SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
J'VEUX DU SOLEIL ! - La bande-annonce officielle du nouveau film de Gilles Perret et de François Ruffin

En salle le 3 avril 2019 ! Voici la bande-annonce officielle de "J'veux du soleil !", le nouveau film de Gilles Perret et de François Ruffin, distribué par Jour2Fête et le journal Fakir.

 

Publié par EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
GOODYEAR DETRUIT 1100 EMPLOIS EN ALLEMAGNE ...

Je me souviens de cette réunion du comité de groupe européen, ou la délégation allemande avait voté favorablement pour le projet de fermeture de notre usine ...!!!

Je me souviens les avoir entendu dire : « on va récupérer une partie des pneus ....!! »

Je me souviens de les avoir entendu dire : « tu est trop virulent, acceptes de négocier ... »

Mais je me souviens surtout leur avoir dit.. « après nous, ce sera votre tour..!! »

« Unissons-nous, goodyear fermera TOUS les sites de production en Europe de l’ouest car, c’est sa stratégie... » et voilà qu’aujourdhui ils sont touchés gravement par un plan qui va les amener à voir disparaître tous leurs sites dans un futur proche ...

Goodyear est une multinationale qui ne comprend que la lutte et la résistance, ces dirigeants sont assoiffés de fric et peu importe la casse, ils ont pour objectif les seules dividendes ..!!!!

Goodyear, pneumaticien qui n’a aucun état d’âme, un bénéfice net de 1.419 milliards en constante progression....!!!

Une fois encore rien à part la soif du fric ne justifie ce massacre ...Cette fois ci, ils s’en prennent aux allemands, demain ils reviendront en France pour fermer le site dunlop Amiens et terminer le reste du taff ....surtout que goodyear a annoncé focaliser ces efforts et les investissements sur la seule marque goodyear !!!!! ( annonce du 15 mars pneumaclic )

Pendant 7 ans, je me suis battu dans une instance européenne qui n’a aucune valeur syndicale, un comité de groupe européen ou 95% des représentants bouffent avec le PDG.... et valident toutes les décisions ....

J’y ai mis un bordel sans nom, dénonçant les arrangements à gerber entre les acteurs d’une instance totalement farfelue ...!!!!

Lors des prochains comités de groupe ce sont les polonais, roumains, slovènes, qui vont voter pour le plan en Allemagne ..

Des instances inventées pour laisser croire qu’elles peuvent empêcher les décisions, en réalité elles servent à une poignée de « pourritures » de négocier des places très confortables ...!!!

Je pense aux salarié-e-s Goodyear Allemagne qui vont connaître comme nous et bien d’autres (goodyear a supprimé 32.000 emplois en 15 ans ...), la haine d’une poignée de DG, DRH qui vont faire le sale boulot !!!

Goodyear comme bien d’autres grands groupes est aidé par les politiques en Europe, ils ont droit de tout et font ce qu’ils veulent, la seule chose qui les freinent, la resistance de leurs victimes ...

À Amiens on a tenu plus de7 ans, avec des représentants du niveau de ce que j’ai connu, en Allemagne ça risque fort d’être plié en 7 semaines.....

Wamen Mickael
Ex goodyear

Publié par CGT FACEBOOK Compiègne

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Ce qu'ils veulent c'est des syndicats mouton type CFDT ou pas de syndicat du tout, version patronale du dialogue social !

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SOURCE : 

Mardi, 26 Mars, 2019
Marion d'Allard


« Je n’ai ni volé, ni harcelé, ni insulté »

 

« Je n’ai ni volé, ni harcelé, ni insulté », clame Alban Tariq. Pourtant, la direction d’Auchan vient de le licencier. Après des années d’« acharnement », le géant de la grande distribution a eu raison de la résistance de ce délégué syndical national CGT, salarié de l’hypermarché de Paris-Avron.

L’affaire est à rebondissements. Une première fois mis à pied en 2016 au motif d’une « mauvaise utilisation des outils RH », Alban Tariq, cadre chez Auchan, se voit frapper d’une procédure de licenciement en janvier 2017, invalidée dans la foulée par l’inspection du travail et la Direccte.

