SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Macron est Président depuis Mai dernier.

Homme des multinationales capitalistes, il a succédé à un Hollande usé pour accélérer la réalisation des objectifs du capitalisme. C’est maintenant à Macron de le faire. Il veut mettre en adéquation tous les secteurs de la vie nationale avec les exigences du Capital..

 

Que s’est- il passé depuis mai ?

 

Dès septembre en accord avec le patronat, il a imposé avec les ordonnances qui cassent le code du travail. Le patronat s’est engouffré sans tarder pour profiter du boulevard que lui offre la nouvelle loi. Dans nombre d’entreprises les conditions de travail sont déjà de plus en plus insupportables avec l’augmentation des cadences de travail. Bien mieux, déjà pour accroître leurs profits, réduire leurs dépenses, les multinationales préparent des suppressions massives d’emplois en se servant de la loi.

 

2 exemples :

 

-Pimkie – de la branche « prêt à porter » appartenant à l’empire Mulliez (qui comprend Auchan – Décathlon – Boulanger…. 86 milliards de chiffre d’affaire) s’apprête à annoncer début janvier un plan de suppression de 200 à 250 emplois en France, des fermetures de magasins, en se servant de la « nouvelle rupture conventionnelle collective ».

-PSA, Peugeot –Citroën qui a déjà supprimé 3.000 emplois en 2017 – 25.000 depuis 2013, veut réduire encore les effectifs en se servant aussi de la « rupture conventionnelle collective sans avoir à montrer que sa situation économique est difficile. Les licenciements sont facilités, c’est un recul très important pour les droits des travailleurs.

 

Macron a réduit considérablement les cotisations sociales, les impôts des entreprises, supprimé l’ISF, réduit les dépenses publiques, sociales, de santé, des collectivités locales dans le budget 2018 et augmenté la CSG pour les retraités. L’INSEE a calculé que les hausses et les baisses de taxes et impôts divers prévus dans le budget 2018 allaient coûter cher aux ménages : ils amputeront leur pouvoir d’achat de 4,5 milliards d’euros !

 

-La réforme de l’assurance de chômage est en cours. On annonce un durcissement du contrôle et des sanctions pour les demandeurs d’emplois : suppression d’allocations aux chômeurs qui refusent 2 offres d’emplois « jugées raisonnables » Par qui, par le patronat ! Réduction de la moitié des allocations durant 2 mois pour insuffisance de recherche d’emploi ! Chaque chômeur serait astreint à un rapport mensuel d’activité. Macron voudrait imposer comme en Allemagne et en Angleterre des mini jobs avec un salaire de misère aux privés d’emplois. Les chômeurs qui ont acquis des droits en payant des cotisations sociales lorsqu’ils travaillaient les verraient considérablement reculer.

 

Le journal « Les Echos » annonce  : le nombre de chômeurs de longue durée continue de progresser, la précarité, le nombre de contrats courts à activité réduite à 78h. par mois- augmente fortement ( +9,2% sur 1 an).

 

Dès janvier Macron annonce deux autres réformes, en particulier celle de la formation professionnelle et l’apprentissage dont il veut confier le pilotage aux entreprises capitalistes qui décideraient des formations uniquement en fonction de leurs besoins.

 

Face à cette offensive qui s’amplifie, du capital avec son pouvoir, des luttes continuent à grandir dans les entreprises (voir sur notre site l’hebdo du 18 au 23 décembre).

 

A la SNCF, contre la marche à la privatisation qui s’accompagne de fermetures de guichets, de gares, de lignes, de dégradation du service public ( on a vu les graves problèmes ces dernières semaines), La CGT appelle à une grande manifestation nationale à Paris le 8 février 2018.

 

-Les EHPAD (établissements pour personnes âgées dépendantes) seront en grève le 30 janvier à l’appel des fédérations de la Santé, de l’Action sociale et des Services Publics CGT – FO – CFDT- UNSA – CFTC, contre la baisse des dépenses publiques décidée par le gouvernement, la dégradation des conditions de soins et des conditions de travail des personnels.

 

-Des actions sont annoncées dans les raffineries, le Commerce

 

La lutte est décisive. La lutte partout dans les entreprises, les grèves , les manifestations interprofessionnelles, tous ensemble pour stopper l’offensive de Macron, stopper le patronat capitaliste dans les entreprises, c’est indispensable.

La lutte politique est capitale. Les méfaits du capitalisme que nous voyons chaque jour se développer sous nos yeux dans notre pays comme dans le monde entier, confirment qu’aucun aménagement n’est possible entre exploiteurs et exploités.

