SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Austérité patronale : Volkswagen menace de baisser les salaires de 120 000 ouvriers

Alors que le géant allemand de l'automobile a annoncé une casse sociale historique, il cherche maintenant à imposer une austérité brutale avec la réduction de 10 % des salaires et des réorganisations majeures aux dépens des 120 000 travailleurs du groupe.

Automobile

Illustration : Usine Volkswagen à Wolfsburg (Raycer/Wikimedia Commons)

Le 31 octobre, Volkswagen a annoncé dans un communiqué de presse intitulé « Négociations collectives : Volkswagen met les salariés à contribution pour assurer l’avenir de l’entreprise », des mesures d’austérité pour les travailleurs incluant une baisse de salaire de 10 % et des réductions de primes importantes, ainsi que des mesures qui vont toucher les apprentis, les travailleurs temporaires et les plus anciens salariés.

Un plan d’austérité brutal

Ces annonces se font dans le cadre des négociations collectives avec le syndicat IG Metall qui ont repris ce mercredi au siège du groupe à Wolfsburg (Basse-Saxe). Il y a plus d’un mois, le groupe automobile avait rejeté une demande d’augmentation de 7 % pour les 120 000 salariés de six sites Volkswagen en ex-Allemagne de l’Ouest (Wolfsburg, Brunswick, Hanovre, Salzgitter, Emden et Kassel), alors que l’inflation cumulée depuis 2021 se monte à 15,6 % en Allemagne. « Le taux d’inflation est peut-être en baisse, mais les prix aux caisses restent élevés pour les gens » explique Christiane Benner, présidente d’IG Metall. Or, comme l’écrit le syndicat, les salaires réels n’ont pas augmenté ces dernières années.

Pourtant, ce second tour de négociation ne promet aucune amélioration ; au contraire, Volkswagen vient d’annoncer des « propositions concrètes pour réduire les coûts ». Outre une réduction brutale des salaires de 10 %, Volkswagen a mis sur la table la suppression des primes d’ancienneté (1,45 fois le salaire brut mensuel pour 25 ans d’ancienneté et 2,9 fois pour 35 ans) et de la prime conventionnelle de 170 euros par mois. La multinationale veut aussi s’attaquer à une « restructuration » des primes pour les travailleurs concernés par les accords « Tarif Plus » ainsi qu’à « la semaine de 35 heures et la suppression de la protection des droits acquis par les salariés entrés dans l’entreprise avant 2005 ». Jusqu’ici, ces travailleurs pouvaient aménager leurs semaines entre 25 heures (à la chaîne) et 34 heures.

Le groupe veut aussi résilier la « convention collective sur la formation » qui l’engageait à proposer 1 400 postes de formation par an, en arguant que, de toute façon, elle n’embauchait pas les apprentis à l’issue « en raison du faible niveau des besoins en personnel ». Il cherche aussi à mettre fin aux conventions collectives sur le travail temporaire pour aligner les rémunérations de ces travailleurs sur les accords de branche « et non, comme c’est le cas actuellement, à des coûts nettement plus élevés que ceux de la concurrence ». L’entreprise veut ainsi organiser un modèle qui s’appuie beaucoup plus sur le travail temporaire en précarisant encore plus les travailleurs en contrats courts.

Une stratégie du choc après l’annonce de licenciements de masse

Cet ensemble d’attaques austéritaire représente une offensive historique contre les travailleurs du géant automobile. Elles s’inscrivent dans la continuité des annonces d’une casse sociale inédite en septembre.

Lundi 28 octobre, la présidente du comité d’entreprise Daniela Cavallo avait appelé les milliers de travailleurs réunis devant l’usine de Wolfsburg à résister à une « saignée », annonçant que « Le directoire souhaite fermer au moins trois usines en Allemagne », soit une de plus que prévu. Ainsi, l’usine d’Osnabrück (2300 salariés) est presque sûre de fermer, tandis qu’Emden (8 000) et la verrerie d’Emden (340 salariés) sont sévèrement menacées.

La direction déploie ainsi une véritable stratégie du choc pour acculer les travailleurs et faire du chantage sur la négociation collective. Elle tente ainsi de faire croire que les fermetures d’usines pourraient être limitées si le syndicat IG Metall accepte les baisses de salaire, ainsi que les nombreuses autres attaques contre les travailleurs.

Volkswagen en crise ? Ce n’est pas aux travailleurs de payer pour la course aux profits !

« Pour pérenniser l’emploi », selon les mots du négociateur Arne Meiswinkel repris dans le communiqué de la direction « il nous faut réduire le coût du travail dans l’entreprise. En effet, nous devons ramener le coût du travail à un niveau compétitif par rapport aux autres acteurs du secteur  ». C’est ainsi que, pour justifier des économies très temporaires sur les emplois, mais aussi d’autres qu’elle souhaiterait durables sur la rémunération et les conditions de travail, Volkswagen se justifie par une baisse des ventes cette année 2022.

