SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Défendre nos retraites : les syndicats ne doivent pas aller négocier avec le gouvernement !

Alors que Matignon entreprend, dès ce jeudi, un nouveau round de « concertation » avec les syndicats, Macron nous la refait façon « grand débat ». Le mercredi 25 août, on apprenait par la voix d’Agnès Buzyn, qu’une « consultation citoyenne » allait être lancée sur la réforme des retraites. Mais la tactique est éculée, Il n’y a rien à négocier, tout le monde le sait, et en premier lieu les dirigeants syndicaux qui se rendent pourtant dans les salons de Matignon.

Le scepticisme accueille l’annonce des consultations

C’est donc Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la santé, soucieuse de garder la main sur la question des retraites, qui s’est chargée de l’annonce d’une « consultation citoyenne » sur la réforme des retraites : « Ça peut se faire sur internet. Ça peut se faire dans des mairies. Ça peut se faire via des associations, via les syndicats. Les syndicats peuvent aussi consulter leur base évidemment. Tout cela va être mis sur la table au mois de septembre et nous attendons les retours de nos concitoyens sur les propositions qui ont été faites » a-t-elle déclaré.

Au menu des supposés « débats » : retraite à points, âge pivot à 64 ans ou fin des régimes spéciaux... les travailleurs se sentent effectivement profondément concernés. Ils seraient sans doute prêts à donner leurs avis, c’est-à-dire à exprimer leur opposition à tous ces plats plus « inavalables » les uns que les autres ; mais ils savent désormais, depuis le long épisode du mouvement des gilets jaunes, que, malgré ses minauderies démocratiques, le gouvernement est atteint de surdité chronique : « C’est toujours pareil, le gouvernement donne la parole et puis en fin de compte, il n’en tient pas compte », a affirmé une femme devant les caméras de France Télévisions, exprimant très certainement ainsi le point de vue du plus grand nombre.

Certes, la cacophonie qui se fait entendre actuellement au sein du gouvernement pourrait laisser espérer qu’il y a du grain à moudre pour d’éventuelles discussions. Et d’abord cet extraordinaire coup de théâtre d’un Macron faisant une contre-proposition à celle avancée par Delevoye (qu’il a pourtant chargé du dossier et nommé haut-commissaire) : au lieu du fameux « âge pivot », trouvaille de l’ingénieux réformateur, un « allongement de la durée des cotisations ». Et puis ce flou qui règne sur le calendrier, Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics, tablant sur une présentation du projet de loi devant les députés après les municipales de mars 2020, tandis qu’Edouard Philippe dément en affirmant que le texte sera à l’Assemblée « dans les mois qui viennent », avant d’expliquer ce mercredi en compte-rendu de Conseil des ministres qu’un agenda serait en fait proposé après les réunions bilatérales des 5 et 6 septembre… Quant à Macron, loin de lever le flou, il assure simplement que « rien n’est encore décidé », histoire de voir venir. Mais la curée n’est qu’apparente et tout cela n’est que jeu tactique pour aboutir, en dernière instance, au même résultat : la mise à bas de ce qu’il reste encore d’un système de couverture sociale incompatible avec le capitalisme dans sa phase actuelle.

Mais au fait, y a-t-il quelque chose à négocier ?

Du « j’ai changé » macronien sur l’écologie à la tentative de cooptation de la colère contre les féminicides par Schiappa, en passant ici par la question des retraites, le gouvernement tente de lancer son « Acte 2 ». Dans la continuité du coup de comm’ qu’a été le « grand débat », Macron et ses ministres savent qu’ils doivent apparaître comme plus ouverts au dialogue, à la négociation (sans rien changer du fond de leur programme).

Si la promesse de consultation citoyenne semble à juste titre laisser « la base » très sceptique, on se demande ce qui peut bien conduire les dirigeants syndicaux, après 18 mois de discussion sur le futur « système universel de retraite », et alors que certains avaient claqué la porte, à reprendre ce jeudi 5 septembre le chemin de la négociation, cette fois-ci avec Edouard Philippe et Delevoye.

