SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Grève illimitée des transporteurs de matières dangereuses dès le 26 mai

La France en panne d’essence à partir du 26 mai ? C’est bien possible puisque les transporteurs de matières dangereuses, à l’appel de la Fédération nationale des syndicats de transports CGT, qui ont entamé avec le patronat des négociations, ont appelé à la cessation d’activités dès le 26 mai, et ce pour une durée illimitée. À l’origine de ce mouvement de grève, une absence de dialogue social, et un mépris du patronat vis-à-vis des revendications des transporteurs, comme nous l’explique Stanislas Michaud, de la CGT Transports  :

LA CGT MONTREUIL

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GATTAZ et le MEDEF sur un nuage...

PAR EL DIABLO

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Ce petit épisode en dit long sur les intentions et la méthode Macron.

Ne rien dire, laisser croire, voir venir ...

Et implacablement poursuivre l'objectif de démanteler le code du travail, d'imposer la flexibilité !

Cela en dit long aussi sur le mépris dans lequel il tient ses "interlocuteurs" syndicaux!

A bon entendeur salut !

L'épisode s'est produit à l'occasion de la démarche auprès de l'ambassade de Grande Bretagne suite à l'attentat de Manchester.

A une question de Le Drian demandant à E. Macron si les "concertations" de la matinée avec les syndicats se sont bien passé, E. Macron répond :

"OUI, Ben c'est bien normal parce que je ne leur ai rien dit"

 

PAR FSC

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SOURCE : Libération

Plusieurs dizaines de salariés étaient en grève vendredi pour des revendications salariales sur les sites des magasins Ikea de Saint-Priest, près de Lyon, et Villiers-sur-Marne, en région parisienne, a-t-on appris de sources concordantes.

Selon Ikea France contacté par l’AFP, «une vingtaine de salariés seraient en grève à Villiers et une quarantaine à Saint-Priest», sur environ «400 collaborateurs» dans chaque magasin.

Les grévistes sont plus nombreux: une quarantaine à Villiers, le double à Saint-Priest, a estimé de son côté la CGT.

«Le magasin de Villiers est ouvert car la direction a fait appel à des intérimaires ou d’autres salariés», explique Hocine Redouani, délégué CGT Ikea pour l’Ile de France.

A Saint-Priest, «les cadres s’organisent pour tenir les postes» et maintenir le magasin ouvert, selon Muriel Martinez, responsable CGT du site.

Les salariés protestent contre «la baisse de l’enveloppe d’augmentation des salaires».

«Elle doit passer de 1,6% de la masse salariale en 2016, à 1,1% en 2017 et 80% des salariés auront moins de 0,5% d’augmentation», précise Hocine Redouani.

Selon Ikea, la direction «a proposé une augmentation moyenne de 1,1% à laquelle s’ajoute 1% de prime d’ancienneté».

Les grévistes devaient se réunir en fin de journée pour décider ou pas de la poursuite du mouvement.

Cette action fait suite à un premier débrayage sur le site de Villiers-sur-Marne lundi et une occupation symbolique mardi du siège de la direction d’Ikea à Plaisir (Yvelines) par une vingtaine de salariés syndiqués à la CGT, lors de l’ouverture des Négociations annuelles obligatoires (NAO).

Elle s’ajoute à un mouvement lancé le 5 mai dans les quatre dépôts de stockage d’Ikea: Châtres (Seine-et-Marne), Metz (Moselle), Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) et Saint-Quentin-Fallavier (Isère).

Pendant les NAO concernant la logistique, «clôturées sans accord le 19 mai», l’activité «a cessé ou ralenti trois jours» sur le mois de mai, selon la direction. La CGT parle de «grèves perlées».

AF

PAR FSC

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Notre camarade Philippe Belair de la CGT-G nous communique :

Ce 26 Mai 2017, nous commémorons les 50 ans du massacre de Mai 1967 en Guadeloupe, suite à la grève des ouvriers du batiment qui réclamait 2% d'augmentation de salaire. Après la tuerie, ils ont eu droit à 25%. Demain, 27 Mai, nous commémorerons le massacre des troupes de Napoléon pour rétablir l'esclavage en Guadeloupe en 1802 (C'est suite à ce massacre que la révolution commencera à Haiti car beaucoup de rescapés sont partis avertir les troupes noires de Haiti).

