SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Et ce ne sont pas les paroles mielleuses émanant du macronisme et l'alignement de la CFDT et de Laurent BERGER sur le MEDEF qui vont infirmer ce constat : Pas d'issue par le haut comme on dit sans mener le combat contre l'oligarchie et contre ses choix.

Même si tout ce beau monde feint d'avoir changé, d'avoir compris qu'il faut rompre avec les choix politiques antérieurs ... !

AVIS de TEMPETE sur le MONDE du TRAVAIL

LE TEXTE en PDF :

[pdf] TEMPETE_AVIS

Publié par FSC

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
La France dans le top 10 des pays du Conseil de l’Europe pour les violences policières contre les journalistes !

Dessin d’Azco. Retrouvez ses caricatures sur l’Agora du Poing, ou sur le site actualiteabsurde.wordpress.com.

Aux côtés de pays comme l’Azerbaïdjan, la Russie ou la Turquie, la France est classée dans le top 10 des pays les plus préoccupants en matière de violences contre les journalistes ! C’est ce que révèle le rapport d’avril 2020, qui porte sur l’année 2019, des organisations partenaires de la plateforme du Conseil de l’Europe pour renforcer la protection du journalisme et la sécurité des journalistes !
Sur les 47 états membres du Conseil de l’Europe, la France se classe troisième par le nombre de signalements, juste après la Turquie et la Russie. C’est le seul pays d’Europe occidentale à figurer dans le club des pays où la situation est considérée comme particulièrement préoccupante !
Parmi les affaires les plus marquantes citons la décision de justice, infirmée en appel, qui interdira fin avril 2019 au journaliste indépendant Gaspard Glanz de couvrir des manifestations de gilets jaunes pendant 6 mois. Ou encore la grave mutilation du photographe Mustapha Yalcin par une grenade de désencerclement le 5 décembre à Paris pendant la première manifestation contre la réforme des retraites.
Un autre journaliste indépendant, David Dufresne, placé de ce fait par les “forces de l’ordre” sur une liste des ennemis de la police, recense ces violences, ici.

Publié par anti-K

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Affaires secrètes pour le rachat de masques exportés de Chine

En fait, c'est par rapport à une commission sur le prix d'achat de masques FFP2 par le Ministère de la Santé. Figurez-vous qu'Olivier Véran, ministre de la Santé et des masques qui ne sont pas gratos, était député socialiste de l'Isère sous François Hollande président. Et monsieur Tewfik Derbal était son attaché parlementaire de la même étiquette.

Et puis, ledit Tewfik Derbal est devenu attaché parlementaire de la député macroniste Emilie Chalas. Toujours dans le département de l'Isère. Comme quoi, lorsqu'on est fidèle...

Durant qu'il bossait pour la députée macroniste, il est contacté par une société gauloise qui exporte des masques en grande quantité de la Chine. Comme quoi le capital n'a pas de frontières.

Tewfik Derbal est à la fois toujours pote avec l'actuel ministre de la Santé et attaché parlementaire d'une députée du palais de l'Elysée. Comme quoi, certaines portes peuvent s'ouvrir pour le business libre et non faussé. Et donc, en pleine pénurie de masques, Tewfik Derbal a cherché à monnayer ses services auprès du ministre de la santé pour toucher une commission sur l’achat de masques FFP2. Dixit Médiapart.

- Circulez, il n'y a plus rien à voir, a déclaré l'ex-socialiste Olivier Véran.

- Ces faits me heurtent, l’intention me heurte. L’indispensable lien de confiance qui lie, dans l’exercice de ses fonctions, un parlementaire à ses collaborateurs, a été ici rompu par M. Derbal. L’intéressé m’a remis sa démission avec effet immédiat, que j’ai acceptée, ce vendredi 8 mai, a réagi la députée macroniste de l'Isère. Non mais!

