SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
LA GUERRE SOCIALE EN CHIFFRES
Le patronat nous mène une guerre sans merci. Il vole notre travail en s’appropriant les produits que nous créons. Puis, le système capitaliste, par essence incontrôlable et en crise permanente, pour se maintenir, protéger ses intérêts, profiter encore davantage, se paye sur le peuple, en spéculant à la hausse pour engranger, via des prix de consommation de plus en plus élevés tandis que les salaires sont maintenus, artificiellement car les capitalistes ont les moyens de payer, à un niveau mécaniquement de plus en plus bas. Quelques exemples ci-dessous :
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➡️ Selon le cabinet patronal Circana, en deux ans, les prix ont grimpé de 21,3% en France pour les produits de consommation courante.
+ 13,6% sur un an en juillet 2022, et + 12,4 % sur un an en août 2023
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➡️ 14% de la population en situation de précarité en 2022, alors que ce taux oscillait entre 5 et 7% entre 2014 et 2021. Le nombre de bénéficiaires des banques alimentaires a triplé en 10 ans, avec 2,4 millions de personnes concernées
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➡️ Un rapport de l’INSEE de juillet dernier a fait état d’une percée de la précarité en France, avec neuf millions de personnes en situation de privation matérielle et sociale dans le pays, un niveau sans précédent et jamais atteint depuis la création de cette mesure.
Contrairement au taux de pauvreté monétaire, le taux de privation mesure le renoncement des ménages à certains produits ou services, comme se chauffer correctement, posséder deux paires de chaussures, manger de la viande ou du poisson tous les deux jours, ou partir une semaine en vacances chaque année.

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

 

Une petite musique est diffusée dans les reportages et les articles : le bilan d’Emmanuel Macron serait bon, comme en témoigne la baisse continue du taux de chômage et des prévisions de croissance correctes. La hausse du nombre de millionnaires et l’enrichissement considérable des actionnaires tendrait à montrer que le pays est un champion du capitalisme. « La réussite discrète de l’économie française » titrait Courrier International début août, reprenant un article du magazine britannique The Economist.  Les membres du gouvernement ne sont pas en reste : le 27 août, Gérald Darmanin déclarait « Nous avons un bon bilan pour les classes populaires et moyennes, même s’il n’est pas toujours compris ». D’où viennent alors les difficultés financières dans nos entourages, pour nous-mêmes, et ce sentiment général que les choses vont mal, très très mal ? N’avons-nous « pas compris » tout le bonheur que nous vivons ? Pour cette rentrée, nous vous proposons notre bilan économique et social de la situation du pays. Disons-le d’emblée : elle est catastrophique.

« L’économie va bien »… Mais pour qui ?

En juillet dernier, le ministre de l’économie Bruno Le Maire se félicitait de la « performance remarquable » de l’économie française cette année. Pensez-vous, le PIB a augmenté de 0.5% au deuxième semestre. Un tel résultat « montre le succès de la politique économique que nous avons engagée depuis 2017 avec le président de la République » s’est réjoui le ministre.

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Publié par EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

Derrière l’image luxueuse et artisanale du monde du champagne, la vendange est aussi le théâtre de pratiques illégales. Les cas ne manquent pas cette année encore.

Comme tous les mercredis matin, sur la place Fada N’Gourma d’Épernay, c’est jour de marché. Sous l’auvent de la halle, Amadou amasse des cartons récupérés çà et là pour renforcer l’abri de fortune qu’il a construit sous un arbre. Ce Sénégalais de 52 ans a dormi dehors par une nuit pluvieuse, privé d’eau et d’électricité. Il a quitté son logement des Mureaux (Yvelines) pour passer quelques jours dans la capitale du champagne, dans l’espoir de faire les vendanges. « Ce soir, il doit venir pour me faire signer un contrat », explique le quinquagénaire. Qui ça, « il » ? Quelqu’un qui lui a promis un travail, mais on n’en saura pas plus.