Mais la direction persiste et obtient du ministère l’autorisation de licencier le cégétiste. En parallèle, une deuxième procédure est diligentée à son encontre, évoquant de nouveaux motifs de fautes, une nouvelle fois retoquée par l’inspection du travail. Pourtant, le ministère réaffirme la validité du licenciement.

Saisi, le tribunal administratif entre dans la danse et casse la décision ministérielle. Qu’importe, « la direction a envoyé une demande de réexamen » au ministère. Les services de Muriel Pénicaud valident une nouvelle fois la sanction et Alban Tariq est définitivement limogé le 15 mars dernier.

Derrière, c’est la volonté manifeste de se débarrasser d’un syndicaliste cadre, pour « casser la dynamique créée par la CGT en pleine période d’élections professionnelles », que dénonce la CGT. Soutenu par la fédération du commerce, le syndicaliste demande sa réintégration et exige réparation en portant une nouvelle fois son dossier devant le tribunal administratif.

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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SOURCE : Marsactu
 

 

Bien sûr nos chers ciyoyens LREM n'ont pas beaucoup apprécié mais pour l'heure se gardent de mettre en cause la violence de la politique de leur guide tant aimé !
 

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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L’inspection du travail atteinte par une vague de suicides

L’inspection du travail atteinte par une vague de suicides

L’Humanité, 25/03/2019

 

Les syndicats et le ministère du Travail ont recensé douze suicides ou tentatives de suicide en moins de deux ans dans les services de l’inspection. Des enquêtes sont en cours pour établir un éventuel lien avec les conditions de travail.

 

La tentative de suicide d’un inspecteur élève du travail dans la nuit du 27 au 28 février sur le campus de l’Intefp n’est pas un cas isolé dans la profession. C’est le douzième geste de ce genre – pour la moitié ayant abouti à la mort – enregistré par les services de l’inspection depuis mai 2017. Parmi ceux-ci, deux tentatives de suicide dans les Direccte des Hauts-de-France et de Provence-Alpes-Côte d’Azur auraient été reconnues comme accidents de service, donc en lien direct avec le travail, d’après le bilan dressé par les syndicats. Le 21 juin, à l’occasion d’un CHSCT ministériel, une intersyndicale CGT-SUD-FSU-FO avait alerté sa hiérarchie face à la multiplication de ces funestes manifestations de mal-être des agents. Et pointé les attitudes de blocage de certains responsables de Direccte face au déclenchement d’enquêtes pour mettre en lumière un lien possible entre ces passages à l’acte et les conditions de travail. Sous pression des syndicats, des enquêtes ont depuis été lancées, mais leurs conclusions n’ont pas encore été rendues.

 

Dans l’attente de ces travaux destinés à faire la lumière sur un éventuel lien entre les conditions de travail et le passage à l’acte, plusieurs indicateurs sur l’ambiance professionnelle semblent en tout cas alarmants. «Quand on fait la synthèse des enquêtes qui ont eu lieu plus largement sur la question des risques psycho-sociaux, on voit une recrudescence des cas de burn-out, de pétages de plombs et de violences en général», estime Gérald Le Corre, membre CGT du CHSCT ministériel. Un malaise que pointe le bilan sur la santé et sécurité au travail établi par les médecins préventeurs du travail qui suivent les agents des Direccte sur l’ensemble du territoire: «Les agents souffrent de plus en plus d’un hyperstress, majoré par le travail au contact du public. Cet état engendre des difficultés psychologiques, comportementales, émotionnelles et mentales mais aussi des troubles métaboliques plus fréquents: diabète et hypertension ou une dégradation de l’hygiène de vie avec le développement d’un surpoids et ses complications. Certains agents vont souffrir d’addictions avec une augmentation de la consommation d’alcools, de médicaments ou de drogues», analyse le médecin coordonnateur national dans sa synthèse. Des pathologies que les praticiens lient bien au travail. «Nous notons que les agents craignent une perte du sens de leur travail, une perte de leurs missions à court ou moyen terme et donc de leur identité professionnelle. Nous pointons une augmentation de la charge de travail importante avec une multiplication des tâches, avec une demande de réalisation de plus en plus pressante», détaillent les médecins préventeurs. «Nous remarquons que certains inspecteurs montrent une forte déception par rapport à l’évolution de leur métier; leur activité apparaît comme de plus en plus cadrée avec de moins en moins de marges de manœuvre; la charge de travail augmentant, ils passent moins de temps sur le terrain. (…) De façon générale, les agents sont plus démotivés et désengagés», observent-ils.

