SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
« Vous avez envie de travailler ? il y a des offres ! ». Macron en forme à Marseille

Alors que la réforme de l’assurance-chômage est en train de passer par décret, Macron s’est illustré par une nouvelle « petite phrase » face à des jeunes sans emploi.

MÉPRIS DE CLASSE

En marge d’un sommet consacré à la zone méditerranéenne, Emmanuel Macron s’est offert lundi matin une sortie dans le XVe arrondissement de Marseille, l’un des quartiers les plus pauvres de la ville. Un coup de communication qui annonce la préparation de la campagne pour la mairie de la troisième plus grande ville de France.

En visite dans une agence Pôle emploi des quartiers Nord de Marseille, où le taux de chômage atteint les 27,7%, le président a été interpellé par Nathan Lellouche, jeune diplômé d’un CAP Coiffure expliquant ses difficultés à trouver un emploi, auquel le chef de l’État a rétorqué : « Vous avez envie de travailler ? il y a des offres ! ». De même, s’adressant à Pauline Menasria, 23 ans, il a expliqué, avec des accents qui rappellent très fortement le Macron jupitérien du début du quinquennat : « Du travail, on va vous en trouver, il y en a plein. (…) vous êtes super jeune. »

Une nouvelle entaille dans une des promesses de Macron, celle de « faire attention aux petites phrases », autant qu’une nouvelle vague de mépris envers les chômeurs. Après 7 mois du mouvement des Gilets jaunes, Macron considère encore qu’il suffit de « traverser la rue » pour trouver un emploi et oublie peut-être un peu vite la colère populaire qui s’est encore exprimée samedi dernier.

Un mépris qui s’inscrit en outre dans le projet de réforme de l’assurance-chômage porté en ce moment par le gouvernement, qui vise précisément à durcir les conditions d’indemnisation et à favoriser la remise au travail à tous prix des chômeurs, tout en visant 4 milliards d’euros d’économies sur leur dos.

Crédit photo : Cottereau Fabien

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Ce n'est ni de la température ni de la pollution de l'air dont je désire vous entretenir aujourd'hui. Chacun est à même de distinguer dans son quotidien les méfaits du capitalisme sur notre planète afin de satisfaire ses profits. Sauf peut-être les grands manitous d'EELV qui se proclament toujours ni droite ni gauche.

Mais dans les médias, toujours libres et non faussés, la propagande en faveur des hommes et des femmes de Manu 1er est prodigieusement élevée. Et voici la sérénissime Agnès Buzyn, ministre de la Santé publique qui a longueur d'antenne trompette qu'il n'y a pas urgence et que tout va bien madame la marquise. Et voilà le sérénissime ministre de l'école Jean-Michel Blanquer proclamant à tout va que l'oeil des directeurs d'école doit être fixé impérativement sur le thermomètre et non pas sur la destruction de l'école publique. Pour la sérénissime ministre des Transports, Elisabeth Borme, il n'y a aucun problème pour les sociétés de transports routiers. La preuve,  elle saborde le fret SNCF, mettant encore plus de camions sur la route et dont les chauffeurs sont rémunérés au lance-pierre. J'oubliais le très excellent François de Rugy, hier patron des députés verts, aujourd'hui ministre de l'écologie -sans doute ni de droite ni de gauche- qui, après avoir tombé sa cravate à la télé, nous abreuve d'avoir pris toutes les dispositions du monde pour la nature et les petits zoiseaux. Dans la téloche, il passait aux côtés de l'exceptionnel préfet de police de Paris. C'est bêta, il avait oublié Castaner et peut-être l'IGS pour la photo de groupe.

Du coup, la cote de popularité de Manu 1er est montée en flèche: plus que son score à la présidentielles de 2017.

Pour conclure, je ne vois donc que ça

Attention, ça surchauffe grave

Il faut dire aussi qu'à gauche, c'est un champ de ruines et qu'on préfère se regarder le nombril. Mais dites-moi si je me trompe. Je corrige sur-le-champ.

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Les algorithmes ont bon dos!

