SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
671 infractions ! Pénicaud n’a pas attendu d’être ministre pour détester le code du travail

C’est une information révélée par le Canard Enchaîné ce mercredi 20 décembre. Muriel Pénicaud aurait à son actif 671 infractions au code du travail datant de la période – récente – où elle était à la tête de Business France.

Visiblement, la haine de Muriel Pénicaud contre le code du travail ne date pas d’hier. En effet, l’actuelle ministre du Travail a été épinglée par l’inspection du travail pour pas moins de 671 infractions au code du travail lorsqu’elle était à la tête de Business France, selon des informations révélées par Le Canard Enchainé.

Ces infractions, passible d’une amende totale de 600 000 €, ont été recensées pour la période allant de juillet 2016 à mai 2017. Autant dire que déjouer le code du travail semblait être une activité à plein temps pour Muriel Pénicaud. Toujours selon le Canard Enchaîné, les inspecteurs auraient relevé 557 dépassements du plafond d’heures quotidiennes pour 92 salariés, « avec un record à plus de 55 heures » ! De plus, des irrégularités concernant le travail de nuit d’agents ont aussi été constatées, tout comme le non-respect du repos légal entre deux journées de travail.

Des infractions avérées qui en disent long sur le sort qu’entend réserver Pénicaud au code du travail au cours de son mandat ministériel. Fidèle soldat du président des riches et représentante directe des classes dominantes au sein de l’exécutif, le véritable visage de Pénicaud se révèle encore un peu plus avec cette nouvelle affaire.

Crédit photo : YouTube/Business France

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Financement de la Sécurité sociale 2018 : encore des allègements de cotisations patronales

Voir en ligne : Une protection sociale pour tous !

Le 5 décembre dernier, le Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2018 a été définitivement adopté. Comme annoncé, il acte le basculement des cotisations « salariés » d’assurance maladie et d’assurance chômage sur la CSG réalisés en 2 fois (au 1er janvier et au 1er octobre), et de l’augmentation de la CSG de 1,7 % intervenant au premier janvier.

Surtout, ce PLFSS confirme la transformation du CICE en allégement de cotisations en 2019. Depuis 2000, les cotisations patronales ont été allégées de 220 milliards. Sans ces allègements, la Sécurité sociale serait largement excédentaire : en 2015, elle afficherait un résultat positif de plus de 17 milliards d’euros.

En même temps qu’il allège les cotisations patronales, le gouvernement rogne sur les prestations dues à chacun des assurés : déremboursement de médicaments, franchises médicales, baisses des prestations hospitalières…

Face à cette situation, la CGT entend mener une reconquête de la protection sociale, pour transmettre aux générations futures ce qui reste encore aujourd’hui une référence dans le monde entier.
Lisez notre dossier !

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Pas de cadeau pour les salariés les plus modestes !

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Sans même attendre de recueillir l’avis obligatoire des organisations syndicales, le gouvernement vient de décider d’augmenter du strict minimum le Smic au 1er janvier 2018, soit 1,24% ou concrètement quelques 50 centimes par jour.

Bel acte de mépris à la fois pour près de deux millions de salariés et pour les organisations syndicales qui - pour la première fois - sont mises devant le fait accompli. À quoi bon réunir, mercredi 19 décembre, la commission nationale de la négociation collective, si la discussion est close avant de s’exprimer ?

Pour la sixième année consécutive, le gouvernement refuse tout coup de pouce au Smic alors que les marges des entreprises atteignent des sommets et que 2017 battra le record de dividendes servis aux actionnaires. À ce rythme, 1498,50 euros mensuels brut pour un temps plein, le Smic sera bientôt à un niveau identique au seuil de pauvreté.

La CGT rappelle que le Smic n’est pas un minimum de subsistance mais le premier niveau de rémunération d’un salarié sans qualification, pour un emploi en début de carrière. Il est le seuil de référence à partir duquel sont construites les échelles de salaire. Limiter sa réévaluation, c’est tirer toutes les grilles de salaires vers le bas !