"Je n'ai rien fait d'illégal", a dit au Dauphiné Libéré, l'ex-attaché parlementaire d'un député PS, puis d'une député macroniste. "J’ai vu que les commissions s’élevaient entre 6 et 8%. J’ai proposé 2%. Ils ont refusé, il y a eu négociation pour moi et l’intermédiaire.(...)"

Bon, l'affaire n'a pas été conclue. Mais l'Assemblée nationale et sa majorité de godillots aux semelles plombées ont voté contre la gratuité des masques. Na!

Comme quoi le jour d'après ressemble comme deux goutes d'eau au jour d'avant. Na!

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Depuis que la Justice, saisie par la CGT, oblige Renault-Sandouville à assurer la santé et la sécurité au travail de ses salariés dans le respect du droit, une rage haineuse s'est emparée des pommadés dans les médias aux ordres. Sans parler de la Cfdt et consorts préférant, eux également, se ranger sous les ordres du patronat.

Or qu'a précisé le tribunal du Havre, le 7 mai, 2020, afin que Renault-Sandouville respecte le droit, tout le droit et rien que le droit?

  • l’évaluation des risques était insuffisante et ne garantissait pas une maîtrise satisfaisante des risques spécifiques à cette situation exceptionnelle ;
  • le CSE doit être consulté sur les équipements de protection individuelle et Renault doit organiser et dispenser à chacun des salariés une formation pratique et appropriée conforme à la réglementation générale incluant les équipements de protection individuelle.

Le syndicalisme a pour devoir de défendre les intérêts des travailleurs en toute circonstance et de faire respecter le droit  à une direction d'entreprise ou d'établissement dans le privé comme dans le public. A moins d'être le partenaire social du capital qui se veut être prédominant sur la justice indépendante régie par la Loi, toute la loi et rien que la Loi.

Communique de la CGT du 11 mai 2020:

La santé des salariés de Renault Sandouville doit être préservée ! La justice donne raison à la CGT

Reprendre une activité sur le site de Sandouville, dans un contexte de risque de contamination des salariés par le virus Covid-19, a des conséquences importantes pour leur santé et leurs conditions de travail, sur le plan biologique mais aussi psychosocial.

Dans ces conditions, il était obligatoire de convoquer, en bonne et due forme, les membres de la commission santé, sécurité et conditions de travail (la CSSCT) et le CSE et d’associer chacun de leurs membres à l’élaboration d’une évaluation des risques (comme la loi l’impose) afin qu’ils puissent avoir suffisamment d’éléments pour donner un avis et assurer au mieux la santé des salariés.

La direction de Renault Sandouville n’a pas tenu compte de ses obligations légales et s’est contentée d’informer les élus des dispositions qu’elle a, elle seule, décidé de mettre en œuvre, en violation des dispositions du Code du travail mais, aussi, en violation de l’accord d’entreprise du 17 juillet 2018.

La CGT a donc été contrainte de saisir le tribunal judiciaire du Havre pour que le droit soit appliqué et que les mesures de reprise de l’activité permettent effectivement d’assurer la santé et la sécurité des travailleurs.

Dans sa décision du 7 mai 2020, le juge a donné raison à la CGT. Sans être exhaustif, le jugement précise que :

  • l’évaluation des risques était insuffisante et ne garantissait pas une maîtrise satisfaisante des risques spécifiques à cette situation exceptionnelle ;
  • le CSE doit être consulté sur les équipements de protection individuelle et Renault doit organiser et dispenser à chacun des salariés une formation pratique et appropriée conforme à la réglementation générale incluant les équipements de protection individuelle.

Le tribunal a donc condamné Renault à suspendre la reprise de la production sur le site de Sandouville le temps de la régularisation de la procédure de consultation et de procéder à une évaluation des risques, à la mise en œuvre des mesures de prévention... garantissant un meilleur niveau de protection de la santé et de la sécurité des travailleurs !

Si la direction avait respecté ses obligations légales et la santé des salariés, il n’aurait pas été nécessaire d’en appeler au juge et la suspension provisoire de l’activité n’aurait pas eu lieu ! 

