Par el diablo
Le Canard Enchainé
Syndicat CGT Unilever HPCI France
Par el diablo
Le Canard Enchainé
Voici une copie du mail envoyé au directeur de site de Le meux.
Ce mail pour vous faire un point sur les augmentations individuelles suite à l’annonce des personnes qui toucheront une AI ou une prime.
Au mois d’octobre lors de la réunion des délégués du personnel, la CGT vous avait fortement alerté sur le malaise du manque de reconnaissance et sur les écarts de salaire qui ne cessent de se creuser, (entre 200€ et 300€ sur le salaire de base pour les mêmes fonctions et avec la même date d’embauche).
Nous vous avions aussi prévenu sur le nombre de personne que vous avez mis dans une voix de garage depuis plusieurs années (entre 5 et 15 ans) sans aucune augmentation individuelle !
Votre politique salariale à vouloir créer la division entre les salariés a atteint ces limites.
Lors de cette réunion vous vous étiez engagés à faire le point sur ces remarques et dans le même temps vous aviez envoyé à tous les salariés une note d’information sur le sujet.
Sur cet aspect-là vous avez tenu votre engagement puisque depuis cette semaine nous savons plus ou moins qui percevra. Et comme il a été dit, sachant qu’il y aura 1/3 des salariés qui toucheront une AI ou une prime, il y aura des insatisfaits.
Maintenant, nous savons pour certain, le montant qu’ils vont percevoir et la pilule a du mal à passer.
30€, c’est le montant que vous estimez de correct pour le petit personnel et même avec plusieurs années sans aucune reconnaissance. Rappelez-vous les propos de l’ancien directeur « afin de marquer fortement les esprits, Les montants doivent être perçus comme significatifs, de motivant ».
Là, je peux vous dire que vous avez marqué les esprits mais pas dans le sens espéré !
30€ par mois, c’est l’équivalent d’une baguette de pain par jour, avec ça les fins de mois seront moins difficiles !
30€ d’augmentation individuelle pour un groupe comme Unilever c’est complètement misérable surtout quand on voit le fric que l’on fait gagner à la société, c’est du foutage de gueule.
Malheureusement vous ne tenez pas compte de nos remarques lors des réunions des délégués du personnel, vous continuez de faire à votre sauce.
Si vous croyez qu’avec 30€ vous allez acheter la paix sociale vous vous trompez. Ras le bol de cette attitude, ras le bol de récolter les miettes.
Pensez-vous que ceci soit la bonne méthode pour augmenter les performances de l’usine alors que pour cette année il est prévu de produire plus de 430 millions d’unités.
Vu qu’il n’y a pas moyen de se faire entendre, nous allons nous adapter et vous êtes prévenus, les semaines à venir seront sous haute tension, à la prochaine visite lors du tourisme industrielle ou bien lors d’un audit WCM, nous mettrons tous les moyens en œuvre pour marquer les esprits.
Nous avons à cœur d’atteindre les objectifs mais cela ne se fera pas à n’importe quel prix.
Vous nous négligez, nous qui sommes les créateurs de richesse.
Il y a un fort mécontentement.
Les salariés en ont marre.
La colère des salariés monte.
Et n’oubliez pas, vous êtes responsable de ce foutoir à venir !
On vit dans un pays où filer 400 millions d'euros d'argent public à un pote est une négligence, mais aider les réfugiés est un délit ! . . .
Effectivement à y regarder de près, le texte de pétition que nous avons d'ailleurs relayé mérite de sérieuses corrections pour être replacé dans la philosophie initiale qui a présidé à la construction de l'édifice de la Sécurité sociale.
Jean-François Chalot nous le rappelle opportunément.
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Les textes de pétition et les appels se multiplient ces temps-ci.
Défenseur de la Sécurité sociale, je m’apprêtais à soutenir l’appel initié par André Grimaldi, professeur de médecine
http://mouvementdedefensedelhopitalpublic.fr/petition-pour-la-securite-sociale/
Ce texte de défense de la sécu est sympathique et « semble » aller dans le bon sens.