Car c'est la décision politique de liquidation des services publics qui est au commande et c'est donc elle qu'il faut mettre en cause!

Et c'est la logique de changements au service exclusif du capital et du profit actionnaire!

Le "modèle" et le précédent de France Telecom

Le "modèle" et le précédent de France Telecom

SOURCE : https://www.liberation.fr/france/2019/06/24/les-algorithmes-bourreaux-de-poste_1735926

ENQUÊTE
Les algorithmes, bourreaux de Poste
Par Amandine Cailhol et Gurvan Kristanadjaja  

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Forte chaleur : que dit le code du travail ?
Alors qu’une vague de chaleur s’installe en France, à partir de quelle température la loi vous autorise-t-elle à quitter votre poste de travail ?

Le code du travail ne prévoit pas de niveau précis de température vous permettant de quitter l'entreprise en cas de températures extérieures élevées. En revanche, certaines dispositions du code du travail, concernant la sécurité des salariés et la ventilation des locaux de travail, peuvent s’appliquer aux situations de forte chaleur.

D’une manière générale, l'employeur doit prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité et protéger la santé des salariés. Cela implique qu'il évalue les risques professionnels, informe les salariés de ces risques et aménage les postes de travail en conséquence, y compris en fonction des changements de températures (art. L. 4121-1 du C. Trav.).

L'employeur doit veiller à ce que l’air soit renouvelé et ventilé de façon à éviter les élévations exagérées de température (art. R. 4222-1 du C. Trav.). Par ailleurs, quelle que soit la température, l'employeur a l’obligation de mettre de l'eau fraîche et potable à la disposition des salariés (art. R. 4225-2 du C. Trav.).

Dans le cas où les conditions de travail amènent les salariés à se désaltérer fréquemment, l'employeur doit prévoir une boisson non alcoolisée, en accès gratuit (art. R. 4225-3 du C. Trav.).

L’usage du droit de retrait

Par ailleurs, si un salarié a un motif raisonnable de penser qu’une situation présente un danger grave et imminent pour sa santé et celle des autres travailleurs, il peut utiliser ses droits d’alerte et de retrait (art. L. 4131-1 et suivants du C. Trav.). Une température excessive dans un local de travail, liée aux fortes températures extérieures et à l’absence de climatisation et de ventilation, peut éventuellement constituer une situation de danger, par exemple être source de malaises, notamment si le rythme de travail est intense. Cependant, en cas de litige, seul le juge pourra estimer la légitimité de l'exercice du droit de retrait.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Après les urgences et l'hôpital ce sont bien TOUTES les structures et outils de protection des populations qui sont sacrifiés aux politiques du TOUT PROFIT et de la défense des intérêts de l'oligarchie.

PLUS que jamais la réponse doit être recherchée dans la mise en mouvement déterminée de l'ENSEMBLE des travailleurs du public et du privé pour mettre un terme à ces contre-réformes et permettre de renouer avec les conquis sociaux!

Le pouvoir ne pouvant tenter de maintenir le cap de sa politique qu'en entretenant les divisions, en faisant usage de la violence et en menant la bataille idéologique pour valoriser les actions individuelles et d'une société civile fragmentée et sans projet transformateur autre qu'un bricolage superficiel!

POMPIERS : "On n'a plus les moyens d'assurer nos missions ni de répondre aux carences de l'État"

SOURCE : France Info

Ils expriment leur ras-le-bol par une grève. Les pompiers ont déposé, dimanche 23 juin, un préavis à partir ce mercredi et jusqu'au 31 août. "On va faire grève avec des inscriptions sur nos tee-shirts, sur nos casernes, avec des brassards" a expliqué sur franceinfo André Goretti, président national et départemental de la Fédération autonome des sapeurs-pompiers professionnels et des personnels administratifs, alors que les pompiers continueront d'assurer leurs missions cet été.

franceinfo : Quelle est la nature de ce malaise ?