Manifestement, la direction semble persister à vouloir générer et instrumentaliser le mécontentement des salariés qui souhaitaient reprendre le travail (intérimaires et CDI) à l’encontre de la CGT, en lui faisant porter la responsabilité de futures séances travaillées le samedi ou les jours fériés... Séances supplémentaires de travail et réduction des congés d’été, qu’elle a déjà prévues d’imposer à l’avenir et qui ont été ratifiées à plusieurs reprises par voie d’accords par les syndicats CFDT, CFE-CGC et FO. Seule la CGT ne les ayant pas signés !

Un déchainement médiatique qui en dit long !

À entendre ou lire les médias, le jugement rendu par le tribunal du Havre ne porterait que sur « des défauts de procédures, sur les modalités de présentation de l'ensemble des mesures de prévention... ». Et, pour d’autres, la saisine du tribunal serait « ... irresponsable et infondée ... Les clients risqueraient de se tourner vers la concurrence, si on ne peut plus produire ? »

Le jugement du tribunal porte sur des questions de procédures et d’application d’accord mais qui, en l’occurrence, n’ont pas été respectées. Et, c’est pour cela que le tribunal a considéré « ... que l’évaluation des risques était insuffisante et, à tout le moins, incomplète, ne garantissant pas une maîtrise satisfaisante des risques spécifiques à cette situation exceptionnelle... » C’est bien de la préservation de la santé des salariés dont il est finalement question ici et pas seulement de procédure !

Qu’y aurait-il « d’irresponsable » à saisir un tribunal dont la fonction est précisément de juger et de dire le droit. N’est-ce pas le b.a.-ba du syndicalisme que de défendre l’intérêt des salariés et faire respecter les droits qui s’imposent à une direction d’entreprise ! Ou devrions nous admettre que les directions d’entreprise puissent se soustraire à la loi, à leurs propres accords d’entreprise au nom de considérations exclusivement économiques ?

Dans ces conditions, « le dialogue social » est synonyme d’allégeance aux thèses libérales selon lesquelles le marché pour le marché de toutes les activités humaines est un dogme indiscutable, quand bien même, il met en péril la planète et les conditions de vie de ses populations.

De la même manière, s’il ne faut plus saisir les tribunaux parce qu’ils peuvent faire suspendre une activité qui elle-même peut faire perdre des clients, alors il faut supprimer le droit des syndicats à saisir les tribunaux, le droit des salariés à faire grève et in fine, il faut alors supprimer les tribunaux eux-mêmes !

Depuis le début de la pandémie, nous étions malheureusement habitués aux déclarations patronales, des éditocrâtes de tous poils qui n’ont pas hésité à en appeler au sacrifice de vies d’un petit nombre, « pour éviter de mettre au chômage des milliers de gens.... » au nom de « la loi du marché ». Loi divine selon les cercles patronaux qui devrait se subsister « à la justice des hommes ».

Mais, force nous est de constater que ce sont des représentants d’organisations syndicales qui se sont fait les porte-paroles des thèses néolibérales pour lesquelles la vie n’est que marchandise ! 

Et ce qui serait acceptable chez Amazon (la CFDT était intervenante volontaire lors de l'audience de la Cour d'appel de Versailles) ne le serait pas chez Renault.

Dans l’instant, ils ont manifestement oublié leur propre raison d’être et se sont placés comme « les partenaires » d’une logique mortifère pour les droits sociaux et pour le droit à la vie en général.

Si le syndicalisme (et les droits des travailleurs) ne sort pas grandi par ces prises de position, la direction de Renault et le patronat en général se frottent les mains. Il est toujours temps de se ressaisir !

Et tiens en passant, le télétravail qui serait le nouveau genre heureux au turbin. Pour réfléchir et ne pas en rire.

