SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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La presse financière déclare Renault

« champion de la rentabilité »

C’est le titre d’un article du journal « Les Échos » du 12 décembre 2016. Chiffres à l’appui il en explique les raisons : « la chasse aux coûts ». Par cela il ne faut pas entendre la disparition des dividendes versés aux actionnaires. Au contraire. Pour un capitaliste les coûts sont les salaires (directs et socialisés), l’emploi, les conditions de travail.

Renault-comme Peugeot- est un maître dans ces domaines. Jugez- en.

Avec le blocage des salaires le pourcentage de la masse salariale sur le chiffre d’affaires est de 11-12% alors que chez Volkswagen il est de 17%. A cela s’ajoutent les délocalisations systématiques de la production vers les pays à bas salaires, Roumanie, Slovénie, Espagne, Maroc mais aussi de la recherche et développement.

Ce qui amène aux suppressions permanentes d’emplois en France. 7800 de plus entre 2013 et 2016. Et pour ceux qui restent, journée de travail à rallonge, heures supplémentaires obligatoires, recours massif au travail précaire, surexploitation des ouvriers.

Ce qui augmente la rentabilité qui est aujourd’hui de 5% contre 1 à 3% il y a dix ans. Un économiste du cabinet américain Barclay s’extasie : « On est à des niveaux historiques. Jamais on n’avait vu de tels ratios chez les Français » (Volkswagen n’enregistre qu’un ratio de 2%).

Cette exploitation, cet abandon de l’intérêt national pour l’emploi, se traduit par des profits et des dividendes en hausse tous les ans, y compris pour l’Etat détenteur de 20% du capital. Pour le premier semestre 2016 cela se traduit par un profit en hausse de 1501 millions.

Bien entendu Renault profite à plein de toutes les aides gouvernementales en matière d’allégement fiscaux et sociaux

Mais cela n’est pas encore suffisant.

La direction Renault et les syndicats viennent de terminer les discussions sur un nouvel accord 2017-2019 qui aggrave encore plus cette politique.

Que contient-il ?

Embauche de 3600 CDI d’ici à 2019, ce qui, compte tenu des départs dit naturels, se traduira par une nouvelle baisse des emplois Renault.

Suppression de 4500 d’intérimaires.

Contingent d’heures supplémentaires porté de 175 à 210 heures par an.

Travail obligatoire jusqu’à une heure de plus par jour en équipe du soir, avec un maximum de 50 journées par ouvrier et par an, ainsi que d’autres contraintes pour les salariés.

Le but : porter la production, de 62 véhicules par salarié et par an, à 90 véhicules par salarié et par an.

Plutôt que d’embaucher des effectifs Renault pour faire face aux objectifs de production, cela va se traduire par une augmentation brutale de la surexploitation des ouvriers. Les heures sup sont bien le moyen d’augmenter le profit tiré de l’exploitation des producteurs, au détriment de leur santé, de leur l’espérance de vie. (1)

Face à une telle attaque contre les salariés, quelle position des syndicats ?

La CGT rejette l’accord.

La CFDT, FO et le CGC, déjà signataires du précédent accord, le trouvent « équitable » et vont le signer, ils se comportent en auxiliaires du patronat, chargés de faire accepter ses exigences aux salariés.

Cette situation confirme que pour permettre des investissements industriels nécessaires au développement économique et social, au service des travailleurs et du peuple, il est indispensable d’arracher à la multinationale capitaliste Renault comme à toutes les autres multinationales françaises les richesses créées par les travailleurs.

(1) Les statistiques indiquent toujours une espérance de vie de 7 ans inférieure pour les ouvriers par rapport aux cadres ou professions libérales.

Par El diablo

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Source : L'Humanité

Des idées et des actes. La reprise de la production de thés et infusions sur l’ancien site Unilever de Gémenos, près de Marseille, par une coopérative ouvrière a marqué l’histoire sociale et donc politique du quinquennat. Reportage auprès des citoyens-coopérateurs-salariés

Élection 2017. La « république sociale » des ex-Fralib

« Comment dois-je vous appeler ? » lui a demandé le président. « Appelez-moi Monsieur le Président », a répondu le second, l’œil malicieux. La scène s’est déroulée dans une usine, le 4 juin 2015. Deux présidents dans un tel lieu, c’est rare… Le premier ? Celui de la République, François Hollande. Le second ? Celui de la Scop-TI (société coopérative ouvrière de production de thés et infusions), Gérard Cazorla. Les deux hommes se connaissaient suffisamment pour se permettre une telle note d’humour.