Augmenter le Smic est indispensable. C’est bon pour faire repartir la croissance économique et les embauches. Cela réduirait les inégalités professionnelles Femme/Homme plus efficacement que les belles paroles présidentielles sur l’égalité. Rappelons que 62% des personnes payées au Smic sont des femmes.

La CGT revendique, dès à présent, un Smic à 1800 euros brut. Elle met en garde contre toute velléité de désindexation et de changement de formule de calcul en ne retenant, de façon minorée, que le seul indice des prix à la consommation des ménages modestes. Si cette règle avait été appliquée en 2008, le Smic serait aujourd’hui inférieur de 100 euros à son montant.

De nombreuses luttes se font jour dans les entreprises et les professions autour des questions salariales. La CGT invite les salariés à agir pour obtenir l’ouverture de négociations afin de revaloriser le travail, partager les gains de productivité et les richesses.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

L’Allemagne, la Grèce, l’Italie, la Roumanie, ou encore l’Espagne... Et maintenant la France. Ces dix dernières années, la plupart des pays de l’Union européenne ont subi de profondes réformes du droit du travail. Officiellement, au nom de la lutte contre le chômage. Mais les études réalisées depuis, y compris par les institutions les plus libérales, sont unanimes : leur impact sur l’emploi a été minime. En revanche, ces politiques se sont traduites par une explosion de la précarité et une baisse des rémunérations pour les salariés. Basta !, en collaboration avec les journalistes d’Investigate Europe, vous propose une enquête grand format sur le hold-up des « réformes structurelles ».

 

La misère de l’emploi précaire a de nombreux visages. Elle peut prendre la forme de contrats de travail sans assurance maladie ni protection sociale. Il peut s’agir de temps partiels qui n’apportent pas un revenu suffisant pour vivre. Ceux et celles que cette misère affecte en sont aussi réduits à s’accrocher à un contrat temporaire après l’autre, ou sont contraints de gagner leur vie en tant qu’auto-entrepreneurs fictifs ou travailleurs prétendument indépendants […]

 

LA SUITE :

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Désormais, l’employeur peut...préciser le motif après le licenciement !

"S'il le souhaite", l'employeur peut préciser les motifs de licenciement. Ce décret qui concerne la troisième ordonnance sur la réforme du travail est mis en application depuis ce dimanche 17 décembre.

L’employeur dispose de 15 jours après cette demande pour apporter des précisions "s’il le souhaite". L’employeur peut aussi, dans un délai de 15 jours suivant la notification du licenciement, "à son initiative, préciser les motifs de licenciement", un dispositif qui avait été vivement contesté par les syndicats. Ce décret est applicable au licenciement prononcé postérieurement à sa publication. C’est ainsi que le contenu des ordonnances du gouvernement révèle, jour après jour, son contenu toujours plus antisocial et entre désormais en application.

Emmanuel Macron pense beaucoup au patronat et à leurs peines quotidiennes. Rappelez vous, en janvier 2016, quand, en pleine campagne, le futur président déclarait que « bien souvent, la vie d’un entrepreneur est bien plus dure que celle d’un salarié, il ne faut pas l’oublier. Il peut tout perdre, lui, et il a moins de garanties. » Élu président en mai, il a passé son été à faire travailler les conseillers du Medef à faciliter la vie des patrons et des entrepreneurs. Eux qui ont la vie si difficile, n’auraient-ils pas le droit de se sentir un peu plus en « sécurité » quand ils gèrent leurs affaires ? C’est surement ce à quoi le gouvernement a pensé durant la rédaction des ordonnances. D’où une des mesures de ces ordonnances, qui prévoit que l’employeur ne sera plus obligé de motiver la lettre de licenciement du salarié au moment où il rompt le contrat. Le but ? Éviter que l’employeur qui licencie un employé puisse être condamné lourdement par le tribunal des prud’hommes s’il a « mal rédigé les licenciements ». Comprenez, le pauvre peut « tout perdre »…