Renault-Sandouville et les commis du capital

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Les MASQUES vont coûter UN POGNON DE DINGUE aux familles : SIGNEZ LA PÉTITION POUR LA GRATUITÉ (en lien)
Les MASQUES vont coûter UN POGNON DE DINGUE aux familles : SIGNEZ LA PÉTITION POUR LA GRATUITÉ (en lien)

216 euros par mois pour une famille de 4 personnes

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Accessoire indispensable pour se protéger du virus, le masque a vu son prix exploser depuis le début de la crise sanitaire. Sa généralisation lors du déconfinement risque de peser sur le budget familial. Jusqu’à quel point ? 

Le sujet est sensible et entraîne de nombreuses polémiques. Alors qu’ils étaient vendus en moyenne 9 centimes avant la crise du Covid-19, il n’est pas rare désormais de voir les masques se vendre autour de 60 centimes l’unité dans les grandes surfaces. Pour éviter les abus, le gouvernement a même plafonné leur prix à 95 centimes.

Encouragés par les autorités sanitaires et politiques, les Français vont devoir se couvrir. Jetable ou lavable, la durée maximale d’utilisation recommandée pour un masque est de quatre heures. À partir du 11 mai, le port du masque sera obligatoire dans certains lieux, dont les transports publics. 60 millions de consommateurs a sorti la calculette pour savoir combien cette nouvelle dépense allait coûter à une famille de trois personnes (deux adultes et un adolescent) chaque mois. Le budget consacré à cet accessoire indispensable oscille entre 36 à 114 euros selon le type de masque et le prix d’achat.

216 euros par mois pour une famille de 4 personnes

“Les adultes de notre famille type ont besoin chacun de deux masques par jour du lundi au samedi : chaque matin et chaque soir de la semaine pour prendre les transports en commun, où ils seront obligatoires et deux le samedi pour faire leurs courses, puisque les gérants de magasins pourront imposer leur port”, explique l’association de consommateurs pour justifier ses chiffres. “Quant au collégien, nous avons considéré qu’il utiliserait un masque pour chacune des six demi-journées de collège hebdomadaires”, ajoute-t-elle. 

Sans surprise, il est bien plus rentable d’utiliser des masques en tissus (entre 36 et 60 euros par mois) plutôt que des masques jetables (entre 72 et 114 euros). 

L’UFC Que-Choisir s’est, elle aussi, prêté à l’exercice pour une famille de quatre personnes. Seule différence notoire, l’association est partie du principe qu’il ne fallait pas deux mais trois masques par personne. La facture s’avère salée.

Son président Alain Bazot en fait la démonstration sur RTL. "Dans la mesure où, pour le moment, la grande distribution vend plutôt autour de 60 centimes le masque jetable et qu'il en faudrait deux ou trois par jour, cela fait du 7,20 euros par jour”, calcule-t-il. Soit un budget mensuel de 216 euros pour une famille de quatre personnes. Dans tous les cas, ne faites pas comme cette Américaine visiblement très mal informée sur le matériel de protection.

PÉTITION. DES MASQUES POUR TOUS, GRATUITS :

L'APPEL LANCÉ PAR L'HUMANITÉ

L’affaire des masques de protection devient le sparadrap rouge collant aux basques du pouvoir. Pour une famille, le budget peut atteindre plus de 200 euros par mois. Exigeons leur gratuité.

Par Patrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité

 

Une pétition à signer en suivant ce lien. 

 

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Aux dernières nouvelles Laurent BERGER s'apprêterait à protester .... ENERGIQUEMENT comme il l'a fait contre la CGT !

Impunité pour le patronat !

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Nantes Révoltée – Cete nuit, les députés ont bien travaillé.

• Prolongation de l’état d’urgence

• Refus de la gratuité des masques

• Fichage des malades

• Maintien des frais bancaires pour les plus pauvres

Tout ça a été voté cette nuit par les députés.

Les élus de la République ont bien travaillé. Nous en sommes à plusieurs scandales par jour sans pouvoir réagir.

 

Publié par anti-K

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Des salariés d’Auchan Val d’Europe en grève pour exiger une même prime pour tous.