Lutter tous ensemble de plus en plus fort, pour abattre le capitalisme, prendre aux multinationales capitalistes le pouvoir économique, financier, politique et construire une société socialiste au service du peuple est plus que jamais d’actualité.

 

SOURCE:

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
62 000 € d’économies pour Muriel Pénicaud grâce à la réforme de l’ISF

La réforme de l’ISF, un beau cadeau aux plus riches, qui bénéficie notamment à Muriel Pénicaud, ministre du Travail, mais aussi à d’autres membres du gouvernement.

Il y a quelques mois, la garde rapprochée de Macron, le gouvernement, les députés, se voyaient défendre la réforme de l’ISF contre vents et marées, un beau cadeau aux plus riches. Si l’impôt de solidarité sur la fortune était déjà limité à l’origine et avait été attaqué fortement par les gouvernements précédents, Macron lui avait assené le coup de grâce en défiscalisant tous les biens meubles. Ainsi, les yachts, jets privés et autres lingots d’or ne sont plus concernés par le nouvel IFI (impôt sur la fortune immobilière).

En décortiquant les déclarations de patrimoine de plusieurs ministres, on comprend d’autant plus leur intérêt à soutenir cette réforme pourtant controversée. En première ligne des grands gagnants : Muriel Pénicaud, ministre du Travail. En effet, cette dernière a déclaré le plus gros patrimoine, à savoir 7,7 millions d’euros. Mais seuls 18% de son patrimoine net est composé de biens immobiliers. Le reste de sa fortune – près de 6 millions d’euros – est constitué de contrats d’assurance vie et de liquidités principalement. Ainsi, avec le nouvel IFI, la somme imposable s’élève à seulement 1,25 millions, alors que le seuil de déclenchement de l’impôt est de… 1,3 millions. Grâce à la réforme de l’ISF, la ministre va donc économiser environ 62 000 euros.

Mais elle n’est pas la seule a qui profite ce petit coup de pouce du gouvernement. D’après des calculs similaires, Nicolas Hulot, disposant d’une fortune de plus de 7 millions d’euros va faire quelques économies aussi. Même si à peine la moitié de son patrimoine était anciennement soumis à l’ISF, le ministre de la Transition écologique et solidaire va encore faire quelques économies : environ 10000 euros d’impôt lui seront épargnés avec l’IFI.

Idem pour Françoise Nyssen, ministre de la culture, dont le patrimoine confortable de plus de 5 millions d’euros est composé en grande partie de biens professionnels – et donc déjà exempté de l’ancien ISF, mais qui va quand même économiser 3000 euros grâce à la réforme.

En d’autres termes, ceux qui nous enjoignent le plus à nous serrer la ceinture depuis le début du quinquennat font partie de ceux à qui cette politique pro-patronale bénéficie le plus.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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SOURCE : le site confédéral de la CGT

 
Onze salarié·e·s de l'Holiday Inn de Clichy (92) sont en grève depuis presque 3 mois pour obtenir leur internalisation, le respect de leurs contrats de travail, la suppression de la clause de mobilité, l'augmentation des qualifications et des salaires, le paiements des heures travaillées et supplémentaires et le versement de primes de panier et de 13e mois.

Ils ont organisé un piquet de grève devant l'hôtel : voilà qui déplait au maire LR Rémi Muzeau, qui a pris un arrêté pour interdire toute manifestation sur ce lieu... et fait intervenir police municipale et police nationale.

Cet arrêté, illégal, va être contesté par les syndicats CGT et CNT qui soutiennent les grévistes, et appellent à un rassemblement le mercredi 3 janvier devant l'Holiday Inn de Clichy, pour une manifestation vers le commissariat puis la mairie.

PAR FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Pour que 2018 soit l’année de la riposte du monde du travail et de la jeunesse !

Pour les habituels vœux de fin d’année, Macron a tenté de gommer l’image de président des riches qui lui colle tant à la peau. Un exercice de taille pour celui qui n’a eu cesse de détruire à coup de bulldozer le code du travail, de faciliter les licenciements en masse, ou encore de supprimer l’ISF.

Crédits photo : static.lexpress.fr

Pour ses premiers vœux, Macron est resté sobre. Peut-être, par ailleurs, est-ce justement l’une des résolutions qu’il tire de cette année 2017. Finies les sorties sur les « fainéants », désormais, c’est la « fraternité » et la « cohésion nationale » qui priment. Une petite vingtaine de minutes durant lesquelles Macron a tenté de synthétiser la politique qu’il appliquera en 2018 tout en gommant les aspérités à même de nourrir inutilement le capital détestation profondément ancré au sein du monde du travail et des classes populaires.