Face à ce constat, les Direccte ne sont certes pas restées passives. «Des cellules de veille sont mises en place ainsi qu’un processus de centralisation des informations. Un dispositif d’accompagnement de l’encadrement et des partenaires sociaux est mis en place (guide d’enquête notamment). Deux groupes de travail paritaires sont en train de travailler sur ces questions. Une formation action est en cours dans ce domaine, en lien avec les ISST (inspecteurs de santé et de sécurité au travail – NDLR). Ces mesures s’inscrivent dans un plan d’action national sur les RPS», fait valoir la Direction générale du travail. Mais pour une bonne partie de ces dispositifs, les médecins préventeurs soulignent qu’il ne s’agit que de mesures de «prévention tertiaire». Autrement dit, des outils visant à atténuer le mal une fois qu’il est déjà fait, sans être de nature à régler les causes profondes du malaise.

 

«un agent de contrôle pour 10000 salariés» d’ici à 2022 »

«La question des réorganisations et celle du sous-effectif sont extrêmement importantes dans de nombreuses situations de souffrance au travail», pointe Gérald Le Corre. «On observe aussi beaucoup de tensions avec une hiérarchie intermédiaire pas formée au management, qui se retrouve entre le marteau et l’enclume, à essayer d’appliquer de manière agressive des consignes du ministère sans comprendre le travail réel des agents», poursuit le syndicaliste. Une orientation que le gouvernement ne semble pas prêt à remettre en cause. En début d’année, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, annonçait aux directeurs régionaux de ses services son objectif de réduction de la voilure: «un agent de contrôle pour 10000 salariés» d’ici à 2022. Soit une suppression de 15 % des postes d’agents de contrôle, ont alerté les syndicats. Une attrition qui va de pair avec un serrage de vis des agents sur leurs pratiques professionnelles et le retour d’objectifs chiffrés individuels (lire notre article page 5). «Un jour, j’ai alerté ma hiérarchie sur le fait que je faisais un début de burn-out: j’avais 38 dossiers en cours. On a tellement de dossiers qu’on doit déjà arbitrer entre des cas de harcèlement et des accidents de travail graves», témoigne Gilles Gourc, représentant CNT à l’inspection du travail, qui redoute que cette réintroduction de la politique du chiffre n’empêche un peu plus les inspecteurs de répondre aux demandes du public, et, in fine, d’aboutir à une perte de sens des missions pour les agents de contrôle.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Nicole Belloubet, garde des Sceaux, une des têtes de la répression politique du macronisme
Nicole Belloubet, garde des Sceaux, une des têtes de la répression politique du macronisme

Nicole Belloubet, garde des Sceaux, une des têtes de la répression politique du macronisme

RT France

 

Prison ferme et sanctions diverses :

2 000 condamnations depuis le début des Gilets jaunes

La ministre de la Justice a annoncé que parmi les plus de 8 700 gardes à vue comptabilisées depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, 2 000 condamnations avaient été prononcées. 40% de ces peines correspondraient à de la prison ferme.

Lors d'une intervention sur le plateau de BFMTV ce 24 mars, Nicole Belloubet a annoncé que 2 000 personnes avaient été condamnées parmi les plus de 8 700 placées en garde à vue depuis le début de la mobilisation des Gilets jaunes, le 17 novembre 2018.

Le chiffre qu'il convient de retenir

«Sur les 2 000 jugements [de condamnation] qui sont déjà intervenus, le chiffre me semble-t-il qu'il convient de retenir, c'est que 40% sont des peines d'emprisonnement ferme et 60% sont d'autres types de sanction, par exemple des travaux d'intérêt général, des sursis, etc.», a expliqué la garde des Sceaux avant de préciser que «près de 1 800» personnes interpellées lors des différents actes de la mobilisation, devaient encore être jugées.

La ministre a applaudi le dispositif de sécurité mis en place pour encadrer les manifestations de l'acte 19 des Gilets jaunes, soulignant que contrairement à la semaine précédente, aucun débordement d'ampleur n'avait cette fois été constaté dans la capitale.