Face à la gare d’Épernay, qui voit débarquer quotidiennement des touristes du monde entier, impossible de passer à côté des petits groupes qui se forment, depuis quelques jours, dans le square de Clevedon. Ce mercredi matin, ils ne sont que deux. Adam, 22 ans, et Ali Abdulrahman, 23 ans, deux demandeurs d’asile qui ont quitté le Soudan, un pays ravagé par une succession de guerres civiles depuis le début des années 1980. L’un réside à Paris, l’autre à Narbonne, dans des centres d’accueil. Ils sont montés en train à Épernay, où ils dorment sous le parking à vélo couvert situé en face de la gare, en attendant. « Des gens viennent, souffle Adam. On m’a proposé 60 € pour travailler de 7 h à 17 h. »

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Publié par EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

 

“On nous a convoqués à la guerre"


L’Amérique latine on l’a appelée pour livrer des machines de guerre, des hommes pour aller sur les champs de combat.
Ils ont oublié qu’ils ont envahi plusieurs fois nos pays. Les mêmes qui parlent aujourd’hui de lutter contre les invasions.
Ils ont oublié qu’ils ont envahi l’Irak pour le pétrole, la Syrie, la Libye.
Ils ont oublié que les mêmes raisons qu’ils expriment pour défendre Zelensky, sont les mêmes raisons pour lesquelles on devrait défendre la Palestine.
Ils ont oublié que pour atteindre les objectifs de développement durable, il fallait cesser toutes les guerres.
Mais ils ont aidé à en démarrer une, parce que cela convenait au pouvoir mondial dans son “Jeu de trônes”, dans ses “Jeux de la faim”.
Et ils ont oublié de terminer l’autre, parce que cela ne convenait pas au pouvoir de la terminer.”

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Homard, bouteille à 2770€ : les rois et les patrons se gavent sur notre dos

Avec la visite du roi d’Angleterre, Charles III, le président français a mis en scène un dîner royal à Versailles. Une soirée à plusieurs millions d’euros avec 160 bourgeois en tout genre, qui mériterait qu’on rappelle à ceux qui rêvent de monarchie ce dont sont capables les classes populaires quand elles ont faim.

Parasites

Crédits photo : Capture d’écran vidéo AFP

Débutée mercredi, la visite de trois jours de Charles III en France a ravivé une fougue médiatique d’un autre temps. Entre le choix du dress-code pour le dîner au château de Versailles, la partie de ping-pong entre Brigitte Macron et Camilla Parker Bowles ou encore la visite du monarque à Notre-Dame de Paris, les mises en scènes grotesques s’enchaînent les unes après les autres et renvoient au « petit peuple » l’image d’une bourgeoisie qui dégouline de luxe et de richesses.

Un rêve éveillé pour un président français qui aime se penser en roi et qui lui permet sans doute d’oublier, le temps d’un instant, la crise politique qui mine son gouvernement, obligé il y a quelques mois encore d’annuler la visite de Charles III par peur de la contestation ouvrière.

C’est le thème de « l’amitié franco-britannique » que le monarque anglais comme le président ont voulu fêter durant le séjour. Une amitié impérialiste célébrée par Charles III qui a profité de son passage au Sénat pour louer la « solidarité résolue » des deux États avec l’Ukraine – qui se traduit par une hausse historique de leurs budgets militaires respectifs et des préparatifs pour que ce soient des capitaux français et britanniques qui reconstruisent le pays - tout en prônant le renforcement des liens entre la France et le Royaume-Uni « pour répondre plus efficacement à l’urgence mondiale en matière de climat et de biodiversité  ».

Il faut dire que Macron et le premier ministre Rishi Sunak se sont trouvés sur la même longueur d’onde pour mettre « en pause » les demi-mesures écolos qu’ils avaient pu prendre, le tout sous couvert de « réalisme » capitaliste. Total accord de vue également entre les deux États pour la criminalisation croissante des mouvements pour le climat ! Un discours d’engagement pour l’écologie qui sonne d’autant plus faux qu’il s’est suivi d’un entretien personnel entre le roi et un autre monarque, Bernard Arnault, patron de LVMH dont les déplacements en jet privé polluent en un mois ce qu’un français pollue en quinze ans.

