SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
C’est criminel, mais légal !

 Un consortium international de journalistes et de médias, a révélé les petits secrets de « l’optimisation » fiscale des multinationales et grandes fortunes. Pour la France, 20 milliards au bas mot échappent ainsi aux recettes fiscales, soit quatre fois le déficit de la Sécurité sociale.

Le tour du monde des combines

Impossible de trouver une multinationale sans filiales offshore. Apple rapatrie deux tiers de ses profits en Irlande où elle est exonérée d’impôt sur les entreprises ; Nike économise un milliard d’euros par les Pays-Bas ; Facebook rapatrie ses bénéfices aux îles Caïmans ; Whirlpool fait circuler ses bénéfices entre ses filiales offshore tout en fermant des sites industriels ; Renault, PSA ou Auchan éludent respectivement 62, 57 et 22 millions d’euros à Malte… Beaucoup de PME s’y mettent aussi sans parler des milliardaires : de Bernard Arnault à la reine d’Angleterre en passant par treize proches de Donald Trump, ministres et conseillers… Toute la bourgeoisie recourt aux paradis fiscaux pour éviter de payer ses impôts.

Les immoralistes

Qu’on se rassure : « Tout est légal », répondent en chœur les entreprises. Il suffit de disposer de bataillons de juristes et d’experts en optimisation fiscale.

De bonnes âmes, un peu gênées, ont ajouté : c’est légal, mais pas moral. Autrement dit, la légalité bourgeoise et sa justice sont immorales. On s’en doutait, mais puisque c’est eux qui le disent !

À ce grand jeu, les États en rajoutent dans l’immoralité en récompensant ces mêmes multinationales abonnées à « l’optimisation », en leur offrant toutes sortes d’exonérations pour la prétendue « compétitivité ». Du coup, comment trouver de quoi assister ces malheureux très riches ? Comme disait déjà Alphonse Allais, un humoriste du 19e siècle : « Il faut prendre l’argent là où il se trouve : chez les pauvres. D’accord, ils n’en ont pas beaucoup, mais ils sont si nombreux ! ». Résultat, pour aider nos exploiteurs, le gouvernement fait fermer des services hospitaliers, des écoles, des bureaux de poste, laisse se dégrader le réseau ferroviaire… et multiplie les « lois travail » pour précariser et paupériser les salariés.

Voilà comment se construit tout un système politique pour faire de chaque pays un paradis (pas seulement fiscal) pour les exploiteurs.

Paradis fiscal pour les uns, enfer social pour les autres

Certains gouvernants en France et ailleurs, font semblant de s’indigner. Mais, pas gêné, c’est ainsi que Macron nous inflige tout un programme de « patriotisme économique » aux frais du contribuable : suppression de l’ISF, prélèvement forfaitaire unique sur les revenus du capital (PFU), baisse du taux de l’impôt sur les sociétés auxquels il faut encore ajouter les centaines de milliards économisés par le patronat depuis Hollande avec le CICE. Bref, tout un programme parfaitement légal visant à faire de la France un magnifique paradis fiscal. Entre-temps, simple exemple, cinq milliards d’euros ne sont pas versés à ceux qui ont droit au RSA, mais n’ont pas de conseillers pour faire valoir leurs droits !

Comment y mettre fin ?

Les places offshores et les paradis fiscaux font partie des rouages du capitalisme. Comment y mettre fin ? Puisqu’il s’agit paraît-il de moralité, donc de justice sociale, reste à imposer à ces 1 % de profiteurs une autre légalité, celle des exploités. Cela s’appelle une révolution sociale. Il serait temps de la mettre au programme du monde du travail.

Pour l’heure, nous qui n’avons pas de quoi nous payer une armée d’experts en optimisation fiscale et ne disposons que de notre travail pour vivre, il nous reste la colère, qui s’exprime de façon encore trop rentrée ou dans des luttes bien trop dispersées.

Cela dit, en attendant les choses sérieuses, quand nous saurons nous organiser pour faire converger nos luttes locales, nous avons une occasion de nous exprimer dans la rue : lors de la prochaine journée de mobilisation interprofessionnelle appelée par les syndicats CGT, FO, Solidaires et FSU le 16 novembre.