En réalité, Volkswagen n’est touché que par une baisse très relative des ventes cette année 2024. « Après neuf mois, les livraisons du Groupe Volkswagen sont en baisse d’environ trois pour cent par rapport à la même période l’année dernière » écrit le groupe sur son site, avec une croissance du nombre de livraisons de 7,4 et 14,6 % en Amérique du Nord et du Sud, respectivement, une baisse inférieure à 1 % en Europe mais 11 % de baisse en Indo-Pacifique à cause de la concurrence des nouveaux constructeurs chinois comme BYD, qui a détrôné Volkswagen l’année dernière comme nouveau leader du marché chinois.

Le groupe revendiquait pourtant des « résultats solides » avec un bénéfice de 20 milliards d’euros en 2021 le double de l’année précédente, 22,5 milliards en 2022, 25,8 milliards en 2023. Seulement son bénéfice s’élève à 12,9 milliards sur l’année 2024 (contre 16,2 milliards au même moment l’an dernier). C’est pour maintenir ces profits croissants que le groupe menace ainsi ses 120 000 salariés.

Quatre milliards d’économies sont annoncées. C’est à peu près le montant que le groupe a distribué en dividendes sur les dernières années : 3,8 milliards en 2022, 4,4 milliards en 2023 et 4,5 milliards d’euros en juin dernier. Sur ces dividendes, près d’un tiers a été versé la holding de la famille Porsche-Piëch, une des plus grandes fortunes d’Allemagne, tandis que le reste a échu à des « investisseurs institutionnels » et « privés », dont un dixième au fonds d’investissement souverain du Qatar.

Ainsi, ce sont bien moins les résultats qui comptent pour Volkswagen que la volonté d’accroître ses marges pour concurrencer les constructeurs chinois en plein essor. Les travailleurs d’Allemagne ou de Chine sont les otages de cette spirale, sans qu’aucun des deux côtés ne voit jamais la couleur de ces profits.

Pour preuve, les ouvriers de l’usine automobile BYD de Huaxei (Chine), payés au salaire minimum 320 euros par mois, et qui parviennent à doubler voire tripler cette somme en enchaînant les heures supplémentaires, ont fait grève en mai dernier, contre les nouveaux horaires visant à leur sucrer le paiement de ces heures supplémentaires.

Les négociations entre Volkswagen et IG Metall reprendront le 21 novembre, mais elles ont déjà montré leurs limites face à la détermination du patronat à faire payer la crise de l’automobile européen aux travailleurs. Alors que la fin de l’obligation de « s’abstenir de toute action syndicale et de tout conflit du travail » expire le 30 novembre, la grève demeure la seule perspective pour défendre les intérêts des 120 000 salariés de Volkswagen. Cette grève doit permettre, non seulement, de s’opposer aux licenciements et aux projets austéritaires de la direction, mais aussi d’obtenir les 7 % d’augmentation réclamées, et bien plus.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
A défaut de casser les prix, Auchan casse des emplois

Ceci pourrait prêter à rire, du moins à sourire. En effet, l'inflation galopante a plutôt affaibli considérablement le pouvoir d'achat des consommateurs, notamment dans la grande distribution.

 

Pour sa part, Auchan annonce un plan de sauvegarde de l'emploi. C'est ainsi que notre mauvaise société parle de casse de l'emploi dans une entreprise.

 2 300 emplois condamnés, 4% des salariés du groupe. En 2020, un autre plan de sauvegarde de l'emploi avait liquidé 1 475 salariés. C'était accompagné de l'installation de caisses automatiques et de polyvalence pour les travailleurs restants.

Un flop total. Toujours plus de produits qu'on oublie plus ou moins volontairement de scanner et avec lesquels on repart dans secs sacs de course. Une véritable souffrance dans le travail. "Avant, on s’occupait de son rayon, maintenant, le matin on remplit à un endroit, puis à tel autre l’après-midi", dit un délégué syndical dans Libération.

Et puis, 17 directeurs en 24 ans, le dernier en date est passé par Leclerc et Super-U. Ah, cette concurrence libre et non faussée entre grandes chaines de distribution dans la pub à la télé!

Auchan brise le tabou du plan social, titre Le Parisien. Pourquoi, Auchan faisait-il du social dans le passé?

Dans le même temps, Auchan et Intermarché vont s'associer dans une centrale d'achat unique. Pour le bien de leurs salariés et du consommateur?