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Mai 1967 en Guadeloupe

Mai 1967

Trois journées, les 26, 27 et 28 mai 1967, sont dans le cœur des Guadeloupéens. Ces trois journées-là, ils se sont sentis moins Français. Parce que gendarmes et CRS ont tiré sur eux, les ont pourchassés, les abattant comme on l'aurait fait un autre temps.
Jean-Pierre Sainton raconte, commente.
Solange Coudrieu, victime, dit des choses troublantes.

Des tirs à balles réelles

Jean-Pierre Sainton, historien :

" Le fait qui déclenche les échauffourées dans le début de l’après-midi du 26 mai 1967 dans tout le périmètre entre la Place de la Victoire, la Darse et le marché Saint-Antoine, à Pointe-à-Pitre, est la réaction populaire à la rumeur qui parcourt la foule au sujet d’une phrase méprisante et raciste qu’aurait prononcée le chef de la délégation patronale lors de la rupture des négociations syndicales convoquées suite à la grève des ouvriers du bâtiment déclenchée quelques jours plus tôt.
La sortie, sous protection des forces de l’ordre, du représentant patronal va provoquer dans un premier temps des heurts entre les ouvriers et les gens qui s’étaient amassés pour les soutenir, et les cordons de CRS et gendarmes. Puis, les échauffourées montent très vite en intensité et en violence : les jeunes sortis du travail ou des quartiers vont bombarder les gendarmes et CRS de projectiles divers (cailloux, conques de lambis, bouteilles). Ces derniers ripostent d’abord par des charges, des grenades explosives et lacrymogènes, puis tirent à balles réelles sur les manifestants à partir de 15 h 15 en visant en priorité ceux qui leur semblent jouer un rôle actif dans la manifestation. Jacques Nestor, militant du GONG (Groupe d’organisation nationale de la Guadeloupe), connu de la police est ainsi délibérément désigné, visé et abattu d’une balle en plein ventre vers 15 h 30. D’autres personnes, manifestants ou non, sont aussi abattues ou grièvement blessées par les balles des CRS sur toute l’aire couvrant la Darse et la Place de la Victoire. On a la certitude de l’identité d’au moins deux autres personnes : le jeune Georges Zadig-Gougougnan et Ary Pincemaille.

Mai 1967 en Guadeloupe

Le sous-préfet Maillard tentant de canaliser la foule en colère
Mitraillages à vue

Après les premiers tués et blessés par balles, des jeunes cassent deux armureries proches pour riposter. Ils attaquent alors les symboles de tout ce qui représentait l’injustice et le racisme. A partir de la fin de l’après-midi, les affrontements s’étendent à la ville. S’ouvre alors une seconde phase des événements avec l’arrivée des escadrons de gendarmerie mobile, les Puma, appelés par le Préfet qui, sous prétexte de répliques aux actions des jeunes et de rétablissement de l’ordre seront les principaux exécutants responsables des rafles, mitraillages à vue, exécutions sommaires, exactions et assassinats qui sont perpétrés dans la nuit du 26 mai 1967, et encore le lendemain. Ils ont fait des dizaines de blessés et un nombre encore indéterminé de morts, assurément plus que les 8 personnes identifiées dont les noms sont connus à ce jour. "

Une répression militaire préparée

Mai 1967

L'analyse de Jean-Pierre Sainton est sans équivoque :

" La révolte des habitants de Basse-Terre, le 20 mars 1967, leur détermination à châtier le raciste Snrsky — un marchand de chaussures d'origine européenne qui avait lâché son chien sur un ferreur (cordonnier ambulant), NDLR —, leur capacité à formuler des revendications précises et le soutien à leur côté des personnalités et organisations nationalistes avaient affolé les autorités. D’autres réactions populaires pouvant être « utilisées » par les nationalistes étaient à prévoir. Les autorités préfectorales, couvertes par les autorités gouvernementales, s’étaient préparées à frapper vite et très fort tout ce qui ressemblerait à l’amorce d’une contestation populaire. Mai 67 est une répression militaire qui a été méthodiquement préparée et exécutée. Ce n’était pas simplement une grève qui aurait « dérapé ». "

Témoignage de Solange Coudrieu

Mai 1967

Solange Coudrieu, aux approches de ses 80 ans, est un personnage emblématique de ces événements. Son témoignage est émouvant.