L’employeur qui souhaite licencier un de ses employés ne sera donc plus obligé de motiver une lettre de licenciement, et pourra envoyer, dans un second temps, des « compléments de justification » sur le dit licenciement, que ce soit de son propre chef ou à la demande du licencié. Le gouvernement vous dira : « rien ne change, c’est pour déstresser les patrons des TPE-PME », sauf que dans les faits, c’est plus compliqué que cela. Aujourd’hui, une insuffisance de motivation d’un licenciement peut être cause de « licenciement abusif », ce qui oblige le patron de verser des indemnités (qui vont baisser par ailleurs, les patrons étant aussi « stressés » par leur porte monnaie). Demain, seule la seconde lettre fera foi, au cas où le patron est poursuivi par son employé devant les prud’hommes. Si l’employeur est condamné pour insuffisance de motivation du licenciement, cela ne constituera plus un « licenciement abusif » : il devra seulement verser un « dédommagement » d’un mois de salaire. Pour que le licenciement soit jugé abusif, il faudra donc que le salarié ait reçut une lettre motivant son licenciement (la seconde donc), qu’il aura du demander. Le gouvernement vous dira : il suffit au salarié de demander, la seconde lettre permettra au tribunal des prud’hommes de juger come auparavant.

Sauf que les choses sont, dans le monde de l’entreprise, légèrement différentes. Envisageons les choses dans le cas où le patron cherche à licencier quelqu’un pour un motif qui pourrait être jugé « abusif », et qu’il cherche à perdre le moins d’argent possible (évidemment, cela arrive peu souvent, les entreprises cherchant avant tout l’épanouissement de leurs salariés). Dans ce cas, l’employeur ne motivera pas la lettre de licenciement. Pour les salariés qui le savent, le licencié demandera une lettre expliquant son licenciement. Comme dans bien des boites, celui qui est maintenant à la porte sera isolé de tout contact avec les autres salariés, et le patron fera pression sur lui pour ne pas lui envoyer cette seconde lettre, ne donnant au salarié aucune chance d’estimer si son licenciement pourrait être jugé « abusif » par les tribunal, si tant est qu’il pense aller aux prud’hommes. Dans le cas (qui sera rare, admettons le), où le salarié ira contester son licenciement, l’employeur pourra envoyer la seconde lettre jusque devant le juge, lui donnant tout le temps de réfléchir à un motif qui sera jugé « justifié » par un tribunal qui n’a d’ores et déjà plus beaucoup de moyens. Si, par malheur pour l’entrepreneur si stressé, le licenciement est jugé abusif, les indemnités versées au salariés seront de toute façon bien maigres, car une autre partie des ordonnances prévoit le plafonnement des indemnités patronales. Évidemment, rappelons le encore une fois, aucun patron ne saurait être aussi mal intentionné, et aucun salarié n’aura affaire à de telles méthodes.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Argentine : Répression sur les ouvriers de l’industrie sucrière ’La Esperanza’ dans la province de Jujuy

Alors que la répression a été énorme à Buenos Aires dans le cadre de la protestation face à la réforme prévisionnelle des retraites, la police a déployé un important dispositif contre les ouvriers de l'industrie sucrière ‘La Esperanza’ qui se battent pour le maintien de leurs postes.

Visiblement, leur volonté de bloquer la route 34 située au nord-ouest de l’Argentine n’était pas du goût des autorités. Eux, ce sont 338 ouvriers et leurs familles qui se battent pour le maintien de leurs postes de travail, après les licenciements illégaux massifs qui leurs sont imposés. Ces ouvriers ont déjà reçu la solidarité de dirigeants politiques de gauche, d’étudiants, de jeunes, de travailleurs et de femmes.