André Goretti : C'est l'expression d'un ras-le-bol qui dure déjà depuis quelques mois, parce qu'on nous demande de remplir de plus en plus de missions avec de moins en moins de moyens, en effectifs et en matériels. Nous sommes sous la conduite bicéphale d'un gouvernement qui impose des mesures nous contraignant à assurer des missions qui ne sont pas les nôtres et, de l'autre côté, nos employeurs, les conseils départementaux et les communes, qui n'ont plus les moyens de financer cette surcharge de travail.

Quelles missions qui ne seraient pas les vôtres vous demande le gouvernement ?

Toutes les missions qui devraient être assurées par les services de l'État, les missions régaliennes qui ne sont plus assurées. Le Samu, par exemple, n'est plus en capacité de gérer un certain nombre d'interventions, les appels pour des malades... Des concitoyens qui ne sont pas en bonne santé souhaitent voir venir un médecin qui ne peut pas se déplacer, on est en désertification médicale. Et le Samu, s'il n'arrive pas à trouver de médecin ou d'ambulancier pour le transport, déclenche les pompiers. On se retrouve dans des situations où on n'assure plus des missions où il y a des risques vitaux.

Vous avez l'impression d'être en première ligne ?

Nous sommes le premier maillon de la chaîne de secours, mais nous sommes aussi la dernière réponse à toute la souffrance humaine. On ne refuse pas d'assurer toutes ces missions, sauf qu'on n'a pas les moyens en effectifs. Lorsque nous sommes engagés dans ces "transports de complaisance", s'il y a un feu ou un arrêt cardio-respiratoire, les personnels ne peuvent plus assurer cette mission, tout ça parce qu'on répond aux carences de l'État.

Vous discutez régulièrement avec vos autorités supérieures. Vous avez des mots très durs envers elles... Que réclamez-vous exactement ?

De l'écoute, parce que nous estimons que la population a le droit de savoir que le service public de secours français est malade, parce qu'on n'a plus les moyens de répondre à toute cette souffrance. On n'a plus les moyens en effectifs, ni les moyens financiers. On a affaire à un gouvernement qui commande et à des employeurs qui n'ont plus les moyens financiers pour assumer. Nous sommes au milieu et nous n'avons aucune réponse.

Il faut revoir complètement le système ?

Oui, c'est ce que nous demandons : une réforme du service public de secours. Mais on ne nous dit rien. C'est ça, le problème aujourd'hui : l'expression du mépris. Ils sont proprement odieux avec nous, pour certains, parce qu'il n'y a pas de réponse, notamment sur les violences. On nous disait dernièrement que les violences que nous subissont ne sont pas similaires à celles des forces de police. On n'a pas choisi ce métier pour être violenté, ni physiquement ni verbalement. Quand on a affaire à une ivresse sur voie publique, qui relève des forces de police, c'est un délit. La personne en état d'ébriété doit être verbalisée et placée dans une cellule de dégrisement, mais comme il n'y a pas de moyens en effectifs au niveau des forces de police et gendarmerie, on appelle les pompiers, et nous, on transporte cette personne ivre aux urgences. Et comme il n'y a pas suffisamment de personnels dans les urgences, ils n'arrivent pas à les traiter.

Comment allez-vous concilier votre mission de sauver des vies avec cette grève ?

On ne remet pas en cause notre appartenance à ce service public de secours. On dit simplement qu'il faut que la population ait connaissance du malaise. On va faire grève avec des inscriptions sur nos tee-shirts, sur nos casernes, avec des brassards… De toute manière, nous sommes désignés ou réquisitionnés. Service minimum oblige, nous allons assurer nos missions mais faire comprendre que, malheureusement, il y a de plus en plus de souffrance au niveau de nos services.

Publié par FSC

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HAMBACH | SMARTVILLE La CGT fait condamner la direction de Faurecia !

En grève depuis le 2 juin, des salariés de Faurecia, emmenés par la CGT et la CFDT, ont fait condamner leur direction par le tribunal de Sarreguemines pour avoir tenté d’utiliser d’autres salariés du groupe pour poursuivre la production de pièces à destination de smart.