Nicole Belloubet a ajouté qu'il y avait eu «390 mandats de dépôt prononcés», précisant qu'il s'agissait de personnes «qui sont [déjà] allées en prison ou qui y sont», soit dans le cadre d'une condamnation, soit dans le cadre d'une détention provisoire en attendant leur procès.

Les sanctions pénales prononcées s'étalent entre un mois et trois ans de prison, parfois avec une partie assortie d'une mise à l'épreuve, selon les données de la chancellerie rapportées par l'AFP. 

«Il peut par ailleurs être observé que la peine d'interdiction de séjour, notamment à Paris, est fréquemment prononcée à titre complémentaire, notamment dans le cadre des comparutions immédiates», explique encore l'AFP, citant la même source.

A l'issue de l'acte 19 de la mobilisation des Gilets jaunes, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait affirmé que 233 personnes avaient été interpellées, dont 172 placées en garde à vue, dans toute la France. En outre, 107 personnes ont été verbalisées pour avoir tenté de prendre part à des rassemblements interdits.

La question des arrestations de Gilets jaunes avait fait l'objet de vives contestations au mois de décembre 2018, notamment lors de l'acte 4 de la mobilisation, lors duquel les forces de l'ordre avaient procédé à près de 2 000 interpellations. Certains avocats avaient en effet dénoncé des interpellations abusives. «Lorsque l’on interpelle 1 000 personnes et qu’on en relâche 540 deux jours après, c’est évident qu’il y avait au moins 540 interpellations parfaitement injustifiées», expliquait par exemple Raphaël Kempf, avocat au barreau de Paris à l'antenne de BFMTV, le 11 décembre 2018.

Lire aussi : Acte 19 : ouverture d'une enquête après qu'une manifestante de 73 ans a été blessée à Nice

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Vos propos à l'encontre de Geneviève Legay, 73 ans, blessée à Nice lors d'une charge policière, suscitent ma vive indignation. De plus, vous proclamez ainsi qu'un retraité ne doit plus défendre ses exigences parce que trop vieux. En revanche, votre gouvernement déclare qu'il faut bosser, parce qu'encore jeune, après 60 ans.

Cela dit, votre attitude ne me surprend nullement. Au premier tour de la présidentielle, je n'ai pas donné quitus à un ex-banquier d'affaires, devenu ministre important dans le gouvernement socialiste de François Hollande. Lors du deuxième tour, je n'ai pas plus choisi entre la peste et le choléra, ou vice-versa. C'est à dire entre le représentant des forces de l'argent et l'héritière de l'héritier d'une très grande fortune française.

On peut toujours incriminer mon incivisme en ayant failli à mon devoir suprême de citoyen. Si la classe ouvrière a conquis le droit de voter, elle détient aussi le droit de proclamer parfois "élection, piège à cons". Cette formule peut sembler bestiasse aux yeux de certains. Mais depuis mai 2017,  je pense qu'elle possède tout son sens.

Vous jugez donc la présence de Geneviève Legay "peu sage" dans une manifestation interdite. Or, par un simple arrêté préfectoral, vous bafouez la liberté de manifester, à Nice, qui n'a connu aucun débordement notable depuis le début de la crise sociale et politique qui vous ébranle.

En revanche, vous persistez dans la chasse aux libertés. Vous instaurez toujours plus les inégalités sociales et ignorez la fraternité entre les peuples.

Monsieur Macron, vous ne lirez sûrement pas cette adresse. Je sais trop par expérience, vu mon âge avancé, que ceux qui gèrent loyalement le business du capitalisme, n'ont strictement rien à faire du quotidien des peuples.

Mon camarade Canaille le Rouge, par l'intermédiaire de son blog, m'envoie cette carte postale de Paris. je la mets en ligne. Pas pour vous monsieur Macron, mais pour mes amis et camarades qui luttent pour des lendemains qui chantent.

Monsieur Macron, ai-je également une "forme de sagesse" qui, étant retraité, m'empêcherait de dénoncer le pouvoir des riches et du capital?

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

C'est que révèle une étude de l'Inserm qui pointe les effets mortels du chômage sur la santé.

 

Le chômage tue. Beaucoup. C'est ce que l'on peut retenir d'une étude de l'Institut français pour la santé et la recherche médicale (Inserm) réalisée par Pierre Meneton, alors que les chiffres de l'emploi pour le mois de février sont attendus ce mercredi 25 mars à 18h. L'auteur de l'étude estime ainsi qu'entre 10.000 et 20.000 personnes meurent des conséquences du chômage chaque année en France. 

