SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
VIDEO. "Ramenez les douilles, faut pas qu’on voit ! " La Bac après avoir tiré sur Olivier en pleine tête

C'est dans une vidéo qui suit la Bac par l’arrière que l'on entend leur conversation, au moment où ils chargeaient les manifestants rue Sainte Catherine. Un homme est à terre, la tête en sang : c'est Olivier, victime d'un tir de Flash-Ball en pleine tête, et placé depuis dimanche en coma artificiel. Mais ce qu'on entend dans la vidéo est particulièrement révoltant : " ramenez les douilles, faut pas qu'on voit !" dit un agent de la Bac après ces tirs qui ont sévèrement blessé Olivier.

Répression des Gilets Jaunes

Crédit photo : Georges Gobet / AFP

Ce samedi 12 à Bordeaux, Olivier, sapeur-pompier et père de trois enfants, était venu manifester avec sa femme pour le neuvième acte des Gilets Jaunes. Parmi les images des victimes de la répression à Bordeaux, la sienne a particulièrement marqué les esprits. Visé par un tir de Flash-Ball en pleine tête, on le voit dans les vidéos tomber à terre le visage ensanglanté. Depuis dimanche, Olivier a été placé, après son hospitalisation, en coma artificiel.-

Vidéo : "Ils savent pas que c’est nous ! Nous on sait pas !"

Une vidéo, qui suivait par l’arrière le déploiement de la BAC dans les ruelles où Olivier s’est fait viser à la tête par un Flash-Ball, avant qu’il ne reçoive en plus une grenade, parvient à enregistrer quelques bribes des conversations entre les baqueux. Celui qui semble être le chef de brigade, quelques secondes après qu’Olivier soit tombé à terre, s’énerve et s’exclame en répondant aux autres baqueux : "Ils savent pas que c’est nous ! Nous on sait pas !". On voit dans la vidéo la réaction assez surprenante de la part de la BAC, qui, entre eux, tentent de justifier l’injustifiable : "Chef ! Il y en a qui sont passés par là, d’autres par là" comme si la dispersion des manifestants était la cause du tir sur Olivier. Par la fenêtre de l’Apple Store, rue Sainte Catherine, les baqueux qui ne s’approchent pas de l’homme à terre le visage en sang, observent de loin la scène. On entend un ordre de la part du chef de la brigade "ramenez les douilles, faut pas qu’on voit !". La BAC cherche-t-elle à dissimuler des preuves de leurs tirs au Flash-Ball et grenades ? On le rappelle, elles ont causé à Olivier une hémorragie cérébrale, obligeant les médecins à le placer en coma artificiel.

Depuis lundi, chaque soir, des centaines de Gilets Jaunes se rassemblent en soutien sur un rond-point illuminé de bougies, devant l’hôpital de Pellegrin où Olivier se trouve en ce moment.
Le nombre de victimes de la répression policière, depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes, ne cesse d’augmenter. Partout en France la police, lourdement armée, réprime et mutile les manifestants comme à Strasbourg où, durant ce même samedi, un jeune de 15 ans, qui ne participait même pas aux manifestations, fut hospitalisé après un tir de flash-ball en plein visage.-
Comme Olivier et Lilian, nombreuses sont les victimes de cette répression ultra-violente : face à Macron et ses sbires, qui mutilent et défigurent à vie, organisons-nous contre la répression !

Participez à la cagnotte pour Olivier et sa famille ici

Pour nous transmettre vos témoignages concernant la répression des Gilets Jaunes, ou pour nous faire part des mobilisations ayant lieu dans votre région, nous transmettre récits, photos et vidéos, écrivez-nous par mail à
siterevolutionpermanente@gmail.com

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Les Prud’hommes contre le plafonnement des indemnités de licenciement imposé par Macron

Trois conseils des prud’hommes différents, en l’espace de huit jours, ont rendu leur jugement : le barème des indemnités de licenciement est contraire au droit international. Ce barème a été une des mesures phares imposées par le gouvernement Macron par ordonnance avec la loi Travail XXL à l’automne 2017 pour conforter le patronat.