À l’été 2011, François Hollande, candidat pas tout à fait favori des primaires socialistes, rendait visite aux 76 salariés de Fralib occupant leur usine à la suite de la décision de la multinationale Unilever de fermer le site de production provençal. Parmi ceux-ci, Gérard Cazorla, responsable syndical CGT et secrétaire du CE. Finalement, après trois ans et demi de lutte, la Scop-TI fut portée sur les fonts baptismaux en mai 2015, avec Cazorla comme président. Et quelques jours plus tard, c’est le chef de l’État lui-même qui rendait visite au nouveau-né. Lorsque l’entreprise fêtera son second anniversaire, en mai prochain, François Hollande ne sera plus président de la République, mais Gérard Cazorla occupera toujours sa fonction présidentielle.

« Nous avons rencontré plus de difficultés que prévu »

De Fralib à la Scop-TI, c’est une histoire sociale de la France qui s’écrit depuis sept ans. C’est donc aussi une histoire politique. À quelques mois d’échéances électorales décisives, que dit l’expérience coopérative de l’une et de l’autre ?

Après nous avoir préparé un thé au caramel (sur la boîte, on peut lire : « Éveille les consciences, réveille les papilles »), Gérard Cazorla dresse un bilan d’étape : « Les perspectives sont bonnes. Nous avons réussi le démarrage. Nous tenons nos objectifs. Nous faisons des marques de distributeurs car nous avons besoin de faire des volumes. Il reste à dynamiser les ventes de notre marque. Notre problème, c’est le temps. » À vrai dire, depuis le lancement en fanfare de la marque, il y a eu d’autres problèmes que le temps. « C’est le monde à l’envers, regrette Olivier Leberquier, directeur général délégué de la société, lui aussi ancien responsable syndical CGT.

La grande distribution nous a bien reçus, mais ceux qui auraient pu se retrouver dans notre histoire n’ont pas été au rendez-vous. » Les thés et infusions 1336 sont présents dans de nombreux magasins sur l’ensemble du territoire français. Le supermarché Auchan d’Aubagne a réservé une tête de gondole à la gamme. Résultat : le rayon affiche un chiffre d’affaires en hausse de 25 %. En revanche, les produits ne seront placés dans les rayons de la chaîne Biocoop qu’en septembre prochain, alors que les discussions ont été engagées dès octobre 2015. La douche a été encore plus froide du côté du secteur bancaire. « On attendait du Crédit coopératif qu’il soit notre partenaire. Nous avons rencontré plus de difficultés que prévu », explique Olivier Leberquier. « On avait vraiment l’impression d’avoir affaire à une banque normale, poursuit Cazorla. Il a fallu une année de discussion avec eux sur un prêt de 400 000 euros. Finalement, on s’est également tourné vers le Crédit mutuel, qui a supporté une partie du prêt et qui a réglé l’affaire en quatre mois. » Il ajoute : « Nous devons faire face au monde capitaliste. Nous faisons partie de l’économie sociale et solidaire, mais notre lutte n’a pas aboli ce monde. »

Ce choc de mondes différents, Yves l’a également ressenti. Il est le responsable logistique de la Scop-TI. « Lors des appels d’offres, on sent bien que le questionnement est plus ciblé en ce qui nous concerne », relate-t-il. Gérard Cazorla reprend : « C’est un fonctionnement général dans le monde capitaliste que je viens d’évoquer, mais on peut dire qu’il est un peu plus prononcé avec nous. »

Le salaire minimum a été établi à 1 600 euros net, avec un 13e mois

Afin de diversifier les sources de financement, des bons participatifs ont été lancés, à 2 000 euros l’unité. L’objectif est de lever 2 millions. Grâce à la loi Hamon, ce financement ne conduira pas à la perte de la maîtrise du capital par les coopérateurs. La mutuelle des cheminots s’est engagée à hauteur de 500 000 euros.

Le « monde » que veut faire vivre la Scop-TI, c’est celui d’une république sociale au sein de l’entreprise, un monde « désireux d’en finir avec un modèle social hiérarchique, soutenant la recherche de profits au détriment de l’emploi ». Ici, chaque voix compte pour une. Il y a cinquante-huit coopérateurs. Quarante-deux d’entre eux sont salariés. Leur souveraineté est totale. Les décisions sont prises en assemblée générale. Celle-ci est convoquée une fois par trimestre. Le conseil d’administration compte onze personnes, élues par les salariés pour une durée de quatre ans. Un comité de pilotage (trois personnes, dont Gérard et Olivier) est mandaté pour « mener à bien le projet de la coopérative dans les démarches administratives et opérationnelles ».

