SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Décision de la cour d’appel de Reims : Les barèmes Macron de nouveau fragilisés

La cour d’appel de Reims s’est prononcée aujourd’hui sur la conventionalité des barèmes Macron instaurant un plafonnement des d’indemnités en cas de licenciement injustifié. Malgré une motivation alambiquée, elle a ouvert une brèche importante en estimant qu’il est possible au juge d’écarter l’application des barèmes dans le cas où, concrètement, ils porteraient une atteinte disproportionnée aux droits des salariés à une réparation adéquate de leur préjudice.

Après les conseils de prud’hommes, c’est donc la cour d’appel de Reims qui résiste et refuse de se ranger à l’avis de la Cour de cassation rendu le 17 juillet dernier, validant sans détail les barèmes.

Le combat doit donc se poursuivre devant les juges du fond (conseils de prud’hommes et cours d’appel) qui sont les seuls à même de confronter les barèmes aux situations concrètes des salariés injustement licenciés et de réaliser à quel point l’indemnisation qu’ils prévoient est dérisoire par rapport au préjudice subi. La cour d’appel de Paris doit notamment rendre un arrêt sur cette question, le 30 octobre prochain.

La CGT a également porté une réclamation contre les barèmes devant le Comité européen des droits sociaux et nous sommes convaincus que ce dernier considèrera ces barèmes contraires aux engagements internationaux ratifiés par la France. Il ne peut en être autrement d’une mesure qui a pour effet de décourager les salariés dont le licenciement est illicite à faire valoir leurs droits devant les conseils de prud’hommes, en les privant d’une réparation juste de leur préjudice.

De la même manière, la CGT défend une justice prud’homale libre et accessible à tous menacée par les réformes successives car elle est une garantie importante des droits des salariés dans un monde du travail de plus en plus précarisé.

Publié par anti-K

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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« J’ai toujours fait pour le mieux » : épuisée, une directrice d’école se suicide

Une directrice d'école se suicide sur son lieu de travail à Pantin, nous reproduisons ici la lettre dans laquelle elle explique son geste et dénonce les conditions de travail de l'éducation nationale.

Drame à Pantin

Lundi 23 septembre au matin, trois semaines après la rentrée, le corps sans vie de la directrice de l’école Méhul à Pantin a été retrouvé par la gardienne. Christine Renon a laissé une lettre à l’intention de ses collègues et de sa hiérarchie pour exprimer l’épuisement face à un quotidien devenu ingérable. Elle s’est suicidée sur son lieu de travail en expliquant dans la lettre, l’isolement, la souffrance et l’impossibilité de faire correctement le travail qu’elle aimait. Un rassemblement aura lieu demain devant l’école à 18h, au 30 rue Méhul à Pantin.

 
 
 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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« J’ai la boule au ventre ». Le témoignage poignant d’Elodie, conductrice de RER et future gréviste

Elodie est fille et petite-fille d'agent RATP. A ses 20 ans, elle y est elle-même embauchée, poursuivant avec fierté la tradition familiale. Mais au fil du temps, elle voit les conditions de travail se dégrader et le climat devenir de plus en plus délétère. Aujourd'hui, elle se prépare à une grève illimitée et nous livre un témoignage poignant.

"Sommes-nous obligés de niveler par le bas ?!"

"Je suis Elodie, 38 ans, conductrice RER RATP. Issue d’une lignée RATPiste (grand-père poinçonneur, papa machiniste, maman agent station, tonton sur les voies...), je suis rentrée dans la « grande famille » en 2001. D’abord en agent station en jour/nuit pendant 4 ans, puis après les concours conductrice de métro (ligne 1 puis 13) pendant 12 ans, principalement en jour et maintenant au RER depuis bientôt 2 ans.

J’ai toujours connu cette entreprise et je l’ai vue évoluer (ou régresser diront certains)... Lorsque j’étais petite, j’allais à tour de rôle tantôt au guichet avec ma maman, tantôt sur le bus avec mon papa. Les "crêpes-party" et les tournois de belote faisaient régner une bonne ambiance et une cohésion entre les agents. L’esprit était bon enfant et la solidarité n’était pas un choix, c’était une évidence. L’union faisait la force.