Si la visite du roi provoque en général moqueries et mépris chez les gens ordinaires, elle ravit pourtant tous les parasites de la classe dominante qui se sont accordés pendant une soirée un retour aux temps de la monarchie. Car pendant que les Restos du Cœur croulent sous les demandes, que certains restaurants CROUS ne servent même plus de repas chauds et qu’un étudiant sur deux saute un repas faute de moyens, Macron s’est servi dans la caisse pour offrir aux grands patrons, aux hommes politiques et à des starlettes en tout genre un dîner royal à Versailles : bouteille de vin à 2772 euros, homard bleu servi dans des assiettes à plusieurs milliers d’euros pour un dîner « chaleureux » et « pas guindé » selon les convives !

Mais pour la bourgeoisie française qui s’est offerte une soirée de folie, le retour à la réalité risque d’être un peu brutal. De la France au Royaume-Uni comme dans le reste de l’Europe, partout la colère s’accumule face à la crise économique qui continue d’attaquer durement les conditions de vie des travailleurs. Et le manque de pain pourrait bien donner envie à la population française de remarcher sur Versailles.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Un banquet donné le 1er octobre 1789 à l'Opéra royal de Versailles apparaît comme la dernière provocation de la monarchie et de ses représentants.
Organiser un banquet quand le peuple a faim et peu après la prise de la Bastille, c'en est trop pour Marat, Danton et Desmoulins, qui appellent à marcher sur Versailles.
Le 5 octobre 1789, une foule de plusieurs milliers de personnes, très majoritairement composée de femmes, se met en marche vers Versailles. Elles sont suivies par d'autres groupes armés, puis plusieurs heures plus tard, par 15 000 à 20 000 hommes de la milice nationale.
Ces demandes étaient autant économiques (révolte frumentaire liée à la demande de pain, à laquelle le roi répond favorablement) que politiques : exigences de ratification des décrets relatifs à la Constitution et à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, à laquelle le roi se plie dans la soirée ; de remplacement des gardes du corps du roi par la garde nationale ; de port de la cocarde ; et d'installation du roi et de sa famille à Paris.
Mais le 6 octobre, à l'aube, le château est envahi par un groupe plus revendicatif. La Fayette, en retard, est incapable d'empêcher son invasion meurtrière (deux des gardes chargés de la protection des appartements de la reine Marie-Antoinette, principalement visée par l'invasion du palais, sont tués, tandis que les deux autres, , sauvent la reine. En fin de matinée, le roi et sa famille quittent Versailles pour Paris, escortés par la foule. La famille royale va désormais être installée au palais des Tuileries. L'Assemblée constituante y est appelée quelques jours plus tard
Ces journées ont pour conséquence immédiate le déplacement du centre politique de la France de Versailles à Paris. Elles ont aussi été marquées par la ratification par le roi de la Déclaration des droits de l’homme et du principe de la Constitution.
QUAND UN BANQUET A VERSAILLES PROVOQUAIT LA REVOLUTION

Publié par Luttesinvisibles

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Grève chez Vittel : « Ils veulent 171 licenciements alors que les actionnaires accumulent des milliards »

Alors que le groupe Nestlé Waters veut licencier 171 ouvriers des usines de Vittel, Contrex et Hépar, les salariés entament leur troisième semaine de grève déterminés.

Vosges

Crédits photos : Gero Sánchez // CC BY-NC 2.0

C’est d’ici que sortent chaque jour les bouteilles de Vittel, Contrex et Hépar et pourtant le géant Nestlé a annoncé un plan social prévoyant le licenciement de 171 salariés du groupe, à Vittel et Contrexéville (Vosges). A l’appel de l’intersyndicale (CGT, CFE-CGC, CFDT), près de 80% des 721 salariés des deux usines débrayent chaque jour depuis maintenant plus de deux semaines.