Les salariés de chez Faurecia n’ont rien lâché depuis le début du mouvement qui ralentit la production de la Smart. En grève depuis le 5 juin , ils ont été renforcés par l’arrêt du TGI de Sarreguemines du 21 juin, qui a condamné la direction de l’entreprise à cesser l’utilisation d’autres salariés du groupe Faurecia pour casser le mouvement de grève. Et ce, à la suite d’une requête en référé des syndicats CGT-CFDT.

Le tribunal a condamné la direction à arrêter ces pratiques sous astreinte de 50 000 € par jour. Le tribunal a également missionné une médiatrice qui a rencontré les délégués syndicaux au rassemblement tenu au rond-point d’entrée du site Smart ce lundi 24 juin après-midi. « Nous sommes fermement attachés à ce que soient concrétisés les dispositifs de garantie d’emploi, de droits, de salaires par écrit et sans ambiguïté », explique un représentant de la CGT. Il ajoute : « La direction préfère perdre des millions d’euros plutôt que d’ouvrir de sérieuses négociations. Elle veut à présent renvoyer les discussions engagées sur le PSE pour ouvrir des discussions sur le comité social et économique. Pour nous, c’est une nouvelle manœuvre de diversion pour diviser les salariés et casser le mouvement. »

Une réunion avec la direction pourrait intervenir ce mercredi. En attendant, les salariés ont décidé de poursuivre leur mouvement.

C. D.G

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Immobilier : ces charges qui flambent comme jamais !
ECORAMA24/06/2019 

Si vous êtes en copropriété, vous avez peut-être constaté une flambée des charges cette année. C’est ce qui ressort du dernier observatoire de l’Association des responsables de copropriété (l’ARC). Comment expliquer ce coup de bambou ? Eléments de réponse avec Emilie Chaussier, journaliste Ecorama. Ecorama du 21 juin 2019, présenté par David Jacquot sur boursorama.com

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ça fait des dizaines d'années qu'ils annoncent l'Europe sociale

ça fait des dizaines d'années qu'ils annoncent l'Europe sociale

Chaque année, autour du 20 mai, le Conseil de l’Europe, transmet au gouvernement Français ses « recommandations concernant le programme national de réforme de la France portant avis  sur le programme de stabilité de la France pour l’année suivante ». Chaque pays de l’Union reçoit les Grandes orientations des politiques économiques (GOPÉ), véritable lettre de mission personnalisée, pour adopter les réformes conformes aux attentes de l’UE. 
           

Maintenant que le spectacle des élections européennes est terminé, que les bonimenteurs des « renouveler l’Europe », « changer l’Europe », « redéfinir l’Europe »,  « réformer l’Europe », « transformer l’Europe » ont rangé au fond de l’armoire leur panoplie électorale, le champ est libre. Le 5 juin, l’Union européenne a publié ses recommandations, pays par pays, afin qu’ils mènent toutes les réformes nécessaires pour se mettre en conformité avec ses directives et ses stratégies.

Au programme :

réforme des retraites,

réduction de la dépense publique,

privatiser des biens publics,

supprimer des postes de fonctionnaires,

poursuivre la réduction du nombre de communes… 
 

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Ce qu'est le Conseil de l'Europe :

Depuis lors, le Conseil de l'Europe figure parmi les organisations qui œuvrent en faveur de la construction européenne. Il rassemble 47 pays, dont les 28 Etats membres de l'UE, pour une population de 833 millions d'habitants. Son siège se trouve à Strasbourg, dans le Palais de l'Europe. Il n'entretient pas de lien direct avec l'Union européenne et ne doit pas être confondu avec ses institutions, notamment le Conseil de l'Union européenne ou le Conseil européen.

Publié par FSC

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Chez Arcelor-Mittal la mort fait désormais partie du quotidien

Un ouvrier qui travaillait pour une entreprise extérieure, est décédé suite à les blessures causés par une chute d’une partie de l’échafaudage qui se trouvait à près de quarante mètres de haut, sur lequel il réalisait des travaux. L’élément de la structure a heurté le salarié âgé de 52 ans. Selon la CGT cet échafaudage avait été contrôle le jour même de la tragédie et avait été déclaré en toute conformité.