Puis le temps des réductions de personnel, le rajout de contraintes professionnelles et personnelles aussi (devoir habiter de plus en plus loin afin d’avoir un logement décent, crédit voiture, conso, maison...) et un encadrement non issu de l’entreprise qui souvent n’a pas cette « culture de la boîte » et qui a, sur volonté de la direction, progressivement enlevé tous nos us et coutumes qui réunifiaient les agents. Cela s’est fait doucement mais la réalité est bien là. Diviser pour mieux régner est maintenant le slogan approprié.

"À nous de ne pas tomber dans le piège des « grands » qui soi-disant nous gouvernent !"

Aujourd’hui, j’ai la boule au ventre en m’imaginant mes anciens me regarder de là-haut perdre le dernier « avantage » pour lequel ils se sont battus. Mes parents me disaient : « ça sera pas facile car les horaires et jours de repos décalés, pour la vie de famille et ta santé c’est pas le pied. Mais le boulot est chouette et si tu es sérieuse tu évolueras. La paie est bien et surtout tu auras la sécurité de l’emploi ! Tiens bon car la retraite vaut ses sacrifices là ! »

On en est où aujourd’hui ?! Se lever à 3h du matin pour être à 4h15 au travail après 50km en voiture, une évolution trop souvent à la tête du client et non au mérite, des agents qui se tirent dans les pattes trop souvent, des contraintes et pressions professionnelles de plus en plus fortes ?? Elle est là la réalité... Alors bien sûr je ne me plains pas car il y a pire que moi, que nous. Mais il y aura toujours pire ! Sommes nous obligés de niveler par le bas ?!! De vouloir enlever les acquis aux autres plutôt que de se battre pour en faire gagner à ceux qui devraient en avoir plus ?! À nous de ne pas tomber dans le piège des « grands » qui soi-disant nous gouvernent ! À nous de rester attachés aux valeurs que nos anciens ont défendu.

L’entreprise c’est nous qui la faisons. Je n’ai pas honte de me battre pour défendre mes acquis car ils sont précieux tant par les sacrifices des anciens que par les nôtres à notre échelle aujourd’hui !

Le 5 décembre c’est pour bientôt. Comme beaucoup d’entre vous j’ai un crédit maison et voiture, et un petit garçon de 3 ans à nourrir... s’organiser pour tenir une grève illimitée va être compliqué (on est deux agents RATP en plus). J’espère que nous y arriverons tous. Mais si il y a bien un moment où il faut le faire je crois que c’est bien là. Après il sera trop tard."

Pour nous faire parvenir vos témoignages, coups de gueule... écrire à siterevolutionpermanente@gmail.com.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Un syndicat de policiers avoue : « la police protège quotidiennement la grande bourgeoisie »

C’est assez rare pour le souligner, un syndicat de policiers, le Syndicat France Police-Policiers en colère a, dans un post dénonçant les propos de Mélenchon sur les violences policières, admis son rôle : « défendre quotidiennement la grande bourgeoisie ».

Suite aux propos de Mélenchon

Crédit photo : Benoît Tessier / Reuters

Alors que tout le gouvernement s’offusque des propos de Jean-Luc Mélenchon, qui osé dire lors de la manifestation contre la réforme des retraites mardi dernier que les policiers étaient « des barbares. Soyez prudents, ils ne s’arrêtent plus maintenant », un syndicat de police a tenté d’attaquer le chef de file de la France Insoumise dans un post Facebook pour le moins cocasse.

« Les policiers, qu’il traite de barbares, protègent quotidiennement la grande bourgeoisie à laquelle il appartient et qu’il prétend pourtant combattre » explique le syndicat. Marx et Lénine n’auraient peut-être pas mieux décrit le rôle de police et des gendarmes dans la société !