PAR FSC

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Plaisir, ce mardi. Le siège d’Ikea France a été investi par une vingtaine de salariés affiliés au syndicat CGT. Ils réclament des primes impayées selon eux. LP/L.MT.

Alors que s’ouvraient les négociations annuelles obligatoires (NAO) ce mardi entre les représentants des employés et la direction d’Ikea, un peu plus d’une vingtaine de salariés affiliés au syndicat CGT ont investi le siège social de la célèbre enseigne d’ameublement à Plaisir. « Il s’agit d’une occupation pacifique, prévient l’un des syndiqués sur place. Nous sommes là pour obtenir au moins une prime en récompense des efforts fournis en faveur de l’entreprise. Elle nous avait été promise, nous n’avons rien vu venir et nous sentons floués. » La CGT réclame, par ailleurs, une augmentation de 4 % des salaires ainsi qu’un 14e mois. Les grévistes ont prévu de rester sur place durant la nuit de mardi à mercredi.

De son côté la direction ne « souhaite pas commenter » les demandes des représentants de la CGT « tant que les négociations se poursuivent », affirmant être « très attachée au dialogue social, comme toujours. » Les NAO se poursuivent ce mercredi avec une seconde réunion entre collaborateurs et dirigeants de l’entreprise. Elles s’achèveront le 20 juin après quatre autres rendez-vous de négociation.

leparisien.fr

PAR CGT COMPIEGNE FACEBBOK

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CODE du travail : c'est bien GATTAZ qui ordonne

Le président du MEDEF, a appelé le 16 mai le nouvel exécutif à « aller vite » sur la réforme du marché du travail, jugeant « surréaliste le débat sur les ordonnances » qui pour Pierre Gattaz « font partie de nos outils démocratiques, elles permettent d'aller vite et ne suppriment pas du tout la concertation ».

On n'est évidemment pas surpris de cette appréciation de la part du patron des patrons qui tient aussi le 49.3 pour un outil parfaitement légitime. « Et puis on ne débarque pas de rien », estime Pierre Gattaz, qui considère qu'Emmanuel Macron « a passé six à neuf mois à expliquer ce qu'il allait faire » : « Je pense qu'il n'y a pas d'effet de surprise ».

Gattaz en appelle à « trois mesures rapides » pour réformer le Code du travail : le plafonnement des indemnités prud'homales, la création d'une instance unique du personnel et l'inversion de la hiérarchie des normes qui donne la primauté à l'accord d'entreprise.

Alors que le plafonnement des indemnités prud'homales constitue une ligne rouge pour l'ensemble des syndicats, Pierre Gattaz argue que la mesure avait déjà été adoptée dans le cadre de loi Macron lors du quinquennat Hollande. Or à l'époque « on n'a pas vu les syndicats sortir dans la rue », a-t-il commenté. La mesure avait été retoquée par le Conseil constitutionnel puis réintroduite dans la loi « travail » et enfin retirée sous la pression de la contestation sociale du printemps 2016. Le patron des patrons ne peut tout de même pas considérer que le débat soit clos sur une mesure.

Il ne peut pas non plus faire comme si les sept Français sur dix qui se déclaraient opposés à la loi Travail durant des mois en 2016 avaient changé d'avis à la faveur d'une campagne électorale aussi éloignée des questions du travail. En fait, Pierre Gattaz autant qu'Emmanuel Macron et Edouard Philippe veulent mener une guerre éclair contre le Code du travail pour s'exonérer de la contestation sociale.

Dans ce débat sur la méthode de la réforme du Code du travail, la déclaration de l'ancienne ministre du Travail lors d'un déplacement pour sa campagne électorale des législatives dans le 18e arrondissement de Paris est à noter. Myriam El Khomri a affirmé ne pas voir de « difficulté » au fait de réformer le Code du travail par ordonnances, « si cela repose sur un compromis négocié avec les organisations syndicales et patronales ». « Pour moi l'enjeu, c'est le contenu de l'ordonnance, et surtout accepter un transfert du pouvoir législatif au pouvoir exécutif ne peut se faire que s'il y a eu de la négociation ou de la concertation avec les organisations syndicales sur le contenu de l'ordonnance », explique la ministre qui, dans cette circonscription, affrontera notamment Caroline De Haas coauteure de la pétition « loi travail non merci », qui a recueilli plus de 1,3 million de signatures sur internet.