Et pourtant ils sont là. Force ouvrière ouvre le bal jeudi matin, suivi de la CFTC. Au programme de l’après-midi, la CFDT, le Medef et la FNSEA. Suite des entretiens le vendredi avec l’U2P, l’Unsa, la CGT, la CFE-CGC puis la CPME. Si la présence de la CFDT n’a pas de quoi surprendre dans une telle circonstance, on ne peut que trouver contradictoire, voire inadmissible, la présence de la CGT ou de FO qui ont largement démontré, la nuisance que représentait ce projet de réforme, dans son intention la plus profonde, et au-delà de toutes les variantes techniques que les uns ou les autres pourront se plaire à proposer.

Non, le retard du versement de la retraite à taux plein n’est pas acceptable, non les décotes ne sont pas acceptables, non le nivellement par le bas et la disparition des régimes spéciaux qui sont des conquêtes du mouvement ouvrier ne sont pas acceptables, non la pénibilité du travail ne se mégote pas, non, non, non et non…

Alors que le mouvement des Gilets Jaunes, malgré ses limites, a démontré une grande radicalité, une volonté de NE PAS négocier avec le gouvernement mais de le combattre, et plus généralement une remise en cause profonde de la routine syndicale qui s’était installée, les directions syndicales continuent d’aller négocier, et font donc le jeu du gouvernement qui tente se réhabiliter avec son Acte 2 !

Après avoir participé à 18 mois de discussions avec Delevoye, les « leaders » des grandes Confédérations iront encore aux réunions bilatérales des 5-6 septembre, et valideront le discours du premier ministre qui suivra, expliquant que « nous avons bien discuté… voici maintenant nos propositions…le dialogue est toujours ouvert… ». Il n’est pas à exclure qu’après cette séquence, les directions de FO ou CGT fasse mine de « claquer la porte » pour montrer une façade combative… pour mieux renégocier la contre-réforme suivante !

Non, il n’y a pas de place pour le camp des travailleurs dans les réformes de Macron et du Medef

Et c’est sur cet écueil qu’un Martinez, comme les autres, bute. Il y a maintenant plusieurs décennies que la démonstration est faite : dans sa phase ultra libérale, toutes les réformes que porte le capitalisme ne peuvent être que des contre-réformes, c’est-à-dire la reprise des conquêtes des travailleurs. La contradiction est patente lorsque Philippe Martinez affirme : « il y a besoin d’améliorer ce système, mais pas de tout changer. » Et surtout lorsqu’il ajoute : « On va aller le redire au Premier ministre », mais « si c’est pour botter en touche ou noyer le poisson… on a des doutes. ».

Eh bien oui, Le premier ministre et le haut-commissaire sont là uniquement pour botter en touche et noyer le poisson… Il n’y a rien à gagner là-bas pour les travailleurs.
Alors, plutôt que d’aller à Matignon cautionner une pseudo-concertation, c’est de mobilisation que nous avons besoin.

C’est fait, vont nous répondre FO et la CGT. Nous appelons à une journée d’action. Une journée le 21 septembre pour FO, le 24 septembre pour la CGT.

Mieux, pour la rentrée sociale, Philippe Martinez explique qu’il faut que « nous portions tous ensemble nos revendications le même jour et donc… c’est pour ça qu’on a 3 dates » ! [parlant des 20, 24 et 27 septembre, appelées par la CGT sur les questions sociales et écologiques]

De qui se moque-t-on ? Après tout ce que nous avons vécu durant les derniers mois, vont-ils nous faire croire que c’est comme ça qu’on va gagner. Où est le « tous ensemble »,où sont les mobilisations massives dans la rue et dans les boîtes, où est l’appel à une première grande journée de grève générale commune et un plan de bataille qui inversera enfin le rapport des forces en faveur des travailleurs ?

Si les dirigeants syndicaux ne veulent pas de ce rapport de force, nous devons nous organiser pour l’imposer. Pour imposer la convergence, non seulement entre différents syndicats, entre différents secteurs en lutte. Dans ce sens, l’appel du collectif Intergare contre la division et pour une AG Interpro est un exemple à multiplier !