PAR CONVERGENCES REVOLUTIONNAIRES

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Depuis 2 mois, le site de GM&S, sous-traitant automobile à La Souterraine, en Creuse, repris par GMD avec seulement 120 salariés sur 276, est devenu LS Industrie.

Source

Crédits photo : GEORGES GOBET / AFP

Les 156 travailleurs licenciés, mais aussi ceux qui ont conservé leur emploi, savent que cette reprise au rabais, sans les bureaux d’études, les services méthodes, achats, supports, et sans la tôlerie, condamne à terme l’entreprise qui devient totalement dépendante des constructeurs Renault et PSA. Constructeurs qui avaient consenti des commandes face à la lutte pour leur survie des GM&S depuis un an, mais qui ne tiendront, ou pas, leurs engagements, qu’en fonction du profit qu’ils peuvent en tirer, et certainement pas pour le maintien de l’emploi dans cette région de Creuse déjà fortement sinistrée.

La lutte continue

Si les travailleurs de GM&S ne sont pas dupes à ce propos, ils ne le sont pas non plus sur l’attitude du gouvernement qui les a reçus à l’Élysée le 21 octobre pour leur signifier une fin de non-recevoir sur leur demande d’indemnités supra légales pour les travailleurs licenciés.

Pour autant, même si la situation est catastrophique pour les licenciés car ils savent que retrouver tous un boulot dans la région, c’est mission impossible, ils ne baissent pas les bras. Une requête pour annulation du plan social est en cours sur le plan judiciaire. Des démarches actives sont engagées auprès des élus locaux pour qu’ils prennent position. Des élus qui ont d’ailleurs été gazés à Egletons lors de la venue de Macron alors qu’ils voulaient seulement le rencontrer !

Avec la CGT, les salariés tiennent des réunions d’information dans différentes villes de la région et viennent de créer une association de défense et de soutien aux travailleurs de GM&S1. Même si le moral n’est pas au beau fixe, le lien entre les salariés licenciés et ceux qui ont gardé leur emploi se fait toujours par des assemblées communes, pour suivre l’évolution de la situation de tous et pour être en mesure de continuer à réagir ensemble pour la suite.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
PSA. Halte à la répression : Rassemblement jeudi 16 novembre devant le tribunal de Versailles

Jeudi 16 novembre, nous nous retrouverons une nouvelle fois devant le tribunal de Versailles où PSA traîne à nouveau en justice des militants de la CGT.

Source

Le 17 février dernier, neuf militants de la CGT PSA Poissy ont une entrevue avec un chef d’unité qui voulait imposer, à un salarié soumis à une autorisation de travail avec restriction suite à une opération, un travail seul sur un poste de deux, L’entretien, qui a duré 17 minutes, a rapidement été dénoncé par la direction comme étant une séquestration. La plainte déposée par PSA a mené les neuf syndicalistes en garde à vue, suivie d’une mise en examen devant le tribunal correctionnel.

Une longue liste d’attaques contre le syndicat CGT

Cette nouvelle offensive s’inscrit dans une longue liste d’attaques contre le syndicat CGT sur l’ensemble des sites PSA. Sur le même site, Farid Borsali, secrétaire du syndicat, a été condamné à six mois de prison avec sursis et à 2 600 euros d’amende pendant que 14 salariés étaient sanctionnés d’un total de 61 jours de mise à pied et d’une mutation disciplinaire. À Mulhouse, à Sochaux, à Valenciennes, des dizaines de militants sont sanctionnés, menacés de licenciement.
Chez PSA, l’anti-cégétisme est une vieille tradition, battue en brèche par l’action militante.