 

Entre 1995 et 2007, le chercheur a suivi 6.000 volontaires en recherche d'emploi, âgés de 35 à 64 ans, pour observer les effets sur la santé cardiovasculaire et la mortalité globale. Il en ressort une "surmortalité très importante" chez les personnes au chômage, trois fois supérieure à celle des non-chômeurs. 

[…]

 

LA SUITE EN LIEN CI-DESSOUS :

VOIR ÉGALEMENT LE LIEN CI-DESSOUS:

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Derrière ses turpitudes, ses lâchetés, ses trahisons la classe dirigeante veille à tenter d'empêcher le peuple de la dépeindre ... telle qu'elle est dans le fond !
 
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SOURCE : Le Parisien, Fabien Paillot le 1ér mars 2019

«Hollande, le plus grand menteur de France» : ses panneaux mènent un retraité au tribunal
 

Un plombier à la retraite, qui avait refusé un stage de citoyenneté, était jugé a Angoulême ce vendredi pour avoir installé des panneaux visant des personnalités politiques.

« J’étais tellement écœuré, en colère. Alors j’ai dit tout ce que j’avais sur le cœur », souffle Michel Labarde sur les marches du palais, entouré d’une quinzaine de soutiens. Cet ancien plombier de 71 ans comparaissait ce vendredi devant le tribunal correctionnel d’Angoulême (Charente) pour des faits d’outrage par écrits ayant porté atteinte à la dignité du Président de la République.

L’affaire date de février 2017, sous la mandature de François Hollande. « Homme de gauche », Michel Labarde a voté pour lui en 2012. Déçu, lassé, le retraité décide 5 ans plus tard de planter plusieurs panneaux dans son jardin, au bord d’une départementale passagère de Garat, un village proche d’Angoulême. L’un d’entre eux vise expressément le chef de l’État : « Hollande, le plus grand menteur de France ».

D’autres figures publiques sont épinglées : Jérôme Cahuzac, Manuel Valls et « le 49/3 qu’il a utilisé six fois et qu’il veut supprimer maintenant » ou Pénélope Fillon, l’épouse de François Fillon payée « 7 500 euros par mois pour collaborer avec son mari alors qu’il y a 5 millions de chômeurs ». Sa rancœur trouve un écho inattendu jusqu’à la préfecture de la Charente. Celle-ci réclame une enquête au parquet et ordonne aux gendarmes de retirer les panneaux. « Ils les ont mis sous scellés durant un mois », raconte Michel Labarde. Fin 2017, le parquet le convoque pour un rappel à la loi. Le septuagénaire se voit proposer un stage de citoyenneté facturé 200 euros. Il refuse catégoriquement, « par principe » et parce qu’il touche une retraite de 873 euros. « À mon âge, pour faire quoi ? »

C’est cette obstination qui l’a conduit vendredi face aux magistrats. « Je ne regrette rien, je pourrais même recommencer ! Et j’ai regardé dans le dictionnaire, menteur, ça n’est pas une injure ! » À la barre, Michel Labarde manque de s’étrangler : « De me voir au tribunal, mon père doit se retourner dans sa tombe. Il était communiste, il a été interné à la prison de Saint-Martin-de-Ré durant la guerre. » Vice-procureur du parquet d’Angoulême, Stéphanie Veyssière s’interroge : « Je ne comprends pas pourquoi M. Labarde a refusé ce stage, il ne serait pas là aujourd’hui… » Ses réquisitions : 500 euros d’amende. L’ancien plombier, Gilet jaune de la première heure, grimace : « J’ai dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Les politiques peuvent dire ce qu’ils veulent. Pas moi, depuis ma campagne… » La décision, mise en délibéré, sera rendue le 15 mars.

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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REPRIS du site de Danielle BLEITRACH
 

 


Article (écrit par l’auteur en janvier 2019) ayant servi de base à un rapport sur les violations des droits humains en France déposé par le Centre Europe – Tiers Monde de Genève (CETIM, organisation non gouvernementale dotée du statut consultatif général) au Conseil des Droits de l’Homme de l’Organisation des Nations unies pour sa quarantième session des 25 février – 22 mars 2019, point 4 de l’ordre du jour « Situations relatives aux droits de l’homme qui requièrent l’attention du Conseil ». Distribution le 15 février 2019 par le Secrétariat général.