L’hypocrisie à son paroxysme

Qualifiant le droit d’asile de « devoir moral, politique », le chef de l’État a parlé de possibles « tensions éthiques », tout en précisant qu’il maintiendrait une « ligne d’humanité et d’efficacité ». L’hypocrisie atteint son paroxysme quand on sait ce que recouvre en réalité ces fameuses « tensions éthiques » qui ne sont que la politique prônée par Gérard Collomb, à savoir le durcissement du « droit d’asile », ou encore les circulaires exigeant aux centres d’hébergement de dénoncer les sans-papiers. Plus encore que la chasse enclenchée par les précédents gouvernements, c’est désormais la politique que le FN a toujours revendiqué que Macron compte instaurer, en digne héritier de la déchéance de nationalité.

Quid de Macron 2018 ?

Pas de grandes annonces en guise de vœux, cependant le chef de l’Etat a tenu à réaffirmer sa volonté de poursuivre, en 2018, ce qu’il qualifie de « transformations profondes », « avec la même force, le même rythme, et la même intensité ». « Je continuerai à faire ce pour quoi vous m’avez élu. », a-t-il ajouté. Qu’on ne s’étonne pas, après la victoire sur les ordonnances travail, Macron et son gouvernement, au service du MEDEF, ne s’arrêteront pas en si bon chemin. Dans la ligne de mire, le durcissement du régime d’assurance chômage et des sanctions à l’encontre des chômeurs, ainsi qu’une estocade supplémentaire dans le système de retraites par répartition.

De nouveaux fronts à venir

Citant, pèle mêle, les territoires ruraux, les quartiers populaires, les agriculteurs, les outre-mer, les entrepreneurs, les indépendants, les fonctionnaires, ou encore la question de l’égalité femmes-hommes, Macron a listé les « défis » de l’année qui vient. D’un côté des mesures pour dynamiser l’entreprenariat, de l’autre de nouveau fronts de bataille pour le monde du travail en cette année 2018. Les fonctionnaires et les populations des quartiers populaires seront même doublement servis. En 2017, l’on avait déjà le jour de carence instauré pour l’ensemble des fonctionnaires, tandis que l’on a vu l’augmentation du nombre de personnes, tué des mains de la police, dans les quartiers populaires.

2018, l’année des licenciements en masse... ?

Ce sur quoi il semble y avoir un consensus général, c’est que le patronat commence bien l’année. D’abord au travers une embellie conjoncturelle de l’économie, ensuite du fait de nombreux cadeaux légués par Macron et sa loi Travail. Encouragé à licencier, le grand patronat ne disposait pas, pour l’heure, d’outil « efficace » pour tailler large dans les effectifs moyennant un coût « raisonnable ». Avec les ruptures conventionnelles collectives, les grandes entreprises ont trouvé leur bonheur. Habituellement, les plans de licenciement suivaient l’élection présidentielle. Cette fois-ci, il a fallu attendre les ordonnances Macron pour voir les premiers plans annoncés, comme chez PSA.

… ou 2018, l’année de la riposte du monde du travail et de la jeunesse ?

Alors que Macron comble les vœux du grand patronat, pour les classes populaires, c’est l’inverse. Au 1er janvier, la CSG augmente de même que le gaz, les taxes sur les carburants, les timbres et les assurances. Cela montre que pour Macron et consort, l’année 2018 doit être l’année de toutes les augmentations sauf de celles de nos salaires. Et leur détermination est bien là.

Face à ceux qui comptent imposer la précarité pour tous, c’est une riposte globale qu’il s’agirait de construire. Pour cela, dans un contexte où les ordonnances travail comptent être appliqué entreprise par entreprise, comme les ruptures conventionnelles collectives chez PSA, il s’agirait de prendre toute lutte qui s’enclenche comme une école de guerre, comme une bataille de l’ensemble du monde du travail et de la jeunesse. Une victoire face à ces plans de licenciements, comme ceux qui touchent PSA, pourrait être une première étape pour faire reculer le camp d’en face. Un combat pour dire stop à la société que Macron compte nous imposer, cette société où les licenciements seront aussi simples qu’un bonjour, cette société où la précarité devient la norme.