Le 2 mai, les salariés d'Auchan Val d'Europe (77) ont organisé un débrayage, exigeant une même prime de 1000 euros pour toutes et tous. Une colère qui émerge largement chez les salariés de la grande distribution suite aux effets d'annonce sur la prime et le décalage avec l'application. Nous retranscrivons ici un entretien où les grévistes nous racontent leur combat.

Prime pour tous !

Photo : AFP/Pascal GUYOT

Pour soutenir les grévistes d’Auchan, signez et faites signer leur pétition exigeant une même prime de 1000 pour toutes et tous :

RP : Lors de cette période d’urgence sanitaire, les secteurs essentiels comme la grande distribution ont continué à tourner, souvent avec des cadences accélérées et sans les mesures sanitaires minimales. Comment ça s’est passé pour vous ?

Nous avons été particulièrement réquisitionnés pour faire face à cette situation sanitaire exceptionnelle. Nous avons dans l’effectif des mères de familles et des personnes à risques. Il a donc fallu combler leur absence. On nous a tous demandé de faire des heures supplémentaires et nous avons répondu présent, c’est nous en grande partie qui avons passé les énormes caddies de pâtes durant les premières semaines, qui avons dû faire face à un flux de client énorme. Néanmoins, Auchan a mis beaucoup de temps à protéger ses salariés en première ligne. Nous avons commencé face à cette pandémie, comme tout le monde, sans masque ni gel hydroalcoolique. Puis des plexiglas sont arrivés et la gestion du flux client a été instaurée. On déplore tout de même que les actions pour protéger les salariés ont vue le jour beaucoup trop tard. Avant la réception des masques, des collègues qui en avaient amenés par leurs propres moyens ont été convoqués, par peur d’entacher l’image de l’entreprise. Certains de nos collègues ont vu le virus les toucher de plein fouet. Se dire que nous serons peut-être les prochains est malheureusement une réalité, l’ambiance au travail est terriblement anxiogène. A ce jour, le jeudi 7 mai 2020, la direction d’Auchan Val d’Europe a pris la décision de nous remettre 2 par îlots soit à moins d’un mètre de nos collègues, en étant seulement protégés par un carton. C’est à se demander quelle considération l’enseigne a pour ses salariés.

RP : Le contraste entre le rôle essentiel des travailleurs de la grande distribution et les conditions de travail précaire qui y existent, a fait monter la colère parmi les salariés. Vous avez été à l’initiative d’une pétition pour la prime de 1000 euros qui a inspiré d’autres magasins. Comment cela a commencé pour vous ?

La pétition sur internet a vu le jour à cause de notre colère face aux conditions d’éligibilité de la prime. Nous voulions alerter l’opinion publique en leur montrant que les promesses qui nous ont été faites n’étaient finalement que mensonges. Nous avons tous reçu un message d’un proche disant : « Tu vas toucher 1000 euros ! ». Tout le monde à la télévision a entendu le directeur général d’Auchan Retail dire que ses 65.000 salariés recevront une prime de 1000 euros pour les remercier de leur engagement face au Covid-19. Pour apprendre finalement qu’il y a des conditions d’accès à cette prime qui n’étaient mentionnées nulle part ! Ce ne sont pas seulement les salariés qui ont été dupés, mais les potentiels clients également. Cette annonce était un coup marketing, volontaire ou non. Cette pétition, qui a recueilli près de 19.000 signatures à ce jour, est l’un des aboutissements de notre colère.

RP : Le samedi 2 mai vous avez débrayé pour exiger la prime, vous pouvez nous en dire plus ? Quels ont été les retours de vos collègues ? Qu’en est-il de la direction ?