 

1. Depuis plusieurs mois maintenant, la France est entrée dans une zone de fortes turbulences. La virulence des conflits sociaux est, de longue date, une caractéristique majeure et marquante de la vie politique de ce pays, une donnée historique d’une nation qui s’est construite, aussi et surtout, après 1789, sur la base d’une révolution de portée universelle et dont les traces – avec celles des conquis sociaux de 1936, 1945 ou 1968 –, restent encore aujourd’hui prégnantes dans la mémoire collective et dans les institutions, quels qu’aient été les tentatives pour les effacer. Voilà pourtant bientôt 40 années que la France – et avec elle les autres économies capitalistes du Nord, sans exception – se trouve enserrée dans le carcan mortifère de politiques néolibérales déprédatrices. Ces dernières ne peuvent s’interpréter autrement que comme une extraordinaire violence sociale dirigée contre le monde du travail. Leurs effets de destruction – des individus, de la société, mais encore de l’environnement – sont propagés grâce à la servilité de l’État devant les puissances de l’argent.
Ils sont de surcroît aggravés par l’aliénation de la souveraineté nationale et une sujétion à l’Union européenne dont les citoyens français ont pourtant dit en 2005, par référendum, qu’ils ne voulaient pas, et qui leur est imposée par un déni de démocratie. Voilà une violence supplémentaire, à l’encontre de tout un peuple. C’est dans cette perspective singulière, et dans le contexte général d’une crise systémique du capitalisme mondialisé, que s’expliquent les ondes de soulèvement populaire qui se sont amplifiées au cours des dernières années : grèves de 1995, émeutes de banlieues de 2005-2007, manifestations des décennies 2000 et 2010… À l’heure présente, le sentiment de mal-vivre et le mécontentement sont généralisés. Commencée dès la fin du mois octobre 2018, la mobilisation des « gilets jaunes » en représente l’une des expressions, mais se heurte à la pire recrudescence de violences policières depuis la guerre d’Algérie. Face aux diverses contestations qui réclament toutes davantage de justice sociale, les autorités en place ont fait le choix de répondre par plus de répression, au point de faire régresser de façon extrêmement préoccupante les droits humains.
L’état d’urgence, point de départ de l’escalade répressive

2. Le moment de basculement vers cette escalade répressive est très clairement indentifiable : c’est l’état d’urgence, décrété sur le territoire métropolitain le 14 novembre 2015 (à la suite des attentats terroristes ayant frappé le pays la veille), puis le 18 dans les départements d’outre-mer. Il ne s’agit certainement pas ici de minorer les menaces que font peser les activités terroristes de cette extrême-droite que constitue l’islam politique – d’Al-Qaida à Daesh. Mais il convient de souligner que la politique sécuritaire adoptée depuis 2015 a simultanément été l’occasion d’obliger le peuple français à accepter de dramatiques restrictions de ses droits, allant au-delà des exigences de réaction aux seuls risques terroristes.

 

Après avoir été renouvelé cinq fois de suite, l’état d’urgence a certes été levé le 1er novembre 2017, mais l’essentiel des dispositions exceptionnelles qu’il prévoyait a désormais acquis force de loi : perquisitions et interpellations préventives, périmètres de protection et pratique de la « nasse », assignations individuelles à résidence, contrôles aux frontières, etc., sont dorénavant autorisés dans le cadre de la « loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme » du 30 octobre 2017. De là, en France, un détournement inquiétant de cet imposant arsenal juridique d’exception dans le but de faire reculer les libertés publiques, spécialement les droits d’exprimer ses opinions, de se réunir librement ou de manifester pacifiquement, mais également les droits syndicaux, et jusqu’au droit à l’intégrité physique, lesquels sont tous aujourd’hui sérieusement mis en danger.
3. Celles et ceux qui ont récemment participé à des manifestations en France ont sans doute été les témoins de ce que dénoncent depuis quelques mois des organisations de défense des droits humains françaises ou internationales : nombre d’interventions des forces de l’ordre s’avèrent disproportionnées, excessivement violentes – en recourant même parfois à des armes de guerre. Sont ainsi devenus systématiques l’usage de grenades lacrymogènes et de canons à eau à haute pression contre des protestataires pacifiques ; très fréquents, des tirs tendus à hauteur d’homme de lanceurs de balles de défense (LBD et autres armes dites « à la létalité limitée »), l’utilisation de grenades assourdissantes ou de désencerclement, la pratique « de la nasse » de confinement pour empêcher de rejoindre d’autres manifestants, des interpellations aléatoires et arbitraires, des intimidations verbales, des provocations gratuites, voire des agressions physiques. Dans les rues de la capitale ont été déployés des véhicules blindés, des policiers à cheval, des brigades cynophiles… À maintes reprises, des traitements dégradants ont été infligés à des contestataires, y compris à des mineurs. Il est fréquemment arrivé que des personnes soient matraquées ou maintenues enfermées sans que le moindre acte répréhensible n’ait été commis. Du matériel de soins a été confisqué à des « médecins de rue », bénévoles suivant les cortèges et portant secours aux blessés… Autant de faits qui ont choqué les Français. Et c’est ce qui est recherché, afin que cesse leur révolte. De telles violences policières sont absolument inacceptables.
Première étape : la répression des mouvements sociaux et des syndicats

