qui justifie la suppression de liaisons aériennes intérieures – une exigence gouvernementale qui ne peut être sans conséquences sur les personnels navigants, de maintenance, au sol, sans parler des emplois indirects dans les aéroports. De même pour l’industrie automobile qui devrait subir de plein fouet la promotion des moteurs électriques, bien moins pourvoyeurs d’emploi, en lieu et place des moteurs thermiques.

Effet d’aubaine encore : le « soutien aux entreprises » représente le tiers des 100 milliards prévus par le « plan de relance » national annoncé à grand son de trompe par le premier ministre. Or aucune contrepartie en termes d’emploi n’est prévue aux cadeaux sociaux et fiscaux,...

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https://ruptures-presse.fr/actu/crise-virus-aubaine-macron-bruxelles-reformes/ 

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SOURCE : BFM TV

 

La CGT et la CFDT demandent à l'ensemble des salariés du site de Grandpuits de se rendre le 6 octobre devant le siège du groupe à la Défense.
Après le site de Donges, celle de Grandpuits va cesser son activité le temps d'une grève. La CGT de cette raffinerie de Seine-et-Marne a appelé vendredi à un mouvement le 6 octobre au lendemain de l'annonce par le groupe Total de la reconversion du site dans les énergies vertes, entrainant des suppressions de postes.

"Le combat ne va pas être facile, il faut imposer un rapport de force avec le groupe Total et on aura besoin de vous, sinon tout est perdu d'avance", a lancé Adrien Cornet, délégué CGT à la raffinerie, devant une centaine de salariés sur un des parkings du site de Grandpuits.
Pour Olivier Ducreux, délégué CFDT, présent également à l'assemblée générale, "le compte n'y est pas car beaucoup de secteurs vont pâtir de cette reconversion comme la sécurité ou les laboratoires", a-t-il déclaré.


250 postes maintenus sur 400

Les deux syndicats ont demandé à l'ensemble des salariés de se rendre le 6 octobre devant le siège du groupe à la Défense, où est prévu ce jour-là un Comité social et économique central (CSEC). Seule la CGT appelle à la grève pour cette journée.

Jeudi, Total a annoncé que "fin 2023, il n'y aura plus une goutte de pétrole sur ce site", assurant que cette reconversion n'entrainerait aucun licenciement mais des départs à la retraite anticipée et des mobilités internes vers d'autres sites.

Grâce à un budget de 500 millions d'euros, le redéploiement s'articulera autour de quatre nouvelles activités industrielles: la production de biocarburants majoritairement destinés au secteur aérien, la production de bio plastiques, le recyclage de plastiques, l'exploitation de deux centrales solaires photovoltaïques.

Seront maintenus 250 postes sur les 400 que compte aujourd'hui la plateforme de Grandpuits et le dépôt associé de Gargenville (Yvelines). Quinze emplois doivent être créés sur le site de Grandpuits dans une unité d'emballage en aval.

"Si on compte l'ensemble des postes Total, dont les contractuels absents de l'organigramme, nous sommes à 209 suppressions d'emplois chez Total", sans compter "500 emplois sous-traitants", indique pour sa part la CGT.

PS avec AFP

 

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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