Non, définitivement, nos vœux sont aux antipodes de ceux de Macron.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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PSA : Une attaque en règle et encore des wagons de suppression d’emplois

Le boulevard qu'offre Macron avec les ordonnances, et la loi anti-ouvrière, dite loi travail, va encore donner pleins d'idées au patronat. Celle qui fait beaucoup parler d’elle à l’heure actuelle dans les médias de la presse dominante, c’est la rupture conventionnelle collective qui se rajoute à tous l'arsenal déjà existant. Elle entre en vigueur en 2018.

Crédits photo : Site Auto Plus

Pourtant, il est important de préciser que le patronat n’aura pas attendu la loi travail pour imposer déjà 25 000 suppressions d’emploi chez PSA, et pas moins de 10 000 intérimaires dans les usines du groupe. Dans le même temps, le groupe PSA ne s’est jamais aussi bien porté avec des profits en hausse qui avoisinent les 3 milliards d’euros, cela dans les pires conditions pour l’ensemble des salariés qui eux sont saignés à blanc avec des conditions de travail d’un autre siècle, avec une production annuelle de 860 000 véhicules à 1 million de véhicules, tandis que c’est un recul immense pour les travailleurs qui sont les seuls à créer les richesses. Les vautours du grand patronat, des actionnaires à la solde de la famille Peugeot, font payer à tous le prix de leur profit. C’est en ce sens que ne pas signer un tel accord anti-ouvrier est une chose mais le combattre au travers d’un plan de lutte pour gagner en est une autre et ce doit être la priorité dans toutes les usines de PSA ainsi que chez les sous-traitants.

La rupture conventionnelle collective, de quoi s’agit-il ?

Pour tenter de se repositionner au sein de la concurrence internationale, la politique de PSA et des grands groupes vise à accentuer la politique qui vise à faire toujours plus de profits. En ce sens, les différents gouvernements ont gratté les acquis du mouvement ouvrier, petit à petit, et Macron y a ajouté sa touche personnelle en faisant paraître dans le journal officiel du 22 décembre l’ordonnance relative à la rupture conventionnelle. Celle-ci va permettre à PSA de supprimer des emplois à moindre coût sans de aucune justification, ni même l’obligation de mettre en œuvre tout un arsenal de procédure, notamment de reclassement ou de primes de départs. C’est le droit à licencier sans la moindre justification qui est de mise, alors même qu’il faut préciser que Tavares le PDG du groupe PSA a déjà largement flexibilisé les usines du groupe et précarisé les secteurs où règne le travail à la chaîne avec des cadences infernales, où les intérimaires sont majoritaires, avec des salaires moins élevés et un risque plus grand de ne pas être renouveler en fin de mission au moindre écart. C’est une véritable dictature patronale, d’autant que les CDI ne sont plus qu’une minorité, et bien souvent une population vieillissante, qui n’aspire qu’à partir en retraite anticipée. Par ailleurs, ils sont remplacés par des précaires et bien souvent ils ne sont même pas remplacés car les postes sont supprimées. Bientôt, il faudra être un sportif de haut niveau pour tenir les postes de travail tellement c’est la course.

Les malades et les handicapés dans le viseur de PSA

Une autre conséquence de pouvoir faire des plans via les ruptures conventionnelles collective c’est de se séparer des victimes des mauvaises conditions de travail, les détruits de l’exploitation. Le patronat veut licencier le handicap, qui pourtant est la conséquence de la politique de PSA dans les usines.

Mais heureusement, tout ira bien…il y aura une vraie négociation avec les partenaires sociaux !

En effet à partir du 9 janvier, c’est l’ouverture des discussions sur ce nouvel accord, qui devrait s’achever en février 2018, donc on pourrait penser que cela serait le fruit d’un accord. L’idée est encore une fois est de s’appuyer sur les syndicats, notamment ceux comme FO et la CFDT qui collaborent ouvertement avec Macron. Ces derniers au niveau du groupe PSA sont déjà sur le point de vouloir signer un nouveau recul. Seule la CGT a déjà annoncé clairement qu’elle ne signera pas le texte, le fameux dialogue social. Pourtant, sans rapport de force, il n’est pas possible de remettre en cause le projet du patronat, sans même aucun contrôle de la base ouvrière. Aujourd’hui, la véritable question à se poser est comment nous opposer à l’application concrète des ordonnances, mais aussi de tous les accords qui ont déjà été signé, qui permettent à PSA de nous faire travailler presque gratuitement les samedis, de bloquer nos salaires et d’embaucher massivement en CDI dans les usines. Tout cela, nous ne le ferons pas dans une salle de réunion mais en militant dans les ateliers. Les reculs ne se négocient pas, ils se combattent.