La « souveraineté » des salariés ne réside pas uniquement dans la prise de décisions, mais également dans l’élaboration. Elle ne peut se résumer à un « oui, non, ne sait pas » tous les trois mois. Ainsi, sur le type de politique salariale, le processus s’est étalé sur plusieurs mois. Il y a eu des ateliers, une première synthèse, un premier vote pour resserrer le choix, puis une deuxième étape de la réflexion. Au final, c’est le principe du salaire unique par catégorie professionnelle qui a été retenu, à rebours de la pratique chez Unilever du salaire par poste. Le salaire minimum a été établi à 1 600 euros net, avec un treizième mois. Le salaire intermédiaire se situe à 1 670 euros et celui des cadres, à 2 000 euros. « Le rapport est de 1 à 1,25, contre 1 à 300 chez Unilever », se félicite Cazorla. Même processus de décision lorsqu’il s’est agi de décider du nom de la marque. C’est le choix le plus symbolique qui a été retenu : 1336, comme le nombre de jours passés à occuper l’usine, à protéger l’outil de travail afin qu’il ne soit pas déménagé.

La conviction que « lorsque les politiques veulent, ils peuvent »

Égalitaire et démocratique, la « république sociale » crée chez les citoyens-coopérateurs-salariés un fort sentiment d’appartenance, que Rim symbolise : entrée comme intérimaire en 2001, passée en CDI un an avant l’annonce du projet de fermeture, actrice de la lutte, puis de la pièce de théâtre qui la relate et, aujourd’hui… membre du conseil d’administration. « Le fait d’être coopérateur change tout. Avant, mon boulot commençait quand je pointais et se terminait quand je pointais. Maintenant, dès que je mets le contact de la voiture, j’y pense. En fait, c’est même tout le temps. Avant, je m’occupais de mon poste. J’étais manutentionnaire. Maintenant, je suis assistante comptable. J’ai déjà dû m’adapter à un nouveau poste. Mais en plus, je dois tout connaître, de A à Z, de l’entreprise. Et c’est pareil pour tout le monde. C’est plus qu’un travail. C’est le projet d’une vie. » Cela fait vingt et un ans que Yves, le « M. Logistique », vient bosser sur le site de Gémenos. Depuis deux ans, pour lui aussi, tout a changé : « Avant, chaque journée se ressemblait. On appuyait sur des boutons, on exécutait des décisions. Maintenant, on a beaucoup plus de responsabilités. C’est exigeant mais c’est justement cela qui est intéressant. » Plus de responsabilités pour un salaire moindre… « C’est un choix. On assume. On n’est pas là pour se gaver. On doit surtout réussir pour tous ceux qui se sont mobilisés pour nous. »

Sous bien des facettes, la Scop-TI dit quelque chose de la politique. « En ce qui nous concerne, il faut être honnête, le gouvernement a pris ses responsabilités », reconnaît Cazorla. Après l’élection de François Hollande, la communauté urbaine de Marseille, alors dirigée par le socialiste Eugène Caselli, préempte les terrains de l’usine, préalable au projet de reprise de l’activité. « Il les a prises à chaque fois que nous avons mis la pression. Et encore ne nous a-t-il pas suivis dès le début dans notre bras de fer avec Unilever, ce qui nous a fait perdre un an et demi », précise Leberquier. L’ancien secrétaire du syndicat CGT Fralib en tire, malgré tout, la conviction que « lorsque les politiques veulent, ils peuvent ».

Sur le reste du bilan du quinquennat qui expire, les mots sont sans appel. « Quand on est syndicalistes comme nous, on ne peut pas se satisfaire de la seule action concernant notre usine. Ils ont capitulé devant le capital et nous laissent avec le choix entre la droite extrême et l’extrême droite », accuse Cazorla.