Crédits photo : Alain Jocard / AFP

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Article publié initialement le 28 juin 2017 – Nous savons que deux ans après un bref passage au gouvernement, Sylvie Goulard a été choisie mercredi 28 août 2019 par Emmanuel Macron pour siéger à la Commission européenne  

 

Par Laurent Dauré

 

L’information était disponible depuis 2014, mais Le Journal du dimanche l’a actualisée et mise sur le devant de la scène le 25 juin dernier : Sylvie Goulard a reçu de l’Institut Berggruen plus de 10 000 euros par mois d’octobre 2013 à janvier 2016, période au cours de laquelle elle était députée européenne (voir notre article). Dans la rubrique « Mon parcours » de son site personnel, l’éphémère ministre des Armées présente ainsi son activité au service du think tank américain : « Conseillère spéciale du Council for the Future of Europe [Conseil pour l’avenir de l’Europe] », un groupe de réflexion qui dépend du « Nicolas Berggruen Institute for Governance [Institut pour la gouvernance] ».

 

Sylvie Goulard précise ensuite qu’il s’agit d’une « association à but non lucratif visant à promouvoir une meilleure gouvernance mondiale et européenne. » Elle ajoute que le Conseil pour l’avenir de l’Europe « est présidé par Mario Monti » et qu’il « comporte des personnalités de sensibilités politiques diverses telles que, notamment, Jacques Delors, Guy Verhofstadt, Pascal Lamy, Romano Prodi ou Jean Pisani-Ferry. » On imagine les débats enflammés entre ces anticonformistes que tout oppose…

 

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Contraint au recul par le mouvement social (les gilets jaunes) et de tenir compte du besoin et de l'exigence de services  publics de proximité le pouvoir n'en continue pas moins de mettre à mal les services publics et donc de supprimer des emplois.

Dernière victime : le service des impôts sous la bannière hypocrite de la modernité !

En fait il s'agit en conformité avec la ligne de l'Union européenne de faire place aux intérêts du privé en réduisant massivement l'intervention de la puissance publique!

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SOURCE : https://www.bfmtv.com/economie/les-syndicats-solidaires-et-cgt-vent-debout-contre-les-5800-suppressions-de-postes-a-bercy-1760941.html

 

 

Le ministre de l'Action et des comptes publics, Gérald Darmanin, a annoncé mardi la suppression "d'environ 5.800 emplois sur trois années entre 2020 et 2022" à Bercy, la justifiant par le "prélèvement à la source ou la suppression de petites taxes", visant à "simplifier la vie des Français".

Selon les syndicats Solidaires et la CGT des finances publiques, l'argument gouvernemental justifiant les 5800 suppressions d'emplois au ministère de l'Action et des Comptes publics, par le prélèvement à la source, "n'est plus audible".

La réaction syndicale aux suppressions de 5800 suppressions de postes entre 2020 et 2022,  au ministère de l'Action et des Comptes publics, ne s'est pas fait attendre. "L'argument du gouvernement qui consiste à mettre en avant le prélèvement à la source pour justifier ces suppressions n'est pas audible, pas acceptable", a déploré Anne Guyot Welke du syndicat Solidaires (premier syndicat à Bercy).

"Les ministres successifs n'ont jamais pris en compte la transformation des missions, de la charge travail qui n'a cessé de croître, sans aucune reconnaissance (...) A titre d'exemple, entre 2012 et 2017, les sollicitations à l'accueil ont augmenté de 39 %". La dématérialisation, "c'est 15 millions de sollicitations de visu chaque année et 32 millions au total (par téléphone et courriel en plus)", a-t-elle rappelé.
    
La responsable syndicale a par ailleurs confirmé l'appel à la grève des agents des finances publiques à compter du 16 septembre, "journée d'action nationale", avec "un préavis courant jusqu'au 30 septembre, renouvelable". Cet appel a été lancé par son syndicat, ainsi que la CGT, la CFDT et de la CFTC à la Direction générale des finances publiques (DGFip).


Selon la CGT, 30.000 à 40.000 postes ont été perdus en 15 ans


"C'est un discours qui n'est effectivement plus audible. Les suppressions continuent alors que les services sont exsangues. Nous absorberons deux tiers de la totalité des suppressions de postes sur le quinquennat (10.000 sur 15.000 dans la fonction publique d'État, NDLR)", a estimé Fanny Decoster (CGT), soulignant que les finances publiques "ont déjà perdu entre 30.000 et 40.000 postes depuis 15 ans".