Car oui, depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes, de plus en plus de personnes commencent à voir quel est le vrai rôle de la police dans la société : défendre les intérêts des plus riches, assurer l’ordre dans une société inégalitaire où les actionnaires ne cessent de s’enrichir tandis que les inégalités augmentent. Et ce à quel prix ? Celui d’une barbarie policière à l’image des vingtaines d’éborgnés, des dizaines de mutilés, des centaines de blessés plus ou moins grave, mais aussi de tous les jeunes tués dans les quartiers populaires ou encore de la mort de Zineb Redouane et de Steve Maia Caniço… Des affaires pour lesquelles, à chaque fois, les CRS, gardes mobiles ou agents de la BAC ont été innocentés par leur hiérarchie, et par l’IGPN, protégés par Castaner et le gouvernement qui en a même médaillé des milliers.

Jean-Luc Mélenchon a donc raison de dénoncer la barbarie de cette société, même si l’on peut douter de la conviction profonde de celui qui a toujours revendiqué le rôle de la police "républicaine" et continue de défendre la possibilité d’améliorer le système capitaliste, police incluse.

Ses propos ont suscité la colère de toute la classe politique, jusqu’au ministère de l’intérieur qui a demandé des excuses officielles aux forces de l’ordre, « mobilisées chaque jour pour défendre les Français au péril de leur vie ». Une réaction peu surprenante de la part de ceux qui cautionnent et organisent la barbarie policière autant que son impunité totale.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Grève historique chez General Motors : 50.000 grévistes pour les salaires et la convention de travail

Depuis 10 jours, 50.000 grévistes font face à la direction de General Motors aux Etats-Unis. Une grève historique depuis les années 1970, revanche des exploités après les licenciements massifs suite à la crise de 2008.

Automobile

Ce qui est en train de se passer aux Etat-unis chez General Motors (GM), où les salariés sont en grève depuis 10 jours, est d’une importance considérable dans la lutte des classes en Amérique du Nord dans le secteur automobile. 50.000 ouvriers et employés sont en grèves pour exiger de meilleurs salaires et une assurance médicale plus avantageuse. En effet, couverture sociale, maladie, salaires et pensions de retraites tout est discuté dans l’entreprise, entre le grand syndicat UAW (United Auto Workers) et la direction de GM. La situation étant devenue intenable avec des conditions de travail pénibles, des salaires au rabais comme on les connaît dans le secteur automobile mondial, des menaces de licenciements massifs (un plan de suppression de 14.000 emplois et la fermeture de quatre usines), les salariés se sont auto-organisés avec une campagne de tractage, de vente de t-shirts, des discussions, en dehors de leur temps de travail pour organiser la lutte. C’est bien cette pression de la base, l’auto-organisation et la radicalisation des salariés qui a imposé la grève.

Le syndicat UAW a dû appeler à la grève sous la pression des salariés

La victoire n’était pas gagnée d’avance face à la bureaucratie du syndicat, réputé pour sa corruption et sa collaboration avec les géants du secteur automobile. Ce sont ces directions bureaucratiques qui ont négocié et accepté en 2009 des plans de licenciements hors-norme de plus de 47.000 ouvriers par GM et d’autres constructeurs comme Chrysler pour faire payer la crise financière aux travailleurs du secteur de l’automobile aux États-Unis. GM trouvait par ailleurs les conditions de travail trop avantageuses, ils ont ainsi pu casser tous les contrats de travail et réembaucher des ouvriers et employés avec des contrats moins avantageux en échange des financements publics de l’Etat américain pour sauver le secteur automobile, c’est-à-dire les profits mais pas les familles ouvrières ! Le tout avec l’accord du syndicat UAW. Les salariés en grève aujourd’hui exercent une pression pour que les discussions entre la direction du groupe et le syndicat ne se fassent pas au profit des truands de General Motors qui croulent sous les profits avec pour 2018, 8,1 milliards de dollars de bénéfices... De quoi préserver tous les emplois !