Mais PSA ne renonce pas. Récemment un document d’un responsable du site de Sochaux a été rendu public : dans dans un grand cahier à spirale, au beau milieu d’une page à petits carreaux, on peut lire « Entretien embauche – 2 Nouveaux – Parcours intégration anti-CGT ».Cet anti-cégétisme est bien sûr conforté par les contre-réformes Macron contre le droit du travail, mais sa virulence est aussi proportionnée aux résistances qui se développe dans le groupe : contre les modifications d’horaires, pour l’augmentation des salaires. Et la colère est telle que même les intérimaires de Rennes ou de Sochaux se lancent dans la bataille.
Autant de raisons de se battre pour faire reculer la direction. C’est bien l’objet du Comité de défense des libertés ouvrières et syndicales à PSA, qui s’est constitué sous le parrainage de Gérard Filoche, avec des milliers de signatures de la pétition de soutien. C’est ce comité, avec le soutien de nombreuses structures syndicales, de personnalités politiques et associatives, qui appelle au rassemblement devant le tribunal de grande instance de Versailles, jeudi 16 novembre à 11 heures (horaire modifié pour permettre aux militantEs de se rendre à la manifestation anti-Macron à 14 heures à Paris).

Robert Pelletier

 

PAR REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Journée de mobilisation, de grève et manifestation dans l'unité
Appel de l'intersyndical de l'Arrondissement de Compiègne:
CGT, FO, Solidaires, FSU, UNEF, UNL, FILD
Jeudi 16 novembre 2017 à 10 heures

59,Boulevard Carnot à Noyon
Pour stopper les ordonnances de régression sociale et en obtenir le retrait, pour mettre un coup d'arrêt à la politique antisociale du gouvernement, pour garantir le libre accès a l'enseignement supérieur et permettre une insertion professionnelle a la JEUNESSE.
Alors que le gouvernement entend faire ratifier les ordonnances sur le code du travail par le parlement, les premiers décrets d'application déjà parus ne font que renforcer la détermination des salariés, jeunes, retraités à contester la loi travail XXL qui va protéger les employeurs aux Prud'hommes en facilitant les licenciements abusifs, réduisant les missions des Comités d'Entreprises, supprimer les CHS-CT. En clair, faire régresser les droits des salariés.

MANIFESTATION

PAR CGT COMPIEGNE FACEBOOK

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Enquête : Pourquoi une manifestation à Noyon ?

Suite à la décision des organisations syndicales de donner rendez vous aux manifestants ce jeudi 16 novembre à Noyon (lieu inhabituel) CONTRE LES ORDONNANCES MACRON, la cellule Agit prop a décidé d’enquêter … Voici les images exclusives !

Site du Syndicat CGT de l'Association de Santé mentale "La Nouvelle Forge".

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Un million, c’est le chiffre qui figurait sur le pin’s fièrement arboré par Pierre Gattaz pour revendiquer la mise en place du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) et l’allègement des « charges ». Un million, c’est le nombre d’emplois que le Medef s’engageait à créer grâce à ces mesures.

Ce chiffre est atteint, mais pas dans la catégorie qu’il souhaitait. C’est même l’inverse, et lui et ses co-religionnaires, politiques de tous bords, chefs de grandes entreprises et « stars » du CAC 40 en sont les principaux responsables.

Un million, (1 000 000), c’est l’augmentation du nombre de pauvres en France, au cours des 10 dernières années, dix années durant lesquelles les tenants du libéralisme le plus échevelé se sont déchainés et ont imposé leur vision du monde.

Ce chiffre est un vrai réquisitoire contre les politiques économiques suivies par nos gouvernements successifs en France, depuis 10 ans. Cela vaut également pour celle que continue de mettre en place, à marche forcée Emmanuel Macron, à grands coups de dérégulation sociale et de flexibilité. La crise y a largement contribué et cela continue.

C’est le résultat d’une étude sérieuse et exhaustive menée par l’observatoire des inégalités avec le soutien de la fondation Abbé Pierre, s’appuyant sur les bases fournies par les enquêtes de l’Insee.

À consulter ci dessous :
https://www.inegalites.fr/600-000-pauvres-de-plus-en-dix-ans 

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Quand la littérature révèle les dessous le plus souvent cachés ou niés de l'histoire.

Ici : le soutien du grand capital allemand représenté par les dirigeants des grandes entreprises dont les noms (Siemens, Krupp,  Opel) restent encore actuels, alliance tout sauf accidentelle, comme constituant la solution choisie par l'oligarchie face à la crise. A l'époque celle de 29.