4. Depuis l’élection à la présidence de la République d’Emmanuel Macron – ex-associé-gérant de la banque d’affaires Rothschild, puis ministre de l’Économie du président François Hollande et auteur de lois éponymes imposant la flexibilisation du marché du travail –, le monde syndical s’est remobilisé. Manifestations et grèves se sont multipliées, en particulier dans les secteurs des transports publics (SNCF, Air France…), de l’énergie (gaz et électricité), de l’automobile (Peugeot, Renault), des télécommunications (Orange), de la grande distribution (Carrefour), les services de la santé (hôpitaux publics, maisons de retraites, sécurité sociale), de l’éducation (lycées, universités), de la culture (musées), de la justice (avocats, magistrats), du ramassage des ordures, et même de l’audit financier et du commissariat aux comptes. Ces divers mouvements sociaux, très suivis, ont duré tout au long du printemps 2018. L’attitude du pouvoir fut d’intensifier la répression, laquelle affecta spectaculairement les étudiants (évacuations de campus), les militants écologistes occupants des Zones à défendre (ZAD) et, avant eux, les manifestants opposés aux lois de flexibilisation du marché du travail.
5. D’évidence, cette spirale répressive touchait déjà les syndicats depuis plusieurs années. Les obstacles entravant les activités syndicales s’étaient démultipliés : discriminations salariales opérant contre des syndicalistes, licenciements abusifs de grévistes, pressions exercées à travers des menaces ou sanctions disciplinaires, restrictions de droits syndicaux ou du droit de grève, voire criminalisation de l’action syndicale (comme chez Goodyear, Continental ou Air France). En outre, de récentes réformes gouvernementales du code du travail pénalisent encore plus les mouvements sociaux : raccourcissement du délai de saisine des prud’hommes et plafonnement des indemnités prud’homales en cas de licenciement abusif, fusion des instances représentatives du personnel et réduction de leurs moyens, mécanisme de rupture conventionnelle collective contournant les plans de sauvegarde de l’emploi ou favorisant les départs de seniors, inversion de la hiérarchie des normes plaçant l’accord d’entreprise au-dessus des conventions de branches et de la loi, définition du périmètre national pour le licenciement économique facilitant le renvoi de salariés de filiales françaises (alors que la maison mère fait des bénéfices à l’échelle globale)…
Deuxième étape : la répression des « gilets jaunes »