Le silence assourdissant des confédérations syndicales

Depuis la parution au journal officiel, les médias n’ont cessé de communiquer sur la question des ordonnances. Mais mis à part les syndicats CGT du groupe PSA, les confédérations font profil-bas. Aucun communiqué n’est paru, hormis une timide condamnation. Aucune position claire n’a été prise, alors que le patronat s’apprête à détruire des milliers d’emplois. Face à ce silence assourdissant des confédérations, il s’agit pour les équipes syndicales combatives de se mettre sur le pied de guerre pour unifier et mettre un plan de bataille à la hauteur, dans chaque usines ou services, que l’on soit ouvrier, précaire et dans la sous-traitance, tout le monde va être touché et c’est bien ensemble et coordonnés qu’il faudra y répondre. C’est la meilleure façon pour interpeller et exiger des directions confédérales un véritable plan de bataille à la hauteur de cette déclaration de guerre.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Les riches se protègent... (photo: el diablo)

Les riches se protègent... (photo: el diablo)

La France est l’un des pays d’Europe où les riches sont les plus riches. Les 1 % les plus riches reçoivent au moins 7 600 euros par mois contre 5 000 euros en moyenne dans l’Union européenne.

 

En France, les riches sont très riches. Les 1 % les plus aisés ont un niveau de vie mensuel pour une personne d’au moins 7 600 euros, contre 5 000 euros pour la moyenne de la population la plus riche de l’Union européenne (donnée moyenne de la période 2013-2015 selon Eurostat, après impôts et prestations sociales). L’Hexagone arrive en seconde position pour le niveau de vie des plus riches, juste après la Norvège très largement en tête du classement avec un niveau de vie au minimum de 9 500 euros par mois. Notre pays devance le Danemark où ce seuil est de 7 300 euros. Les 1 % les plus riches du Royaume-Uni sont moins aisés que les Français : il « suffit » de 6 600 euros pour appartenir au club des ultra-riches outre-Manche. En Pologne ou en Hongrie, on appartient aux 1 % les plus riches à partir de respectivement 1 700 et 1 300 euros mensuels « seulement »[...]

 

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Par CGT compiegne facebook

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2018

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Deux militants CGT condamnés à 4 mois de prison pour avoir manifesté

La répression continue de tomber sur les militants syndicaux et politiques, particulièrement ceux qui osent prendre la rue contre les réformes de Macron. C'est ce que dénonce la CGT 44 dans le communiqué que nous relayons ici.

Crédits photos : AFP/Archives

En condamnant aujourd’hui nos camarades à 4 mois de prison avec sursis, les juges du tribunal de Nantes ont confirmé la volonté politique du ministère public de faire des exemples pour tenter d’intimider l’ensemble du mouvement social. Manifester aujourd’hui, c’est prendre le risque d’être lourdement condamné.

Bien qu’il s’en défende en affirmant ne vouloir juger que les faits, le procureur a débuté son réquisitoire en pointant fortement 25 manifestations nantaises ayant entraîné des blessures policières et interrogeant l’un des camarades accusés sur le dispositif de service d’ordre de la CGT. Un double discours qui ne peut cacher les véritables intentions du ministère public, et donc du gouvernement, de sanctionner pour l’exemple.

Le procureur omet par ailleurs de dresser la liste des innombrables blessés côté manifestants dont les plaintes sont systématiquement classées sans suites. La justice serait-elle à deux vitesses selon que l’on soit du côté du pouvoir ou du côté des opposants à ses réformes ?

Plus que jamais nous dénonçons les stratégies préfectorales de maintien de l’ordre à Nantes qui, au lieu de s’attacher à maintenir la paix, créent un climat anxiogène et, parfois, répriment et provoquent.

Nous rappelons que l’interpellation de nos camarades s’est déroulée dans un contexte où la manifestation prenait fin et où tout le monde rentrait calmement chez soi. La préfecture, en ordonnant ces interpellations, prenait le risque de provoquer des tensions inutiles.

Alors que la CGT et d’autres travaillent depuis plusieurs mois à ce que les manifestations nantaises se déroulent dans un cadre pacifique, on peut légitimement se poser la question de la volonté préfectorale d’œuvrer à ce même objectif.