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Arrêts maladie : des députés veulent interdire le paiement des jours de carence dans le privé

Le gouvernement propose d’augmenter de 1 à 3 jours le délai de carence des fonctionnaires en cas d’arrêt maladie, pour l'aligner sur le privé. Sauf que de nombreuses entreprises payent ces jours de carence à leur salariés. Des députés macronistes et LR proposent donc d'interdire cette pratique en créant un délai de carence « incompressible » pour l’ensemble des travailleurs !

Austérité

Le gouvernement et ses soutiens à l’Assemblée Nationale persévèrent dans la séquence sans fin des attaques contre le monde du travail. Pour nous voler 5 milliards d’euros sur la sécurité sociale, dans le cadre des discussions sur le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS), le gouvernement a concentré son offensive sur les agents de la fonction publique pour diviser les travailleurs entre public et privé. Ainsi, le nombre de jours de carence en cas d’arrêt-maladie serait porté de 1 à 3 pour la fonction publique. L’objectif est clair : les travailleurs malades ou blessés doivent venir travailler pour ne pas perdre plusieurs journées de travail. Le taux de prise en charge pour les indemnités maladie seront également revues à la baisse. Les macronistes et les LR, comme chaque fois qu’ils attaquent les travailleurs, ont évidemment présenté cette mesure comme une mesure de justice sociale, visant une mise à égalité avec le privé dont les salariés sont déjà contraints à trois jours de carence. Or, aujourd’hui et à la suite de batailles victorieuses menées par les travailleurs, beaucoup d’employeurs privés appliquent des conditions similaires à celles des fonctionnaires pour leurs employés.

Mais derrière cette attaque contre les fonctionnaires se cache bel et bien une attaque contre les travailleurs du privé. D’après Les Echos, des députés macronistes, de la droite et du centre envisagent d’aller plus loin. Ils comptent d’empêcher les salariés d’être payés lors de leurs jours de carence, « ni par la Sécurité sociale, ni par leur employeur, ni par un assureur, pendant un ou plusieurs jours, dits jours de carence d’ordre public ». Autrement dit, ils souhaitent aligner par la loi les règles des arrêts maladie sur les conditions des pires entreprises du privé pour tous les travailleurs sans distinction !

Les effets d’une telle mesure sont bien connus. Les travailleurs vont se forcer à venir au travail même quand ils ne sont pas en état. Ils contamineront leurs collègues en cas de maladie infectieuse. Ils aggraveront des maladies bénignes, des conséquences d’accidents légers. C’est ainsi qu’une tendinite légère peut entraîner des douleurs chroniques si elle n’est pas traitée. Ils ne soigneront pas les premiers symptômes de problèmes psychologiques liés à la fatigue ou au stress, conséquences du sous-effectif, de l’intensification du travail et d’un management brutal. Jusqu’à ce que le corps ou la tête craque, jusqu’à des drames et des impacts à long terme sur la santé des travailleurs, qui nécessiteront, ironie du sort, des arrêts maladie longue durée - dont les indemnités auront été réduites. C’est ce que les spécialistes de la question appellent le « présentéisme » (par opposition l’absentéisme). Car, il n’y a que dans le monde des bourgeois que perdre du salaire ou être malade est un luxe. Les travailleurs tendent déjà largement à sous-déclarer leurs maladies et à aller travailler pour ne pas perdre de salaire. Une telle mesure augmentera encore les inégalités d’accès aux soins, en triant les personnes qui auraient les moyens de s’arrêter sans être payés et celles pour qui cela serait impossible.

Excès de zèle ? Déclarations test pour faire passer une partie seulement de cette mesure ? Dans tous les cas, les discussions sur l’austérité ouvrent le bal pour que les politiciens bourgeois pensent les pires attaques contre tous les travailleurs, public comme privé ! Certains osent ouvertement parler de recul de l’âge de la retraite à 66 ans !

Les discours fallacieux sur « l’égalité » entre le public et le privé ne sont qu’un prétexte pour diviser les travailleurs entre eux, pour diviser pour mieux régner et imposer des reculs à tous les travailleurs. Face aux plans austéritaires de Barnier, Macron et de Le Pen, il faut une réaction de l’ensemble des travailleurs, de tous les secteurs, de tous les statuts pour refuser les reculs qu’ils veulent nous imposer et faire payer leur crise aux riches et aux patrons !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
On ne règle pas les problèmes avec ceux qui les ont crées !

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Nicolas Da Silva, économiste : « L’Etat est responsable du déficit de la Sécu, pas les malades »

Alors que les annonces de mesures austéritaires se multiplient à l’occasion de l’examen du budget, Nicolas Da Silva revient sur les attaques contre la Sécurité sociale et les fonctionnaires, et la rhétorique qui les accompagne.