Si elle n'a pas demandé l'investiture de la République En Marche, l'ancienne ministre ne cache pas sa proximité passée avec Emmanuel Macron. « On a quelque part été un peu frère et sœur d'armes pendant deux ans au sein du gouvernement », a-t-elle affirmé, en précisant son souhait de participer de manière « constructive, exigeante et vigilante à la majorité ». Tout ça sent le « changement dans la continuité ».

PAR EL DIABLO

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Vendredi 19 mai, en fin de réunion de CE, la CGT a interpellé la direction sur la règle des jours fériés pour les salariés « postés ».

Nous avons demandé l’application de la convention collective de la Chimie.

Les salariés ont ainsi droit au maintien intégral de leur rémunération mensuelle : salaire de base, ainsi que tous les éléments ayant la nature de complément de salaire (primes, commissions, indemnités diverses, etc.), aucune réduction de la rémunération toutes primes comprises !

En revanche, les indemnités ayant la nature de frais professionnels (primes de panier, titres-restaurant, etc.) ne sont pas dues.

Donc, les primes d’équipes et les majorations doivent être maintenues.

Nous attendons le retour de la direction lors du prochain CE (mois de juin). Maintenant reste à savoir sur combien d’années la direction fera la régularisation.

Nous vous tiendrons au courant de la suite.

                                                                                                         LA CGT

http://ekladata.com/fo-vitalaire.eklablog.com/perso/20130321%20ccn%20negociation%20salaire.png

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L'article ci-après parle de crainte de désertion des prud'hommes, les salariés découragés par la complexité du dispositif mis en place.

Mais en réalité ne s'agit-il pas de l'objectif poursuivi par cette loi Macron?

Surtout lorsqu'on met en liaison ces faits avec l'intention renouvelée dans le projet de destruction du code du travail actuel et de plafonnement des indemnités de licenciement pourtant concernant les licenciements abusifs, mesures ardemment souhaitées par le MEDEF.

Il s'agit donc bien d'un projet global d'attaque contre les droits des travailleurs et d'attribution des pleins pouvoirs au patronat qui donne totale raison à notre camarade, n'en déplaise à Laurent Berger :

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SOURCE : Les Crises

Hier surchargés, les prud’hommes vont-ils bientôt être désertés ? C’est la crainte qui pointe, un an après l’application d’un décret de la loi Macron publié en mai 2016 afin de simplifier la procédure.

Instauré pour permettre à la justice prud’hommale de gagner en rapidité, la loi Macron a changé quelques règles : depuis août 2016, date de l’entrée en application du décret, les salariés doivent constituer un dossier complet avec pièces justificatives pour lancer la procédure. L’objectif : en finir avec des délais d’attente de deux ou trois ans pour examiner des dossiers parfois incomplets, ce qui repoussait d’autant le traitement des affaires.

40 % de saisines en moins

Mais il y a un hic, dénoncé par Anne Dufour de la CFDT du Conseil des Prud’Hommes de Paris. Ce filtre juridique et administratif, conçu pour désengorger les prud’hommes, “a fait chuter de 40 % le nombre de saisines devant les conseils de Lyon et de Paris” relate la CFDT qui a comparé les chiffres de août à décembre 2016 par rapport à la même période sur l’année précédente.

Une chute qui a de quoi inquiéter les syndicats. Ils affirment que les salariés sont “découragés”, “désemparés” face aux nouvelles démarches. Avec pour conséquence un “trop” grand nombre de salariés qui “renoncent aujourd’hui à faire valoir leurs droits”, regrette Anne Dufour.

Vers un élargissement de l’aide juridictionnelle ?