Loi Travail XXL

Crédit photo : DR

Décidément, le vent n’arrête pas de tourner pour Jupiter, qui se montrait si sûr de sa politique anti-sociale… Le 19 décembre les prud’hommes d’Amiens ; le 13 décembre, ceux de Troyes ; le 21 décembre, ceux de Lyon : ils ont tous jugé que le plafonnement des indemnités prud’homales versées à un salarié licencié « sans cause réelle et sérieuse », instauré par les ordonnances de septembre 2017 sur le Code du travail, était contraire au droit international. Trois jugements invalidant les ordonnances de la loi Travail XXL.

Un plafonnement tellement anti-ouvrier qu’il va à l’encontre du droit international

Le barème, inscrit dans le code du travail une fois les ordonnances passées, plafonne les indemnités pour licenciement abusif en fonction de l’ancienneté du salarié : un mois de salaire maximum pour la première année d’emploi, deux mois pour un an d’ancienneté, et ainsi de suite jusqu’à vingt mois de salaire pour vingt-neuf années d’ancienneté et plus. Comment décourager un patron de licencier alors que ça ne lui coûte presque rien ? D’autant plus qu’il peut anticiper le coût maximum de son infraction !
Le texte des prud’hommes de Lyon cite, pour appuyer sa décision, l’article 24 de la Charte sociale européenne, qui consacre « le droit des travailleurs licenciés sans motif valable à une indemnité adéquate ou à une réparation appropriée ». Cet article a déjà coûté une condamnation à la Finlande, en 2016, pour avoir imposé un barème limitant à … vingt-quatre mois de salaire maximum les indemnités prud’homales, quatre mois de plus que la France de Macron !
Dans le texte produit par les prud’hommes de Troyes, c’est la convention 158 de l’Organisation internationale du travail (OIT) qui est citée pour expliquer leur décision. Son article 10 stipule qu’en cas de licenciement injustifié, les tribunaux doivent « être habilités à ordonner le versement d’une indemnité adéquate ».

Le gouvernement répond par le mépris

Interrogé par Le Monde, au ministère du travail on affirme que la décision du conseil des prud’hommes de Troyes soulève « à nouveau la question de la formation juridique des conseillers prud’homaux ». Comme d’habitude, à chaque fois que les mesures anti-ouvrières du gouvernement trouvent une opposition, celui-ci parle de « pédagogie », comme si on pouvait nous faire avaler ses recettes néolibérales avec de belles paroles…
Les prud’hommes de Lyon ont dénoncé des « propos insultants » du ministère. « Mettre en cause notre autorité, notre compétence, et le principe de la séparation des pouvoirs, qui constitue pourtant l’un des fondements de notre démocratie, est scandaleux et porte atteinte à l’autorité de la justice et à son indépendance » ont-ils écrit dans un courrier officiel, cité par Médiapart.
Les ordonnances de la loi Travail XXL ont été l’occasion des premières résistances et contestations dans la rue contre un gouvernement des riches alors tout juste en place mais bien décidé à passer en force, à frapper vite et fort. L’utilisation arrogante des outils les plus anti-démocratiques et autoritaires de la Vème République, à de multiples reprises, au service des classes dominantes a réveillé la colère des masses. Aux prises avec le mouvement des gilets jaunes, le gouvernement qui vit une situation très tendue, se serait bien passé de ce nouveau fantôme revenu le hanter. Il illustre tout d’abord la profonde crise institutionnelle que traverse l’Etat où des résistances se font aussi sentir dans certains secteurs de la justice ; mais doit surtout nous rappeler que l’abrogation de la loi de travail XXL (et des autres lois qui ont attaqué le Code du Travail ces dernières années) reste une des tâches nécessaires pour en finir avec Macron et son monde.