La lutte continue dans tous les sites concernés. Des usines à l’arrêt ou au chômage technique

La plus grosse grève depuis 30 ans chez General Motors dure et commence à faire des dégâts chez les sous-traitants et les usines de pièces détachées qui se retrouvent au chômage technique : 1225 aux États-Unis, une au Canada à l’arrêt. Et cela fait boule de neige, bien d’autres vont suivre si le conflit se prolonge. D’ailleurs des piquets de grève devant les usines sont évacués par les forces de répression et les grévistes commencent à faire des provisions pour tenir ! De quoi dérouter ceux qui croyaient que le classe ouvrière et son arme, la grève, n’existaient plus au pays de Donald Trump : voilà la meilleure des oppositions aux politiques réactionnaires et anti-ouvrières

Le massacre des emplois de 2009 et la crise qu’Obama et General Motors ont fait payer aux travailleurs est toujours dans les esprits

Il ne faut jamais oublier que la crise capitaliste et le crack de 2008 qui ont mis sur le la paille pas seulement des banquiers et autre voleurs qui spéculent sur nos vies, mais surtout des centaines de milliers de salariés. Ceux de GM on payé le prix fort, sous prétexte de sauver le système financier mondial et les banques. Dans cette opération à 750 milliards le sauvetage de l’industrie automobile étasunienne a coûté la petite sommes de 85 milliards de dollars avec en prime des vagues de licenciements. En fait c’est les profits qui ont été sauvés et la gréve des General Motors, c’est aussi la revanche des exploités !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Emmanuel Macron entame ce jour sa campagne de propagande pour tenter de vendre sa contre-réforme sur les retraites.

ça commence à Rhodez avec l'appui de la Dépêche du Midi dont le PDG est Jean-Michel Baylet ministre sous VALLS et dont le groupe outre la Dépêche du Midi contrôle 

 

Autant dire que Macron en principe "confronté" à 500 participants ne prend pas de grand risques.

Il convient donc de mener la contre-offensive dans l'opinion face à l'enfumage prétendant que le système est à bout, qu'il est perclu d'inégalités, que l'objectif du pouvoir c'est l'équité et bla-bla-bla et bla-bla-bla !

Extraits de la Vidéo du réseau du salariat  "retraites ; saignante ou à points ? " retenons en particulier  :

L'opération commence par le dénigrement du système actuel (quand on veut tuer son chien on dit qu'il a la rage) en l’occurrence  : déficitaire, pas équitable, trop complexe ...

LES REALITES CACHEES :

Si le régime général, régime par annuités est dominant ( 71,5% des pensions versées ) il existe parallélement 2 régimes complémentaires (AGIRC et ARRCO) qui fonctionnent déjà dans un système par points ( 26,5 % des pensions versées) avec un premier constat c'est que la valeur du point n'est pas la même un moment de l'achat et au moment de la liquidation de la retraite et qu'il introduit donc une INCERTITUDE complète sur l'avenir.

 

En Suède où ils ont ce système depuis 20 ans leur pension a déjà baissé à 3 reprises (2010, 2011 et 2014) .

Etendre le système à points pour qu'il devienne majoritaire c'est étendre l'incertitude avec l'objectif principal de BAISSER les pensions
 

FILLON durant la campagne des présidentielles 20117 dans son " grand oral " devant les patrons  et la Fondation Concorde :

 " le système par points en réalité ça permet une chose qu'aucun homme politique n'avoue : ça permet de baisser chaque année le montant des points, la valeur des points, et donc de diminuer le niveau des pensions" 

 

UNE SOLUTION ALTERNATIVE pour éviter de sombrer dans la dette ,

éviter de toucher à l'aâge de départ en retraite et à la dimension des pensions : AUGMENTER les cotisations patronales, assurer l'égalité des salaires hommes/femmes ...

Ce taux a été volontairement gelé depuis 1979 !

L'AVEU de FILLON en 2017 à DIFFUSER LARGEMENT !

Publié par FSC

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Les "dividendo-septique"

à la manoeuvre

ou l'obscénité du dividende

♫ Capital te voilà, ci devant le sauveur de la rente ♫

Le message des jeunes et leur porte parole devant l'ONU a été reçu 5/5 par la caque à rentes.

Ces jeunes, accordons nous dans l'instant l'excuses de la naïveté (à vérifier) ,comme au tennis, viennent d'encaisser un retour vengeur parti du fond du court.

Alors que se termine à New York le sommet mondial pour le climat organisé par l’ONU, le géant français du pétrole et du gaz Total a annoncé, mardi 24 septembre, son intention d’augmenter les dividendes pour ses actionnaires. Le groupe, qui tient une réunion mardi avec les investisseurs dans la même ville, a décidé d’accélérer la croissance de son dividende pour les années à venir.