UN NOUVEL OUVRIER MORT

Jeudi 13 juin, une nouvelle tragédie s’est déclaré sur le site de Dunkerque de l’entreprise Arcelor-Mittal, un travailleur a été grièvement blésé à cause du heurt d’un élément de l’échafaudage qui lui est tombé dessus vers 15h30 de l’après-midi. Le pronostic vital de l’ouvrier intérimaire de 52 ans était engagé. Le salarié a été transporté par hélicoptère suite à l’accident mais depuis lundi dernier, il a été déclaré en état de mort cérébrale.

Ce mercredi dernier, dans un communiqué l’entreprise Arcelor-Mittal a annoncé la mort du salarié grièvement blessé, selon la publication : « La direction et l’ensemble des équipes de l’entreprise s’associent à la douleur de la famille et des proches de la victime, et leur présentent leurs plus sincères condoléances. » « Arcelor-Mittal collabore pleinement avec les autorités, en lien avec l’entreprise sous-traitante qui employait la victime, pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce tragique accident ».

Mise à part les paroles de regret de la part de la direction, nous sommes persuadés que malgré les mots d’apaisement et de soutien à la famille de la victime, ce ne sont que finalement des paroles en l’air, comme le montre malheureusement l’histoire tragique de ces derniers années sur les sites de l’entreprise Arcelor-Mittal. On peut voir que l’entreprise n’a vraiment pas l’intention de prendre les mesures pour éviter les accidents et encore moins les décès.

Il n ‘y a juste qu’à faire une rétrospective de ces derniers années pour en trouver une quantité très élevés d’accident dues au manque d’investissement de la part de l’entreprise et à l’utilisation de sous-traitants sans aucune formation dans des postes à haute dangerosité. Comme en décembre 2014 ou un salarié a été tué percuté par une chargeuse, en avril de la même année un salarié qui avait été coincé entre deux wagons de train ou comme en septembre et juillet 2015 ou respectivement deux salariés ont chuté dans la fonte à une température de 1300°C.

La course aux profits démontre que la sécurité et l’hygiène des conditions de travail passent dans un second plan pour Arcelor-Mittal, avec nos vies les capitalistes font des profits exorbitants et n’ont aucun intérêt à investir ailleurs que là où ça rapporte. Coupures de personnel, manque de formation, d’investissement et précarisation salariale, elles sont là ou il faut chercher les causes accidentogènes, pas dans les capacités, la conduite ou encore l’état de santé des salariés !

Crédit photo : Marc Demeure - VDNPQR

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Un ouvrier licencié à LU : trois sites en grève

Un « P’tit LU » a été licencié ce lundi, déclenchant une réaction immédiate dans trois des quatre plateformes de production qui se sont mises en grève pour exiger sa réintégration. Dans un contexte où la direction fait du chantage et menace de miser sur la main d’œuvre d’Europe de l’Est, son collègue de la CGT dénonce que la « direction a clairement voulu faire un exemple. »

RÉPONSE COLLECTIVE

La direction de l’usine LU à La Haye Fouassière, près de Nantes, vire un salarié sous couvert de « mise en danger » de sa personne et de ses collègues. Après un entretien pour « manquements aux règles de sécurité », une lettre de licenciement a été remise au salarié à sa reprise de poste lundi, à 13h. Mais dès 14h, les ouvriers de l’usine ont réagi en entrant en grève reconductible et comptent continuer les débrayages jusqu’à samedi. Ils ont été suivis le temps d’un jour par 2 autres plateformes sur les 4 que compte LU en France, ralentissant fortement la production.

 «  Au bout de 17 ans de loyaux services rendus à la société, il n’a même pas eu le droit de rentrer, en donnant sa pièce d’identité, pour me faire lire sa lettre de notification, au local (syndical) qui est à l’extérieur du site », Fabrice Defoort, délégué CGT

Agé de 41 ans, avec 17 ans d’ancienneté dans la boîte, le salarié n’avait jamais reçu de mise à pieds. Boulanger et pâtissier de formation, conscient de la qualité de son travail, il est accusé de « comportement déplacés » pour avoir « consulté son smartphone, oublié de porter des bouchons d’oreille et pointé trop en avance, ce qui donne un peu plus de travail au niveau de la gestion […] Vous voyez que ce sont des fautes très graves ». Des motifs surprenants pour une peine aussi brutale, ce qui masque pour la CGT un cas de répression syndicale. Celle-ci dénonce du « jamais vu » et ce alors que l’entreprise décroît sans cesse le nombre de ses salariés depuis les années 80.