Entretien

Nicolas Da Silva est économiste, maître de conférences à l’université Paris 13 et auteur de La bataille de la Sécu (La Fabrique, 2022).

Révolution permanente : À l’occasion des discussions budgétaires au Parlement, on a entendu parler d’une possible deuxième journée de solidarité, d’un report de la revalorisation des pensions de retraite au 1ᵉʳ juillet 2025 ou encore d’une diminution de la part de la Sécurité sociale dans les remboursements des consultations médicales de 70 à 60 %. Une collection de mesures d’austérité contre les travailleurs, les retraités et les patients. D’où vient le déficit des comptes sociaux ? Est-il vraiment dû, comme le prétend le gouvernement, au niveau des prestations ?

C’est la question la plus importante. Le débat est focalisé sur les économies parce que le gouvernement continue d’imposer la thématique du « trou de la Sécu ». C’est une rhétorique qui a été étudiée en sciences sociales et qui n’est pas du tout nouvelle ; on parlait dès la création de l’institution de « charges indues ». On peut citer par exemple Le mythe du « trou de la Sécu » de Julien Duval (Éditions Raisons d’Agir, 2020).

Les discussions sont ainsi cadrées pour dire que la Sécurité sociale est toujours mal gérée, victime de fraudes, et que la seule solution est de réduire les dépenses. Ce discours est problématique. Il n’y a pas de « trou » mais un déficit. Si les dépenses sont supérieures aux recettes, ce n’est pas le fait d’un dérapage des dépenses, mais d’un manque de recettes. Cette situation s’est approfondie avec Macron : on encaisse relativement moins de recettes qu’on ne le faisait avant son arrivée à l’Élysée. Autrement dit, les recettes publiques augmentent mais elles augmentent moins vite que si les règles étaient restées les mêmes.

Beaucoup d’économistes critiques de gauche dénonçaient ces mesures sur les recettes depuis longtemps. Aujourd’hui, il s’agit du discours d’organes on ne peut plus officiels. Des institutions publiques conservatrices comme la Cour de comptes le disent clairement. Dans son rapport sur « la situation et les perspectives des finances publiques » publié en juillet 2024, la Cour relève que les baisses d’impôts ont été importantes depuis 2018 et qu’elles ont couté 62 milliards d’euros rien que pour l’année 2023.

Dans son rapport publié en mai 2024 sur les comptes de la Sécurité sociale, la Cour constate que si la Sécurité sociale avait prélevé, depuis 2018, des cotisations sur les diverses rémunérations exonérées (telles que les heures supplémentaires défiscalisées), elle aurait été en excédent tous les ans, sauf pour l’année 2020 marquée par des circonstances exceptionnelles.

Le rapport à la Commission des comptes de la Sécurité sociale d’octobre 2024 chiffre la politique d’exonération de cotisations sociales à 80 milliards d’euros en 2023. Ça ne signifie pas que ces 80 milliards d’euros seraient faciles à récupérer, parce que les entreprises ont appris à vivre avec ces exonérations, mais cela donne un ordre de grandeur de ce qui manque en termes de recettes.

En théorie, ces exonérations doivent être compensées par l’État. En effet, il verse chaque année des milliards d’euros de compensations à la Sécurité sociale, autant de recettes fiscales qui ne sont pas allouées à d’autres postes, comme l’éducation par exemple. Ces politiques ont donc pour effet de vider les caisses publiques. Pour autant, tout n’est pas compensé.

En plus des exonérations, il faut ajouter les déductions d’assiette – c’est-à-dire les rémunérations sur lesquelles aucune cotisation n’est due, comme les tickets restaurant, la participation ou encore le financement des complémentaires santé d’entreprise – qui constituent un manque à gagner de 14 milliards d’euros en 2023. Un chiffre à comparer au déficit de la Sécurité sociale de 10,8 milliards d’euros la même année.

Des dépenses supplémentaires n’ont pas donné lieu à de nouvelles recettes. Devant la Commission des finances du Sénat, le 11 octobre dernier, le ministre du Budget Laurent Saint-Martin n’a ainsi annoncé aucune compensation des dépenses issues du Ségur de la santé. Je ne dis pas qu’il ne faut pas augmenter les soignants, au contraire, mais l’État est le responsable du déficit de la Sécurité sociale, pas les malades ni les retraités.

Révolution permanente : Le ministre de la Fonction publique Guillaume Kasbarian prévoit d’augmenter le délai de carence de 1 à 3 jours pour les arrêts maladie des fonctionnaires. Il justifie ce projet par la lutte contre la fraude et l’idée que les jours de carence freineraient l’augmentation des arrêts de travail. Y a-t-il véritablement une différence entre les secteurs public et privé en la matière ? Qu’est-ce que l’accroissement des arrêts de travail nous dit de l’état du monde du travail ?