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Emmanuelle Wargon qui va piloter le Grand Débat a gagné 470 000 euros en 2018

Emmanuelle Wargon, secrétaire d’État auprès du ministre de la transition écologique et solidaire a été choisie pour succéder à Chantal Jouanno et diriger le grand débat avec la société civile. Le cynisme du gouvernement ne semble pas voir de limites. Cette Énarque de la même promotion qu’Édouard Philippe, haute fonctionnaire de l’État, est devenue par la suite lobbyiste pour Danone. Avant d’intégrer le gouvernement celle-ci touchait 470 000 euros par an, de quoi faire pâlir la fiche de paie à 14 000 euros de Chantal Jouanno.

Grand débat

Crédit photo : François Bouchon / Le Figaro

Une carriériste dévouée aux exploiteurs et aux pollueurs

Emmanuelle Wargon est actuellement secrétaire d’État auprès du ministre de la transition écologique et solidaire. Elle a été nommée le 16 octobre 2018 suite à la série de départs qu’a connu le gouvernement, notamment des ministres Gérard Collomb aujourd’hui remplacé par Castaner, ainsi que Nicolas Hulot remplacé par François De Rugy. La macronie avait alors été obligée de serrer les rangs quitte à abandonner l’image du « nouveau monde » qu’elle tentait alors de se donner. La nomination d’Emmanuelle Wargon égratigne encore un peu plus cette image à laquelle plus personne ne croit. Le gouvernement actuel est composé d’une clique de politiciens professionnels au service des intérêts des grands trusts.

Diplômée d’HEC et de Sciences Po, la fille de Lionel Stoléru (ancien ministre de Valéry Giscard d’Estaing) était dans la même promotion à l’ENA qu’un certain Édouard Philippe. Fille de politicien, cette dernière débute une carrière des plus classiques : la haute fonction publique (cour des comptes), avant de faire ses gammes dans les cabinets (conseillère technique dans le cabinet de Bernard Kouchner, le Haut-commissariat aux Solidarités de Martin Hirsch sous Nicolas Sarkozy, le ministère du travail sous Hollande). Comme pour l’ex-maire du Havre avec Areva, Wargon exerce ensuite dans le privé. Rien de tel qu’un poste de lobbyiste pour une multinationale ultra-polluante, en l’occurrence Danone, en tant que directrice générale des affaires publiques et de la communication.

Alors que depuis deux mois se mobilisent des gilets jaunes qui ne peuvent boucler leurs fins de mois et que la question de l’augmentation des salaires et du pouvoir d’achat est au cœur du mouvement, Chantal Jouanno a du démissionner de l’organisation du grand débat à la suite de l’indignation provoquée par le salaire qui lui était versé. Mais celle-ci fait pâle figure à côté de Wargon. Lorsqu’elle travaillait pour Danone, celle-ci a touché sur trois ans en moyenne 350 000 euros par année ! Et elle se permet en plus de déclarer au Figaro « Je sais que c’est un niveau de revenus important, je n’ai gagné ces montants que pendant trois ans, le reste du temps, j’étais au service de l’État et fonctionnaire ». Elle perçoit au gouvernement un revenu de 9 722 euros par mois. Rien que pour l’année 2018 d’Emmanuelle Wargon, il faudrait qu’un salarié touchant 1 300 euros par mois travaille 30 ans.

Emmanuelle Wargon n’était en rien une simple fonctionnaire comme peuvent l’être des milliers de travailleurs qui font tourner jour après jour les services publics que le gouvernement à décider de continuer à démanteler très prochainement. Emmanuelle Wargon fait partit de cette caste des Hauts fonctionnaires qui vivent en parasites tout en haut des institutions, non élus et véritables hérauts des intérêts privés avec lesquels ils se lient souvent. Avant son départ chez Danone, en tant que déléguée générale a l’emploi et la fonction professionnelle, celle-ci touchait déjà 150 000 euros par an !