Afin d’aller plus loin dans nos actions nous avons décidé collectivement d’engager un débrayage. Il a pour but de montrer à la direction que nous ne sommes pas satisfaits des accords internes qui ont été menés. En effet, la prime est pro-ratisée et nous sommes dorénavant 2 par îlots. Ces revendications ont été envoyées, par le biais des syndicats, à la direction d’Auchan Retail. A ce jour, jeudi 7 mai 2020, nous n’avons eu aucune réponse. A notre plus grande surprise, les clients d’Auchan nous ont apporté leur soutien : malgré la queue grandissante, la plupart nous ont applaudi et ont manifesté leur consternation générale quand nous leur avons expliqué la pro-ratisation de la prime. Nous envisageons d’ailleurs de recommencer tant que la direction ne voudra pas nous entendre. Des réunions ont été organisées par la direction pour discuter des conditions sanitaires et de la prime, mais cela ne nous rend pas justice. Pour nos collègues, la plupart nous soutiennent, même les 35 heures. Ils sont tout autant consternés que nous et nous encouragent à faire bouger les choses au moyen du débrayage. Certains collègues ont également demandé à participer aux prochains mouvements.

RP : Les luttes dans la grande distribution montrent que les travailleurs commencent à relever la tête et a ne plus se résigner à des conditions précaires de travail. Quelles sont les perspectives que tu vois ? Pour la suite, tu penses qu’il faudrait aller vers une plus grande coordination et unité dans le secteur ?

L’union fait la force. Si toutes les enseignes d’Auchan en France venaient à manifester leur colère et mécontentement cela aurait très certainement un impact. Individuellement nous ne pouvons pas grand-chose mais si nous nous rassemblons tous cela fera du bruit et une grande différence à la fin de ce bras de fer. C’est le but de la vidéo que nous avons postée sur Twitter : amener les autres magasins à se révolter contre ces conditions d’éligibilités à la prime. Nous pouvons ajouter que cette crise sanitaire nous aura montré que les emplois les moins valorisés comme hôte de caisse ou éboueurs sont les emplois les plus nécessaires à la société. 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Les salariés de FedEx ne se sont pas arrêtés depuis le début de la crise, travaillant sans protections sanitaires. Aujourd’hui, la multinationale leur refuse la prime de 1000 euros promise par Macron afin de renvoyer la population au travail.

Débrayage chez FedEx pour réclamer la prime Macron refusée par la direction

Crédits photo : REUTERS/MIKE BLAKE

Suite au refus catégorique de la direction de FedEx d’accorder une prime de 1 000 euros aux salariés mobilisés pendant la crise sanitaire, des débrayages ont eu lieu mercredi et jeudi matin afin d’appuyer la demande de cette prime généralisée pour les salariés du transport. « On a fait beaucoup de demandes à la direction pour recevoir la fameuse prime de Macron de 1 000 euros défiscalisée, mais son refus a été total alors qu’on n’a pas arrêté de travailler durant la crise », regrette un délégué FO.

"Nous, les transporteurs, on est la deuxième ligne !"

Depuis le début de la crise sanitaire, les salariés du secteur du transport et de la logistique, ne se sont jamais arrêtés de travailler avec en plus un bilan sanitaire très lourd : manque catastrophique de protections sanitaire jusqu’à fin avril et plus de 5 500 cas de Covid-19 déclarés et 35 décès dont un chez FedEx, affirmait la CFDT Fedex dans un communiqué.
Début avril, Macron demandait aux patrons de verser une prime défiscalisée de 1000 euros afin de « remercier » les employés mobilisés pendant la crise du coronavirus.

Selon Franceinfo, la direction de FedEx a, quant à elle, déclaré : « Nous ne sommes pas en mesure d’offrir une prime à nos employés car FedEx continue d’opérer dans un environnement très incertain avec des coûts de service accrus et des volumes qui ont fortement baissé » au cours des « dernières semaines, en particuliers sur les marchés qui ont été fortement touchés par le Covid-19 comme la France ».
Face à ce refus, la CFDT transport et logistique, premier syndicat du secteur, a lancé un appel à débrayer, auquel les salariés des sites de Tremblay-en-France, Bordeaux et Annecy ont répondu avec des débrayages à partir de 1 heure du matin.

