SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Aucune évaluation sur leur impact mais un réquisitoire contre le Smic !

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Loin de participer à un réel « suivi des aides publiques aux entreprises » et de leurs engagements, le rapport Comité de suivi des aides publiques aux entreprises et des engagements (COSAPEE) publié par France Stratégie sur les exonérations générales de cotisations sociales ne s’intéresse nullement à leur utilisation mais s’en prend aux salaires et à un « coût du travail » jugé définitivement trop élevé.

Ce rapport s’attache à littéralement « dézinguer » le Smic.

La CGT ne se retrouve pas dans la commande initiale proposée par le Cosapee pour élaborer ce rapport :
- évaluer l’ensemble des aides publiques octroyées aux entreprises ;
- leur impact sur l’emploi en nombre et en qualité ;
- les exportations ;
- la recherche et le développement ;
- les politiques d’investissement dans la formation, leur impact sur les salaires.

Ce rapport s’apparente à une commande du nouveau pouvoir. Aurait-il décidé de s’attaquer à cet autre pilier du Code du travail qu’est le Smic ?

Le rapport regrette, par exemple, que « le niveau du salaire minimum reste élevé en France » et évoque des exonérations qui auraient « permis de réduire le coût du travail pour les moins qualifiés, tout en maintenant un salaire minimum légal relativement élevé, uniforme et dynamique » c’est-à-dire tout en garantissant à ces salariés « un revenu suffisant pour vivre ».

L’idée est originale. Les bénéficiaires du Smic apprécieront alors que celui-ci se situe à peine au-dessus du seuil de pauvreté !

Le rapport omet de rappeler que le groupe d’experts « indépendants » mis en place en décembre 2008, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, s’est opposé à tout « coup de pouce » du Smic et que ses recommandations ont été suivies à la lettre par tous les gouvernements depuis.

S’il cible les salaires, le rapport de France Stratégie ne dit mot sur les hausses de dividendes et les destructions d’emplois qui ont accompagné la mise en place du Pacte de responsabilité et du CICE ainsi que sur les niches fiscales accordées aux entreprises sans le moindre contrôle comme le crédit d’impôt recherche.

À travers ses partis pris, ses approximations, ses incohérences et ses hésitations, le rapport témoigne de la difficulté à évaluer, voire de l’ignorance qui entoure depuis longtemps déjà les effets des exonérations générales de cotisations sociales, l’utilisation qu’en font les entreprises et, surtout, leur efficacité.

À la question « les exonérations sont-elles efficaces pour créer de l’emploi ? », le rapport conclut « on ne sait pas, mais il faut les généraliser ! »

Pour la CGT, il est donc plus qu’urgent de stopper leur extension et de soumettre leur utilisation à un vrai contrôle, en particulier au sein des entreprises, grâce à un renforcement des prérogatives des instances représentatives du personnel, au contraire de l’affaiblissement prévu par les ordonnances Macron.

 

MONTREUIL

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Vidéo tirée du Documentaire de 2009 " La mise à mort du Travail"
En dénonçant comment la Finance optimise la rentabilité d'une entreprise pour satisfaire les actionnaires, on voit que le même mode opératoire est à l'œuvre sur les Nations.

A voir ABSOLUMENT

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 PROJET D'ORDONNANCES : « Primauté de l’accord d’entreprise », qu’est-ce que cela veut dire ?

Projet d’ordonnances Macron-Philippe

La primauté de l’accord d’entreprise

Le Conseil des ministres du 28 juin a adopté « le projet de loi d’habilitation à prendre par ordonnances les mesures pour le renforcement du dialogue social ».

Le cœur du projet de loi est la remise en cause du principe de faveur.

Que dit jusqu’à présent le Code du travail ?

L’article L135-2 du Code du travail définit en ces termes le principe de faveur : « Lorsqu’un employeur est lié par les clauses d’une convention ou d’un accord collectif de travail, ces clauses s’appliquent aux contrats de travail conclus avec lui, sauf dispositions plus favorables. »

Donc, un accord d’entreprise passé par un patron ne peut contenir que des « dispositions plus favorables » au salarié que celles de la convention collective ou de l’accord de branche (qui eux-mêmes ne peuvent qu’être supérieurs au Code du travail).

Que dit l’article 1er du projet de loi Macron-Philippe ?

