SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Décapitation d’une poupée Macron : la police ouvre une enquête contre les gilets jaunes d’Angoulême

Vendredi 21 decembre, c'était l'anniversaire d'Emmanuel Macron. A « Manu », les gilets jaunes d’Angoulême avaient réservé un procès en guise de cadeau. Verdict : condamnation à la peine capitale, un pantin à son effigie a été décapité. Pour réponse à cette scène carnavalesque, la police a ouvert une enquête pour « provocation,crime et outrage ».

Un pantin nommé Macron...

Macron n’a pas supporté. Voir sa tête sur une pique, c’est sur que ça doit pas être marrant. Surtout quand on est le président le plus détesté de l’histoire de la Vème république, ça peut même faire peur. Mais plus sérieusement qu’est que cela signifie ? Si l’on s’en tient aux faits, il s’agit de la décapitation d’une poupée. Rien de bien tragique. Une pratique carnavalesque, certes peu réjouissante pour le destinataire, mais qui reste totalement inoffensive.

Ce qui choque, c’est le symbole. Pas la pratique en elle même, mais le fait qu’elle touche au pouvoir en place. Le symbole d’un Jupiter tout puissant qui se fait couper la tête, tout de suite ca fait moins tout puissant. Et que fait Jupiter quand il voit que le pouvoir lui échappe ? Il réprime, par sa police, par sa justice. Et ça, les gilets jaunes commencent à bien le comprendre, souvent à leur dépens.

Ce vendredi 28 décembre donc, trois organisateurs de l’événement étaient convoqués par la police pour « provocation crime et outrage ». La veille, trois journalistes de « La Charente Libre » présents au moment des faits ont aussi été convoqués pour « provocation non suivie d’effet au crime ou délit par parole, écrit, image ou moyen de communication au public par voie électronique ». Un long intitulé pour des journalistes qui ne faisaient que leur travail : informer. A croire que le roi est toujours sacré, qu’il vit assez mal la caricature tout autant que la liberté d’information et d’expression.

En réalité la stratégie répressive va souvent plus loin, en témoignent les nombreuses condamnations à de la prison ferme pour des dizaines gilets jaunes depuis le début du mouvement. Quand on ajoute à ça les violences policières que subissent les manifestants, on comprend bien pourquoi certains cherchent à se défouler sur une poupée en plastique.

Malgré tout, ce genre d’événement isolé, comme les images de gilets chantant la quenelle de Dieudonné, c’est aussi du pain béni pour la propagande gouvernementale. La stratégie n’est pas nouvelle ni compliquée : matraquer des images de violences, chercher la petite bête et la grossir pour en finalité caricaturer le mouvement et atténuer le soutien populaire.

Le récent tweet d’Édouard Philippe en est une belle illustration :
« Un simulacre de décapitation du chef de l’Etat… Des agressions d’une violence inouïe contre des policiers… Des gestes antisémites en plein Paris… Il est hors de question de banaliser de tels gestes qui doivent faire l’objet d’une condamnation unanime et de sanctions pénales. »

La propagande anti gilets jaunes reste l’une des dernières armes du gouvernement pour tenter d’éteindre l’incendie. Ainsi, chaque petit dérapage devient une affaire d’Etat. Macron joue la carte du pourrissement mais ce n’est pas payant pour l’instant. Ce qui est sur, c’est que Jupiter n’est plus et ne pourra plus le redevenir.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
L'inspection du Travail refuse le Licenciement

Publié par Facebook CGT Compiègne

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Comment les Pepy's Boys

et le gang des enarques

pillent la SNCF

et les cheminot.e.s

pour engraisser le capital

et laisser des morts au bord des voies 

SNCF : Vol et escroqueries en bande organisée

"C'est un record. SNCF Mobilités va verser 537 millions d'euros de dividendes pour l'année 2019, soit plusieurs centaines de millions d'euros de plus que l'an passé, rapportent Les Echos"En théorie, c'est une bonne nouvelle pour le système ferroviaire, qui dispose ainsi de plus de fonds pour rénover les voies", note le quotidien économique. Sauf que cette somme "va en réalité permettre à l'Etat de faire des économies sur ses subventions".

 

Dans ce texte moult mensonges et autres contre-vérités, plus des éclairages sur les conséquences du pillage.