RÉPONSE COLLECTIVE

Depuis novembre dernier l’arrivée d’un nouveau directeur d’usine a montré le ton. Dès janvier, la direction a voulu obliger les salariés à prendre une semaine de congés, et cherche actuellement à suspendre les 3x8 pendant trois mois et demi sur une des 4 lignes, ce qui représente une perte de 800 € sur la période pour les ouvriers. Et afin de réduire encore les coûts de production, des mutualisations de postes sont prévues, ce qui acte d’ores et déjà la suppression d’au moins 15 postes d’ici 2020.

« On nous dit : si vous n’êtes pas compétitifs, on a les mêmes lignes qui ne sont pas saturées en Europe de l’Est, et bien on va envoyer des volumes là-bas.  », déplore F. Defoort, délégué CGT. La direction veut ainsi à détourner les yeux sur les bénéfices exponentiels de la marque, qui appartient au géant américain Mondelez, en mettant en concurrence les travailleurs et en faisant du chantage sur les délocalisations en Pologne ou en République Tchèque. De quoi alimenter les discours xénophobes pour le plus grand plaisir du patronat, qui use allègrement de ces arguments pour faire pression sur les salaires.

Pourtant ce ne sont pas les travailleurs des autres pays qui sont responsables des licenciements, mais bien les choix des dirigeants. Alors que les usines LU comptaient en France 500 salariés en 2014 pour 45 000 tonnes de biscuits produits, aujourd’hui il n’y en a que 330 pour 31 000 tonnes. Les bénéfices, eux, sont pourtant à hauteur de 25,9 milliards de dollars pour le CA de Mondelez (avec un gain de 2,92 milliard en 2017), et vont bon train puisque le groupe s’est érigé en numéro 1 des biscuits en Europe. Profitant des exonérations d’impôts offertes par les gouvernements dans les pays dominants comme la France ou les États-Unis, et des délocalisations vers les pays les moins riches pour une main d’œuvre à moindre frais, cette compétition entre les travailleurs, les licenciements et la baisse de rendement dans la production française ont bien été planifiés pour engraisser les poches des patrons et des actionnaires.

Les syndicats dénoncent ainsi une politique axée sur la productivité au détriment des ouvriers et même de la qualité des produits. Inspiré des legs de Taiichi Ohno, à l’origine du système toyotiste, la multinationale Mondelez applique à ses fins une méthode qui exacerbe la dictature du chronomètre et axe la morale de l’entreprise uniquement sur la maximisation du profit.

Cette méthode de rendement, appelée « Iean management », a été appliquée par le nouveau directeur des usines LU dans la lignée du productivisme néo-libéral. Fortement dénoncée par la médecine du travail depuis des années, elle se traduit par « maigre management ». Elle vise à une politique de réduction des coûts et des délais de production en organisant méticuleusement le flux tendu, ce qui met les travailleurs en situation de stress permanent et augmente les troubles musculosquelettiques (TMS) et les risques psychosociaux (RPS).

Françoise Siegel, spécialiste en santé au travail et médecin, argumente sur le sujet : « 98 % des maladies professionnelles indemnisables relèvent des TMS en 2012 […] et lorsqu’un aléa se produit, le salarié se retrouve le plus souvent totalement seul à devoir assumer une décision qui n’est, par définition, pas prescrite (par le protocole) ». Alors que trois millions d’achats de paquets de gâteaux signés LU sont ainsi référencés chaque jour, produits par des petites mains invisibilisées et dénigrées pour leur travail, celles-ci sont licenciées car elles ne porteraient pas de bouchon d’oreilles et arriveraient en avance.