Il affirme qu’il faut « reconnaître et attribuer une place centrale à la négociation collective notamment d’entreprise ».

Cela se fera en « définissant les domaines dans lesquels la convention ou l’accord d’entreprise ne peut com- porter des stipulations différentes de celles des conventions de branche ou accords professionnels ou inter- professionnels, les domaines et conditions dans lesquels les conventions de branche ou accords professionnels ou interprofessionnels peuvent stipuler expressément s’opposer à toute adaptation par convention ou accord d’entreprise et en reconnaissant dans les autres matières la primauté de la négociation d’entreprise » (article 1er, premier chapitre, alinéa a).

En définissant par la loi des domaines où l’accord d’entreprise ne peut être différent de l’accord de branche, on définit de fait les domaines où les accords d’entreprise pourront s’imposer.

De même, si des accords de branche définissent les questions auxquelles l’accord d’entreprise ne pourra pas déroger, ils établiront par là même tous les domaines dans lesquels cela sera possible.

C’est la destruction du « principe de faveur ».

Dans cette logique, le projet de loi prévoit que les organisations syndicales participeront au niveau de la branche à la définition de ce qui va être autorisé comme dérogation (supplémentaire !) au niveau de l’entreprise.

Face au projet de loi du gouvernement, une seule réponse s’impose :

À bas les ordonnances !

Rétablissement de la hiérarchie des normes du Code du travail ! Abrogation de la loi El Khomri !

TRACT DU POID en PDF (lien ci-dessous)

 
https://i0.wp.com/mrmondialisation.org/wp-content/uploads/2017/07/la-presidente-de-la-commission-brigitte-bourguignon-a-eu-un-echange-teinte-d-ironie-avec-le-depute-lfi-adrien-quatennens-696x348.jpg
Cliquez sur le lien ci-dessous pour voir la vidéo !!!!!
 
 
PAR EL DIABLO

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PROFITS RECORDS pour les entreprises du CAC 40 ( + 32 % par rapport à 2015) - "il est grand temps de songer à reprendre la Bastille ! " (par Jean Lévy)

Il est grand temps de songer à reprendre la Bastille !

par Jean Lévy

"La France accuse un lourd déficit, plusieurs milliards d'euros" nous prêchent le roi Macron et son gouvernement. Et pour tenter de combler ce "trou budgétaire", l'ex-associé gérant de la banque Rothschild annonce de nouvelles mesures d'austérité frappant salariés, privés d'emploi et retraités...

Pas les entreprises du CAC 40 regorgeant de milliards, bien sûr,  - leurs dirigeants sont aux manettes du pouvoir - mais ceux qui, selon le Président "n'ont pas réussi et sont rien", la masse de notre peuple à qui ils ont fait croire que le 'danger', c'était "les extrêmes", La France Insoumise et le Front National...

Beaucoup de braves gens impressionnés sont tombés dans l'attrape...

Chacun va mesurer l'ampleur de la supercherie, mise en scène depuis plus d'un an par les forces de l'argent, à l'aune des sacrifices dont la piétaille va payer la note, alors que l'oligarchie va sabler le champagne.

Mais il n'est jamais trop tard pour réagir. Le plus tôt sera le mieux, car non contents de s'attaquer au pouvoir d'achat, à la santé, à la retraite, la nouvelle noblesse de la fortune vise à réduire à néant les moyens de défense qui restent aux salariés : le Code du Travail gagné au fil des années de combat ouvrier , dernière digue qui protège encore collectivement et personnellement le peuple travailleur.

Ne laissez pas Macron et ses donneurs d'ordre légiférer pour leur bénéfice propre. La France n'est pas une entreprise privée dont le Conseil d'administration aurait de droit de prendre les citoyens pour ses esclaves.

Le peuple, un certain 14 juillet, a su prendre une fois la Bastille des privilèges et de l'absolutisme.

Il saura bien recommencer.

J.L.