D'abord, une précisions la SNCF est une entreprise publique. Elle n'a pas d'actionnaire mais un propriétaire exclusif, la France dont l'état en son nom est gestionnaire.

Depuis 1984, elle n'a plus de capital constitué en actions ou en obligations. Ce qui signifie que parler de dividende (ou d'anuités et d'amortissements) est pour n’importe quel comptable une incongruité qui camoufle le pillage et l'escroquerie. Cela masque une opération politique de pompage dans les caisses, une escroquerie réalisée sur injonction du pouvoir par celui qui au nom de la nation à qui appartient la SNCF a le mandat de gérer la dite entreprise publique.

Outre les conditions dans lesquelles ces fonds sont transfusés vers Bercy, un indicateurs de mesure de ce que cela represente s'impose quand le budget 2019 de la SNCF annonce encore plus de 2000 suppressions d'emploi.

Ce pillage est abondé (les 537 millions) par les "économies sur les dessertes, les fermetures de guichets et de gares, le non-entretien et la sous-traitance et donc les abandons de service public.

En rappelant que près de 70% des cheminot.e.s gagnent en salaire brut moins de  2700 € , chaque cheminot(e) voit 3580€ de la richesse crée par son travail détournés vers l'état qui s'en sert pour exonérer de charge le patronat.

Sur la base de 11 mois travaillé par an, cela revient à dire qu'outre les remboursements d'emprunts, plus près de six semaines de salaire moyens par cheminot.e  participent à payer les cadeaux au Capital (CICE) ou la suppression de l'ISF.

En matière de sécurité ferroviaire, à partir de quelque chose qui parle à tout le monde , 537 millions, c'est le coût de combien de suppressions de passages à niveaux (P.N.) dangereux par an avec passage inférieur ou supérieur de substitution ?

Pour l'état, chiffre novembre 2018, il y a en France 155 P.N. dangereux à sécuriser

Le coût de supprétion du P .N de Nonant le Pin (61) avec pont suppérieur (un P.N. dangereux ayant été cause de nombreux accidents) est de 8millions d'euros.

Celui des 5P.N. avec passage piétons et pont routier entre Neau et Brée (53)-ligne Paris Brest - est de 28.6 millions d'€.

Sur une base de 6 Millions du P.N. il y a là de quoi financièrement éradiquer en un an et demi la dangerosité de ces 155 croisements, un an si au lieu de piller la SNCF, l'état contribue à hauteur de 30% à l'opération (en fait, logiquement, ce devrait être une clef à 75% état 25% SNCF).

Chaque année ces P.N Dangereux font plus de 35 morts. Ce pouvoir voleur et escroc est donc aussi assassin.

Mais le pire, dans cette logique, si cet argent était utilisé pour ces suppressions,  cela reviendrait à dire que l'état, qui n'en paie en moyenne que le quart, outre le principe infernal du pillage, pomperait dans les caisses de la SNCF le financement de sa part.

C'est dire la duplicité tant de l'état major de la SNCF que de l'état.

Alors que l'état refuse de reconnaitre la totalité de sa responsabilité dans la "dette" du système ferroviaire, pour des investissements pluricentenaires (alors qu'on ne parle pas de dettes du système militaire dans le financement à fond perdu de Dassault ou autres fabriqnat de machine à réprimer et tuer), celui-ci pille les richesses crées par les cheminots qui, dans les pires conditions de leur outil de production, génèrent ces 537millions d'excédent net de leur exploitation.

Ne serait-il pas judicieux que ces chiffres éventuellement affinés et enrichis (mais Canaille le Rouge est certain de la rigueur de sa démonstration) soient donnés ainsi aux usagers, au cheminots et servent à mettre les élus devant leurs responsabilité, dont les pleureurs sur les dessertes de leur circonscription et territoire qui ont applaudit des deux mains la casse du statut des cheminots par le gouvernement et le maintien du fossoyeur aux dents de vampire qui entraine la SNCF vers l'abime.
 

CQFD 

SNCF : Vol et escroqueries en bande organisée

Rédigé par Canaille le Rouge

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Selon plusieurs médias qui font leur boulot, Renautl-Nissan BV, fondée en 2002,  leur aurait octroyé de très juteux compléments de rémunération. RNBV, pour Renault-Nissan BV, est un holding du groupe Renault-Nissan basée aux Pays-Bas, pays membre fondateur de l'UE du capital. Mais faut-il préciser que le capitalisme est libre et non faussé sur notre vieux continent?