Tandis qu'avec les accords scélérats de Munich les dirigeants français révulsés par les conquêtes ouvrières de 1936 et les dirigeants anglais laissent les mains libres à Hitler, à l'Est pour annexer l'Autriche et préparer l'agression contre l'URSS.

************************

SOURCE : Le site ça n'empêche pas Nicolas

Non Hitler et les nazis ne sont pas un accident de l'Histoire, mais le produit des konzerns allemands qui voulaient dominer l'Europe

UN PRIX GONCOURT

ignoré des médias

QUI RACONTE COMMENT LES GRANDS PATRONS ALLEMANDS
ONT FAIT LA COURTE ECHELLE A HITLER
POUR LUTTER CONTRE LE COMMUNISME ET DOMINER L'EUROPE

Autour de la table dressée par Vuillard, 24 grands patrons allemands du secteur industriel (Siemens, Krupp, Opel) vont rallier la cause d'un Adolf Hitler fraîchement élu, qui par opportunisme, qui par conviction.

Vuillard travaille sur la crête de ce qui meut des hommes en coulisses.

De l'autre côté de la Manche, une autre antichambre du pouvoir, on déjeune avec Churchill, Chamberlain, Ribbentrop, les Alliés qui ne le sont pas encore. Et comme dans La Bataille d'Occident et Congo, la narration tourne autour d'un moment précis, l'instant qui fait le point de bascule vers l'histoire à venir, dont nous savons, nous, les conséquences.

Et c'est ce jeu qui fait le suc de Vuillard.

Le récit historique, bref, percutant, jongle avec les alliances politiques et économiques certes, mais les narre surtout avec une impertinence virtuose qui va chercher du côté du cocasse, de l'absurde, pour rendre, enfin, toutes les diableries qui se cachent sous les képis.

 

Extrait 

UNE RÉUNION SECRÈTE 

Le soleil est un astre froid. Son cœur, des épines de glace. Sa lumière, sans pardon. En février, les arbres sont morts, la rivière pétrifiée, comme si la source ne vomissait plus d'eau et que la mer ne pouvait en avaler davantage. Le temps se fige. Le matin, pas un bruit, pas un chant d'oiseau, rien. Puis, une automobile, une autre, et soudain des pas, des silhouettes qu'on ne peut pas voir. Le régisseur a frappé trois coups, mais le rideau ne s'est pas levé.                    
Nous sommes un lundi, la ville remue derrière son écran de brouillard. Les gens se rendent au travail comme les autres jours, ils prennent le tram, l'autobus, se faufilent vers l'impériale, puis rêvassent dans le grand froid. Mais le 20 février de cette année-là ne fut pas une date comme les autres. Pour – tant, la plupart passèrent leur matinée à bûcher, plongés dans ce grand mensonge décent du travail, avec ces petits gestes où se concentre une vérité muette, convenable, et où toute l'épopée de notre existence se résume en une pantomime diligente. 
La journée s'écoula ainsi, paisible, normale. Et pendant que chacun faisait la navette entre la maison et l'usine, entre le marché et la petite cour où l'on pend le linge, puis, le soir, entre le bureau et le troquet, et enfin rentrait chez soi, bien loin du travail décent, bien loin de la vie familière, au bord de la Spree, des messieurs sortaient de voiture devant un palais. On leur ouvrit obséquieusement la portière, ils descendirent de leurs grosses berlines noires et défilèrent l'un après l'autre sous les lourdes colonnes de grès.

L’Allemagne nazie a sa légende. On y voit une armée rapide, moderne, dont le triomphe parait inexorable. Mais si au fondement de ses premiers exploits se découvraient plutôt des marchandages, de vulgaires combinaisons d’intérêts ? Et si les glorieuses images de la Wehrmacht entrant triomphalement en Autriche dissimulaient un immense embouteillage de panzers ? Une simple panne ! Une démonstration magistrale et grinçante des coulisses de l’Anschluss par l’auteur de Tristesse de la terre et de 14 juillet.