Ma curiosité m’a conduit à lire attentivement cet appel et j’y ai trouvé ce passage suivant :
« Les économies doivent être faites sur les traitements inefficaces, les prescriptions injustifiées et les hospitalisations évitables (soit plus de 20% des dépenses), sur le prix parfois exorbitant et non justifiable des médicaments et dispositifs médicaux nouveaux, sur le coût de la gestion du système de santé (les frais de gestion des mutuelles et compagnies d’assurances représentent 20% de leur chiffre d’affaires contre 6% pour la Sécurité sociale). La prévention doit être développée. »
Quels sont ces traitements inefficaces ?
Quant aux « hospitalisations inévitables », c’est une chanson bien connue déjà en vogue avec la réduction du nombre de nuits d’hôpital pour des questions comptables et souvent peu médicales.
Les bras m’en sont tombés quand j’ai lu le passage suivant mis en exergue :
« Nous demandons au futur président de la République de garantir pour le prochain quinquennat le niveau actuel de remboursement des soins par la Sécurité sociale »
Il ne s’agit donc pas pour les initiateurs de ce texte de défendre la sécurité sociale, c’est-à-dire de mettre à bas toutes les réformes de « gauche » et de droite qui ont plus que grignoté le principe de l’accès aux soins pour tous, mais de geler le niveau actuel de remboursement !???
Je ne signerai pas ce texte et espère que ses initiateurs vont revoir leur copie !
Un texte clair celui-là, co-signé par 202 personnels hospitaliers, médecins, employés de Sécurité sociale prend position pour le retour plein et entier à la Sécurité Sociale de 1945 garantissant le droit à l’accès aux soins pour tous :
« Ensemble, personnels hospitaliers, employés de Sécurité sociale, médecins libéraux et hospitaliers nous affirmons : Le PLFSS 2017 doit être retiré.
C’est une exigence immédiate.
De manière plus générale, la démocratie exige de revenir aux principes qui ont été institués en 1945 : la prise en charge à 100 % des soins et des médicaments par la Sécurité sociale, un accès libre pour tous aux soins médicaux et hospitaliers.
Pour cela :
Il est temps de revenir aux fondements de la Sécurité sociale. La Sécurité sociale, telle qu’elle a été arrachée au lendemain de la guerre, doit être rétablie, fondée sur le seul salaire différé et assurant les remboursements à 100 %
En signant cet appel, nous faisons le serment de nous grouper pour faire valoir cette exigence en toute occasion et d’aider à rassembler les forces qui imposeront que soit rétablie la Sécurité sociale de 1945. »
Pour se procurer cet appel, s’adresser à :
Jean-François Chalot
PAR FSC
PAR FSC
Décidémment les militants de la CGT dérangent le patronat qui n'a d'yeux que pour la CFDT.
Comme Valls hier au soir ils poussent en avant leur poulain dans les élections aux Très Petites Entreprises afin de pouvoir crier que la CGT ne serait plus la première organisation syndicale du pays et pouvoir dans la foulée proclamer la fin de la lutte des classes.
Raisons de plus pour leur infliger un cinglant démenti et partout organiser le vote CGT d'ici le 13 janvier!
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Source : Ouest France
Ils sont là pour soutenir d'autres syndicalistes de la CGT, poursuivis pour injure publique, à l'encontre de la direction des fonderies Bouhyer d'Ancenis, et jugés ce jeudi à Nantes.
Un rassemblement de soutien se tient ce jeudi 5 janvier devant le tribunal de Nantes à l’occasion de l’audience du Syndicat CGT des Fonderies Bouhyer d'Ancenis. Des syndicalistes poursuivis pour injure publique à l'encontre de l'employeur sont jugés devant le tribunal ce jeudi
Du 30 décembre au 13 janvier prochains se tiennent les élections syndicales dans les très petites entreprises (TPE). L’occasion, semble-t-il, pour la CFDT et la CFTC de renouer avec leurs plus beaux faits d’armes concernant la loi travail : l’appui direct aux accords nuisibles pour les travailleurs.
Julian Vadis
Organisations patronales, CFDT et CFTC sur la même longueur d’ondes : un accord qui permet l’annualisation du temps de travail sur décision unilatérale de l’employeur !