Il s’est donné comme objectif une augmentation du dividende de 5 % à 6 % par an au lieu de 3 % annuellement comme annoncé précédemment. « La mise en œuvre de sa stratégie de croissance durable et rentable dans le pétrole et le gaz (…) donnent une visibilité accrue sur le futur du groupe », explique Total dans un communiqué.

C'est l'affichage d'un "ils n'auront plus de pain, nous nous bafrons des brioches"

Comme le dit le responsable du secteur CGT des cheminots de Marseille : "  "À force de taper, il y aura une réaction que l'on ne maîtrise pas"

 

♫Et gare à la revanche,  quand tous les pauvres s'y mettrons ♫

Rédigé par Canaille le Rouge

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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La ligne ferroviaire Epinal – Saint-Dié des Vosges : un sabotage exemplaire !

Cette fameuse ligne ferroviaire rurale, déjà célèbre grâce au président Macron qui s’était engagé publiquement à ce qu’elle ne ferme pas (avril 2018 à Saint-Dié), est en passe de devenir un symbole des dérives de nos décideurs, tant elle expose les décisions opaques concernant l’aménagement du territoire. Entre la déconnexion des acteurs tous énarques ou haut-fonctionnaires, les manœuvres politiques mensongères pour adapter le rail aux profits des capitalistes et le manque flagrant de considération pour la population, tout y est !

Casse du ferroviaire
Les prétextes du sabotage

Le 6 juillet 2018, lors du COREST (Comité Régionaux des Services de Transport) se tenant à Charmes (88), Mr Valence, maire de Saint-Dié de Vosges, président de la communauté d’agglomération et vice-président de la région Grand Est, annonçait la fermeture de la ligne ferroviaire reliant Saint-Dié à Epinal, en toute complicité avec la SNCF représentée notamment par Mr Bizien directeur territorial réseau SNCF Grand Est. Le 21 décembre 2018 les derniers trains circulaient et étaient remplacés par des bus, malgré les vives protestations des cheminots impactés, de différents collectifs et associations d’usagers ou encore des maires des petites communes concernées.

Revenons dans un premier temps sur les raisons invoquées par les dirigeants politiques et SNCF pour justifier cette fermeture. La première d’entre elle est la soi-disant vétusté de la ligne, pourtant un suivi régulier de l’entretien était bien mis en place. Ce que l’on appelle du renouvellement à plancher continu, c’est-à-dire le remplacement à intervalle régulier de constituants, comme les changements de traverses, prévus tous les 6 ans, qui permettent l’exploitation d’une ligne en toute sécurité et à moindre coût. Les derniers travaux de ce type avaient eu lieu en 2016, les prochains auraient donc dû avoir lieu aux alentours de 2022, la maintenance étant parfaitement assurée entre ces deux périodes de travaux, comme préconisé réglementairement, pour permettre le passage de 10 trains par jour sur ce trajet. La seconde raison, celle qui a finalement pris une importance démesurée, c’est une fissure dans les parois du tunnel de Vanémont, long de 162 mètres. Avant que la décision de fermeture ne soit prise, une limitation de la vitesse de circulation lors de la traversée de ce tunnel avait déjà été mise place par crainte d’un éboulement. Deux faits s’opposent pourtant à cette argumentation, d’une part la fissure était repérée depuis 1979 et la surveillance n’avait détecté aucune évolution depuis cette date, et d’autre part aucune interdiction de circuler sur le pont routier au-dessus du tunnel n’a été décrétée. Les trains risquaient donc de faire écrouler le tunnel en passant en dessous, mais pas les véhicules routiers circulant au-dessus !!! L’incohérence des justifications avancées montre bien qu’au-delà de considérations techniques c’est bien une volonté politique qui a abouti à la fermeture.