S’il il fallait encore prouver aux Gilets Jaunes que le Grand débat ne va régler en rien la crise actuelle, c’est chose faite. Comment une personne qui touche en un an ce que gagnerait un travailleur en 30 ans peut-elle gérer le débat qui se veut être une solution pour apaiser la crise sociale et économique des millions de personnes qui galèrent à boucles les fins de mois ?

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« Je suis comme ça, je ne changerai pas. »
Un grand débat et des « petites » phrases. Le best-of de Macron

ISF, école, travail... Macron était en forme pour sa première intervention dans le cadre du grand débat. Il n'a effectivement pas hésité à aborder « tous les sujets », multipliant les phrases méprisantes, désormais sa marque de fabrique. Voilà qui mérite une petite compilation.

Une première journée riche de "débat" - et de répression- mais aussi de ces petites phrases qui sont la marque de fabrique du président des riches. Ce qui nous a donné des envies de compilation.

Sur l’ISF : surtout ne pas faire fuir les riches !
« Il ne faut pas raconter des craques : c’est pas parce qu’on remettra l’ISF comme il était il y a un an et demi que la situation d’un seul gilet jaune s’améliorera. Ça, c’est de la pipe. »

Est-ce qu’on vivait mieux avant l’ISF ? Non ? Alors pourquoi le remettre !
« Ce que je sais, c’est que si je le faisais demain, les quelques-uns qui étaient en train de revenir et de créer de l’emploi diraient : ’on a compris, celui-là il est comme les autres, dès qu’il y a un coup de grisou, lui, il remballe ses idées et il est reparti.’ Non ! Non ! »

« Beaucoup de gens disent : il faut remettre l’ISF comme ça on serait juste (...) D’abord je leur demande : est-ce qu’on vivait mieux avant ? Ben non. Beaucoup de problèmes dont ils nous parlent, pardon de le dire, y compris quand il y avait un ISF très important, il n’étaient pas réglés, leurs problèmes. »

Du travail, il y en a... il faut juste habiter au bon endroit !
« Là où j’habite, je peux vous dire on en trouve, mais c’est pas vrai partout. Parfois on fait des caricatures [...] que voulez-vous, on est au temps du numérique. Je suis comme ça, je ne changerai pas. »

Message aux pauvres : arrêtez de déconner !
NOTE : cette phrase a été prononcée hors caméra, peu avant le grand débat.
« Une partie du traitement de la pauvreté est dans la personne en situation de pauvreté, en les considérant, en les responsabilisant, en les aidant à s’en sortir. Ils sont tous acteurs. Les gens en situation de difficulté, on va davantage les responsabiliser, car il y en a qui font bien et il y en a qui déconnent. »

BONUS : Avec Macron, venez comme vous êtes.
« Je suis comme ça, je ne changerai pas. »

Crédit Photo : Reuters

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150 chefs de multinationales réunis par Macron : TOUS à VERSAILLES le 21 janvier
150 chefs de multinationales réunis par Macron : TOUS à VERSAILLES le 21 janvier

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La CGT : La liberté de manifester en danger !
PRISE de POSITION de la CGT :
 