Les débrayages ont débuté le jeudi 31 août lors de la visite du directeur des ressources humaines de Nestlé Waters venus présenter le plan social, aux organisation syndicales.
« C’est nous tous, les salariés, qui, à force de communiquer entre nous, avons dit que nous ne pouvons pas nous laisser écraser comme ça » explique Michel Langlois salarié du groupe à Vosges Matin. Plus d’une centaine se sont organisés entre eux, sur leur site de travail, parfois en ligne, pour engager le bras de fer face à la direction.

Mais il a fallu attendre le 5 septembre pour que le mouvement prenne forme, sous l’impulsion de l’intersyndicale, avec une manifestation de 350 personnes devant l’usine puis un appel à débrayer. « En débrayant chaque jour on arrive à beaucoup déstabiliser la production, on estime les pertes à plus de 40% pour l’entreprise » témoigne Stéphane Cachet, secrétaire de la CGT Nestlé Waters. « On a organisé une nouvelle manifestation samedi dernier rassemblant plus de 1000 personnes pour s’adresser à la population qui va aussi subir les conséquences de ce plan social ».

Les revendications sont claires : 0 licenciement. « Ils veulent licencier 171 personnes alors qu’ils distribuent des milliards aux actionnaires » argue Stéphane Cachet. En effet, la santé du géant Nestlé, première multinationale au monde dans l’agroalimentaire, n’est pas à plaindre : en 2022 c’est 16,7 milliards d’euros de profit opérationnel qui ont été réalisé par l’entreprise et 94 milliards d’euros sont retournés aux actionnaires en 5 ans.

Si Nestlé explique ce plan social du fait des mauvais résultats des deux usines en 2022, cet argument n’est pas recevable pour le secrétaire de la CGT : « c’est à cause de la mauvaise stratégie commerciale de Nestlé que on en est là, les salariés n’y sont pour rien, ce n’est pas à nous de payer leurs mauvais choix ». Tandis que Nestlé profite de l’inflation pour réaliser des résultats records, de l’autre côté les salariés eux sont mis à la porte. Une situation qui est loin d’être une exception dans les entreprises de l’agroalimentaire.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Marges records dans l’agro-alimentaire : les grands patrons se gavent en nous affamant

Si les coûts de production ont augmenté du fait de l’inflation, ils ne justifient pas la totalité de la hausse des prix dans les rayons de supermarché. En effet, les grands groupes de l’agroalimentaire profitent de la période pour augmenter fortement leurs marges et faire des profits records sur le dos des travailleurs.

Inflation

Crédits photos : Licence créative commons

En août, l’inflation sur un an est remontée à 4,9%. Mais il ne faut pas s’y tromper, l’inflation mesurée sur les produits de première nécessité est bien plus importante. Le litre de carburant avoisine les deux euros, tandis que du côté de l’alimentaire, la hausse des prix est estimée à près de 20% sur deux ans et à 11,2% sur un an. Une étude de Cofidis estime qu’il manquerait 588 euros par mois en moyenne à la population pour vivre convenablement. En bref, pour l’immense majorité la crise sociale s’aggrave, de sorte qu’il est de plus en plus difficile de survivre.

En pleine inflation, les marges records de l’agro-alimentaire

Et pourtant, le patronat continue à s’en mettre plein les poches, en particulier dans un secteur : celui de l’agroalimentaire. Dans un article du journal Alternatives Economiques, on apprend notamment que le secteur a vu ses marges brutes atteindre un niveau record de 48,5% au deuxième semestre. Un niveau historique, puisqu’il faut remonter à 1994 pour trouver une telle profitabilité, rapporte le journal.

On y apprend également qu’« entre les deuxièmes trimestres 2022 et 2023, les prix de sortie d’usine de l’industrie agroalimentaire ont progressé de 12,2 % », dont 6,7% seraient « imputable en premier lieu à la hausse des marges ». Autrement dit, le grand patronat de l’agroalimentaire ne se contente pas seulement de répercuter la hausse des prix des matières premières, mais il augmente grassement ses marges, profitant comme l’explique le journal, d’une plus faible concurrence dans le secteur, engendrant un plus important « pouvoir de marché ».