En toile de fond, il y a une énorme négociation sur plus de 70 000 hectares, défendue par les patrons et le gouvernement de Jujuy. La politique de cette province est un véritable laboratoire d’ajustement et de répression. Le dirigeant du PTS (Partido de los Trabajadores Socialistas)-FIT Gastón Remy, a déclaré suite à l’envoi de centaines de policiers sur place et la tentative d’expulsion des ouvriers : « l’opération de police montée par le gouvernement est impressionnante. Nous tenons les gouvernements provinciaux et municipaux responsables de ce qui pourrait arriver s’il y a répression et nous continuons d’exiger la réintégration de tous les camarades de La Esperanza. "

Pour sa part, le député provincial PTS-Frente de Iziquierda, Alejandro Vilca, situé au sein de la mobilisation sur Buenos Aires face à la réforme des retraites s’est exprimé en ces termes : « ce matin, les travailleurs de l’usine « La Esperanza » ont coupé la route 34 selon ce qu’ils avaient résolu vendredi dernier en assemblée générale, en rejetant les 338 licenciements et le non-paiement de leur dernière quinzaine. Alors que Gerardo Morales [gouverneur de la province de Jujuy] a ordonné à ses députés d’aller au Congrès aujourd’hui pour voter en faveur de l’un des plus grands vols de l’histoire pour les retraités, il envoie la police contre les travailleurs qui se battent pour leur travail."

En ce même 18 décembre, le gouvernement du pays a quant à lui instauré des dispositifs policiers dans tout le pays dans le but de freiner les mobilisations face à la contre-réforme des retraites. D’autres travailleurs ont par ailleurs fait les frais des autorités espagnoles, 48 sont détenus dont Carlos Artacho dirigeant ouvrier blessé et détenu suite à cette journée de mobilisation massive.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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https://www.statcan.gc.ca/sites/default/files/migration/questions.jpg

Ci-dessous les questions de la CGT :

Questions CE :

Point sur le SUR ?

Volume a date

Part de marché shampoing/dentifrice

Effectif

Point sur les effectifs à la maintenance, bientôt 2 titulaires en moins, est-il prévu de les remplacer ?

Point sur les arrêts techniques des lignes de conditionnement. Certains arrêts tardent à venir, pourquoi ?

Qu’elle est l’économie suite à la suppression des postes approvisionneurs dentaire durant ces 3 semaines ? Est-il prévu de le faire pour le mois de janvier ? Quel est l’impact sur la santé des salariés ?

Retour de l’audit

Point sur les accidents de travail et pourquoi la direction tarde à répondre au questionnaire envoyé par la sécurité sociale ?

Agenda 2018 réunions IRP

Suite à la réduction et la suppression des intérimaires, au vu des nombreux essais sur l’organisation de travail (suppression appro, pôle conducteur opératrice…), à l’arrogance reconnue de la direction lors du conflit du mois d’avril, le nombre de volume effectué dans les ateliers, nous demandons une prime exceptionnelle de 500€ pour les bons résultats ?

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Questions DP :

Point sur la semaine 19 pour l’équipe de nuit (2 jours fériés), est-il possible de revoir l’organisation ?

Pourquoi n’y a-t-il  pas d’entretien sur la saleuse ? (ce week-end une personne l’a fait à la main)

Est-ce que les écrans de télé ont été mis pour diffuser les informations ou pour mettre en valeur le narcissisme de certains membres de la direction ?

Divers

Cliquez sur le lien ci-dessous pour consulter l'ordre du jour.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Qui mieux que la CGT pour informer sur les conflits sociaux ou les propositions de la CGT ?

Au sommaire de ce journal gratuit qui va être massivement diffusé :

  • Société : se donner les moyens du progrès social
  • La moitié des salariés sont des femmes
  • Travail : vers la fin de la précarité
  • Emploi : industrie, service public, c’est capital
    CONTACT
    DECEMBRE 2017
     

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PAR FSC

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Indemnités prud’homales : Mailly s’est converti…aux arguments du MEDEF !