Mais cette politique, malgré les différents patronymes du management contemporain, ne date pas d’hier. Le passage de LU entre les mains de Danone, en 86, a induit un vaste plan de restructuration avec des usines nouvelles auxquelles les salariés ont eu du mal à s’adapter, avec la mise à l’écart des anciens ouvriers et leur remplacement par d’autres qui ont du s’adapter à la politique ultra concurrentielle. En 2001, ce sont 800 salariés qui sont licenciés de la biscuiterie avec la fermeture de deux usines. Depuis, la croissance des capitaux reste pourtant exponentielle en Europe où le groupe, également propriétaire de Mikado, Oreo, Belvita, Milka ou encore Toblerrone, tire 40 % de ses bénéfices.

De l’autre côté de la Méditerranée, en Algérie, les travailleurs doivent également faire face à une direction non moins autoritaire. Conscient que le groupe international ne subira pas de pertes irréversibles, tant les salariés sont sous-payés et sans protections sociales, le directeur de l’usine LU de Rouiba a licencié sans fard 130 salariés. Ils s’étaient rassemblés le dimanche 31 mai pour exiger primes, médecine de travail, et une section syndicale tout en prônant la réappropriation de l’Ugta. « Votre Etat ne vous a pas accordé vos droits et vous voulez que moi je le fasse !  » a-t-il donné comme explications. Il faut lui reconnaître une certaine vérité : ce sont les travailleurs et les précaires qui ont toujours arraché leurs droits, en se mobilisant par la grève, l’auto-organisation et les mobilisations, contre les patrons avides et corrompus par l’argent, qu’ils soient de France, d’Amérique, de Pologne ou d’Algérie.

Crédit photo : S.Salom-Gomis/Sipa

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Cinquième plan social en 6 ans qui s’annonce chez Sanofi, cette fois ce sont 300 postes que l’entreprise cherche à supprimer dans le secteur Recherche et Développement. Au total plus de 5000 postes ont été supprimés ces dernières années.

Énième restructuration chez Sanofi : plus de 5000 emplois détruits

Le géant Sanofi poursuit sa dynamique de destruction d’emplois en France et ailleurs, ce mercredi 19 juin le groupe a annoncé 466 suppressions de postes réparties entre l’Allemagne et la France, dont quasiment 300 côté français. Si la direction assure qu’il s’agit de départs volontaires, ce sont tout de même des postes en moins pour le secteur Recherche, qui vient porter ce chiffre à 2500 destructions en 10 ans dans ce domaine, Thierry Bodin délégué syndical CGT précise : «  Pour la recherche, cela doit être le cinquième plan social en six ans  »

En France, le géant de la santé restructure en continu ses activités, en 2019, ce sont d’ores et déjà 1200 postes qui sont supprimés ! Rivalisant ainsi avec les autres vagues de licenciements en France : Ford, General Electric, … Comme tous les autres, le groupe n’est pourtant pas a plaindre. A la Bourse de Paris, Sanofi fait partie des groupes les plus rentables, avec 8,4 milliard de bénéfices en 2017, ce qui le place au rang de troisième plus gros groupe mondial dans la santé. D’énormes dividendes sont versés chaque année aux actionnaires grâce aux licenciements continus que poursuit aujourd’hui l’entreprise. Le groupe s’était déjà distingué au début des années 2010 parmi les Air France et autres PSA pour ses plans de licenciement massifs.

Aujourd’hui, le secteur de la recherche est visé par le groupe mondial, qui souhaite changer de stratégie. D’une part, cette stratégie est toujours très floue pour les salariés, après la cinquième restructuration et tous ces licenciements, pour autant l’entreprise perçoit 150 millions d’euros de crédit d’impôt recherche. Alors que le secteur pharmaceutique est un des plus opaques, que les actionnaires jouent aux apprentis sorciers avec la santé des populations et en licenciant à tour de bras pour augmenter leurs marges, l’Etat continue de le subventionner. D’autre part, si on regarde de plus près les propositions d’avenir de l’entreprise, elles s’inscrivent dans une logique ignoble de rentabilité sur les maladies : « Le diabète ne rapporte plus assez ? Il faut vite se placer sur le secteur du cancer, bien plus rentable ». C’est dans une logique complètement financière que Sanofi zig-zag aujourd’hui dans ses recherches et productions pharmaceutiques, bien loin de se soucier de trouver de réelles solution, préférant jouer la concurrence avec d’autres groupes afin de continuer à faire du profit sur le dos des travailleurs et des populations.