"Notre inquiétude va beaucoup plus loin car c'est un enjeu de société: ce n'est pas une énième réforme de l'administration mais son démantèlement et la privatisation de nos missions régaliennes", a-t-elle ajouté, pointant "les dangers de confier à des buralistes, sans devoir de réserve ou de probité, le paiement des amendes".

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Auparavant, Jean-Paul Delevoye était chargé de la CONCERTATION soi-disant sociale, libre et non faussée, avec les syndicats pour notre système de retraites en vue de son amélioration.

Et combien m'avait-on bassiné sur son indépendance d'esprit? Il était prêt à quitter ses fonctions de Haut-commissaire chargé d'améliorer notre système de retraites tant la Macronie l'indisposait de plus en plus. J'ai même lu qu'il défendait des idées progressistes en louant le rôle actif de la CGT lors de la promulgation de la Sécu à la libération de la France. N'était-il pas président du Conseil économique, social et environnemental de 2010 à 2015?

Jean-Paul est arrivé eh eh, sans s' presser eh eh. Il entre au gouvernement des riches et du capital

Et puis paf, à 72 balais, le voilà entrant au gouvernement par la grande porte justement pour dynamiter notre système de retraites.

 Mais chasser le naturel, il revient au galop, quand on est un vieux politicien de droite de 72 ans et pas encore à la retraite. Normal dans le "Nouveau monde" promis par la Macronie.

Encore que, combien sont-ils dans ce "Nouveau monde" à avoir bossé dans des horaires postés, dans du boulot répétitif ou à la chaîne, dans du turbin difficile et sous-payé, dans des services publics en sous-effectifs et sans moyen matériel, à avoir enduré le chômage et la précarité, pour nous dire ce qu'il est bien pour nous les gens d'en bas?

Allez, qui en est le 24 septembre 2019?

 Jean-Paul est arrivé eh eh, sans s' presser eh eh. Il entre au gouvernement des riches et du capital

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Retraites. Luc Ferry affirme qu’ « Il faut un QI de bulot pour ne pas comprendre qu’on est obligé d’augmenter la durée de cotisation »

Luc Ferry, le philosophe de droite qui appelait à ouvrir le feu sur les Gilets jaunes et qui se faisait payer des cours qu'il ne dispensait pas, en remet une couche dans son mépris de classe en se faisant l'apôtre de la réforme des retraites à venir.

Mépris de classe

« Il faut un QI de bulot pour ne pas comprendre qu’on est obligé d’augmenter la durée de cotisation ». Luc Ferry est décidément en grande forme sur le plateau d’En toute franchise sur LCI. Il lance cette insulte aux opposants à la réforme du système de retraite programmé par Macron en s’appuyant sur le plus faux des arguments : l’augmentation de l’espérance de vie.

Aujourd’hui, l’espérance de vie tourne autour de 79 ans pour les hommes, et de 85 ans pour les femmes. Il y a cinquante ans, on en était loin. Le progrès est évident. Cependant, Ferry omet de préciser de quels hommes et de quelles femmes il parle. En effet, tout le monde n’a pas sa vie de ministre ni de prof
d’université payé grassement pour des cours qu’il ne dispense pas. L’espérance de vie dans les classes populaires est bien moins grande que la sienne et des bourgeois qu’il représente, surtout lorsqu’il s’agit de l’espérance de vie en bonne santé.

La rhétorique du philosophe pour vendre l’inévitable réforme des retraites consiste à enfermer le débat dans une fausse alternative « cotiser plus fort » ou « travailler plus longtemps ». Mais l’augmentation de l’espérance de vie n’implique en aucun cas de devoir cotiser plus longtemps. Les cotisations sont
fournies par les actifs pour assurer aux retraités de quoi vivre. Or, les cotisations représentent une partie de la richesse produite. C’est donc en fonction de la richesse produite par les travailleurs qu’il faut envisager l’âge de la retraite. On a beau dire que nous ne sommes plus en 1945 avec la retraite à 60 ans mais on peut aujourd’hui produire infiniment plus de richesses qu’il y a soixante-dix ans avec un nombre bien moins grand d’actifs.