Après bientôt un an d’exploitation de cette liaison par des bus, quel premier bilan pouvons-nous en tirer ?

quinze bus ont donc remplacé cinq trains, dans le contexte écologique actuel cela pose forcément des questions sur la réelle volonté de nos dirigeants de mener une véritable politique de « développement durable ». Le temps de trajet est passé d’une heure en train à une heure quarante-cinq en bus, avec un confort dégradé, ce qui entraîne automatiquement des désagréments pour les usagers et plus particulièrement pour les collégiens, lycéens et étudiants qui pourtant continuent tous à payer le même prix ! La multiplication des circulations routières sur des routes de moyenne montagne devient également un problème majeur pour la population locale qui dénonce un envahissement des routes par ces bus, augmentant la dangerosité de ces dernières. Situation illustrée par plusieurs accidents impliquant ces bus SNCF dont un malheureusement tragique ayant causé la mort d’un motard. Et dernièrement, un bus qui a fini dans le fossé, sans victime heureusement...

L’impact sur l’emploi des cheminots

Concernant les cheminots du secteur, la perte de charge de travail est immense. Pour l’entretien, cela représente six agents à l’année à temps plein et un poste de dirigeant. Pour la circulation, suppression du poste de la gare de Bruyères tenu par deux agents titulaires et un agent de réserve. Pour l’exploitation, une baisse d’environ 25 % de la charge de travail des conducteurs et contrôleurs basés à Épinal et Saint-Dié. A terme ce sont bel et bien une vingtaine d’emplois qui sont menacés, ce qui est loin d’être anodin dans un département déjà sinistré par le chômage.

A travers ces différents exemples, la démonstration est faite que ce mode de substitution des trains par des bus est une aberration tant écologique que sociale. La visite de Mme Borne, ministre des transports et de la transition écologique et solidaire, à Saint-Dié des Vosges venue claironner, à grand renfort de publicité médiatique, le déblocage de 21 millions d’euros pour rétablir les circulations ferroviaires pour l’année….2022 avec un sous-entendu à peine voilé d’une exploitation privée, n’est pas de nature à rassurer la population, c’est-à-dire les usagers et les cheminots qui devront donc continuer à subir ces nuisances dans les années qui viennent.

N’oublions pas qu’il y a une raison à cette casse du ferroviaire et au prix inférieur du routier. Pourquoi le routier semble-t-il moins cher ? Car il est en réalité subventionné par nos impôts, 25 milliards par an pour l’entretien des routes, principalement dégradées par les poids lourds et les bus, justement, contre 10 milliards pour le rail.
Et si les accidents sont plus fréquents sur la route, c’est indubitablement lié aux conditions de travail qui sont beaucoup moins favorables. Les cheminots se sont battus pour des formations et des temps de travail adaptés au respect des règles de sécurité depuis des décennies, dans le respect de la réglementation du transport et pour le bien du service public, ce qui garantit des probabilités d’incidents beaucoup moins élevées que dans le transport routier avec ses exigences sur la productivité des salariés...

Mais avec la réforme du ferroviaire dont le but est justement de tout niveler par le bas, nous ne pouvons que redouter que les accidents du ferroviaire ne se multiplient pour rejoindre le niveau de la route...

Alors, que faisons-nous en tant que citoyens qui subissons cette transformation marchande et mortifère de nos services ?
Regardons-nous les emplois se dégrader parallèlement à nos conditions de transport et de sécurité, ou nous battons-nous pour un service public de qualité gratuit et générant des emplois corrects ?

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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L'intention initiale

SOURCE :

 

Cuisine, ménage ou simple compagnie... les plus de 70 ans devraient bientôt payer plus cher leur aide à domicile. L'avantage qui leur permettait de ne régler aucune cotisation devrait être supprimé. "Quand on prend de l'âge, on a besoin d'aide tout le temps", constate une personne âgée. "C'est un droit. Ce sont des gens qui ont travaillé toute leur vie et qui ont besoin qu'on les aide", explique une aidante. 

Les personnes dépendantes conserveront leur avantage
Aujourd'hui, une personne âgée de plus de 70 ans qui emploie une aide à domicile pour le ménage jusqu'à 650 € par mois de salaire, ne paye aucune cotisation patronale. À partir de janvier, il devrait s'acquitter comme tout le monde de charges sociales, soit un surcoût de 17 € net par mois pour un contrat de 20 heures selon le ministère du Travail. Seule exception : les personnes âgées en perte d'autonomie, c'est-à-dire handicapées ou dépendantes.