La CFDT transport et logistique demandait au gouvernement d’aider les entreprises n’ayant pas les moyens d’accorder une prime à leurs salariés. Mais FedEx est une multinationale empochant chaque année des milliards avec un chiffre d’affaire de 65 450 millions de dollars en 2018. Elle doit être largement capable de verser une prime de 1 000 € à ses employés. Un tel compromis ferait le jeu de l’entreprise à accepter qu’elle soit pauvre et ruinée alors qu’elle exploite les salariés depuis si longtemps et qu’elle n’a même pas eu à arrêter avec le confinement ! D’autant que chez Fedex, on sait les travailleurs particulièrement préssurisés !

Mais pas de panique : car si FedEx n’a pas versé la prime tant attendue, elle a néanmoins imprimé un T-shirt pour chaque employé où il était noté « héros ». La réaction des employés ne s’est pas fait attendre : « Les salariés l’ont pris comme une provocation. Nous n’avons pas fermé un seul jour. On transporte des denrées alimentaires, des médicaments, des produits pour les laboratoires et les hôpitaux... Et malgré cela, FedEx ne veut rien entendre, pour l’instant la réponse est négative », déclare Yahya Sabri, délégué CFDT chez FedEx.

La prime appelée par le gouvernement laisse un libre choix aux entreprises de la verser ou non. Les entreprises qui font bosser des milliers d’employés en pleine pandémie dans des conditions criminelles et osent déclarer qu’elles sont en incapacité de verser une prime de 1000 € sont aussi celles qui empochent chaque année des milliards. Si ce qu’elles disent est vrai, alors qu’elles le prouvent en montrant leur comptabilité, qu’elles montrent combien elles ont gagné toutes ces années !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Castaner pose au milieu de trente personnes sans masque mais pour lui pas d’interpellation policière

Mercredi, lors de la visite d’une usine de masques à Annoeullin dans le Nord, Christophe Castaner apparaît sur une photo sans masque, et entouré d’une trentaine de personnes. Le comble pour le ministre de l’Intérieur d’un gouvernement qui met actuellement en place un déconfinement répressif.

DECONFINEMENT A DOUBLE VITESSE

Alors que le gouvernement martèle la population avec « la responsabilité individuelle », ces propres ministres ne respectent même pas les gestes barrières. Christophe Castaner, qui visitait une usine de l’entreprise Mortelecque à Annœullin (Nord)fabriquant des masques, a en effet posé sur une photo, entouré d’une trentaine de personnes, sans masque.

Alors que pendant la visite, il n’hésitait pas à dire « les Français sont responsables, civiques et ils veilleront à ce que tous les efforts faits par le collectif de la Nation, ne soient pas perdus par des comportements idiots », il ne se gêne pourtant pas de prendre une photo dans laquelle il ne respecte aucun gestes barrières.
Un « comportement idiot » qui a fait du bruit sur Twitter, les internautes dénonçant l’absurdité de la situation, avec un Castaner respectant les gestes barrières face aux caméras, mais qui se relâche dès qu’elles disparaissent, et ce dans une ville placée en zone rouge :

Le cabinet du ministre de l’intérieur s’est rapidement exprimé, en exprimant des « regrets », et en expliquant que « cette photo prise, à la demande des couturières fières de leur travail, n’aurait pas dû être prise dans ces conditions » et que « les règles de distanciation physiques sont impératives et les habitudes dures à changer ». Une justification qui tient difficilement la route, surtout quand on voit la gestion autoritaire de la crise par le gouvernement, qui infantilise constamment la population, jouant sur la culpabilité individuelle pour justifier la répression.

Effectivement, le plan de déconfinement préparé par le gouvernement prévoit un renforcement de l’appareil répressif, notamment concernant… les gestes barrières ! Dans les transports publics, le port du masque devient obligatoire à partir du 11 mai, et ce sont 20.000 membres des forces de répression qui y seront déployés, tout cela en autorisant également la sécurité ferroviaire à dresser des contraventions de 135€, pour non-port de masque.