On peut donc assurer une retraite à 60 ans pour un plus grand nombre de personne et sur une plus longue durée. Mais pour ce faire, il faut passer par une plus large redistribution des richesses et notamment des profits patronaux. Et cette limite là, Luc Ferry, en bon garant de la droite sarkozyste, il n’entend évidemment pas la franchir.

C’était déjà ce même raisonnement fallacieux qui consiste à indexer l’âge de la retraite sur l’espérance de vie et non sur la richesse dont dispose la société qui faisait dire à Ferry en 2003 lors de la réforme des retraites orchestrée par Fillon : « Ce qu’ils sont cons ! C’est affligeant de bêtise ». N’en déplaise à ce grand esprit, les QI de bulot et les cons savent très bien ce que représente une ou des années de travail en plus et l’absurdité de devoir bosser toujours plus alors que le chômage est si grand et que les profits des capitalistes ne cessent de battre des records années après années.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Le salaire médian des cadres a augmenté en 2019 de 2,4% selon le baromètre annuel Expectra publié le 2 septembre 2019.  (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS / AFP)

Le salaire médian des cadres a augmenté en 2019 de 2,4% selon le baromètre annuel Expectra publié le 2 septembre 2019. (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS / AFP)

Le salaire médian annuel brut des cadres grimpe à 45 793 euros cette année, selon le baromètre annuel Expectra.

Bonne nouvelle pour les cadres. Leur salaire médian a augmenté cette année de 2,4%, sa « deuxième plus forte hausse depuis sept ans », derrière celle de 2018 (+2,7%), selon le baromètre annuel Expectra, publié lundi 2 septembre.

Le salaire médian annuel brut des cadres (la moitié gagne plus, l’autre moins) grimpe ainsi à 45 793 euros en 2019, selon Expectra, qui a analysé près de 87 500 fiches de paie de cadres et agents de maîtrise, travaillant dans près de 10 500 entreprises, dont les deux tiers sont installées en province et un tiers en Ile-de-France.

Par métier, ce sont les contrôleurs financiers qui enregistrent la plus forte progression (+8,4%), devant les comptables clients (+7,3%), les souscripteurs (+7%), les analystes de risque (+6,4%), les responsables informatiques (+6,3%) et les ingénieurs système (+6,3%). Parmi les filières, le BTP est en tête (+2,8%), après une année 2018 déjà « très dynamique »(+4,2%).

Des profils de plus en plus qualifiés

« Locomotive des salaires », l’évolution numérique des entreprises « dope » la rémunération des cadres car les employeurs « doivent faire appel à des profils de plus en plus qualifiés et encore très rares », explique dans un communiqué Expectra, filiale française d’intérim et de recrutement du groupe néerlandais Randstad.

Dans les entreprises, la « stratégie digitale se déploie plus vite que les compétences disponibles. En résulte une tension majeure sur le marché de l’emploi qui alimente la spéculation pour capter et fidéliser les talents », alors que « dans un contexte de plein emploi » pour les cadres, ceux-ci « n’hésitent plus à faire valoir leurs prétentions », souligne Christophe Bougeard, directeur général d’Expectra, cité dans le communiqué.

Publié par anti-K

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Après le rassemblement au Trocadéro, un 101ème féminicide

Alors que se tenait dimanche un rassemblement au Trocadéro pour dénoncer le centième féminicide de l'année 2019, une femme de 92 ans était tuée par son mari dans le Tarn. Ce nouveau féminicide intervient à quelques jours du « Grenelle » organisé par Schiappa.

Féminicides

Depuis le début de l’année, le nombre de féminicides en France n’a cessé d’augmenter. Le samedi 31 août une nouvelle femme a été tuée par son conjoint à Cagnes-sur-mer (Alpes-Maritimes). Elle a été retrouvée battue à mort, sous un tas d’ordures. Quelques heures plus tôt un voisin avait alerté la police d’une « dispute conjugale » dans la même rue. Ce nouveau meurtre a porté le nombre de féminicides au chiffre symbolique de cent pour 2019. Pour toute l’année 2018, 121 meurtres de femmes par leur conjoint ou ex-conjoint avaient été dénombrés par le gouvernement, soit une femme tous les trois jours. Ce chiffre s’élève à un meurtre de femmes tous les deux jours depuis le début de l’année 2019. Combien d’autres viendront s’ajouter à cette liste macabre d’ici à la fin de l’année ?