Les attaques successives contre les militants syndicaux et politiques ne cessent de se succéder. Dans un contexte de tensions sociales exacerbées, le gouvernement entend désormais réprimer toutes formes de contestation, en ciblant particulièrement la liberté de manifester. Les annonces du Premier ministre le 7 janvier dernier prévoient la restriction drastique de cette liberté fondamentale et l’alourdissement de certaines sanctions, dans le but de dissuader l’expression d’une quelconque opposition.
Ces annonces sont une reprise pure et simple des dispositions répressives avancées dans une proposition de loi des sénateurs Républicains en juin 2018 et adoptée par le Sénat le 25 octobre suivant. La CGT s’était d’ailleurs exprimée pour dénoncer cette attaque particulièrement virulente envers la liberté de manifester.
Adoptée au Sénat, cette proposition de loi va être examinée prochainement par l’Assemblée nationale. La protestation des gilets jaunes n’est donc qu’un prétexte opportuniste. Profitant de ce contexte social, le gouvernement entend s’approprier une proposition de loi liberticide des Républicains.
Même si le texte adopté par le Sénat a été largement modifié par la commission des lois du Sénat afin de s’entourer de certaines garanties juridiques pour éviter l’inconstitutionnalité de ces mesures, le gouvernement monte d’un cran, marquant un nouveau tournant sécuritaire. Contrôles généralisés des effets personnels des passants aux abords des manifestations, périmètre de sécurité, fouilles, palpations seront désormais les outils banals de la police pour brider toute action de contestation. Création d’une interdiction administrative de manifester, d’un nouveau fichier des manifestants, d’un pointage des personnes interdites de manifestation, aggravation des peines complémentaires, pénalisation du fait de se dissimuler le visage lors d’une manifestation seraient autant de mesures sécuritaires particulièrement dangereuses pour un État de droit ! Ainsi, par exemple, un dirigeant syndical pourra être poursuivi et condamné pour organisation d’une manifestation sans déclaration préalable et encourir donc une peine d’interdiction des droits civiques, civils et de famille !
Faut-il pourtant rappeler que les autorités policières et judiciaires ont déjà un arsenal législatif répressif à leur disposition, sous contrôle des autorités judiciaires ?
Au lieu de répondre aux revendications légitimes de justice sociale, le gouvernement serre encore la vis. La CGT dénonce cette surenchère sécuritaire : ces dérives sont dangereuses pour nos libertés et notre démocratie.

Montreuil, le 14 janvier 2019

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Bangladesh. Des milliers d’ouvriers en grève pour la hausse des salaires réprimés par la police

Ce sont une cinquantaine d’usines du textile qui sont touchées par une grève massive à travers le pays. A des milliers de kilomètres de distance l’ampleur de la mobilisation et les violences policières subies par les manifestants ne manquent pas d’évoquer la situation sociale en France et le mouvement des Gilets jaunes.

Des salaires de 83 euros par mois

Avec des salaires minimums dérisoires, inhumains, fixé à 83 euros par mois, et confrontés à un cout du logement en pleine hausse, les ouvriers du textile du Bangladesh n’ont eu d’autre recours, malgré les lois extrêmement répressives, que de recourir à la grève, ouvrant un niveau d’affrontement très violent avec les forces de l’ordre : « Les ouvriers ont dressé des barricades sur l’autoroute, rapporte un responsable à l’agence de presse AFP, nous avons dû les faire partir pour faciliter la circulation. Jusqu’à présent 52 usines, pour certaines importantes, ont cessé leur activité à cause des manifestations. »

Mercredi dernier ce sont 50 000 ouvriers et ouvrières qui ont manifesté dans la seule ville de Savar – ville industrielle située dans la banlieue de la capitale, Dacca.
Les milliers de salariés de l’industrie du textile en grève depuis une semaine ont bloqué les autoroutes dimanche. Ils ont été violemment réprimés par les forces de l’ordre, qui ont usé de gaz lacrymogènes, flashball et de canons à eaux, et n’ont pas hésité à employer la matraque pour faire retourner, par la force, au travail. Ces violences policières ont entraîné la mort d’un manifestant, ainsi que des dizaines de blessés chez les grévistes.

Dimanche le gouvernement a été obligé de reculer face à l’ampleur de la mobilisation ouvrière et a concédé une hausse de salaire allant de 20 centimes à 8 euros mensuels. Cette première concession n’a pas pour autant fait retourner au travail les ouvriers, qui jugent l’augmentation de salaire minime. Des milliers d’ouvriers continuent actuellement la grève pour une hausse de salaire plus importante, le paiement des jours de grève et en protestation contre les violences policières.

Le Bangladesh, qui a déjà connu un accident tragique avec l’effondrement du complexe textile du Rana Plaza,qui avait tué plus de 1 130 personnes en avril 2013, exportent pour plus de 30 milliards de dollars de textile, écoulant des stocks pour des entreprises comme H&M, ou Primark, qui revendent ensuite, avec des bénéfices colossaux.