Stupeur. Au micro de FranceInfo, ce jeudi 14 décembre, Jean-Claude Mailly, le patron de Force ouvrière, a affirmé que le plafonnement des indemnités prud'homales instauré par les ordonnances sur la loi Travail d’Emmanuel Macron pourrait…effectivement permettre de débloquer des embauches.

Crédits photo : Reuters

Interrogé sur la mise en application du plafonnement des indemnités prud’homales, le secrétaire général du syndicat Force ouvrière (FO) a estimé que le dispositif « peut déverrouiller psychologiquement peut-être des chefs d’entreprise, de petites entreprises, ça c’est possible, on verra ». Des arguments qui ont même surpris le journaliste Jean-Michel Aphatie « Déverrouiller, qu’est-ce que vous voulez dire ? », a-t-il relancé d’un ton incrédule. « Ceux qui pensent qu’ils ne peuvent pas recruter parce que ça risque de leurs coûter trop cher » précise Mailly, reprenant ainsi les arguments favoris …. De Pierre Gattaz ! 

Communément admis, ces arguments du MEDEF ne sont qu’une pâle copie d’un certain Pierre Gattaz, en fin de mandat à la tête du syndicat patronal. Les indemnités prud’homales, « c’est une cause vraiment importante de la peur d’embaucher des patrons, donc il faut plafonner ces prud’hommes à un niveau TPE-PME », affirmait-il notamment en janvier 2016, pour préparer les esprits à la loi El Khomri. Après avoir trahi sur la question de la négociation du plafonnement des indemnités prud’homales, Jean-Claude Mailly se targue désormais de non seulement légitimer la mesure et de l’appuyer, le tout en usant des même arguments que le MEDEF.

Le journal Marianne s’étonne même de cette conversion de Mailly aux indemnités prud’homales en pointant notamment « une analyse inattendue de la part d’un représentant d’un syndicat de défense des salariés » ou encore une « concession surprenante ». Le journal juge « d’autant plus étonnant » qu’en 2016, lors des débats sur la loi El Khomri, qui « comprenait dans sa première version ce même système de plafonnement », le même « Jean-Claude Mailly ne voulait surtout pas en entendre parler, jugeant la loi ‘inamendable’ et réclamant ‘son rejet’ pur et simple ». Entre-temps, en juin 2017, Mailly avait déjà trahi en n’excluant pas d’accepter la mesure, soulignant que "tout dépendra des montants".

Pour Jean-Claude Mailly, ces déclarations signent une nouvelle étape dans le tournant de collaboration ouverte avec le patronat. L’on dira un de plus. Après avoir abandonné la rue dans la bataille contre les ordonnances de la loi Travail, Mailly se payait la tête des manifestants qui comptaient manifester le 12 septembre avant d’être contraint par la base à une journée de mobilisation. Il semble donc qu’après avoir laissé passer la gronde à la base, l’ambition de Mailly soit de se repositionner face à la CFDT qui semble avoir la primeur des relations gouvernementales, en témoigne notamment la future loi Le Maire qui compte avancer sur une revendication de longue date de la CFDT sur la « co-détermination ».

Face aux trahisons qui s’accumulent d’un Jean-Claude Mailly, qui compte bien, lui et son bureau politique se retirer en avril 2018, avec des « promotions », c’est bien à la base de faire pression et d’exiger de ses directions de refuser toute compromission, toute négociation et tout dialogue social, aussi bien avec le gouvernement que le patronat.

PAR EL DIABLO

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Les salariés de GEMALTO mobilisés contre les licenciements.

Gemalto est une entreprise technologique de pointe. Ses salariés produisent des puces électroniques sur cinq cites différents au niveau national dont un à Gémenos, pas loin des Fralib, dans les bouches du Rhône. 

Gemalto « enfant » de la fusion Gemplus et Axalto est dans le collimateur d’une entreprise du capitalisme monopoliste mondialisé : ATOS.  