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SOURCE : Le Parisien

Train des primeurs de Rungis : CGT et élus exigent son maintien devant le ministère des Transports

A l’occasion de la réunion initiée par la ministre Elisabeth Borne, une centaine d’élus et de militants CGT ont réaffirmé leur volonté de voir la ligne ferroviaire maintenue.
 Paris, boulevard Saint-Germain (VIIe arrondissement), ce jeudi après-midi. Une manifestation pour le maintien du train des primeurs avait lieu à l’initiative de la CGT.
Paris, boulevard Saint-Germain (VIIe arrondissement), ce jeudi après-midi. Une manifestation pour le maintien du train des primeurs avait lieu à l’initiative de la CGT. 

Par Bartolomé Simon

Le 20 juin 2019 

Pour le train des primeurs, le temps est compté. La ligne ferroviaire Perpignan-Rungis, qui achemine 130 000 t de fruits et légumes au marché par an, est en sursis. En cause : la vétusté de ses wagons, usés par 40 ans de fret. La ministre des Transports, Elisabeth Borne, a une nouvelle fois réuni les principaux acteurs du dossier ce jeudi pour tenter de trouver une solution pérenne. Sans quoi, près de 60 à 80 poids lourds rouleront chaque jour sur les routes en lieu et place du train.

Ce jeudi, une centaine de militants se sont réunis à l'appel de diverses organisations CGT sous les fenêtres du ministère des Transports pour réclamer le maintien de la ligne. « Nous ne sommes pas reçus à la table des négociations, alors nous nous rassemblons ici », explique Alexandre Boyer, représentant CGT. Le syndicat a tout de même été reçu par le cabinet du ministère ce matin. Les militants étaient accompagnés des députés La France Insoumise Mathilde Panot, François Ruffin et Manon Aubry, mais aussi d'élus communistes, Europe Ecologie-les Verts, Génération.s et de l'économiste Thomas Porcher.


1 000 routiers déjà recrutés

Car les syndicats sont inquiets : alors que le gouvernement a promis la prolongation de la ligne « au-delà du mois de juin », ceux-ci craignent que l'interruption — habituelle — du train à la fin de la saison haute le 15 juillet ne soit définitive. Comme nous l'indiquions dans un précédent article, le transporteur Logifel aurait déjà recruté près de 1 000 routiers auprès d'une société portugaise. Le déménagement du chargeur Roca, qui a quitté le quai de la gare de Perpignan, n'a fait que renforcer les craintes des syndicats.

« Ce train présente une pertinence économique, une nécessité sociale et écologique », réaffirme ce jeudi Alexandre Boyer, représentant CGT. Pour sauver le train des primeurs, un investissement de 25 millions d'euros est nécessaire. « Les cheminots estiment qu'avec 15 000 € de réparation par wagon, ils pourraient rouler encore quelques années », poursuit Alexandre Boyer. Une solution mise à l'étude par le gouvernement, selon le syndicaliste.

« Elisabeth Borne doit aujourd'hui contraindre la SNCF à investir dans les wagons nécessaires pour assurer la liaison », exige Alexandre Boyer. Un autre rassemblement se tenait en simultané à la préfecture des Pyrénées-Orientales, où se mobilisent les cheminots de Perpignan.


De son côté, le Ministère des Transports ajoute que la réunion de ce jeudi avait notamment pour but « d'identifier d'autres chargeurs intéressés » par la liaison Perpignan-Rungis. « L'actuel train ne s'arrêtera pas fin juin et sera prolongé jusqu'à la fin de la saison haute », réaffirme le gouvernement.

Publié par FSC

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