SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
A Gagny, un ouvrier de Véolia meurt écrasé sous une dalle de béton

Le drame s’est déroulé à Gagny, en Seine-Saint-Denis, ce mardi 14 novembre. Un ouvrier de Véolia est mort écrasé sous une dalle de béton, alors qu’il réparait une fuite d’eau dans la rue Jean-Moulin.

Crédit photo : LP/Olivier Boitet

« La victime était un intérimaire, il intervenait en tant qu’aide canalisateur en binôme avec un responsable » a déclaré la direction de Véolia. C’est sous les yeux de deux de ses collègues, dont l’un a été hospitalisé en état de choc, que l’ouvrier s’est retrouvé coincé sous une dalle en béton, qui s’est effondrée sur lui, alors même qu’un trou avait du être creusé pour accéder à la canalisation.

Bien sûr, l’ouverture d’une enquête a été annoncée ainsi que celle d’une cellule psychologique. Quoiqu’il en soit, c’est un nouveau mort sur son lieu de travail qui est à déplorer, tandis que de légitimes questions se posent quant aux mesures de sécurité prises ou bien encore sur le fait qu’un intérimaire se retrouve seul dans cette cavité.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
64 000 chômeurs de plus au troisième trimestre 2017

Sur le dernier trimestre, de juillet à septembre 2017, le nombre de chômeurs à augmenté de 0,2 point, soit 64000 en plus, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Un chiffre accablant mais qui ne résume pas à lui seul la précarité qui touche aussi des millions d'autres personnes.

Crédit photo : JEFF PACHOUD / AFP

Le relevé du dernier trimestre de l’Insee enregistre une hausse du nombre de chômeurs de 0,2 point par rapport au second trimestre 2017. Une augmentation qui correspond à 64 000 chômeurs supplémentaires sur les 2 651 000 recensés par l’institut selon les critère du Bureau International du Travail (BIT). Pour être comptabilisé, il faut n’avoir pas travaillé pendant la semaine où l’enquête est réalisée, être disponible pour reprendre un emploi dans les 15 jours ou avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent. Aujourd’hui, ce sont près de 2 715 000 personnes qui sont dans cette situation en France.

Si ces chiffres évoquent la précarité de très nombreuses personnes, ils ne recensent pas tous les cas existants et laissent dans l’ombre tout un ensemble de personnes et de situations également marquées par une très grande précarité. Ainsi, on exclut des chiffres du chômage les 1 600 000 personnes qui travaillent à temps partiel et qui de ce fait sont condamnées à des salaires de misère et les un million et demi de personnes qui ne répondent pas aux critères de recherche active et de disponibilité. Au total, ce sont près de 5 740 000 personnes qui subissent le chômage total ou partiel.

Ce dernier chiffre se rapproche de celui de pôle emploi qui distingue les chômeurs en fonction de catégorie A, B ou C. Les deux agences chargées de comptabiliser les chiffres du chômage en France, l’Insee et pôle emploi, exposent donc le même constat accablant d’un chômage structurel, de masse et de longue durée dans un pays où le gouvernement n’en finit pas de porter ses attaques contre le monde du travail et d’être au service du Medef et des riches.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
capture d'écran bfm tv le 16 novembre 2017

capture d'écran bfm tv le 16 novembre 2017

Non la manif parisienne n'était pas un « bide » : bien sûr pas de marée humaine mais plus de monde que le 19 octobre et surtout plus de jeunes même si on est loin du compte - Sur ce coup-là (et ce n'est pas la première ni la dernière fois sans doute) BFM TV ne fait pas de l'info mais de la propagande pro-Macron - le mieux c'est de tourner le bouton...

El Diablo

 

ci-dessous : petit reportage photo à Paris (source: El Diablo) 

[MANIFS] BFM TV : chaîne d'information ou télé de propagande de Macron ?
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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
« On a été trop gentils » disent les 300 salariés de Cyclocity : « On se met en grève et on bloque »

Depuis que le renouvellement du marché qui avait été consenti pour 10 ans à JCDecaux a été perdu au profit d’un nouveau repreneur, les 300 salariés qui assurent la rotation et la maintenance des Vélibs tremblent de perdre leur emploi. À la date fatidique du 1er janvier ils ne savent pas s’ils seront « repris » ni dans quelles conditions. Après des mois d’attente, déboutés auprès du TGI, ils sont désormais prêts à se battre jusqu’au bout…