Face à cette situation, le gouvernement fait mine de s’agiter. Bruno Le Maire s’amusait ainsi à interpeller des entreprises étrangères (Nestlé, Unilever, PepsiCo), dénonçant qu’elles « ne jouent pas le jeu » sur le plateau de France 2 le 31 août. Mais comme l’expliquait l’économiste Romaric Godin sur Médiapart « tout cela relève principalement du théâtre », alors que le gouvenrment se contente de demander aux patrons de baisser leurs marges sans les contraindre réellement à le faire. Une illustration supplémentaire que les gesticulations du gouvernement ne visent qu’à masquer, alors que la crise sociale est là, qu’il est au service du grand patronat.

Un patronat qui se gave pendant que les travailleurs en payent le prix fort

Mais au-delà des groupes de l’agroalimentaire, c’est bien tout le grand patronat qui, en plus de les exploiter, extorque les travailleurs en profitant de leur position de quasi-monopole. En effet, « le taux de marge des sociétés non financières a augmenté de 1,5 point, pour atteindre 33,2% » rapporte Alternatives Economiques. Une hausse due en partie à la baisse relative des prix de l’énergie, qui n’a pas été répercutée dans les prix à la consommation, ce qui a pour conséquence d’augmenter automatiquement les marges des entreprises.

Les autres secteurs ne sont donc pas en reste, et ils usent des mêmes méthodes. En effet, dans l’industrie, les prix à la production ont même baissé sur un an ; à hauteur de 1,5%, rapporte Romaric Godin. Pourtant, les marges ont bel et bien explosé. Cela aide à comprendre les chiffres record du CAC 40 au deuxième semestre : 80 milliards d’euros de bénéfices.

De l’autre côté, les salaires n’augmentent toujours pas, ou alors en deçà de l’inflation pour entériner les pertes de salaire réel. C’est ce dont témoigne Christian Porta, délégué syndicale CGT, militant à Révolution Permanente et travailleur chez Neuhauser, une entreprise d’agroalimentaire : « Ça fait des mois que nos patrons augmentent leurs marges. Et pourtant ils refusent catégoriquement d’augmenter nos salaires. Concrètement, on peut à peine acheter les produits que l’on fabrique à l’usine, dont les prix ont triplé. »

Pour faire face à l’inflation, la solution n’est pas du côté du gouvernement : « Ce n’est pas en demandant poliment aux patrons de baisser les marges comme le fait Bruno le Maire,ou comme Aurore Berger qui veut subventionner les associations d’aides alimentaires qu’on va s’en sortir. On n’est pas là pour quémander, on veut pouvoir vivre de nos métiers et consommer à minima ce que l’on fabrique. C’est une question de dignité. La solution pour faire baisser les marges, c’est que les travailleurs contrôlent avec la population les prix. Ça doit être à nous de les fixer. »

Face à une rentrée d’inflation et de misère sociale, il est urgent que les directions syndicales rompent avec le dialogue social et opposent un plan de bataille sérieux pour exiger des augmentations de salaire immédiates à hauteur d’au moins 400 euros ainsi que leur indexation sur l’inflation. Des revendications qu’il s’agit d’articuler avec la lutte contre l’offensive autoritaire et raciste du gouvernement pour construire une riposte d’ensemble du monde du travail. Nos vies par leurs profits !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Dure dure la rupture conventionnelle !

Publié par Info'Com-CGT

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

 

Pour la 17ème année consécutive, IPSOS et le Secours Populaire publient leur baromètre de la pauvreté et de la précarité en France. Et les constats font froid dans le dos. En 2023, près d’un Français sur cinq (18%) déclare vivre à découvert, et 45% d’entre eux éprouver des difficultés dans le remboursement de certains actes médicaux.

Avec gravité, l’association et l’institut de sondage évoquent des « privations [qui] atteignent un niveau record en France », et dressent pour 2023 le portrait d’une situation qui empire, « après une année 2022 déjà marquée par une forte dégradation sociale ».