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SOURCE : Le Vent se lève

Premier vote à Bruxelles et première capitulation pour Emmanuel Macron et son ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot. Le gouvernement vient d’accepter la définition au rabais des perturbateurs endocriniens que l’Allemagne et la Commission Européenne, engluées dans des compromissions avec les lobbies de l’industrie, ont imposée. De fait, les perturbateurs endocriniens vont continuer à nous pourrir la santé. Jusque-là, la France – de concert avec les pays nordiques – avait résisté en votant contre les 5 précédentes propositions de la Commission. Il a suffit d’un changement de pouvoir pour que les lobbies de l’industrie chimique aient raison de la faible volonté d’Emmanuel Macron et des illusions juvéniles de Nicolas Hulot. LVSL suit ce dossier depuis décembre 2016. Retour sur un énième renoncement. 

Perturbateurs endocriniens : une bataille de longue haleine

Le 21 décembre dernier, les Etats refusaient la proposition de réglementation de la Commission Européenne sur les pertubateurs endocriniens. Et pour cause, cette proposition accordait une dérogation à une quinzaine d’insecticides et à quelques herbicides dont le 2,4-D, un désherbant classé « cancérogène possible pour l’homme » par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) en 2015. Cette nouvelle réglementation prévoyait en outre que l’évaluation des risques puisse se faire au cas par cas, et après la mise sur le marché des produits correspondants. De fait, cette proposition était dictée par les impératifs de l’industrie chimique et de ses mastodontes – BASF, Bayer et Syngenta prenant appui sur le soutien du gouvernement allemand. 

Clairement, la Commission est un danger pour notre santé. Les perturbateurs endocriniens sont des produits chimiques qui ont un impact sur le système hormonal des êtres vivants. On les retrouve dans beaucoup d’objets du quotidien : plastiques, cosmétiques, peintures, l’alimentation, pesticides. Selon de nombreuses études, ils contribuent à l’augmentation de nombreuses maladies : infertilité, cancers, diabète, obésité, problèmes neurologiques, trouble du développement du cerveau, problèmes de comportement chez les enfants (trouble de l’attention, hyperactivité et même autisme). Ils entraînent des malformations congénitales et des anomalies du neuro-développement.

Depuis des années, la Commission repousse la mise en application du règlement « Pesticides » (2009) qui prévoit l’interdiction de ses produits nuisibles pour notre santé. Elle l’a fait en proposant d’épargner de nombreux pesticides du champ de l’interdiction. Elle l’a fait encore plus tôt en traficotant la définition de ces perturbateurs que le règlement vise à interdire. Au lieu de reprendre la définition établie par l’OMS en 2002, elle en adopte une volontairement restrictive en… 2016. La Commission restreint les perturbateurs endocriniens aux produits ayant pour conséquence des « effets indésirables sur la santé humaine et qui agit sur le système hormonal, et dont le lien entre les deux est prouvé ». Ainsi, la référence à la « santé humaine » occulte les effets observés sur les animaux. Selon cette définition, le tributylétain (TBT), par exemple, substance toxique, jadis utilisé dans les peintures des coques de bateaux,  ne serait pas identifié comme perturbateur endocrinien. En effet, la France l’avait interdit dans les années 1970, après observation des effets de cette substance sur les mollusques marins (changement de sexe). Autre problème : la définition de la Commission fait un focus sur « l’évaluation des risques » et non sur les dangers. Cette distinction permet de mesurer la nocivité des substances alors qu’elles sont déjà sur le marché, en se basant sur des seuils et non plus sur la nocivité intrinsèque de la substance. Cela permet à la Commission d’octroyer des dérogations pour les substances à faible exposition (vous voyez le lien avec la proposition de la Commission soumise au vote le 21 décembre ?).

Reporté du fait des protestations, un vote devait avoir lieu sur la cinquième proposition de la Commission le 30 mai. Les derniers votes s’étaient soldés par un refus tenace de la France, du Danemark et de la Suède. Il faut dire que la commission s’alignait sur l’avis borné et étroit d’un gouvernement allemand tenu par les lobbies chimiques.

En examinant cette nouvelle proposition, il apparaît clairement que la position de la France n’a pas été prise en compte. Les dérogations pour les pesticides de l’industrie chimique allemande sont maintenues. D’autant que comme le signale le directeur de l’association Générations Futures, François Veillerette, « On a l’impression qu’elle organise le maintien sur le marché de substances dangereuses pour la santé et pour l’environnement. C’est proprement inacceptable. Le niveau de preuves demandé restait trop élevé [rendant les interdictions très longues et très compliquées ndlr]. Surtout, il subsistait une dérogation inacceptable introduite en décembre à la demande des Allemands, semble-t-il : celle-ci prévoit d’exempter d’interdiction les pesticides conçus pour agir sur le système endocrinien de certaines espèces d’insectes, même s’ils ont des effets collatéraux sur d’autres espèces non-cibles. Un non-sens complet ! ». La Commission exige un niveau de preuve « si élevé qu’il nous faudra attendre des années de dégâts sur la santé avant de pouvoir retirer du marché un perturbateur endocrinien », surenchérit Lisette van Vliet de l’ONG HEAL (l’Alliance pour la santé et l’environnement).