Résultat de recherche d'images pour "Les grands patrons allemands et Hitler Janvier 1933 Images Photos"
 

Ils étaient vingt-quatre, près des arbres morts de la rive, vingt-quatre pardessus noirs, marron ou cognac, vingt-quatre paires d’épaules rembourrées de laine, vingt-quatre costumes trois pièces, et le même nombre de pantalons à pinces avec un large ourlet. Les ombres pénétrèrent le grand vestibule du palais du président de l’Assemblée ; mais bientôt, il n’y aura plus d’Assemblée, il n’y aura plus de président, et, dans quelques années, il n’y aura même plus de Parlement, seulement un amas de décombres fumants.

PAR FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Contrairement aux déclarations du gouvernement, l’écrasante majorité des chômeurs cherchent du travail

Les derniers chiffres sur les contrôles des chômeurs de pôle emploi viennent de sortir : sur les 270 000 chômeurs contrôlés, seuls 14% d’entre eux ne recherchaient pas activement un travail. De nouveaux chiffres remettant en cause toutes les allégations des personnalités politiques sur les « chômeurs fainéants ».

Illustration : Moi, Daniel Blake, film de Ken Loach sorti en 2016

Il faut savoir que pour ne pas être radié de pôle emploi après un contrôle, il faut avoir fait « une recherche d’emploi active, concrète et justifiable au moyen de preuves », ou n’avoir pas refusé 3 fois de suite une proposition d’emploi raisonnable, ce qui n’a pas été le cas pour seulement 14% des personnes contrôlées, qui ont donc été radiées pour une période de 2 semaines à 6 mois. Et encore : d’après les chiffres révélés par les échos sur ces contrôles, seul un tiers a été fait de manière aléatoire : 60% sont faits sur des catégories qui, selon Bruno Ducoudré (de l’observatoire français des conjonctures économiques) est « une population de demandeurs d’emploi spécifique dont le risque de démotivation est plus élevé ». Le reste des contrôles a été réalisé à la suite de dénonciations. On peut donc estimer que la quantité de chômeurs démoralisés par des mois de recherches infructueuses est encore plus basse que les 14% indiqués. Le rapport indique aussi que sur les 14% de chômeurs radiés de pôle emploi, 36% d’entre eux ne toucheraient aucunes aides, et pourtant se réinscrivent en grande majorité dès la fin de leurs « punitions », et 23% ne toucheraient que le régime de solidarité.

Ces chiffres, bien qu’incomplets, démontent à eux seuls le discours de Macron et de ses collègues, sur les prétendus « fainéants » que sont les chômeurs qui galèrent des mois, voir des années à trouver un travail, ou encore qui sont accusés de prendre des « vacances de 2 ans » comme le prétend Christophe Castaner, le porte parole du gouvernement.

Régler le problème du chômage... en augmentant les contrôles ?

Malgré ces chiffres, la réponse d’Emmanuel Macron pour régler le problème du chômage, est d’augmenter les contrôles, le « flicage », en multipliant ces effectifs au sein de Pôle emploi par 5... Cette solution, loin d’améliorer les conditions de recherches d’emploi, a en réalité pour but de criminaliser les chômeurs, faisant peser sur eux la responsabilité du chômage de masse en France, alors même que les chiffres de pôle emploi démontrent l’inverse. Face à ces propositions répressives, la perspective d’un partage du temps de travail entre tous et toutes paraît bien lointaine, au moment où les ordonnances, plutôt que ‘interdire les licenciements, vont plutôt les faciliter.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Quand les MÉDIAS « découvrent » ce qu'ils appellent « l'évasion fiscale » des MULTINATIONALES et des grandes fortunes....[par Jean LÉVY]

Depuis quelques jours, avec un ensemble saisissant, l'ensemble des médias, presse écrite, télés, radios, nous sortent de la boite le scandale des Paradise Papers.

 

« Le Monde » en est l'exemple parfait : sa UNE depuis trois jours dénonce le fait que les grands groupes industriels et financiers, comme à titre personnel leurs dirigeants, recherchent dans les paradis fiscaux « l’optimisation » de leurs impôts. Comme si ce scandale venait juste d'éclater grâce au flair et au professionnalisme de journalistes enquêteurs... 