 

________________

LE REVIREMENT

L'initiative émanait sans doute avec l'aval du monarque de la ministre du travail Muriel Pénicaud , initiative donc annulée par la voix du premier ministre

 

D'autres victoires sont possibles, de grande ampleur pourvu qu'on s'y mettent TOUS ENSEMBLE !

 

Publié par FSC

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Les condamnations de l'infâme document du Parlement européen sur la mémoire commencent à se multiplier : elles doivent s'amplifier et on attend les réactions des organisations syndicales, des enseignants sommés d'intégrer dans les manuels scolaires les mensonges des parlementaires européens!

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Le Parlement européen a adopté (pour : 535 – contre : 66 – abstentions : 52), le 19 septembre 2019, une résolution sur « l’importance de la mémoire européenne pour l’avenir de l’Europe ». Cette résolution est grave et abjecte. Elle constitue l’aboutissement de la stratégie de révisionnisme historique prônée par l’Union Européenne. 

Ce texte assimile fascisme et communisme. Il explique que l’origine de la seconde guerre mondiale serait… le pacte germano-soviétique. 

Non le pacte germano-soviétique n’est pas la cause de la seconde guerre mondiale. 

Les causes de la seconde guerre mondiale doivent être recherchées dans la complicité silencieuse qui a permis le développement du fascisme et du national-socialisme contre le mouvement ouvrier, la collusion des grands monopoles allemands avec Hitler. Elles sont à chercher dans le silence assourdissant qui a conduit les états d’Europe à abandonner l’Espagne Républicaine aux mains du fascisme, dans la lâcheté qui a conduit aux accords de Munich le 28 septembre 1938 entre Daladier, Chamberlain, Hitler et Mussolini. 

Cette résolution cherche à effacer la contribution décisive des communistes et des peuples de l’Union Soviétique à la défaite du fascisme nazi. 

Cette résolution occulte la gravité de la barbarie nazie et la renaissance du fascisme aujourd’hui. 

Il est important d’avoir une rigueur historique, nous la devons aux millions de victimes, à tous ceux et avant tout les communistes et le peuple Russe qui se sont battus pour arrêter et vaincre Hitler. 

Mettre sur le même plan et en les assimilant, le fascisme, le nazisme, le stalinisme et le communisme est une grossière simplification de la réalité. 

Le fascisme favorisé et mis en avant a été le moyen trouvé par les capitalistes pour écraser les mouvements révolutionnaires des années 30 et sauver leurs systèmes. Le fascisme est la créature du capitalisme, le moyen du repartage entre impérialistes du monde dans la guerre la plus violente de l’histoire. 

Les communistes, au contraire, dans chaque pays d’Europe, ont organisé et animé une résistance héroïque contre le fascisme. Ils ont pu le faire grâce au large soutien populaire dont ils disposaient. 

Présenter la Russie comme n’ayant souffert que du stalinisme (point 15 de la résolution), c’est nier l’ampleur des souffrances et des pertes subies par ce peuple, et par les soldats de l’Armée rouge (21 millions de morts), pour arrêter l’expansion nazie et permettre la libération de l’Europe. 

Cette résolution, d’une extrême gravité, vise à ouvrir la voie l’interdiction des partis communistes, des forces progressistes et du mouvement syndical comme ce fut cas dès 1933 en Allemagne. 

Avec ce texte, le Parlement Européen veut empêcher toute révolte, toute contestation démocratique. 

Le vote de ce texte est scandaleux et dangereux. Ceux qui l’ont voté portent une lourde responsabilité devant l’Histoire, ils font comme dans les années 30 le lit du fascisme. 

Nous n’acceptons pas la réécriture de l’Histoire sous peine de voir se reproduire les mêmes dangers. Réfléchir au passé pour construire le présent, implique d’avoir le courage et l’intelligence de regarder l’histoire de chaque peuple. 

Villejuif, le 23 septembre 2019

 

Publié par FSC

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SCOP-TI

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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