De fait, outre les dérogations scandaleuses, le niveau de preuve demandée pour une interdiction est assez essentiel pour que je m’y arrête. Il arrive que, faute de connaissances sur le mode d’action des perturbateurs sur la santé, on ne peut établir un lien de cause à effet. Il faudrait qu’une simple plausibilité puisse permettre d’interdire le produit, ce que ne permet pas la définition de la Commission.

Au vu des ces éléments, la position de la France pouvait inquiéter. Sa position est cruciale : outre l’Allemagne qui soutient la Commission dans ses manœuvres pour empêcher l’interdiction des perturbateurs endocriniens, elle est l’un des rares pays en capacité de bloquer un vote à la majorité qualifiée. D’autant que le programme d’En Marche spécifiait :« L’Etat interdira au plus vite les perturbateurs endocriniens repérés comme ayant des impacts sanitaires avérés ou probables, dès lors qu’il existe des solutions scientifiquement reconnues comme moins toxiques.«  Macron ajoutait : « Ce serait mentir aux Français que de leur faire croire que tous les perturbateurs endocriniens pourraient être interdits« .

Visiblement les 150 milliards de coûts annuels européens que causent les perturbateurs endocriniens n’ont pas convaincu les petits comptables qui s’agitent autour de Macron. La mention « dès lors qu’il existe des solutions scientifiquement reconnues comme moins toxiques » donne des sueurs froides : on n’interdirait pas un produit dangereux pour la santé au prétexte que l’industrie chimique ne lui trouve pas de substitut ? De tels raisonnements archaïques démontrent une fois encore que ce modèle productiviste et cette poursuite aveuglée de la croissance sont absurdes.

Et à la fin, c’est toujours le gouvernement allemand qui gagne…

En prenant ses fonctions, Nicolas Hulot se donnait comme objectif de faire plier le gouvernement allemand. Force est de constater qu’il avait sous-estimé son homologue. Interrogé par Jean-Jacques Bourdin fin juin, Nicolas Hulot se laissait jusqu’au 4 juillet, date du vote à Bruxelles, pour convaincre l’Allemagne.  Ce vote a eu lieu. Le résultat est affligeant. Probablement sous la pression des lobbies présents dans tous les cabinets ministériels du nouveau pouvoir, Hulot a cédé. Alors que la République Tchèque et les pays nordiques ont tenu bon, le gouvernement nommé par Emmanuel Macron a permis la continuation du déversement des perturbateurs endocriniens partout en Europe.

Ainsi, pour l’association Générations futures, qui suit le dossier depuis le début, c’est clair : « la France permet l’adoption de critères insuffisants pour protéger la santé humaine et l’environnement ». L’ONG étaie, preuve à l’appui : « Avant le vote, trois sociétés scientifiques internationales d’endocrinologie ont soulevé la sonnette d’alarme sur les lacunes des critères proposés, demandant aux États membres de ne pas les approuver dans leur état actuel.» Le 15 juin, celles-ci avaient adressé une lettre aux vingt-huit ministres de l’Union, leur enjoignant de rejeter la proposition de Bruxelles, au motif que celle-ci ne permet pas d’assurer « le haut niveau de protection de la santé et de l’environnement requis » par les traités européens et qu’ils « échoueront probablement à identifier les PE qui causent des dommages chez l’homme aujourd’hui ». Ajoutons que la mobilisation citoyenne était là : plus de 458 000 personnes ont signé une pétition demandant aux États membres de rejeter la proposition de la Commission européenne.