« S’il y avait eu l’ANI en 2010, notre projet n’aurait pas abouti »

Olivier Leberquier passe le quinquennat au crible de la propre expérience de la Scop-TI. Dès 2011, les « Fralib » et le candidat Hollande débattent de la question de la justice et des licenciements économiques. Les premiers mettent l’accent sur le fait que des décisions de justice donnent parfois raison aux salariés, mais trop tard. Six ou sept ans après la saisine. Or, entre-temps, les usines ont fermé et les emplois disparu. « C’est d’ailleurs pour cette raison, souligne Leberquier, qu’on s’est placé dans l’illégalité en occupant l’usine. » Hollande s’engage alors à inverser le calendrier judiciaire. « À l’arrivée, il promeut l’ANI (qui accorde la primauté de la décision administrative – NDLR), s’étonne encore le syndicaliste. S’il y avait eu l’ANI en 2010, on ne serait pas là car, sous Xavier Bertrand, ministre du Travail, l’administration aurait donné son feu vert à notre liquidation. » De même, avec la loi El Khomry et la disposition portant sur le référendum des salariés. « On était 76 dans la lutte, sur un total de 182 salariés. Unilever aurait organisé un référendum et on aurait perdu, insiste le Normand arrivé en Provence à la suite de la fermeture d’un site Unilever sur sa terre natale. Pour autant, on avait raison de mener la lutte. » À travers les vitres des bureaux qui surplombent les ateliers, on devine les machines dont on perçoit le bruit de roulement. Au bout de la chaîne, s’amassent des boîtes de couleur bleue, caramel, verte… Le directeur Leberquier retourne au travail. Le président Cazorla aussi. Sans attendre le nom du prochain président.

Christophe Deroubaix

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Chez McDo, la lutte contre l’évasion fiscale rejoint celle pour de meilleures conditions de travail

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Six restaurants McDonald’s étaient en grève le 13 janvier au soir, dans le nord de Paris. Aux côtés des salariés du syndicat CGT McDonald’s, une centaine de militants et d’étudiants se sont mobilisées contre la dégradation des conditions de travail chez le géant du fast-food et sa politique d’évasion fiscale. « Ces dernières années, des bornes automatiques ont été installées dans tous les restaurants, illustre Gilles Bombard, de la CGT McDonald’s. Les clients commandent et paient avant d’être servis. Résultat : il faut servir dix personnes en même temps. Nous sommes obligé de préparer les commandes très vite, sous le regard des clients qui s’impatientent, ce qui est très stressant. Nous sommes à flux très tendu. Nous n’avons même plus le temps de boire un verre d’eau. Pour McDo, c’est tout bénef, bien sûr. Ils maintiennent leur chiffre d’affaire en diminuant le nombre de salariés. »

Les salariés s’insurgent aussi contre la très forte proportion de restaurants franchisés. Selon les gréviste, 80% des enseignes McDo sont gérées par un employeur indépendant qui paie la multinationale pour l’utilisation de sa marque, de ses produits et de ses fournisseurs. « Les salariés n’y ont pas de comité d’entreprise (CE), ni de 13ème mois contrairement à ceux qui sont embauchés directement par McDo France », explique Gilles Bompard. Certains franchisés trichent, car ils possèdent plusieurs restaurants, et comptent donc suffisamment de salariés pour être dans l’obligation de mettre en place un comité d’entreprise. « La CGT a lancé des actions en justice pour que ces tricheurs soient punis et obligés de respecter les droits des salariés. Mais c’est long, soupire le syndicaliste. Il y en a au moins pour deux ans, à chaque fois. C’est toujours ça de gagné pour eux. »

Lutte commune contre l’évasion fiscale

« D’un côté, ils maltraitent les salariés ; de l’autre, ils trichent en ne payant pas leurs impôts », ajoute Julie Mandelbaum, de l’association ReAct, qui appuie l’organisation collective de salariés pour défendre leurs droits face et abus des entreprises multinationales. Pour les grévistes, maltraitance des employés et évasion fiscale sont les deux faces d’une même médaille. « Depuis 2009, McDonald’s a bénéficié de mécanismes de réductions fiscales en domiciliant ses activités financières au Luxembourg. L’Union européenne devenant trop regardante sur la perception d’impôts sur les bénéfices, ces activités ont été rapatriées à Londres, dénoncent le ReAct et la CGT. À cela, s’ajoute les aides fiscales du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) – l’équivalent de 0,7% de son chiffre d’affaires en 2013 pour « création d’emploi » alors même que le groupe connaît un turn-over de près de 60%. »

Les échanges entre étudiants émargeant chez Mc Do et militants en guerre contre l’évasion fiscale ont commencé pendant le mouvement social contre la Loi Travail, explique Julie Mandelbaum. La mobilisation contre Mc Do traverse également les frontières. Aux États-unis, le collectif « Fight For 15 », créé en 2012, se bat pour l’augmentation du salaire minimum– à 15 dollars de l’heure – et pour les libertés syndicales. Le mouvement a déjà obtenu l’augmentation du salaire minimum dans certains États du pays. Le 29 novembre dernier, ils se sont mobilisés dans 340 villes différentes.