Parce que si par le passé, les dossiers mal préparés ralentissaient le travail des Prud’Hommes, il était toujours temps de combler les lacunes en cours de procédure. Or, en filtrant les dossiers incomplets, la loi Macron fait aussi barrage aux salariés les moins aguerris face aux questions judiciaires. C’est ce qu’estime Olivier Angotti, du cabinet Jeantet.

Si le recours à un avocat n’était jusqu’alors nécessaire qu’en appel, il semble qu’il soit désormais indispensable pour les salariés les plus fragiles. Un constat partagé à la CFDT, qui appelle à un élargissement de l’accès à l’aide juridictionnelle pour les salariés non syndiqués, ou bien de donner plus de moyens, en temps et en ressources, aux “défenseurs syndicaux”, ces aides mises en place par la loi Macron.

PAR FSC

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Pour tracer les contours de la réforme phare du gouvernement qui sera mise en œuvre par ordonnance, la ministre du Travail Muriel Pénicaud a nommé Antoine Foucher à la tête de son équipe, un ancien du Medef.

Au fil de la composition des équipes ministérielles, la couleur du gouvernement Macron se précise. Si les nominations de Bruno Le Maire et Gérald Darmanin aux ministères clés de l'Economie et de l'Action et des Comptes publics ont donné une première indication de la tendance, le grand chantier du début de quinquennat de l'ancien banquier d'affaires concerne la réforme du code du travail.


Et c'est donc à Muriel Pénicaud, ministre du Travail, qu'échoit la lourde tâche de poursuivre l'entreprise entamée par son prédécesseur Myriam El Khomri. Son passage auprès de Martine Aubry dans le même ministère 15 ans plus tôt en tant que conseillère pour la formation n'impressionne pas plus que ça le patron de la CGT, Philippe Martinez, qui rappelle dans les colonnes du Journal du dimanche ses faits d'armes en tant que DRH du groupe Danone : «Elle a mis en œuvre un plan de 900 suppressions emplois, dont 200 en France, et remis en question de nombreux droits pour les salariés de ce groupe.»

La ministre est en effet rompue à la logique patronale, ayant notamment travaillé comme directrice générale en charge des ressources humaines chez Dassault Système (de 2002 à 2008), ou encore en tant que présidente du comité de gouvernance et de responsabilité sociale chez Orange (entre 2011 et 2014).

Surtout, Muriel Pénicaud s'est bien entourée pour mener à bien la réforme phare du gouvernement. Elle a nommé comme directeur de son cabinet Antoine Foucher, l'ancien directeur général adjoint du Medef en charge du social. Arrivé dans l'organisation patronale en 2012, il en avait démissionné en 2016 pour prendre la direction des relations sociales chez Schneider Electric.

PAR FSC

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On sait qu'à toute question précise sur l'identité de ses donateurs, E. Macron et son équipe de campagne ont fait preuve de beaucoup de discrétion "soucieux du respect de la vie privée" comme ils disaient.

Tandis que les médias dominants qui de fait faisaient campagne en sa faveur ont fait preuve de la même discrétion et mansuétude sinon pour accuser - sans preuve" la Russie et Poutine de vouloir perturber sa campagne.

A présent les choses se précisent et un coin du voile est levé et l'on apprend 

qu'en "En réalité, c'est bien une camarilla de banquiers d’affaires qui a pris en main cette levée de fonds hors norme, mobilisant tous azimuts ses réseaux et carnets d’adresses au service du combat de l'ovni politique Macron."

Et la Russie n'a rien à voir là-dedans puisque ce sont des journalistes de Mediapart, anciens collaborateurs  de l'Usine Nouvelle, du Monde, de la Tribune, de Challenges ... : Antton Rouget, Mathilde Mathieu, Mathieu Magnaudeix et Martine Orange qui ont mené l'enquête.

Et font part publiquement de constats dont on attend avec intérêt qu'ils fassent l'objet de réactions de la part du pouvoir et de ses soutiens!

A ceux qui prétendent que le nouveau président n'a pas le soutien direct de la finance et des puissances d'argent il va donc falloir fourbir d'autres arguments ... avec le risque bien sûr qu'on ne les croit pas du tout!

Pas de surprise donc qu'en urgence et au coeur de son programme figure la cible à déstructurer : le code du travail.

Nous voilà prévenus si ce n'était déjà fait!

Par FSC

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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