Le ministre dit que les fonctionnaires sont beaucoup plus malades que les salariés du privé. Or, le rapport de l’IGAS cité par Guillaume Kasbarian explique cet écart par la différence de profil socio-démographique des travailleurs du public : plus âgés, plus souvent atteints d’une maladie chronique, et beaucoup plus souvent des femmes. Or, on sait que les femmes s’arrêtent plus, notamment pour s’occuper des enfants malades. Quand on prend en compte statistiquement ces différences, les écarts avec le privé disparaissent pour les fonctions publiques d’État et hospitalière. Il reste un écart inexpliqué pour la fonction publique territoriale. Mais inexpliqué ne veut pas dire illégitime et le ministre instrumentalise les chiffres pour sanctionner l’ensemble des fonctionnaires.

Le gouvernement cherche à monter les salariés du privé contre les fonctionnaires, en disant que ces derniers abuseraient des arrêts. Les études montrent pourtant que la même mécanique s’applique dans le public comme dans le privé. Lorsque les droits régressent, les gens usent moins de leurs droits. Plus de jours de carence, et surtout une baisse du taux de remplacement – le gouvernement menace de réduire ce taux de 100 % à 90 % pour les fonctionnaires – c’est moins d’arrêts maladie, mais pas parce que les travailleurs sont moins malades.

Ces dispositifs génèrent du « présentéisme » : les gens viennent malades au travail. Cela a un impact sur la santé de ces travailleurs et de leurs collègues qu’ils peuvent contaminer et dégrade les conditions de travail. Les arrêts de courte durée diminuent, mais les arrêts longs augmentent. Cela signifie probablement que l’état de santé se dégrade et provoque à terme des arrêts plus longs.

La littérature scientifique sur le présentéisme n’est jamais évoquée par le gouvernement qui lui préfère la rhétorique de la fraude. La question n’est pourtant pas la moralité des individus, mais leurs conditions de travail. Là où les conditions de travail sont les plus dégradées, il y a plus d’arrêts. C’est le cas à l’hôpital public par exemple. Mais c’est dû aux conditions de travail et non au statut des fonctionnaires. C’est également le cas dans le privé. Dans les comparaisons internationales, le volume des arrêts en France pourrait s’expliquer par un management plus brutal.

Les arrêts maladie augmentent pour des raisons légitimes. Cette croissance est progressive depuis des années et s’est accélérée depuis 2020. La pandémie de covid n’est pas terminée. Il y a plus d’arrêts parce que les gens sont plus malades. La population française est par ailleurs vieillissante et ce n’est pas sans impact. La Cour des comptes elle-même établit un lien entre les réformes des retraites et l’augmentation des arrêts parmi une population active dont l’âge moyen augmente.

Révolution permanente : Que pensez-vous du positionnement du Rassemblement national dans ces discussions budgétaires ? Jordan Bardella s’est par exemple déclaré favorable aux 3 jours de carence dans la fonction publique. Quel est son programme pour la Sécurité sociale ?

J’avais suivi leur programme en matière de santé pour les législatives. Leur mot d’ordre est clair : « pas un euro de plus pour la Sécurité sociale ». Si on considère, comme je le pense, qu’il y a de nouveaux besoins, il faut des ressources. Or, sur ce point, le RN a une grande proximité avec le gouvernement : pas d’augmentation des cotisations, pas de baisse des exonérations. Le cœur de leur projet est de ne pas augmenter les recettes.

Quand ils avancent des propositions, celles-ci sont souvent farfelues. Ils défendaient ainsi dans leur programme de limiter la part du personnel administratif dans les hôpitaux à 10 % des effectifs alors que la proportion est déjà celle-ci.

Dans les discussions budgétaires en cours, leur proximité avec les positions du gouvernement se confirme. Ce mardi, les députés RN ont refusé de voter l’abrogation de la réforme des retraites. En mobilisant le racisme, notamment contre l’aide médicale d’État (AME), ils prétendent faire des économies, mais ça ne tient pas la route. Sauver le capital, en balançant toutes les minorités par-dessus bord, voilà leur programme.

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Casse sociale à Stellantis : vers une fermeture programmée de l’usine de Poissy ?

Alors que de nombreux sous-traitants automobiles font face à des licenciements et fermetures d'usines, le géant Stellantis s'apprête à fermer des usines. Les 2600 travailleurs du site de Poissy, dernière grande usine automobile d'Île-de-France, savent qu'ils sont les prochains menacés.