 

En fait, ce n'est pas la première fois que la pratique des paradis fiscaux par les détenteurs des grandes fortunes fait la UNE des médias. Et à chaque fois, la gente politico-médiatique feint de s'émouvoir et jure que le "scandale" doit cesser et que ces fameux paradis, dûment répertoriés, doivent fermer boutique. Déjà, en 2009, le Président de l’époque, Nicolas Sarkozy, était catégorique :

 

Le 23 septembre sur TF1 et France 2lors de son entretien face à Laurence Ferrari et David Pujadas lors des JT de France 2 et de TF1, Nicolas Sarkozy justifie son action depuis le G20 sur Londres, en avril.

 

Sur le sujet des paradis fiscaux, il rappelle qu’ « à Londres, la France s’est battue pour que les paradis fiscaux, le secret bancaire, la fraude organisée, ça soit terminé ». Le Président est ensuite allé plus loin, n’hésitant pas à dire : « On y était arrivé. Les paradis fiscaux, le secret bancaire. C’est terminé. »

 

IL Y A HUIT ANS DE CELA ...

 

Et aujourd’hui, les médias publics et privés jouent l'innocence...Comme s'ils découvraient la chose...Et comme si le fait de planquer profits d'entreprise et fortunes personnelles à l'abri du fisc relevait d'un fait divers, d'une escroquerie individuelle, d'une tricherie illégale.

 

Pas du tout : le recours généralisé aux paradis fiscaux découle normalement de la législation européenne et de son axiome : la libre circulation des capitaux. Son application pratique sur le terrain, c'est "l'optimisation fiscale", c'est-à-dire la recherche des moyens et des lieux où les taxes et impôts sur les profits et les fortunes sont les plus bas.

 

Et les Etats et leurs dépendances feutrées de se faire concurrence en la matière.  Pour éviter toute publicité tapageuse, le secret bancaire et les destinations improbables de ces paradis permettent une confidentialité de bon aloi, entre gens du même monde, celui des affaires. 

 

Alors pourquoi cette campagne à la UNE des médias ? 

 

Pour montrer la probité des journalistes et leur "rigueur morale" ?

 

Allons donc : les principaux journaux appartiennent tous à des milliardaires, ceux justement qui utilisent à leur profit les lois, ces lois qu'ils font voter par leurs hommes de paille...Alors, quelle motivation ont les médias : se donner le masque de l'impartialité pour faire gober au public le reste de leur production journalistique ? Certes, mais aussi, face au mécontentement général, ouvrir partiellement quelques vannes et promettre - promis, juré - que ces pratiques sont en voie de règlement, et que la morale va enfin triompher. Nul doute que l'ex-banquier de chez Rothschild, en gîte provisoire à l'Elysée, va nous promettre que grâce à lui, foi de Macron, les banques et la finances ne feront plus dorénavant la loi...

 

Cependant, il n'est pas indifférent que notre bon peuple pressuré et exploité à plein régime, tire de cette vaste escroquerie légale la conscience que nous vivons dans un empire où les Dassault, les Arnaud, les milliardaires du CAC 40 font la loi. Chacun doit comprendre que cette loi permet aux entreprises de licencier comme Whirlpool pour quérir un salariat encore plus corvéable à l'étranger tout en s’exonérant des impôts et taxes au détriment de leur propre pays, trahissant ainsi l'intérêt national. Les infos en donnent le prix : 20 milliards d'euros l'an ainsi escroqués au budget de la France.  

 

Et ce sont les mêmes qui ordonnent la chasse aux chômeurs, accusés de fraudes !

Et que ce sont les mêmes qui sont aux manettes de l'Etat pour imposer les lois dures aux miséreux, bénéfiques au Capital...


Tirons-en les leçons : est-ce logique que les puissants, fort de leur argent, dirigent à leur profit un Etat comme le nôtre, par Macron interposé ?

 

N'est-il pas temps que notre peuple réagisse et vite, et comme en 1789, rompe brutalement avec le règne, hier de l'aristocratie, aujourd'hui de l'oligarchie financière, qui en France, au nom de l'Europe, mène la danse ?

 

N'est-t-il pas venu le temps de reconstruire une République sociale garantie par un peuple souverain dans une France indépendante ?