Le jugement d’aujourd’hui alimente cette stratégie de la tension. Nous étudierons dans les prochains jours, avec nos camarades, les suites juridiques que nous donnerons à ce jugement inique et politique.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Le 1er janvier 2018, les prix des carburants vont s’envoler de 20%

Après l’annonce d'augmentation de 6,9% des prix du gaz au 1er janvier, c'est au tour de ceux des carburants d’y passer. Une augmentation de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) et de la « taxe carbone » qui va coûter en moyenne 240 à 350 euros de plus chaque année aux automobilistes.

Crédits photos : GLEMET/SIPA

Christophe Castaner l’avait annoncé le 25 septembre. Elle entrera en vigueur le 1er janvier 2018. L’augmentation est particulièrement forte pour le gazole dont le prix augmentera de 7,6 centimes par litre. Un carburant dont les taxes représentent aujourd’hui 60% du prix. Le prix de l’essence de son côté augmentera de 3,9 centimes par litres. Ces augmentations se faisant hors cadre de la TVA, la hausse des prix sera en réalité de 20%. D’après les calculs de l’Union française des industries pétrolières (UFIP) donnés par Les Echos, les taxes sur le diesel pourraient augmenter de 31 centimes par litre d’ici à 2022.

Le gouvernement prétexte une volonté d’ « aligner les fiscalités de l’essence et du diesel », le gazole étant moins taxé, à des fins prétendument écologiques. Aligner... en augmentant aussi l’essence, dans la droite lignée d’une politique d’austérité « verte » amorcée depuis plusieurs années. Sous Hollande s’est notamment mis en place dans Paris une pénalisation par amendes pour les conducteurs de voitures immatriculées avant le 1er janvier 1997.

Cette mesure, bien que périphérique, fait partie de la « révolution fiscale » plus générale souhaitée par MacronSuppression de l’ISFflat-taxhausse de la CSG, dé-tricotage de la sécurité sociale, niches fiscales pour les plus riches, etc. Encore une fois, ce sera aux plus modestes d’encaisser l’austérité budgétaire tandis que toujours plus de fonds sont débloqués en cadeau au grand patronat. L’augmentation des prix aura des conséquences radicalement différentes pour les automobilistes en fonction de leur revenu et les affectera très concrètement pour les plus modestes d’entre eux : ceux qui comptent déjà au centime près leur dépenses d’essence.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Les patrons du CAC 40 gagnent 70 fois plus que le salaire moyen français

Soixante-dix est le nombre de fois par lequel il faut multiplier le salaire moyen français pour obtenir celui des patrons du CAC 40.

Crédits photos : AFP

Un classement établi par Bloomberg a de nouveau mis en lumière les écarts de salaires phénoménaux entre les travailleurs de chaque pays, et ceux qui récoltent les fruits de ce travail. Cette étude révèle qu’en France, les grands patrons gagnent en moyenne 2,7 millions d’euros par an. Il faut multiplier par 70 le salaire minimum pour obtenir celui des patrons du CAC40. La France s’avère être 15ème de la liste, tandis que les Etats-Unis sont sur la première marche du podium avec des patrons qui touchent en moyenne 14,2 millions de dollars (11,9 millions d’euros) annuelle soit le revenu moyen de 265 travailleurs américains. Le Royaume-Uni arrive en 2ème position avec un ratio de 201 travailleurs britanniques.
Les chiffres révélés par une étude du High Pay Centre révélaient d’ailleurs il y a quelques mois qu’il suffisait de seulement 2 jours et 18 heures dans la vie d’un de ces patrons pour toucher ce qu’un salarié moyen gagne en une année.
 
A la vue de tels chiffres, difficile de croire les gouvernements successifs prétextant sans cesse que la France est endettée, et que le seul moyen pour sortir de la crise serait de baisser le coût du travail. Les grands patrons n’ont de cesse de licencier pour faire des économies car les branches ne sont plus « compétitives ». Lorsque l’on voit les sommes astronomiques qu’ils se mettent dans la poche , sommes qui ne font qu’augmenter chaque année, on voit bien que la patronat lui ne connaît pas la crise. Pourtant, c’est la crise, la dette de l’État français est trop élevée, ce sont ces arguments qu’utilise Macron pour justifier la baisse de l’ISF, la casse du code du travail, des retraites, ou de l’université. Autant de mesures qui vont permettre à cette minorité de continuer à s’enrichir sur le dos des travailleurs de façon exponentielle. Ce n’est qu’en remettant en cause les origines de ce système, le capitalisme, basé sur l’exploitation des travailleurs pour engranger toujours plus de plus-value, que chacun pourra vivre dignement.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
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