Automobile

Crédits photo : Capture d’écran Google Maps

Le 13 octobre Tavares répondait froidement à un journaliste des Echos lui demandant s’il allait fermer des usines : « Il ne faut rien exclure. Si les chinois prennent 10 % de part de marché en Europe [...], ils pèseront 1,5 million de voitures. Cela représente sept usines d’assemblage, les constructeurs européens devront alors soit les fermer soit les transférer aux chinois ». Face à ces annonces, les travailleurs du géant automobile vivent dans l’angoisse des mauvaises nouvelles à venir.

C’est notamment le cas pour les 2600 travailleurs du site de Poissy, dernière grande usine automobile d’Île-de-France. Ces derniers sont particulièrement menacés car l’Opel Mokka, principale production du site, va disparaître d’ici 2028. « Ce qui compte, c’est ce qu’on va devenir une fois qu’on aura fini de produire cette Mokka » déclare Jean-Pierre Mercier, délégué syndical SUD Stellantis Poissy. En effet, lors du Mondial de l’Auto, Tavares déclarait « Toutes les usines françaises et italiennes ont un plan de charge jusqu’en 2030, voire 2032 », mais ajoutait « Poissy est l’exception » ajoutant que « la décision sera prise fin 2025, en cohérence avec la durée de vie des modèles qu’elle produit », soit quelques semaines avant la retraite dorée de PDG annoncée mi-octobre.

En réalité, l’usine de Poissy est destinée à être transformée en « Green Campus » censé accueillir 8200 cadres faisant de la recherche et du développement et plus aucun ouvrier d’usine, sur le modèle du Technocentre de Renault. Aucuns travaux n’ont été effectués pour prendre le relais de la production d’Opel Mokka. « Il y avait un acharnement de la direction à vider l’usine de ses CDI par tous les moyens et il n’y avait plus d’investissements. Pour avoir un nouveau véhicule après celui qu’on fabrique actuellement, il aurait fallu des travaux importants, une nouvelle plateforme, on aurait vu sous nos yeux s’agiter un paquet de salariés pour préparer le nouveau véhicule » explique le représentant syndical.

« Ce qui motive la direction à fermer l’usine de Poissy ce n’est pas du tout que Stellantis est au bord du gouffre, bien au contraire. Ça regorge de milliards. C’est une raison purement financière. Les constructeurs automobiles se livrent une guerre à mort pour se partager les parts d’un marché qui ne grandit plus. Et pour maintenir leurs profits, cette guerre se fait sur le dos des travailleurs, en menant une guerre sociale non seulement contre les travailleurs des usines donneurs d’ordre, comme Renault ou Stellantis, mais aussi chez les équipementiers et les sous-traitants (MA France, Novares, Valeo, etc) » explique Jean-Pierre Mercier.

En effet, Stellantis a enregistré 18,6 milliards d’euros de bénéfices en 2023, et 5,6 milliards entre janvier et juin 2024. Mais alors où va l’argent de Stellantis ? D’abord aux actionnaires qui ont empoché 7,7 milliards d’euros de dividendes en juin de cette année. En outre, la direction leur promet qu’« en 2025, Stellantis visera la fourchette supérieure de sa politique de distribution de dividendes (25-30 %), contre 25 % ces dernières années ».

En échange les actionnaires rémunèrent grassement Carlos Tavares, et ont notamment approuvé à plus de 70 %, en avril dernier sa rémunération à hauteur de 36,5 millions d’euros en 2023, soit 2280 SMIC. « Si vous estimez que ce n’est pas acceptable, faites une loi » répondait le PDG face à la colère. Ce dernier s’est aussi illustré ces derniers mois par une campagne médiatique contre les hausses d’impôts sur les riches, avant d’admettre qu’il ne payait de toute façon pas d’impôts sur sa fortune en France mais au Portugal (où les revenus d’activité et du patrimoine de source étrangère sont totalement exonérés d’impôts).

Face à cette casse sociale inédite et à un patronat des plus provocateurs, le 17 octobre dernier des centaines de grévistes de l’automobile se sont rassemblés devant le Salon Mondial de l’Automobile de Paris à l’appel de la fédération CGT Métallurgie. L’occasion de réunir des salariés de Stellantis (Poissy, Douvrin), Novares et de MA France en grève depuis six mois pour montrer une colère commune face au patronat de l’automobile. Le lendemain, toujours pendant le Mondial de l’Auto de Paris, les principaux syndicats de Stellantis en Italie ont mené une grève massive contre les licenciements. Plus de 20 000 travailleurs de Stellantis et de ses sous-traitants se sont rassemblés à Rome.

Lire aussi : Licenciements dans l’automobile : « Il faut une mobilisation d’ensemble comme en Italie ! »

« On sait que, dans ce bras de fer à venir entre, les salariés de PSA (Stellantis) avec les sous-traitants/équipementiers, et la direction, on ne pourra compter que sur nous-mêmes » affirme Jean-Pierre Mercier. La grève massive en Italie montre la voie à suivre pour mettre un coup d’arrêt à l’énorme casse sociale qui s’abat sur les travailleurs de l’automobile. L’urgence est de construire une lutte à échelle nationale qui cherche à coordonner les différentes usines attaquées pour s’opposer à tout licenciement.