En ces temps d’élections syndicales dans les très petites entreprises, et alors que les principaux favoris de l’élection présidentielle promettent une guerre sans merci contre les droits des travailleurs, la CFDT et la CFTC semblent prendre un temps d’avance pour apparaître comme des alliés de choix à la mise en place de ces politiques. C’est en tout cas ce qui transparaît dans l’accord honteux signé entre ces deux centrales syndicales et les organisations patronales. Dans les entreprises où les syndicats sont quasi absents, c’est à dire les très petites entreprises (TPE), l’annualisation du temps de travail sur la décision unilatérale de l’employeur se traduit, de facto, par une plus grande flexibilité des heures de travail. Cet accord concerne les entreprises de service à la personne. Dans les faits, cet accord laisse la porte ouverte à des modifications de planning avec des délais réduits à… une heure dans les cas d’urgence, mais aussi à une moindre rémunération pour les travailleurs, dont le temps de travail était jusque-là calculé au mois. En somme, travailler plus pour gagner moins.
De plus, cet accord concerne aussi bien les salariés à temps plein, en CDI, que les emplois précaires (CDD, Intérim, temps partiel, etc.). Une attaque sur toute la ligne donc, permettant non seulement une plus grande flexibilité mais aussi une restriction du champ d’action des travailleurs pour se défendre. En effet, il s’agit bel et bien de pousser jusqu’au bout la logique de la loi El Khomri, et de permettre aux employeurs de « négocier » directement au sein de l’entreprise. L’argument du travail saisonnier est agité afin de justifier cet accord rétrograde. Un moyen, surtout, de pouvoir accentuer la pression au travail dans des secteurs ou les conditions de travail sont déjà difficiles, et où les salariés ne bénéficient pas (ou très peu) d’outils pour défendre leurs droits.
Les précaires et travailleurs des TPE doivent bénéficier des mêmes droits que l’ensemble des travailleurs !
De fait, cet accord va à l’encontre des intérêts des travailleurs de ces entreprises, et se place dans la droite lignée de la loi travail et des attaques à venir contre notre camp social. CFDT, CFTC et organisations patronales s’appuient sur les petits-patrons – qui, dans ces entreprises, travaillent eux-même souvent aux côtés de leurs salariés – pour donner une légitimité à leurs attaques. Or, il s’agit là d’un trompe l’œil : une plus grande précarisation des travailleurs n’est qu’un pansement sur une plaie, et ne va pas dans le sens d’une amélioration des conditions de travail pour l’ensemble des TPE.
C’est au contraire en en finissant avec la précarité au travail et à contre courant de la logique de flexibilité des heures qu’il est possible d’inverser la tendance. Interdiction de licenciement et des emplois précaires, augmentation du SMIC à 1700 euros net et redistribution du temps de travail pour vaincre le chômage, le tout couplé à des aides financières réelles de l’État envers les TPE, sont autant de pans de programme à mettre en avant pour offrir une réelle alternative. Dans ce cadre, il s’agit d’exiger des organisations syndicales, notamment de la CGT qui a été au cœur de l’opposition au gouvernement pendant près de 4 mois de mobilisation contre la loi travail, une condamnation claire et net cet « accord » scélérat, ainsi qu’un plan pour organiser la résistance notamment des travailleurs les plus précarisés. Ce serait un premier pas pour défendre et unifier notre classe, non seulement en vue d’opposer notre résistance pour éviter que cet accord soit mis concrètement en place, mais aussi pour préparer les batailles de demain.
À ce jour, 132 596 salariés, pour 4 502 621 électeurs inscrits, des Très petites entreprises (TPE) se sont exprimés par un vote électronique ou par correspondance.
Ce taux de participation nous demande de redoubler d’efforts pour nous adresser aux salariés des TPE d’autant qu’il nous reste jusqu’au 13 janvier pour les votes Internet et jusqu’au 16 janvier pour les votes par correspondance.
Toute la CGT doit se mobiliser pour faire de ce vote une réussite.