6. Le président Macron a choisi de « ne pas changer de cap ». Au mépris des souffrances et des attentes des classes travailleuses, son gouvernement exacerbe les politiques néolibérales et, pour ce faire, s’enfonce toujours plus dans la voie de la violence sociale et de la répression policière. Le bilan est cauchemardesque, indigne d’un pays se prétendant démocratique et tolérant. Depuis le début de la mobilisation des gilets jaunes, on dénombre 11 morts accidentelles. Plus de 2 000 personnes ont été blessées. Au moins une centaine d’entre elles l’ont été très grièvement – des médecins faisant état de traumatismes qualifiés de « blessures de guerre » (arrachage de mains, éborgnement, défiguration, fractures multiples…), dues notamment à des tirs de LBD ou à des éclats de grenades. Plusieurs personnes se trouvent à ce jour dans le coma. Et que dire du choc psychologique subi par de jeunes adolescents traités comme des terroristes par la police, forcés de s’agenouiller tête baissée, mains derrière la nuque, entassés dans des fourgons, des cellules ?
7. Où va donc ce pouvoir qui marche sur son peuple et déchaîne contre lui une telle violence ? Le 1er décembre 2018, par exemple, ont été tirés 7 940 grenades lacrymogènes, 800 grenades de désencerclement et 339 grenades de type GLI-F4 (munitions explosives), 776 cartouches de LBD, mais aussi 140 000 litres d’engins lanceurs d’eau. Pour ne considérer que la période du 17 novembre 2018 au 7 janvier 2019, un décompte provisoire – et assurément non exhaustif – enregistre 6 475 interpellations et 5 339 mises en garde à vue. Sur tout le territoire national, plus d’un millier de condamnations ont été prononcées par les tribunaux. Bien que la plupart des sanctions fassent l’objet d’aménagements (tels que des travaux d’intérêt général), beaucoup sont des peines de prison. Aussi dénombre-t-on 153 mandats de dépôts (impliquant une incarcération), 519 convocations par des officiers de police judiciaire et 372 autres en audiences correctionnelles… À Paris, 249 personnes ont été jugées en comparution immédiate, 58 condamnées à des peines de prison ferme, 63 à des peines de prison avec sursis… À La Réunion, les peines de prison moyennes pour les gilets jaunes locaux sont de huit mois fermes. En date du 10 janvier 2019, quelque 200 personnes liées à ces événements restaient encore emprisonnées en France.
La légitimité des revendications populaires

8. Les revendications des gilets jaunes rejoignent, sous maints aspects, celles du monde du travail. Elles demandent l’amélioration immédiate et concrète des conditions de vie, la revalorisation du pouvoir d’achat des revenus (salaires, pensions, allocations sociales…), le renforcement des services publics, la participation directe du peuple aux décisions concernant son devenir collectif… En réclamant davantage de justice sociale et de démocratie économique et politique, ces revendications sont profondément légitimes et trouvent un large écho favorable dans la population.
9. La mère de toutes les violences, celle qui doit cesser en premier, d’urgence, et contre laquelle le peuple se trouve contraint de se défendre – comme le lui suggère la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen en préambule de la Constitution française –, c’est celle que génère l’imposition de mesures néolibérales iniques, impitoyables, antisociales et antidémocratiques ; celle qui, dans le silence des ajustements de prix des marchés capitalistes, fait mourir de froid des sans domicile fixe, pousse au suicide des agriculteurs endettés, détruit des individus et leurs familles en les privant d’emplois, en leur coupant l’électricité, en les expulsant de leur foyer ; celle qui oblige, faute de moyens, des retraités à ne plus chauffer leur habitation ou des enfants à sauter un repas ; celle qui casse toutes les solidarités, ferme les écoles, les maternités ou les hôpitaux psychiatriques, plonge dans le désespoir petits commerçants et artisans croulant sous les charges, éreinte des salariés au travail sans qu’ils parviennent à boucler leur fin de mois… La vraie violence se tient là, dans ce système extraordinairement injuste, et au fond intenable. Si tout être sensé et raisonnable s’y oppose, les violences ne se valent pas toutes pour autant : vandaliser une vitrine de banque ou de supermarché est grave, mais réparable, à peu de frais ; ne pas permettre à des honnêtes gens de vivre dignement brise des vies, par millions, et à jamais.

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CGT Établissement Traction Paris Sud-Est SNCF

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Le mot d'ordre du moment, tout droit sorti de l'Elysée

Après les sommations, si collectivement tu ne te disperses pas assez vite, tu seras individuellement  dispersé par les cognes.

 

 

Ces propos ont été effectivement tenu par le factotum du Medef logé à l’Élysée au frais des contribuables dont les matraqués.

 Il y a des jours qui s'installent dans la permanence où on se dit que dès que sera retrouvée la clé du hangars où rouille la machine à distribuer les baffes, après révision et remise aux normes il va y avoir de la distribution à faire.

Le mot d'ordre du moment, tout droit sorti de l'Elysée

Rédigé par Canaille Lerouge

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