Ben oui, ledit fonctionnement de RNBV fait dans la "pratique légale", s'est défendue la direction de Renault à France info qui l'interrogeait ce jeudi 27 décembre 2018.

Bon, l'Humanité assure que Carlos Ghosn et Thierry Bolloré, qui dirige Renault par intérim depuis l'incarcération du premier au Japon, auraient été les bénéficiaires du fonctionnement légal de la holding néerlandaise.

Le 11 décembre dernier, la CGT a écrit au ministre concerné de Manu 1er. Elle dénonce que ces éléments comptables "n'apparaissent nulle part dans les comptes et les résultats de Renault". Pourtant documents officiels de Renault et statuts de RNBV précisent que la holding néerlandaise soumet ses décisions "aux organes de direction et d'administration de Renault". Alors quoi? que fait la France des riches et du capital, actionnaire de Renault et qui dispose d'un administrateur à ce titre?  Le ministère de l'Economie temporise. Contacté par l'Humanité, il met en avant l'audit demandé par Renault sur Renault. Sans rire du tout.

Si vous ne le saviez pas, seulement 1 véhicule Renault sur 4 est fabriqué en France. Carlos Ghosn a ainsi délocalisé massivement à l'étranger: 76 000 salariés en France en 2004, pour 47 000 en 2017. Ces délocalisations sont effectuées vers des pays aux salaires au ras des pâquerettes. En revanche, les bagnoles fabriquées hors de France sont vendues en Gaule au tarif gaulois. Surtout ne cherchez pas l'erreur. Le capitalisme est libre et non faussée.

Et pour ceux qui aiment la véritable histoire de France, avec la nationalisation de Renault à la Libération

Une caisse noire néerlendaise pour quelques hauts dirigeants de Renault-Nissan

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Gilets jaunes : marre du racket, plus de la moitié des radars en France ont été détruits

Symbole du racket fiscal quotidien, les radars sur les bords des routes ont fait l'objet de nombreuses « mises hors service » depuis le début du mouvement des gilets jaunes, signe que le racket quotidien est devenu insupportable.

On est pas des vaches à lait !

Crédits photo : France 3 Normandie

De la Normandie au Vaucluse, la vague d’opérations contre les radars automatiques postés le long des routes n’en finit pas. Même si l’État refuse de diffuser les chiffres officiels de la casse, « pour éviter un effet de surenchère », on parle d’au moins un radar sur deux hors-service voire des deux tiers.

Recouvert de peinture ou d’un gilet jaune, brûlés, sciés ou mis hors service à coup de marteau, les radars automatiques sont les cibles des gilets jaunes depuis plus d’un mois. Si le gouvernement assure que ce vaste mouvement anti-radars date d’avant la mobilisation des gilets jaunes, force est de constater que c’est depuis l’entrée en scène de ces derniers que le phénomène est devenu visible.

Les raisons de ces dégradations rejoignent en effet celles des gilets jaunes qui dénoncent le matraquage fiscal dont le gouvernement est responsable. Avec la multiplication des radars et le passage à 80 km/h sur les routes, le nombre d’infraction verbalisé a considérablement augmenté. Le sentiment général est que l’automobiliste, notamment celui qui est forcé d’utiliser son véhicule parce qu’il vit en périphérie, est une vache à lait qu’on peut ponctionner autant qu’on veut ou un mouton qu’on peut tondre en permanence.

En effet, sur les seuls radars automatiques, le gouvernement récolte en moyenne chaque année plus d’un milliard d’euros. Un chiffre en hausse d’année en année. En détruisant ainsi ces radars, les gilets jaunes touchent donc au porte-monnaie de l’État, exactement comme les mobilisations parisiennes touchent au commerce. Même si l’addition va s’avérer être salée à « plusieurs dizaines de millions d’euros » comme le souligne Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière, l’ampleur du mouvement révèle que l’État n’est pas en mesure de réparer ou de remplacer tous les appareils car il n’a que « la logistique pour en remplacer de temps en temps ».