par

 

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source : page de Jack Dion sur Facebook

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Emmanuel MACRON, candidat du capitalisme financier

Publié par el diablo

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JUSTICE DE CLASSE : Christine Lagarde relaxée, les 8 de Goodyear condamnés

Christine Lagarde relaxée, les 8 de Goodyear condamnés: la justice de classe est bien présente dans la Patrie des droits de l'homme et du citoyen

Notamment contre la CGT. Pendant ces 10 derniers mois, le syndicat InfoCom CGT a recensé pas moins de 1 076 procès, condamnations, poursuites judiciaires, discriminations et sanctions contre des syndicalistes, des manifestants, des grévistes ou des lanceurs d'alerte

Le pouvoir socialiste et ses alliés n'ont jamais voté la loi d'amnistie sociale concernant des affaires intervenues dans des conflits sociaux. C'était pourtant l'une des promesses majeures du candidat socialiste François Hollande à la présidentielle de 2012. Et depuis son élection à l'Elysée, l'image d'une justice de classe est de plus en plus flagrante. Et dans cette dernière période, les 8 de Goodyear sont condamnés pour avoir défendu le droit de travailler, quand madame Lagarde, patronne du FMI et ex-ministre de droite, est relaxée de toute peine, alors que sa"négligence" dont elle est coupable a coûté 405 millions d'euros publics.

Certes, la Cour d'appel d'Amiens ne retient plus la prison ferme à l'encontre des travailleurs de Goodyear. Mais une peine de prison avec sursis avec une mise à l'épreuve reste une condamnation en bonne et due forme.

Il faut également se souvenir que la société Goodyear et ses deux cadres avaient retiré leur plaine. Pour autant, le procureur de la République, bras judiciaire du gouvernement socialiste, s'était obstiné à poursuivre les syndicalistes de la CGT pour les faire condamner.

La Justice à Amiens vient de dire qu'il ne faut pas contester les choix politiques du patronat sous peine d'être condamné.

De cette mauvaise société indigne et inhumaine nous ne voulons plus!

PAR FSC

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Par FSC

Une illustration de plus du fait que les accords d'entreprises fussent-ils majoritaires sont le plus souvent coupés des garanties des conventions collectives et du code du travail défavorables au travailleur.

La collaboration de classe sous chantage à la délocalisation comme chez Smart ou sous la promesse le plus souvent fallacieuse de créations d'emploi c'est la voie des reculs sociaux sans fin face à l'appétit de profit du patronat!

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Source : Le Figaro

La CGT Renault s'opposera au nouvel accord social de l'entreprise, a-t-elle annoncé jeudi, une position qui ne remet pas en cause le texte, qui a obtenu en début de semaine l'aval de syndicats majoritaires. Le nouvel accord social triennal (2017-2020) impose des "sacrifices aux salariés" et provoquera "la perte sèche de 6.000 emplois", dénonce dans un communiqué la CGT, deuxième force syndicale au sein du groupe automobile. Selon elle, les 3.600 embauches en CDI prévues sur cette période par la direction ne compenseront pas "les 4.500 départs CDI et les 4.500 intérimaires" en moins.

La CGT pointe aussi la dégradation des conditions de travail des salariés, qui verront leur temps de travail augmenter de manière "obligatoire" avec une heure de plus par jour en cas de hausse de l'activité. "Les salariés devront également produire plus en montant 90 véhicules par salarié et par an contre 64 aujourd'hui".

Mercredi, SUD Renault avait lui aussi manifesté son opposition au nouvel accord en dénonçant la "diminution des effectifs" en plus d'une augmentation de "la flexibilité des salariés", avec notamment jusqu'à 14 samedis travaillés par an.

L'accord sera officiellement signé vendredi par la direction et trois syndicats majoritaires (CFDT, CFE-CGC et FO). Un texte que la CFDT a qualifié lundi de "compromis très favorable et prometteur".

En échange d'une hausse de la flexibilité demandée, le constructeur s'engage à embaucher 3.600 CDI sur la période (2017-2019) et à reconduire 6.000 contrats jeunes. L'entreprise renouvelle par ailleurs son engagement à maintenir l'ensemble des sites Renault en France, et à assurer un volume de production annuel moyen "au moins égal à celui de 2016".

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Par FSC

Source : Initiative communiste

La nouvelle a fuité dans le très patronal journal Les Echo : La Voix du Nord le quotidien unique du nord de la France, journal bénéficiaire, compte licencier 25% de ses effectifs. Comment peut on supprimer 178 postes sur 710 lors que l’on fait des bénéfices  ? en application de la Loi Travail !