 

Jean Lévy

sur son blog :

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

De plus en plus de femmes sans-abri se retrouvent dans les rues de Paris, constate le Samu social, qui gère le 115, le numéro d'urgence spécialisé.

En 2016, 5 400 femmes sans-abri ont appelé le Samu, soit une hausse de 66 % en 10 ans (Illustration).
En 2016, 5 400 femmes sans-abri ont appelé le Samu, soit une hausse de 66 % en 10 ans (Illustration). (MAXPPP)

Le Samu social, qui gère le 115, vient de lancer sa campagne d'hiver centrée sur la situation des femmes à Paris. Le constat est alarmant. En 2016, 5 391 femmes seules ont appelé au moins une fois le 115, soit une hausse de 66 % en 10 ans. C'est "énorme", alerte le Samu social, qui rappelle que dans la rue une femme est beaucoup plus vulnérable qu'un homme

Dans la rue, du jour au lendemain

Pascaline n'aurait jamais cru un jour se retrouver dans la rue. "Mais quand ça s'impose à toi, tu n'y peux rien", témoigne à franceinfo cette femme de 43 ans. Tout bascule en mars 2017. Originaire de Côte d'Ivoire, Pascaline, qui est hébergée par une amie à Paris, est mise à la porte. "J'étais déboussolée, je ne savais pas quoi faire", confie-t-elle.

Désormais, Pascaline passe ses journées Porte de la Villette. Là-bas, elle se balade, dit-elle. Elle va aussi beaucoup à la Cité des Sciences, où elle peut aller sur Internet et lire ses mails gratuitement. Elle se rend également à l'église, ou bien sous un abri-bus, le même, où elle retrouve celle qu'elle appelle affectueusement "Jojo".

C'est vrai que pour une femme, être dehors, avec tous les pervers qu'il y a dans le coin, ce n'est pas facile

Joëlle, sans-abri, 46 ans

franceinfo

Joëlle, 46 ans, fait partie de ses nouvelles amies de la rue. La voir lui donne "du baume au coeur", dit-t-elle. "Je suis tellement contente de la voir, c'est comme une famille", raconte Pascaline, sourire aux lèvres. Sous cet abri-bus, les deux femmes parlent de tout et de rien, s'entraident et surtout se protègent des agresseurs. "On les jette. On leur donne un coup de pompe et allez hop dégage !" lance Joëlle. 

Un combat quotidien pour dormir en sécurité

Joëlle et Pascaline essaient pourtant tous les jours de dormir au chaud, précisément dans un foyer à Nanterre. Mais pour cela il faut monter dans l'un des bus de la Brigade d'assistance aux personnes sans-abri (BAPSA) et surtout y trouver une place. Le premier arrive à 15 heures, le deuxième à 17 heures. Il n'y a jamais de places pour tout le monde, regrette Pascaline. "C'est la bataille, la grande bataille", dit-elle.

Quand Pascaline ne monte pas dans le bus, elle se rend Gare de Lyon. "Là-bas, au moins, je me sens un peu en sécurité, parce que c'est une grande gare", décrit Pascaline.  Et d'ajouter : "C'est fermé". Pour autant, hors de question de rester seule dans la gare.

Très souvent, on est groupées, de peur de se faire agresser

Pascaline, sans-abri, 43 ans

franceinfo

La peur des vols est aussi quotidienne. Pascaline s'est déjà fait dérober son sac. Alors s'endormir là-bas ? Jamais. "On ne dort pas, explique-t-elle. On est (juste) couchées." Pour ne pas se faire voler toutes ses affaires, la quadragénaire vit sur le qui-vive. "On a le coup d'oeil partout, on regarde comme des folles", raconte Pascaline. "C'est un calvaire pour une femme. On s'attend à tout", poursuit-elle. Autre règle d'or selon Pascaline : ne  jamais se dire que tout est perdu. "Il faut du courage", dit-elle, pour survivre dans la rue.

PAR CGT FACEBOOK COMPIEGNE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Voir les commentaires

Visiteurs

515638

 

Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

Archives

Articles récents

Hébergé par Overblog