Après la flambée de radars mis hors-service lors du réveillon du 24 décembre, c’est la date du nouvel an qui inquiète désormais l’État. Traditionnellement, les actions contre les véhicules y sont nombreuses. Elles pourraient cette année prendre d’autres formes et s’attaquer aux symboles du matraquage fiscal routier.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
FEMMES en GILET JAUNE : la détermination de celles qui n’ont plus rien à perdre

Par Elsa Marcel

 

Depuis le début du mouvement des gilets jaunes tout le monde a remarqué la présence des femmes au cœur de la mobilisation. Sur les ronds-points, les péages, les Champs-Elysées et dans les nombreuses manifestations, les femmes sont en première ligne.

 

Emmanuel Macron a même cherché à s’y adresser spécifiquement lors de son allocution du 10 décembre : il a fait mine de saluer la « colère sincère » de « la mère de famille célibataire, veuve ou divorcée qui ne vit plus, qui n’a pas les moyens de faire garder les enfants et d’améliorer ses fins de mois ». S’il prétend avoir entendu ces « femmes de courage », l’intérêt porté à celles-ci par l’exécutif témoigne surtout du potentiel explosif du combat de ces guerrières en gilet jaune.
 
En effet, les femmes sont bien les premières concernées par le coût de la vie. Ce sont les moins payées, celles qui enchaînent les jobs précaires et les temps partiels, les premières demandeuses d’aides sociales, les premières victimes des retraites microscopiques. Par ailleurs, les ronds-points et manifestations regorgent de mères isolées, comme le montrent les
 témoignages recueillis par Révolution Permanente. Travailleuses sociales, aides à domicile, ouvrières, infirmières ou encore cheminotes, elles disent la difficulté à finir le mois, étant très peu protégées par les aides sociales mais également l’angoisse de ne pas offrir une vie digne à leurs enfants.

[…]

 

LA SUITE EN LIEN CI-DESSOUS :

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
la CGT largement en tête chez Leader Price

Le 2ème  tour des élections professionnelles au sein du CSE leader Price exploitation place la CGT à la 1ère  place avec 72,4% des voix toutes catégories confondues.

Ce score est le fruit du travail mené par les élus CGT depuis de long mois auprès des salariés.

Bravo aux camarades et merci aux salariés pour la confiance accordée à notre organisation syndicale.

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Dans la hotte de Manu, 450 "super flash-balls" et 1280 LBD 40

Les forces de répression ont été gâtées par père Emmanuel. En effet dans sa hotte, il n'y a pas eu que l'augmentation de salaire de 150 euros : on y trouve de nouveaux jouets pour satisfaire les caprices des bras armés du gouvernement.

Et joyeux Noël !

Photo : PHILIPPE LOPEZ / AFP

Alors que les infirmières, les urgentistes tombent de fatigue à cause de leur conditions de travail et le peu de moyens qui leur sont alloués, il faut se rendre à l’évidence : défigurer des gens est mieux payé que de les soigner. Voilà la logique du gouvernement : pas d’argent pour les services publics mais pour les sévices publics.

Quant aux joujoux, Macron a lancé un appel d’offre pour « l’acquisition de lanceurs multi-coups », tout récemment publié au Bulletin Officiel des Annonces des Marchés publics. 450 nouveaux fusils pouvant tirer des munitions en rafale. Des « super Flash-Balls », avec un barillet, qui permet de shooter 6 cartouches en quelques secondes sur des manifestants. Le calibre du barillet permet de tirer aussi bien des balles en caoutchouc que des "grenades lacrymogènes ou explosives". Et tout ça sans avoir à recharger, comme c’est le cas sur les lanceurs « classiques », qui sont déjà très destructeurs. Un scandale supplémentaire qui s’ajoute à la longue liste de faits allant à l’encontre des exigences minimales du droit international. À savoir que les grenades explosives de désencerclement et le tir de Flash-ball au niveau du visage sont interdits mais cela n’a jamais effrayé le corps policier qui s’en sert en toute impunité dans les manifestations. Enfin, ce type de fusil, baptisé « Penn Arms », fait partie des armes utilisées aux USA, en Israël, en Russie ou encore au Brésil.

Mais le gouvernement ne s’arrête pas là. Quand on vous dit que les forces de l’ordre vont être gâtées. L’appel d’offre comprend aussi l’achat de « 1280 lanceurs mono-coups » supplémentaires ! Il s’agit des désormais célèbres LBD 40, ces fusils dotés d’un viseur, « Flash-Balls » très puissants et précis qui ont éborgné et blessé des centaines de manifestants.