Bien sûr la direction du journal refuse de s’exprimer mais a convoqué un comité d’entreprise extraordinaire le 10 janvier dernier. Mais ce qui est sur c’est que le journal a dégagé un résultats nets d’exploitation de 5 millions d’euros en 2016 en hausse de 24%. Cela représente 7042€ qui devrait revenir à chaque salarié, près de 600e par mois. Le chiffre d’affaire se monte lui à 131 millions d’euros, en baisse de 2,8%.

Avant la loi travail cette situation aurait interdit de mener un plan de licenciement économique. Mais avec la publication le 10 décembre dernier d’un décret d’application de la Loi Travail, la seule baisse du chiffre d’affaire suffit pour justifier un plan social. Ce qui permet de dire au directeur de la Voix du Nord pour justifier les licenciements cité par les Echos « dans deux ans nous risquions d’être dans le rouge ».

Résultat le patron de la Voix du Nord va réduire les effectifs, supprimer une rotative (supprimant 34 postes sur 83 à l’imprimerie), diminuer de 24 à 20 le nombre d’éditions locales et supprimer à nouveau des moyens dans les rédactions locales. 69 postes de journalistes et photographes seraient directement menacés sur les 340 que compte la rédaction. La vente du siège du journal, à Lille, devant rapporter 36 millions d’euros devrait servir à financer une partie du plan de licenciement.

De source syndicale ont rapporte que le patron voudrait que le journal ne soit constitué que des informations qui auront fait le buzz sur le web la veille. La meilleure façon de faire un journal de qualité assurément ! Rappelons que la Voix du Nord comme la plupart des journaux de la quotidienne régionale est en situation de monopole. Et largement subventionné par les deniers publics.

Les taquins ne manqueront pas non plus de rappeler à la rédaction de La Voix du Nord que la ligne éditoriale de leur journal n’est pas sans conséquences sur sa situation actuelle. A la fois par la désaffection des lecteurs, mais surtout en raison d’un positionnement politique servant bien souvent la soupe au pouvoir en place. Il serait cruel de rappeler ici la façon dont les manifestants et grévistes pour le retrait de la loi travail ont été traité par les journalistes de ce journal.

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Publié par FSC

Rejet certes, mais plus que jamais dans la période qui vient l'exigence de l'abrogation de cette loi scélérate soutenue au plan syndical par la CFDT doit demeurer au premier plan des exigences sociales et de la bataille revendicative!

Voir également ci-après l'appel de l'intersyndicale nationale

Source : le site de Nicolas Maury
Une proposition de loi visant à abroger la loi Travail, initiée par les sénateurs communistes (CRC), a été rejetée mercredi 11 janvier au Sénat, alors que cette question revient de manière récurrente dans le cadre de la campagne présidentielle.
La proposition de loi a recueilli 25 voix pour, celles de 20 sénateurs du groupe Communiste, républicain et citoyen, des socialistes Henri Cabanel, Jérôme Durain, Gisèle Jourda et Marie-Noëlle Lienemann, et du membre du Rassemblement démocratique et social européen (RDSE), Pierre-Yves Collombat. 115 sénateurs ont voté contre.

Les sénateurs communistes réclamaient l'abrogation de la loi travail, promulguée en août, dénonçant sa «nocivité extrême». Dominique Watrin, rapporteur de la proposition, avait notamment dénoncé «l'inversion de la hiérarchie des normes», «l'assouplissement du licenciement économique» et «l'abandon des missions de prévention de la médecine du travail».

Les groupes Les Républicains (LR) et Union des démocrates et indépendants (UDI)-Union centriste (UC) n'ont pas pris part au vote. Pour Jean-Baptiste Lemoyne (LR), «cette loi travail ne mérite ni excès d'honneur, ni excès d'indignité». Jean-Marc Gabouty (UDI-UC) a quant à lui déclaré : «Le débat de ce jour n’est pas le nôtre car il oppose toujours [...] la gauche de la gauche aux socialistes».

Mobilisation anti-loi travail devant le Sénat

Pendant le vote, un rassemblement s'est tenu devant le Sénat, à l'appel de syndicats, dont la CGT, d'associations et de partis politiques. Jean-Luc Mélenchon, André Chassaigne ou Pierre Laurent y ont notamment participé.
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appel de l'intersyndicale nationale avec une initiative le 28 mars
 

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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