Face à l’ampleur des violences sexistes, dont les féminicides – meurtres des femmes en raison de leur genre – sont l’expression la plus aiguë, des milliers de femmes se mobilisent à l’échelle internationale. En France, le 24 novembre 2018 déjà, les manifestations à l’occasion de la journée contre les violences faites aux femmes, ont rassemblé des milliers de personnes. Depuis, les actions et rassemblements contre les féminicides se sont multipliés partout dans le pays. Le 6 juillet 2019, 2000 personnes se sont réunies à Paris, à l’appel des familles de victimes, pour interpeller le gouvernement sur son inaction et alerter l’opinion publique. Le dimanche 1er septembre, à l’initiative du collectif #NousToutes, un nouveau rassemblement s’est tenu au Trocadaro à Paris pour dénoncer ce centième meurtre. A cette occasion des centaines de manifestantes ont dévoilé cent pancartes, affichant d’un côté les chiffres de 1 à 100 et de l’autre le nom de chaque femme tuée. Cette action avait pour but de montrer à la fois l’ampleur du phénomène, mais aussi mettre une identité sur ces femmes et ces violences invisibilisées. Le jour même du rassemblement au Trocadéro, une cent-unième femme a été tuée par son conjoint dans le Tarn. Agée de 92 ans elle est décédée après avoir été rouée de coups de poing et de canne par son mari, rappelant cruellement l’urgence d’une réponse à la hauteur de la gravité de ces violences patriarcales.

L’action au Trocadéro a eu lieu à quelques jours du Grenelle appelée par la secrétaire d’État à l’égalité femmes-hommes Marlène Schiappa. Le gouvernement depuis le début du quinquennat essaie de se racheter un vernis progressiste en faisant soi-disant de l’égalité hommes-femmes la grande cause du macronisme. Nous ne pouvons cependant rien attendre d’un gouvernement, dont les lois qui paupérisent et précarisent les femmes, rend toujours plus vulnérables les femmes aux violences qu’il prétend dénoncer. En tant que collectif Du Pain et Des Roses nous avons signé l’appel au rassemblement du 8 septembre à l’initiative des Femmes Gilets jaunes contre les violences sexistes, mais aussi contre l’hypocrisie du gouvernement et de son Grenelle.

Crédits photo : ZAKARIA ABDELKAFI / AFP

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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D'abord en 2020 la piécette de 300 euros par an d'augmentation du personnel enseignant, actée sous la présidence socialiste de François hollande aux affaires de la France.

Depuis 2010, sous la droite, puis sous la gôche, maintenant sous Macron, le point d'indice est toujours gelé pour tous les 5,6 millions de fonctionnaires. Quant au personnel non-enseignant de l'éducation nationale, même pas la piécette de 300 euros distribuée par le commis du capital.

Rentrée scolaire 2019: la rentrée des inégalités

Le Parisien a consacré pas moins de 3 pages à Jean-Michel Blanquer, le chambellan chargé de l'école par un ex-banquier d'affaires.

A en croire ce journal, pour cette rentrée scolaire, sont promis le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière. C'est dire si tout va bien.

En réalité, la France, qui est parmi les 7 plus grandes puissances capitalistes du monde, se trouve à la 72e place des pays dits développés selon le dernier rapport de l'OCDE -organisation internationale de coopération et de développements économiques-.

Toujours selon ce rapport, dans notre pays, les enfants des milieux populaires ont 4 fois moins de chance de réussite scolaire que ceux des catégories avec du fric plein les fouilles. Pour cette rentrée 2019, sans moyens financiers et humains, sans politique pédagogique de progrès, avec un pouvoir qui privilégie  les très riches et le capital, rien ne s'arrangera.

Sans parler de la réforme perdante de la retraite pour les fonctionnaires. Si on compte pour le capital pour promouvoir un régime universel égalitaire pour tous, on se fourre carrément le doigt dans l'oeil et cela jusqu'au coude.

Au sujet de la retraite, du public comme du privé, la CGT appelle à la mobilisation le 24 septembre partout en France. Pour les retraites, mais aussi pour l'emploi et les services publics.
Du pognon, il y en a en France, dans ce pays champion du monde du versement des dividendes.