De fait, depuis la dernière proposition de la Commission, rien n’a changé : le niveau de preuve reste trop élevé ce qui retardera, voir empêchera l’interdiction de nombreux produits contenant des perturbateurs endocriniens. Les exemptions concernant certains pesticides demandées par le gouvernement allemand restent présentes, limitant le champs de l’interdiction des perturbateurs endocriniens. Tout n’est pas perdu. Un vote devra intervenir au Parlement Européen. 70 ONG européennes appellent le Parlement à rejeter le texte voté. Mais étant donné la domination écrasante des sociaux-démocrates et des chrétiens démocrates au PE, l’espoir est mince. D’autant que les députés chrétiens-démocrates et sociaux-démocrates allemands risquent d’appuyer les demandes de leur gouvernement. Make Our Planet Great Again écrivaient les communiquants du Président. C’est mal parti.

PAR FSC

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MACRON Dynamite les Droits des Travailleurs
MACRON Dynamite les Droits des Travailleurs
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Le G20 de Hambourg: répression contre les opposants - Déclaration du Parti communiste allemand (DKP)

Répression contre les militants opposés au sommet du G20 à Hambourg : déclaration de solidarité du Parti communiste allemand (DKP)

Le « G20 », présidé cette année par l’Allemagne, se déroulera à Hambourg vendredi et samedi 7 et 8 juillet 2017. Plusieurs manifestations de protestation sont organisées de longue date contre ce sommet des premiers dirigeants du capitalisme et de l’impérialisme du monde. Les autorités allemandes, leurs forces de l’ordre, n’hésitent pas à violer, dès à présent, les droits constitutionnels et les décisions de justice pour étouffer cette contestation et son écho mondial. Le Parti communiste allemand (DKP) exprime sa solidarité, par la voix de son attaché de presse, Olaf Matthes.

Traduction, MlN pour « Solidarité internationale PCF – vivelepcf », 4 juillet 2017.

Ils veulent criminaliser le droit à la résistance – notre réponse : la solidarité !

Le Tribunal administratif de Hambourg a statué en référé, dans la nuit du 2 juillet 2017, que le camp anticapitaliste contre le sommet du G20 pouvait avoir lieu à Hambourg. La police de Hambourg a ignoré cette décision de justice et a interdit aux participants à ce rassemblement l’accès au parc Entenwerder où il est prévu. Sans la moindre justification de droit, l’espace avait déjà été évacué dimanche par la police. Le Parti communiste allemand condamne ces agressions et y voit une violation flagrante du droit de la part des forces de l’ordre de l’Etat.

Il s’agit ici d’une nouvelle tentative d’empêcher et de criminaliser la résistance légitime contre le sommet du G20 à Hambourg. Elle est à ranger à côté de l’interdiction de fait de manifester dans la « zone bleue » [entre l’aéroport et le lieu du G20], de la fermeture de la place de l’Heiligengeistfeld aux initiatives et manifestations, du refus de laisser s’installer les contestataires dans le Parc de la Ville ou dans le Parc du Peuple.

Nous condamnons également les procédures individuelles engagées contre plusieurs opposants au G20. En amont des manifestations ont eu lieu des perquisitions chez plusieurs militants anti-sommet, dans plusieurs appartements et une permanence politique.

Mais notre résistance collective ne se laisse pas intimider, dans sa diversité et sa créativité politiques.

Le DKP exprime sa solidarité avec les militants poursuivis.

Olaf Matthes, attaché de presse

SOURCE:

Le G20 de Hambourg: répression contre les opposants - Déclaration du Parti communiste allemand (DKP)
PAR EL DIABLO

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Capture d'écran Facebook (source : RT France)

Capture d'écran Facebook (source : RT France)

Les slogans publicitaires dûment approuvés par les organisateurs sont omniprésents sur la célèbre fête à la gloire du vélo. Mais, visiblement pas les messages politiques, comme l'a appris à ses dépens un Lorrain confronté à la police.

«Je trouve que c'est très inquiétant», déclare Michel V. à RT France, «une paire d'années en arrière, on n'aurait jamais vu ça». Quand ce Lorrain, amateur du Tour de France mais aussi farouche opposant à la refonte du Code du travail, s'est mis en tête d'exploiter la couverture médiatique impressionnante de l'événement sportif, il ne se doutait pas que la police veillait autant au grain.