Alors que Castaner n’a qu’à présenter des excuses pour être acquitté, ceux qui sont obligés de prendre les transports en commun pour retourner travailler doivent déjà se procurer des masques à prix exorbitants, et s’ils n’en ont pas les moyens, eux se verront verbalisés de 135€ et n’auront pas d’occasion de s’excuser ou de se défendre dans la presse !
Face au gouvernement qui enchaîne scandale sur scandale concernant la gestion de la crise et qui permet aux riches et aux puissants de contrevenir à toutes les lois tant qu’ils s’excusent (et il en va de même pour l’évasion fiscale...), il est nécessaire de s’organiser dès maintenant pour que les travailleurs et travailleuses ne payent pas la crise des capitalistes !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
VIDEO. La police interdit une distribution gratuite de masques dans le 18ème arrondissement de Paris

C'est ce qu'on pourrait appeler un scandale dans le scandale. La gestion des masques par la France est probablement la plus calamiteuse qu'on puisse trouver parmi tous les pays frappés par le Covid19. Et cette séquence qui s'est passée au 18ème arrondissement de Paris n'a fait fini de montrer toute l'étendue de ce fiasco sanitaire qui continue de coûter des centaines de vies chaque jour.

Nouveau scandale
 

Vidéo filmée par Acta et Cerveaux Non Disponible

Le propriétaire d’une boutique de couture connue sous le nom de Barakatou qui se situe près du métro Château Rouge a décidé de distribuer gratuitement des masques aux riverains pour leur permettre de s’approprier sans risque l’espace public et notamment en prévision du 11 mai, date à laquelle les masques seront obligatoires dans les transports. Mais c’était sans compter sur une intervention policière munie de fusil d’assaut qui a stoppé net cette solidarité. Pourquoi ? L’opération organisée par le gérant ne serait pas réglementaire. Cela ferait presque sourire s’il n’y avait un enjeu majeur de santé publique derrière ces masques. En plus de refuser la distribution gratuite et massive des masques dans l’intérêt général, l’État prive les plus démunies de la solidarité organisée par d’autres pour qu’ils puissent eux aussi se protéger contre le virus tant redouté.

Le message est clair. Il n’y aura pas de masques gratuits, mais uniquement payants auprès de la grande distribution qui continue ainsi de se gaver jusqu’à l’indécence. La pénurie de masques l’a conduite en effet à augmenter les prix de ces derniers les rendant inaccessibles pour une grande partie de la population. Étudiants, smicards, bénéficiaires du RSA, tous ces précaires se retrouvent ainsi privés de masques sans pouvoir compter sur la solidarité de quelques-uns qui se dévouent pour en distribuer sur leurs deniers personnels.

L’arrêt de la distribution gratuite de masques vise ainsi à créer la rareté de cet équipement pourtant indispensable ce qui à terme participe à son renchérissement. C’est ainsi que les masques sont devenus en pleine pandémie une véritable machine à cash pour la grande distribution qui a déjà engrangé des profits vertigineux depuis le début de la pandémie. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, un proverbe tellement vrai car la peur de la mort et du chaos ont rendu ces multinationales le point de passage obligé pour s’équiper de denrées alimentaires et maintenant de masques à des prix prohibitifs.

Le profit roi continue donc de se décliner sous toutes ses formes même lorsque l’humanité est en péril. Pandémie ou non, toutes les occasions sont bonnes pour faire des affaires et l’exemple des masques nous en apporte encore la triste démonstration.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Allez, top départ pour le déconfinement à l'école, le 11 mai
Allez, top départ pour le déconfinement à l'école, le 11 mai
Allez, top départ pour le déconfinement à l'école, le 11 mai
Allez, top départ pour le déconfinement à l'école, le 11 mai
Allez, top départ pour le déconfinement à l'école, le 11 mai
Allez, top départ pour le déconfinement à l'école, le 11 mai
Allez, top départ pour le déconfinement à l'école, le 11 mai
Allez, top départ pour le déconfinement à l'école, le 11 mai

Et la toute dernière. Rien à voir avec l'école. Mais je la trouve bien concernant le personnel soignant. Non?

Allez, top départ pour le déconfinement à l'école, le 11 mai
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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