Outre le fait de gagner un rapport de force en faveur des salariés, ces élections vont permettre la mise en place de commissions paritaires régionales ; elles seront l’amorce de leurs instances de représentation pour toutes et tous les salariés du secteur.
Elles contribueront à désigner les conseillers des prud’hommes. Elles participeront à établir notre représentativité, si importante pour pouvoir négocier les conventions collectives remises en cause par la récente « loi Travail », mais aussi à peser dans toutes négociations.
Ces élections sont notre affaire, elles nous concernent toutes et tous, syndiqués CGT, des TPE, des grandes entreprises, de la fonction publique, comme des retraités.
Les salariés des TPE sont avec nous tous les jours, à la boulangerie, chez le médecin, à la pharmacie, la petite association, l’assistante maternelle et bien d’autres. Ils sont nos voisins, nous les rencontrons aussi dans nos familles.
Après avoir distribué des millions de flyers, collé des centaines de milliers d’affiches, publié des millions d’encarts publicitaires, engagé du porte-à-porte, partagé des messages sur les réseaux sociaux… nous devons mettre toutes nos énergies auprès des salariés des TPE pour concrétiser le vote et la syndicalisation CGT.
Alors on y va, toutes et tous.
PAR FSC
Lors d’une visite au centre Emmaüs dans le 19e arrondissement de Paris, le 3 janvier 2017, le candidat de la droite dans la course à l'Élysée, critiqué de toutes parts pour son programme économique « radical », a cependant assuré qu'il maintiendrait le cap s'il était élu.
Contraint de reculer en apparence face à la réprobation de l'opinion sur son projet (80% des français condamnent ses propositions en matière de santé) mais tenu de rester droit dans ses bottes (celui qui ne recule pas) pour rester crédible en rapport avec ses engagements dans la primaire de droite, F. FILLON en bon politicien biaise.
Il affirme donc maintenir le cap tout en retirant de son site officiel son programme relatif à la santé.
Que nous ne cesserons de rappeler tant il constitue une menace sérieuse pour ce conquis de la Libération sans cesse attaqué (y compris récemment) par la politique de Hollande, de Valls et de Marisol Touraine.
Extrait du programme page 11 et document complet en fichier joint :
Robert Marchand vient d’établir un nouveau record du monde de vitesse à vélo dans sa catégorie, les plus de 105 ans.
En novembre 2016, accueilli chaleureusement par le comité confédéral national (CCN) de la CGT, il venait de gagner une autre médaille : la médaille d’honneur de la confédération pour ses 90 ans de syndicalisme CGT.
À cette occasion, il a déclaré : « c’est la plus belle que j’ai jamais eue. »
90 ans de fidélité à la CGT, cela valait bien une médaille et un hommage du CCN. Né en 1911, Robert Marchand il a eu une vie riche : l’usine, le Front populaire, la guerre, la boxe, le vélo, la politique.
À 105 ans, il a une double particularité : celle d’avoir 90 ans d’appartenance à la CGT et celle d’être recordman du monde en vélo des plus de 100 ans.
En résumé, Robert à des jambes, du cœur et de la tête.
Des jambes parce qu’à 105 ans, il roule à plus de 22 km/h pendant une heure.
Du cœur car il se passionne et se mobilise encore pour dénoncer les injustices, de quelque nature qu’elles soient.
Et de la tête car il a un esprit critique qui fonctionne et lui permet une analyse de la situation.
Modeste, il ne joue pas au champion, il veut juste démontrer qu’à plus de 100 ans on peut encore faire quelque chose.
La CGT tient à adresser toutes ses félicitations à son fidèle camarade.
Source : Le Parisien
Les salariés de l’entreprise MC Syncro de Chanteloup-les-Vignes commencent l’année 2017 comme ils ont terminé 2016. Lundi, dès la réouverture du site après une semaine de congés, les 32 employés de ce sous-traitant de l’usine PSA de Poissy, ont reconduit leur mouvement de grève lancé le 5 décembre. Et ils sont d’autant plus mobilisés que, selon eux, leur direction fait appel à des travailleurs étrangers pour les remplacer et « briser leur mouvement ».