Ce pouvoir, en pleine radicalisation, trouve toujours plus d’argent pour frapper, mutiler et réprimer sa population. Pour Noël, Macron gâte ses forces de répression... et promet une rentrée sanglante pour les gilets jaunes.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Violences policières et solidarité internationaliste
Au Portugal aussi, les Gilets Jaunes doivent affronter la répression policière

Le mouvement des Gilets Jaunes n'est pas seulement hexagonal : il est international. Et la réponse du pouvoir est la même ici comme ailleurs, réprimer.

Le mouvement des Gilets Jaunes s’est étendu par delà les frontières hexagonales, notamment en Europe. Au Portugal aussi, le jaune est devenu un symbole de lutte.

Et au Portugal aussi, la réponse du pouvoir se résume en un mot : répression. Dans une vidéo publiée par le groupe Facebook Gilet Jaune 2018, on voit des Gilets Jaunes, en sit-in, se faire violemment déloger par la police. Une preuve de plus que, à échelle internationale, les classes dominantes entendent défendre leurs privilèges à n’importe quel prix. La preuve aussi que la lutte, comme la solidarité n’a pas de frontières.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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SECRET DES AFFAIRES : un journaliste allemand poursuivi pour avoir révélé une énorme fraude fiscale

par Rachel KNAEBEL

 

Un journaliste allemand qui avait contribué à la révélation du scandale CumEx, une gigantesque escroquerie fiscale à l’échelle européenne, est aujourd’hui poursuivi pour incitation à la violation du secret des affaires, après la plainte d’une banque suisse.

 

Mi-octobre, 18 médias européens, dont Le Monde en France, révélaient à l’issue d’un travail d’enquête commun l’ampleur du scandale de fraude fiscale CumEx. Il s’agit d’un montage financier organisé par des traders pour permettre à des investisseurs et des actionnaires de sociétés de se faire rembourser par des États européens des impôts sur les dividendes qu’ils n’avaient en fait jamais payés. Et ce, pendant des années. Bref, un gigantesque système de siphonnage des finances publiques de plusieurs États européens pour l’enrichissement d’investisseurs privés.

 

Le préjudice global a été évalué à 55 milliards d’euros en quinze ans. Le scandale est arrivé d’Allemagne, où la fraude s’élève à plus de 7 milliards d’euros. La fraude est d’ampleur européenne, et concerne aussi la France, le Danemark, la Belgique… Le Monde a travaillé sur l’affaire aux côtés de médias de toute l’Europe. En Allemagne, l’hebdomadaire Die Zeit et le site d’investigation Correctiv ont œuvré à l’enquête. Mais voilà que le rédacteur en chef du site Correctiv est poursuivi par la justice allemande, justement pour avoir trop bien enquêté sur le scandale CumEx.

 

Poursuivi pour incitation à la violation du secret des affaires

Le parquet de Hambourg enquête contre le rédacteur en chef de Correctiv, Oliver Schröm, a indiqué le site le 11 décembre. Que lui reproche-t-on ? Incitation à la violation du secret des affaires. « C’est une attaque à la liberté de la presse », a réagi la rédaction de Correctiv. « Nous demandons à ce que les poursuites contre notre rédacteur en chef cessent et que les poursuites se concentrent sur la fraude fiscale. »

[…]

 

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Dans ses chroniques de l'Humanité ce 25 décembre

Jean ORTIZ NOËL ET LES « TROIS VIOLENCES »

Don Helder Camara

 
« Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui écrase et humilie des millions d’hommes, la violence aux rouages silencieux et bien huilés. La seconde est la violence révolutionnaire qui naît de la volonté d’abolir la première. La troisième est la violence répressive, qui se fait l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres. Il n’y a pas pire hypocrisie que de n’appeler violence que la deuxième, en feignant d’oublier la première qui l’a fait naître et la troisième qui la nie ». C’est signé du nom... d’un archevêque !!!
C’est Noël... Jésus de Nazareth serait né... Une belle histoire. Un ami anarchiste aveyronnais vient même de me souhaiter de « bonnes fêtes » ! Réveille-toi, Durruti ! La célébration chrétienne, de plus en plus sécularisée, donne lieu (pour ceux qui le peuvent), à une débauche de consommation, à s’en rendre malade.
 