Lire aussi : « Il faut un plan de bataille pour refuser tous les licenciements ! ». Le billet de Vincent Duse

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Chômage en hausse: l'échec flagrant de Macron
 
La Dares publie, ce 25 octobre, les chiffres des inscrits à France Travail au 3ème trimestre 2024. Dans toutes les catégories, le chômage augmente: 0,2% de plus en catégorie A (en France métropolitaine). 11 000 personnes de plus figurent en catégorie A (qui ne travaillent pas du tout) ou catégories B et C (personnes qui travaillent partiellement).
 

La même augmentation de 0,2% est constatée en incluant Outre-mer ou chez les personnes dispensées de recherche d’emploi (par exemple en formation).

Pour les moins de 25 ans, la progression est de 1,8% sur un an (total des catégories A, B et C). Pour les plus de 50 ans, l’augmentation est de +0,9 %.

Les différents gouvernements nommés par Emmanuel Macron ont pourtant prétendu que la politique de l’offre, caractérisée par des cadeaux phénoménaux aux entreprises (passage de 60 à 80 milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales), aux plus riches (suppression ISF) et le saccage des droits sociaux (réforme des retraites et triple réforme de l’assurance chômage), allait permettre une dynamique de croissance et de réduire le chômage.

Il n’en est rien. C’est même le contraire qui s’est produit : les plans de licenciement se multiplient, notamment dans l’industrie et le commerce, et la précarité se développe.

La CGT se réjouit d’avoir empêché un quatrième décret qui allait supprimer ou réduire les droits d’un million de salariés privés d’emploi. Le projet de décret « Attal » a été annulé par la dissolution et la défaite de Macron aux législatives.

À l’heure où viennent de commencer des négociations pour l’emploi des seniors et, à nouveau, sur l’assurance chômage, dans un délai très court, la CGT revendique la création de nouveaux droits pour l’emploi, pour une indemnisation de toutes et tous !

Montreuil, le 25 octobre 2024

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

« Front économique » : le Medef lance son offensive libérale et se prépare au combat

Jeudi dernier, le Medef a confirmé le lancement d’un nouveau lobby patronal avec pour but de peser sur les décisions politiques. Ce nouveau front vise à resserrer les rangs patronaux face à l'instabilité politique et économique.

Lobby patronal

Crédit photo : capture d’écran TF1

La crise politique inquiète le patronat : alors que les parlementaires s’agitent autour des milliers d’amendements proposés au budget de Michel Barnier, le Medef a confirmé ce jeudi la création d’un nouveau lobby, composé d’une centaine de personnalités pro-patronales, avec pour but d’élaborer en commun pour peser plus sur le terrain politique et défendre au mieux ses intérêts. Si les gouvernements successifs ont œuvré toujours plus au service du Medef, ce nouveau front patronal se prépare à affronter la crise et à une offensive plus coordonnée contre le monde du travail et les quartiers populaires.

Un lobby pour mieux défendre les intérêts patronaux face à la crise

« Remettre de la rationalité » dans le débat économique : voilà comment Patrick Martin, patron du Medef, justifie sa vision du « Front économique » lancé jeudi dernier en plein milieu des débats à l’Assemblée nationale sur le budget Barnier. « Ce qu’on observe dans le débat en commission des finances avec beaucoup de postures et d’exagérations ne donne pas une vision stratégique », a notamment pointé le président des patrons. Une façon de répondre aux débats ouverts sur la hausse de la fiscalité qui, bien qu’ils ne figureront pas dans le projet final, inquiètent sur un plan plus stratégique le Medef.

D’ici 2025, le groupe devra publier des travaux autour de sept thématiques sur comment « produire et innover », « travailler et rémunérer », « investir et décarboner », « développer les entreprises », « réussir » mais aussi « recentrer l’action publique ». Dit autrement, les membres de ce groupe de lobby devront batailler tout ce qui pourrait nuire aux marges des entreprises, au niveau du budget national comme des réglementations européennes. Ont été évoqués plusieurs mesures envisagées par les politiques, comme la cession de parts de l’État dans certaines entreprises, la suspension du crédit d’impôt recherche ou des aides à l’apprentissage. D’autres thèmes, comme la réglementation européenne sur l’environnement, ou encore la politique d’immigration, pourraient être abordés.

En somme, des sujets éminemment stratégiques comme la politique de l’offre, mais également des sujets comme l’immigration sur lesquels le patronat n’est pas forcément raccord. Face à la crise, il s’agit de trancher les débats pour préparer le « combat » dans une situation où prime l’instabilité politique et économique.