Alors qui en est le 24 septembre 2019?

Rentrée scolaire 2019: la rentrée des inégalités
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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42ème jour de grève pour les femmes de chambre d’Ibis Batignolles

Depuis le 17 juillet, les femmes de chambre de l'hôtel Ibis Batignolles, du groupe AccorHotels Arena, sont en grève, après le viol d'une femme de chambre par l'ancien directeur de l'hôtel durant l’année 2017, et contre les conditions de travail dans la sous-traitance, proches de l’esclavage.

Grève contre la sous-traitance

Ce mercredi 30 août, a eu lieu un rassemblement de solidarité aux grévistes de l’ibis Batignolles pour leur 42ème jour de grève. Malgré la longueur de la grève, les grévistes sont toujours empreintes d’une forte détermination à se battre pour la fin de la sous-traitance et pour de meilleures conditions de travail. Elles ne lâcheront rien. D’ailleurs pendant le rassemblement, nous pouvions entendre des slogans tels que : « L’esclavage c’est fini » ou alors « on est là, on bougera pas ! ».

Aux côtés des grévistes étaient également venus en solidarité des représentants CGT-HPE, d’anciennes grévistes d’Hyatt, Clémentine Autain mais aussi Françoise Vergès.

Pour Jean-Philippe, représentant CGT-HPE, « la sous-traitance c’est régulièrement la maltraitance », et « maintenant c’est l’heure de les faire payer ». De plus, lors de son intervention, le syndicaliste rappelle qu’au-delà des conditions de travail, les grévistes sont aussi là en soutien à une de leur collègue qui a subi un viol par l’ancien directeur de l’hôtel. « Nous voulons également que le groupe ACCOR ne soit non pas contre la victime d’un crime en fournissant ses avocats au violeur, mais soit aux côtés de la salariée pour la soutenir dans cette épreuve extrêmement difficile ».

« Nous sommes passé à TV5 Monde, et on a fait un appel à Madame Schiappa pour lui dire de venir. Elle n’est toujours pas venue », nous explique Sylvie, l’une des grévistes. Elle ajoute : « on voulait la recevoir comme ça elle voit les conditions de travail des dames. Parce qu’en fait, nous les femmes de chambre, nous sommes la fondation de l’hôtel. Sans une femme de chambre, je ne vois pas comment ils peuvent louer les chambres de l’hôtel. Donc c’est nous qui faisons qu’Accord et Ibis prennent de l’argent. ». Un discours qui fait écho aux analyses de François Vergès, pour qui, « sans les femmes qui le nettoient, le monde arrêterait de tourner »

A ce jour, la bataille contre le groupe ACCOR et la société de sous-traitance STN est loin d’être finie. « Ce qu’ils nous proposent n’est pas ce que nous on veut, c’est des miettes en fait par rapport à nos revendications », nous dit Sylvie. C’est pourquoi, dès la rentrée la CGT-HPE ambitionne de lancer une grande campagne de boycott des hôtels ACCOR pour dénoncer le silence assourdissant de ce groupe sur les affaires de harcèlement, de viol dans ses hôtels et sa complicité avec les esclavagistes du nettoyage hôtelier.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
NON AU TRAVAIL LE DIMANCHE !

Publié par CGT FACEBOOK COMPIEGNE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Les patrons en université d’été : les plus assistés du gouvernement en France ont le moral au beau fixe

Université d’été du Medef : le patronat avait de quoi être à l’aise dans ses bottes, avec plusieurs invités de marque tels que Sarkozy, Bruno Le Maire, mais pas de Macron à l'horizon. Ce qui a été très peu apprécié par les patrons qui sont toujours en mal de reconnaissance malgré un gouvernement à l’écoute de leurs besoins avec une politique de réduction des cotisations patronales toujours d’actualité qui ne sont jamais que des cotisations qui ne tombent pas dans les caisses de l’Etat permettant ainsi d’imposer l’austérité au plus grand nombre, à ceux qui font tourner la société, notre classe.