Ansoumane Dramé, le délégué CGT, rapporte que depuis le début de la semaine, des ouvriers venus de Belgique ou encore de Hongrie préparent les roues des véhicules destinées au centre de PSA. La même situation avait été constatée avant les vacances de fin d’année où, pendant la grève, des Belges, des Tchèques, des Allemands, des Espagnols étaient intervenus dans l’entreprise. « Du coup, nous avons à nouveau saisi le tribunal de grande instance de Versailles pour dénoncer cette démarche qui est, selon nous, illégale, explique le syndicaliste. Nous avions fait la même chose en décembre en déposant un référé ».
Les salariés, qui montent chaque jour quelque 4 200 roues pour l’usine Peugeot de Poissy, ont lancé un mouvement de grève pour obtenir l’embauche en CDI des 16 intérimaires de l’entreprise. Ils réclament également une augmentation mensuelle des salaires de 200 €, et le versement d’une prime annuelle de 1 000 €. Au centre de production de PSA, où les chaînes de montage ont redémarré ce mardi après une interruption de 10 jours pendant la trêve des confiseurs, la direction précise que le mouvement « ne provoque aucune répercussion sur le fonctionnement de l’usine ».
Yves Fossey
PAR FSC
Le décès des hommes publics au-delà du cercle des proches dont la douleur doit être respectée est aussi l'occasion du bilan d'une vie.
Pour notre part nous nous contenterons à propos du décès de François Chérèque de noter la différence de comportement et la nature des propos à quelques semaines d'intervalle entre ce déès et celui de Georges Séguy!
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Sniff !!
La comparaison est édifiante.
Mi-août, l'ancien leader de la CGT, Georges Séguy mourrait. Quelques quatre mois plus tard, François Chérèque, l'ex-secrétaire de la CFDT décédait. Pour le 1er, quelques lignes au plus dans la presse, quelques secondes dans les journaux télévisés (12 secondes dans le 20h de France 2), le silence des politiques. Pour le second des tombereaux d'éloges, des Echos au Figaro, en passant par le Point, Libération, Capital, LCI, l'ensemble des médias des milliardaires.
« Syndicaliste courageux » pleurniche Le Figaro ; « Ce modéré qui a révolutionné le syndicalisme » braille Le Point ; « La mort d'un réformiste impatient » gémit Les Echos ; « Il était attentif aux autres et d'une fidélité incroyable » couine Libération ; « Entre douceur et impétuosité » sanglote Europe 1.
Les politiques ne sont pas en reste, des socialistes à la droite en passant par Les Verts et les lamentations du candidat à la Présidentielle Yannick Jadot : « Triste disparition de François Chérèque, infatigable militant d'une protection sociale adaptée aux enjeux du 21ème siècle ».
Le pompon de la vilenie revient à Laurent Joffrin, le patron de Libération : « Il laisse ainsi un message à méditer : ce n’est pas en campant sur les postures les plus à gauche qu’on sert le mieux les intérêts des plus pauvres. »
Celui du baiser qui tue est attribuée à Laurence Parisot au micro d'Europe 1 : « J'ai le sentiment de perdre un ami. C'était pas simplement un grand syndicaliste, C'était quelqu'un tellement soucieux de l'intérêt général, tellement volontaire dans son désir de construire un modèle économique et social durable pour notre pays, que je considère que c'est un homme d'Etat que la France vient de perdre ». Quel plus grand hommage pour un syndicaliste que celui de l'ancienne patronne des patronnes !!
« François Chérèque, syndicaliste courageux » s'émeut l'éditorialiste du Figaro, Marc Landré. Il est vrai que trahir les salariés comme il a fait en 2003 en signant la réforme des retraites de Chirac, Raffarin et Fillon, vaut pour ces médias-là beaucoup plus que d'être rentré en résistance à 15 ans, déporté un an à Mauthausen et mené à la victoires des millions de travailleurs en 1968 !!
Allez Georges, il y a encore bien des coups de pied au cul à distribuer pour 2017. Et des poings à lever !
Gilles Balbastre, réalisateur et l'équipe de Nada-info
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Se syndiquer CGT ?
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
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