Face au risque de déclassement, le Medef prépare une organisation de combat

La réaction du Medef à la crise politique actuelle en dit long sur ses perspectives. Si la publication des travaux du groupe de lobbying patronal est prévue pour 2025, Patrick Martin a indiqué qu’ils pourraient accélérer leurs objectifs, notamment dans le cas d’une « nouvelle échéance électorale »… en cas d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale, par exemple. Provision qui témoigne que face à l’instabilité politique actuelle, le Medef compte être pro-actif à l’heure où la peur du déclassement des grandes entreprises françaises n’est plus juste une abstraction mais un risque. Dans ce cadre, l’organisation patronale cherche à s’homogénéiser en consolidant ses organisations et ses réseaux d’influences politiques.

En effet, la crise budgétaire qui polarise à l’heure actuelle les débats met également en lumière les limites structurelles du capitalisme français ainsi que l’échec objectif de la politique de l’offre à la française. De même, la dégradation de la dette française est déjà largement intégrée par les marchés financiers, s’ajoutant à celle de Standard & Poor’s en juin, pointent vers le risque d’aggravation de la crise financière et vers une plus grande difficulté de financements de la dette privée des grandes entreprises françaises.

Alors que la crise économique latente pourrait à terme aiguiser les risques sociaux, le patronat s’organise également préventivement pour y faire face. C’est ce dont témoigne notamment leurs préoccupations envers les directions syndicales en envisageant des pistes de « dialogue » : en ce sens, Patrick Martin a assuré qu’il se veut « attentif à ce que [le Front économique] ne soit pas vu par les syndicats comme une captation du débat par le Medef, » et envisagerait même de leur proposer de contribuer au corpus. Une façon de ne pas se couper totalement des syndicats et mettre en avant sa disponibilité à relancer les rouages du « dialogue social. »

Préparons le combat de notre camp

Face à la crise, le Medef ne tarde pas à resserrer ses rangs pour affiner son orientation dans la prochaine période et renforcer son organisation de combat contre les travailleurs. A contrario, les premières réactions des directions syndicales restent extrêmement limitées, et leurs ouvertures récentes vers le patronat, comme le débat entre Sophie Binet et Patrick Martin à la fête de l’Humanité, ou encore le nouveau cycle de discussions sur l’assurance-chômage s’inscrivent au contraire dans une conciliation toujours plus importante avec le patronat.

Face à un patronat radicalisé, les organisations du mouvement ouvrier devraient radicalement changer d’orientation et renouer avec l’indépendance de classe. Plus que jamais, il est urgent de rompre avec la passivité et le dialogue, et de proposer un plan contre les offensives du gouvernement et d’un patronat qui tente de resserrer les rangs dans un lobby intensif. Dans la période qui vient, l’heure est à la riposte.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Visant de ce fait à empêcher le public et les citoyens de se forger une opinion fondée sur les FAITS et non sur les campagnes de propagande d'un occident en perte d'hégémonie confronté à l'émergence d'un monde qui exige plus d'égalité de justice et d'en finir avec le " deux-poids-deux-mesures "!

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  • Les BRICS jugent important d’élargir leur partenariat stratégique sur la base des intérêts communs
  • Les BRICS appellent à renforcer le régime de la non-prolifération et assurent son rôle dans la stabilité globale
  • Les pays du groupe sont préoccupés par l’impact négatif des sanctions illégitimes sur l’économie mondiale
  • Ils exhortent à assurer une participation plus active des pays les moins développés, en particulier d’Afrique, aux processus mondiaux.
  • Le groupe salue l’intérêt des pays du Sud global pour l’unification
  • Les BRICS se déclarent préoccupés par l’escalade de la violence et l’aggravation de la crise humanitaire au Soudan et appellent au cessez-le-feu
  • Les BRICS appellent à décréter un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et libérer tous les otages qui sont illégalement retenus dans la région
  • Les pays du BRICS soutiennent l’adoption de la Palestine à l’Onu en tant que membre à part entière
  • Les BRICS se disent contre la politisation de la coopération dans la lutte contre le crime transnational
  • Les BRICS appellent à appliquer la résolution de l’Onu qui invite les États à empêcher que les armes tombent entre les mains des terroristes
  • Ils rappellent leurs positions nationales à l’égard de la situation en Ukraine
  • Les BRICS tiennent compte des propositions de médiation visant à régler le conflit en Ukraine par la voie de dialogue
  • Le groupe confirme son attachement à la multilatéralité et à la préservation du rôle central de l’Onu dans le système international.

Source: https://fr.sputniknews.africa/

Publié par FSC

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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