L'été du MEDEF

La rencontre des entrepreneurs de France, l’Université d’été du Medef s’est tenue à l’hippodrome de Longchamp à Paris. Le patronat avait de quoi être à l’aise dans ses bottes, avec une nouvelle appellation (Rencontre des Entrepreneurs de France) certes mais aussi un invité de marque, Nicolas Sarkozy, qui a écrit un livre pour apporter toute sa science en termes de libéralisme, sans parler d’un ponte du gouvernement avec la présence de Bruno Lemaire... mais pas de Macron ! Ce qui a été très peu apprécié par les patrons qui sont toujours en mal de reconnaissance malgré un gouvernement à l’écoute de leurs besoins avec une politique de réduction des cotisations patronales toujours d’actualité qui ne sont jamais que des cotisations qui ne tombent pas dans les caisses de l’Etat permettant ainsi d’imposer l’austérité au plus grand nombre, à ceux qui font tourner la société, notre classe.

Jusqu’ici tout va bien pour le patronat

Il suffit de voir les dividendes versés aux actionnaires : 514 milliards en Europe et 51 milliards en France ! Pour l’année prochaine des estimations avancent le chiffre de 1400 milliards. Pour le secteur patronal ce n’est pas la crise, c’est même tout le contraire avec un CICE qui leur est versé et les cotisations sociales qui vont continuer de baisser dans les prochaines années. Cependant, le crédit de Macron dans le secteur patronal commence a fléchir légèrement, notamment sur les retraites où le patronat estime que les annonces du gouvernement de créer les conditions d’un dialogue avec tous les corps intermédiaires est un signe de faiblesse voire un recul notamment sur la mise de côté de l’âge pivot à 64 ans pour augmenter la durée de cotisation. Ce calcul du gouvernement table sur le fait ramener à lui la CFDT. Dans la réalité cela ne changera rien pour la classe travailleuse puisque le rallongement sera effectif de manière mécanique (plus d’annuités pour un taux plein obligent à partir plus tard), mais cette nouvelle manière de faire, plus prudente que la méthode bulldozer, sur un dossier très explosif, déplaît au Medef qui y voit une peur d’aller au bout de cette réforme, voire de reculer devant le risque d’explosion sociale, comme cela avait été partiellement le cas avec les Gilets Jaunes.

Un changement de méthode pour déminer la colère sociale

Les possibilités d’explosion dans la situation restent ouvertes. L’expérience des Gilets Jaunes est encore bien présente dans les esprits, et le gouvernement a de quoi être inquiet des réactions même si pour l’instant les mots d’ordre des directions syndicales sont divisés et divisent. Le secteur de la santé reste plus que jamais mobilisé, dans les urgences notamment, la population est sur ses gardes face à une réforme des retraites qui va mettre à bas tous les régimes spéciaux, obliger à travailler plus longtemps et réduire les pensions. Une mobilisation d’ampleur avec des secteurs de Gilets Jaunes toujours actifs, ou avec d’autres secteurs de la classe ouvrière, radicalisés par les méthodes de ce mouvement, pourrait très bien dépasser le seul cadre dit des corps intermédiaires et du corporatisme et enflammer le pays : cette réforme attaque l’ensemble de la classe ouvrière et pourrait tendre à ce qu’elle s’unifie face à celle-ci. Pour tous ces éléments, le patronat craint les hésitations du gouvernement et préférerait une méthode dure qui dicte les rythmes et prenne de cours les résistances.

Sarkozy en vedette du libéralisme au Medef

Nicolas Sarkozy a été invité par le Medef pour parler des différent sujets de société, et a développé tout son arsenal ultra-libéral au risque de faire passer Macron pour un petit joueur, aussi bien socialement où il ne faudrait rien céder qui aille dans le sens du bien-être de la classe exploitée, et même au niveau climatique où il n’a que mépris pour Greta Thumberg et son combat (qui empêcherait toute forme de création, de liberté d’entreprendre etc.). Pour Sarkozy, la solution c’est de libérer toute forme d’entraves au développement du capital, un coup de baguette magique qui réglerait le problème du chômage de masse et peut-être même de l’environnement ? Pourtant, c’est bien les capitaux impérialistes qui partout dans le monde conduisent l’humanité à sa perte, en Afrique, en Asie, et en Amérique du Sud.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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