Des transactions douteuses, dans le dos des salariés, étaient en voie d’aboutir. Des fuites annonçaient un rachat pour 4,3 milliards d’€. La direction de Gemalto dénonce cette information et la considère inintéressante. Or, la banque et actionnaire majoritaire Bpifrance trouve cette offre intéressante ! 

Et pour cause, de l’argent frais, plus une baisse de la masse salariale, via la surpression de nombreux salariés, représentent une plus value non négligeable !

La réalité de Gemalto, sur ses cinq sites en France, trois seulement ont un taux de profit moyen supérieur. La baisse tendancielle du taux de profit doit être vite compensée et même si l’entreprise demeure profitable, ce n’est pas assez pour le capital et les actionnaires car ils percevront moins de dividendes en 2018 et 2019 !

Les salariés de Gemalto sont dans la même situation qu’ont du subir les salariés d’Arcelor Métal avec, en plus pour ces derniers, l’abandon de la lutte de leur représentant CFDT, Martin, qui est devenu député européen PS.

Course aux profits au détriment des emplois, cadres et salariés n'avaient jamais imaginé que leur poste pouvait être menacé. Aujourd'hui, ces ingénieurs et techniciens hautement qualifiés de l'entreprise Gemalto risquent d’être licenciés. En France, 260 salariés de Gemalto sont menacés de perdre leur emploi, la moitié d'entre eux sur le site de La Ciotat (Bouches-du-Rhône).

Tragique, les crocodiles de la finance, dont  leur humble représentant et à la tête de l’Etat français, agissent tranquillement !

Cadeaux de Noel, les ordonnances Macron vont être mises à exécutions pour ces salariés !

LA LUTTE doit être PERMANENTE ET NE CONCERNE PAS QU’UNE CATEGORIE DE SALARIES.

Le Front Syndical de Classe appelle les salariés et citoyens proches des entreprises de Gemalto, et au-delà, à la mobilisation. 

Sauvons les emplois, soutenons ces salariés. 

Tous ensemble, contre cette politique permanente de casse du savoir faire de France. Assez, assez, le secteur des Bouches du Rhône est déjà bien désertifié par les fermetures d’entreprises et la destruction permanente des emplois du secteur public et privé et tout cela au nom du tout profit et des délocalisations autorisés par les directives européennes.

Le front syndical de classe

Marseille le 15 décembre 2017

PAR FSC

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Nicole Briend est convoquée au tribunal de Carpentras le 6 février 2018 pour vol en réunion et refus de donner ses empreintes ADN.
 

Dans une tribune parue sur le site de Libération, 200 personnalités du monde politique, associatif et syndical, appellent à soutenir Nicole Briend.

Nicole Briend, ancienne proviseure de lycée, adhérente d’Attac de longue date, militante engagée dans de nombreuses luttes et alternatives locales (AMAP, défense de la gestion publique de l’eau) sera jugée le 6 février 2018 à Carpentras.

Son tort ? 


Avoir participé, en mars 2016 à une action citoyenne et symbolique de « fauchage de chaises » dans une agence BNP Paribas, la banque française championne de l’évasion fiscale.
Sera-t-elle condamnée alors que l’évasion fiscale est encouragée par des lois injustes et une indulgence coupable à l’égard des riches fraudeurs ? Faut-il faire le procès des citoyens et citoyennes qui se mobilisent au nom de l’intérêt général, ou bien celui de l’évasion fiscale en bande organisée ?

Le Front Syndical de Classe se joint à l’appel de soutient à Nicole car son action est légitime.

EXIGEONS SA RELAXE : signez l’appel soyons présent devant le tribunal le 6 février 2018.

https://france.attac.org/se-mobiliser/6-fevrier-2018-proces-de-nicole-a-carpentras/article/bnp-paribas-contre-nicole-briend-signez-l-appel-pour-sa-relaxe

PAR FSC

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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