Une situation qui, à des milliers de kilomètres de distance, ne peut manquer d’évoquer des parallèle avec la situation de la France. En pleine période de solde, alors que de nombreuses personnes, Gilets Jaunes ou non, sont incapables de boucler leur fin de mois, les grandes entreprises écoulent leurs stocks,, se plaignent, même, de l’atonie des ventes dans le secteur de l’habillement, alors mêmes que toute cette camelote est produite sur le dos d’ouvriers rémunérés 83 euros par mois, vendue à des gens qui n’ont pas les moyens de se les acheter.

Crédit photo : AFP

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Le moment est venu pour la CGT de lancer un appel CONTRE LA RÉPRESSION
Le moment est venu pour la CGT de lancer un appel CONTRE LA RÉPRESSION

un tract intersyndical contre la répression datant de 1968

Envoyé par l'auteur :

Quelques chiffres sur l'étendue sans précédent de la répression selon de nombreux observateurs.

 

Le moment n'est-il pas venu de lancer un appel de dirigeants de la CGT contre la répression de masse, interpellant sa direction ?

 

Pour souvenir, je rappelle qu'en 1968 et malgré de nombreux désaccords avec des dirigeants étudiants, la CGT avait mobilisé en masse par des manifestations, grèves, qui, quelques temps plus tard, allaient donner lieu a deux mois de grève avec occupations.

 

Fraternellement

 

Jean-Pierre Page 

ancien responsable international de la CGT et ancien secrétaire général de l'UD CGT du Val-de-Marne

 **********

Chers camarades, 

Quelques éléments utiles sur la base d'un article du Figaro du 10 janvier 2019.

Il y a eu depuis du 17 novembre 2018 au 7 janvier 2019 officiellement :

- 6 475 interpellations

- 5 339 gardes à vue

Plus de 1 000 condamnations. Toutes ne sont pas des peines de prison ferme, en dessous de deux ans. Elles sont en général aménagées.

- 153 mandats de dépôts

 - 19 convocations par officiers de police judiciaire,

-372 convocations à des audiences correctionnelles.

A Paris pour 249 majeurs jugés en comparution immédiate, on compte 55 renvois à une date ultérieure, 63 condamnations à une peine de prison avec sursis, 58 condamnations à une peine de prison ferme, 13 à un travail d'intérêt général, 40 relaxes.

A Saint-Denis-de-la-Réunion les peines de prison sont en moyenne de 8 mois de prison ferme.

- on compterait actuellement près de 200 personnes en prison.

A cette description très partielle il faut ajouter :

plus de 2 000 blessés dont certains très graves : amputations, des mains arrachées par tirs de grenade, tirs en pleine tête avec pertes des yeux ! Ceux-ci se comptent par dizaines.

Plusieurs personnes sont toujours dans le coma.

 - 11 morts

- il y a eu 53 plaintes auprès de l'IGPN (police des polices) contre le déchaînement de la violence policière.

SOURCE :

 

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Rappelez-vous, cette règle existe depuis 2014 :

La TVA augmente pour financer la baisse des charges des entreprises

le taux normal de TVA doit grimper de 19,6% à 20% et le taux intermédiaire va passer de 7% à 10%.
 

 L’assiette du CICE est constituée par les rémunérations brutes soumises aux cotisations sociales, versées par les entreprises dans la limite de 2,5 fois le Smic.

Son taux est de 6 % des rémunérations versées à partir du 1er janvier 2018. Le CICE sera ensuite supprimé en 2019 et remplacé par un allègement de cotisations patronales à hauteur de 6% (article 9 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2018). Ce crédit d'impôt s'impute sur l'impôt sur les bénéfices.

 

Montant CICE pour Unilever HPC

690835€

Voici le montant perçu au titre de l’année 2017 par Unilever France HPCI (usines le meux et st vulbas)

CICE UNILEVER FRANCE HPCI 690835€

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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