Le 3 juillet 2017, le Lorrain en question n'est en effet pas parvenu à déployer sa banderole «Non à la loi Travail» pendant le passage de la caravane publicitaire lors de la deuxième étape du Tour, entre Verviers (Belgique) et Longwy. Sur Facebook, il a évoqué la «violence» des forces de l'ordre. «Vous arrêtez tout sinon on vous emmène au poste», lui auraient lancé les policiers.

(...)

LIEN VERS LA SUITE DE L'ARTICLE CI-DESSOUS:

PAR EL DIABLO

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Emmanuel Macron et Edouard Philippe ciblent les retraité-e-s

Le Premier ministre Edouard Philippe, dans sa déclaration de politique générale mardi 4 juillet à l'Assemblée nationale, a confirmé que la hausse de la CSG aurait bien lieu dès 2018. Mais l’exonération de la taxe d’habitation censée compenser pour les retraités cette amputation de leur pouvoir d’achat est reportée en 2021 ou 2022…

Pour tenir sa promesse d’augmenter les salaires, le Président Macron a donc mandaté son Premier ministre pour confirmer que cette mesure serait financée par une hausse de la CSG (Contribution sociale généralisée de 1,7%. Parler d’ailleurs d’augmentation des salaires est pour le moins excessif : selon le Premier ministre lui-même elle se résumera pour un salarié payé au SMIC à 250 € par an…

Et il ne s’agit pas d’une augmentation de salaire mais d’une baisse des cotisations sociales prélevées sur les salaires. Ce qui constitue un pas de plus vers la fiscalisation et la privatisation de la protection sociale par le recours aux assurances privées, pour compléter puis à terme remplacer les cotisations sociales, que patronat et gouvernements s’appliquent à nommer « charges sociales »…

La hausse de la CSG confirmée

Par contre la CSG, destiné au financement de la sécurité sociale, sera augmentée concrètement pour les actifs comme pour les retraités. La CSG est payée par les salariés, 7,5 % de leurs revenus, les détenteurs de patrimoine, 8,2 % de leurs revenus et par les retraités à raison de 6,6 % de leurs pensions. Cela signifie que les retraités contribueront par une baisse conséquente de leur pouvoir d’achat la faible augmentation de celui des actifs.

Une manière cynique d’opposer les uns aux autres et de culpabiliser les retraités mécontents en leur reprochant de ne pas vouloir aider les actifs…leurs enfants et petits enfants. C’est le sens de la déclaration du candidat Macron qui affirmait que cette mesure ne toucherait que les retraités les plus aisés : "Aux plus aisés des retraités, je leur demanderai cet effort pour avoir un système plus intelligent pour leurs enfants et leurs petits-enfants".

photo d'illustration (source: blogs l'express)
« Les plus aisés » ? En réalité la hausse de la CSG impactera tous les retraité-e-s percevant plus de 1198 € brut, soit 60 % d’entre eux ! Une pension de 1200 € se verra amputée de près de 300 € par an, 25 € par mois.

Cette construction aussi alambiquée qu’injuste est tout simplement destinée à éviter de toucher aux grandes fortunes et aux dividendes des grandes sociétés du CAC 40 qui ont vu leurs profits augmenter de 32,6 % en 2016.

L'exonération de la taxe d'habitation reportée sine dié

Mais le candidat et maintenant Président avait justifié l’injustice de cette réforme par l’engagement que la taxe d’habitation, injuste elle aussi, serait supprimée pour 80 % des ménages, dès 2019. He bien non ! Prenant argument du « dérapage » budgétaire de 8 milliards de l’ancien gouvernement dont il était ministre de l’économie, cette mesure de compensation est reportée en fin de mandat soit en 2021 ou 2022.

Les 75 % des électeurs de plus de 70 ans qui ont voté pour lui au second tour de l’élection présidentielle sont ainsi remerciés de leur confiance. Mais les autres, tous les autres sauront se rappeler que ce nouveau président les aura pris pour cible.

Une campagne et une consultation nationales de l'UCR CGT

Les retraité-e-s ne se laisseront pas dépouiller sans réagir. D’ores et déjà l’Union confédérale des retraités CGT a décidé d’engager une vaste campagne d’explication, de contestation et de propositions. Un million de tracts seront diffusés cet été et à la rentrée et une consultation nationale sera organisée du 11 au 17 septembre pour mobiliser le plus grand nombre possible de retraités contre ces mesures.

Pascal Santoni

PAR FSC

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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