Cette nuit, j’ai relu de vieux textes sur « la violence ». L’un d’eux devrait être médité par « les violents », grands et petits. Les plus dangereux des « casseurs » restent les auteurs de « génocides silencieux » de la misère, de souffrance sociale, de guerres pétrolières, de conquêtes, de domination ; ... les plus redoutables des prédateurs ne sont pas ceux dont les méfaits imbéciles (instrumentalisés ?) tournent en boucle sur BFM-TV.
 
Je cite l’un de ces « vieux » textes: « Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui écrase et humilie des millions d’hommes, la violence aux rouages silencieux et bien huilés.
La seconde est la violence révolutionnaire qui naît de la volonté d’abolir la première.
La troisième est la violence répressive, qui se fait l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres. Il n’y a pas pire hypocrisie que de n’appeler violence que la deuxième, en feignant d’oublier la première qui l’a fait naître et la troisième qui la nie ». C’est signé du nom... d’un archevêque !!!
 
Ce matin, je repense à ce géant brésilien de la « théologie » dite « de la libération » (années 1960-1970), années de la Conférence épiscopale de Medellin (du Celam, en 1968).
 
Monseigneur Helder Camara, (1909-1999), archevêque de Recife (dans le « nordeste » brésilien, région pauvre s’il en est) de 1960 à 1983, incarne cette théologie nouvelle et révolutionnaire. Dom Helder était aimé, vénéré, suivi, admiré, par le peuple des déshérités, des « sans terre », le peuple des « favelas », des terres arides, inhospitalières, le peuple des ouvriers agricoles esclaves des « fazendeiros »... Dom Helder, homme parmi les hommes, humble, à la vie modeste ; défenseur opiniâtre, acharné, des droits de l’homme. Grande figure fondatrice (avec le Péruvien Gustavo Gutierrez), de « la théologie de la libération » : l’Eglise des pauvres au service des pauvres. Option majeure et à laquelle adhéraient, dans ces années-là, l’Eglise brésilienne en tant que telle, et de nombreux prêtres, évêques... du continent.
 
Ils se consacrèrent passionnément à cette « option pour les pauvres », pour leur « libération », pratiquèrent justement cette « spiritualité de la pauvreté », cette « Eglise pauvre au service des pauvres », cette participation aux luttes populaires, aux fronts sociaux, au rejet de la dictature militaire (les copains, les modèles, de Bolsonaro), de la torture... Elle fut, au Brésil, dès 1964, le premier régime militaire « gorila », issu de la doctrine étasunienne de la « sécurité nationale » (le peuple érigé en « ennemi intérieur »), afin de « refouler le communisme ».
 
On ne s’étonnera donc pas que Dom Helder ait laissé des saillies devenues historiques. Deux d’entre-elles méritent que l’on s’en souvienne : « Si je fais l’aumône à un pauvre, on dit que je suis un saint, mais si je lui explique pourquoi il est pauvre, on me traite de communiste ».
 
Et celle des trois violences, citée plus haut, qui mérite que l’on y médite longuement.
 
Le vilain archevêque « rouge » se heurta au très anti-communiste pape Jean-Paul II qui nomma un béni oui-oui, fort conservateur, pour succéder à Dom Helder. Jean-Paul II et son évêque aux ordres, José Cardoso Sobrinho, s’acharnèrent jusqu’à détruire tout ce qu’avait mis en place dom Helder. L’Eglise progressiste brésilienne et latino-américaine fut reprise en main, cassée, affaiblie, réprimée, par le Vatican. On se souvient de la scène à Managua, de Jean Paul II menaçant dès sa descente d’avion le prêtre et poète, et ministre sandiniste, Ernesto Cardenal. Là où jadis l’Eglise se donnait à « los de abajo » pullulent aujourd’hui sectes et bonimenteurs.
 
Dom Helder avait aussi dit : « Lorsque l’on rêve tout seul, ce n’est qu’un rêve ; mais lorsque l’on rêve à plusieurs, c’est déjà une réalité ». Et plus encore, « l’utopie partagée, c’est le ressort de l’histoire ».
 
Bon Noël ! En jaune, rouge, rouge et noir, ou grimé, déguisé, ou nature, comme vous voudrez ! (Evitez quand même les cravates Macron !)

Publié par FSC

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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