Dans la France de Macron, année après année, les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent. Pourtant, sur les plateaux de télévision, vous n’entendrez parler que de l’abaya, et Bruno Le Maire continuera, toute honte bue, à « récuse(r) cette idée qu’il y a un appauvrissement de la société française ». Notre article.

Plus d’1 Français sur 3 ne mange plus à sa faim, près d’1 famille sur 2 a du mal à répondre aux besoins de ses enfants : les chiffres accablants du Secours populaire

Les données récoltées par IPSOS et le Secours Populaire sont édifiantes. Qu’importent les domaines de dépenses, le témoignage des Français pour le baromètre de la pauvreté et de la précarité fait non seulement état de conditions de vie indignes au sein de la 7ème puissance économique mondiale, mais de leur aggravation d’année en année.

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Plan de lutte contre la pauvreté : malgré l'inflation, la première ministre dit non à la revalorisation des minimas sociaux

Le gouvernement a reçu plusieurs associations le 18 septembre 2023 pour présenter son plan de lutte contre la pauvreté. Celles-ci se sont montrées déçues et déplorent l’absence de revalorisation des minima sociaux.

Reçues par la Première ministre Elisabeth Borne à Matignon le 18 septembre, les associations se sont vu présenter son Pacte des solidarités après huit mois de reports successifs. Dans un contexte inflationniste, les mesures annoncées n’ont pas satisfait les acteurs du secteur social, même si le maintien des places en hébergement d’urgence a un peu rassuré le monde associatif.

La douche froide pour les associations

Cité par Le Monde, le président du collectif Alerte, composé de 34 associations de lutte contre la pauvreté, a estimé à propos de la rencontre avec la cheffe de l’exécutif que c'était «la douche froide», déplorant qu'Elisabeth Borne ait fermé la porte à une revalorisation des minima sociaux «qui ont décroché en raison de l’inflation».

Avant les annonces, le pessimisme était déjà de mise. Ainsi, la présidente d’ATD quart monde Marie-Aleth Grard confiait à L'Humanité, le 18 septembre : «On n’en connaît pas le contenu, mais on craint que ce plan se limite à annoncer ce qui a déjà été fait. Et, si c’est le cas, la situation ne s’améliorera pas.»

Certains acteurs du secteur social se sont montrés plus modérés dans leur critique, à l’image de Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité, qui a estimé à propos du maintien des places en hébergement d’urgence : «Évidemment, ça ne suffira pas, mais je prends les matchs les uns après les autres.» Le communiqué de presse de son association estime en outre qu’en dépit de «mesures utiles […] le gouvernement doit encore prendre la pleine mesure de la gravité de la situation».

Aurore Bergé à la manœuvre

Si les annonces d’Elisabeth Borne ont suscité une certaine déception, la nouvelle ministre des Solidarités Aurore Bergé a fait part de sa volonté de créer une école nationale du travail social dont l’objectif serait d’«aider à recréer des vocations». 

Présente dans l’émission matinale de France 2 ce 19 septembre, elle a par ailleurs défendu le modèle social français qu’elle juge «unique» et qui, selon elle, éviterait «chaque année à cinq millions de personnes de tomber dans la pauvreté».

De telles institutions existent cependant déjà, à l’image de l’Ecole supérieure de travail social et Aurore Bergé n’a pas précisé les contours de ce projet, notamment son financement.

Vu sur l’application RT News

 

Plan pauvreté : « Entre les annonces et la réalité connue par le Secours populaire, il y a un fossé qui ne cesse de s’élargir », estime sa secrétaire générale, Henriette Steinberg

La secrétaire générale du Secours populaire, Henriette Steinberg, n'est pas convaincue par les mesures annoncées par le gouvernement dans le cadre de son plan de lutte contre la pauvreté. L'association craint qu'il ne soit pas suffisant face à l'afflux des nouvelles demandes d'aides.

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Publié par EL DIABLO

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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