Une carence de la Mairie de Paris et un repreneur soucieux de ses intérêts

Habituellement, dans le cadre des marchés passés auprès de prestataires de services comme le nettoyage ou bien d’autres, une clause prévoit qu’à l’échéance du contrat - que le prestataire retenu soit le même ou non - les salariés conserveront leur emploi dans des conditions identiques. Il ne s’agit pas seulement d’un usage mais de l’application pure et simple de l’article L.1224-1 du code du Travail.
Or ni la Mairie de Paris, ni le repreneur Smovengo n’ont voulu donner aux travailleurs ces garanties. Ils se sont contentés de se renvoyer la balle. Pourtant la demande aurait été possible à satisfaire puisqu’elle l’a été dans d’autres villes…
Une justice qui n’en est pas une…

Face à cette situation de blocage et devant l’inquiétude montante des salariés de Cyclocity, les syndicats, le CE et le CHSCT ont porté l’affaire devant la justice et organisé un rassemblement le 29 septembre devant le Tribunal de Grande Instance de Nanterre. Le TGI a estimé que « ni le CE, ni le CHSCT n’étaient compétents pour revendiquer en lieu et place des salariés le transfert de leur contrat de travail ». Il a ajouté que « l’action en revendication du transfert d’un contrat de travail est un droit exclusivement attaché à la personne du salarié ».

Décidément la justice bourgeoise est très forte pour prêter la main à ceux qui veulent isoler les salariés pour mieux les abattre. Il est vrai que le Code du Travail…. Désormais…..

Conséquence de ce jugement inique : à ce jour, aucun des 300 salariés ne sait à quelle sauce il va être mangé. « Repris ou « jeté », avec son ancienneté et ses primes ou sans…et à quelles conditions ?

Une colère trop longtemps contenue qui montre de quoi elle est capable

« On n’a plus rien à perdre ». Après des semaines d’incertitude et d’angoisse les salariés de « Vélib » sont déterminés à passer à la vitesse supérieure. L’intersyndicale CGT-SUD-CFDT a appelé à la grève illimitée dès mardi soir. Une riposte collective et organisée de ceux que l’on voulait emmener un par un à l’abattoir. Elle devrait être suivie pratiquement à 100 %. Un rapport de force sérieux quand on sait que le service « Vélib » compte 300 000 abonnés. La régulation des stations et la maintenance des vélos et des bornes d’attache ne sera plus assurée. Mercredi matin, les trois sites industriels de Cachan, Paris et Saint Denis étaient bloqués. Camions à l’arrêt, vélos en souffrance, quarante stations hors service, des salariés rassemblés devant des feux de palette, un début de démonstration de ce que peuvent faire les salariés quand on bafoue leurs droits et que l’on cherche à en faire une main d’œuvre taillable, corvéable et déplaçable à merci.
Un signal et un exemple à suivre pour les manifestants qui défileront jeudi de la République à la Nation et marcheront vers l’Elysée samedi contre la Loi Travail, Macron et leur monde. Pour les Vélibs et pour tous ceux qui sont en lutte « so-so-solidarité ».

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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ET A NOYON...

 

16 NOVEMBRE : Plus de 170 manifestations dans tout le pays !
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16 NOVEMBRE : Plus de 170 manifestations dans tout le pays !
16 NOVEMBRE : Plus de 170 manifestations dans tout le pays !
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Des centaines de postes menacés chez Castorama et Brico Dépôt

Des centaines de travailleurs de chez Castorama et Brico Dépôt, enseignes du groupe britannique Kingfisher, risquent de perdre prochainement leurs emplois du fait de délocalisations. Le groupe Kingfisher envisage en effet de supprimer des centaines d'emplois dans ses enseignes françaises, en délocalisant les activités de comptabilité et de contrôle de gestion de l'ensemble de ses filiales à Cracovie, en Pologne.

La directrice générale du groupe Kingfisher, qui regroupe quatre filiales : Castorama, Brico-Dépôt, Screwfix et B&Q , a en effet annoncé mercredi dernier un regroupement de toutes les activités financières de la compagnie dans un centre de services partagés à Cracovie, en Pologne. Chez Castorama, ce sont environ 500 postes qui sont menacés par ce regroupement, dont 200 à 250 au siège de Templemars, dans le Nord.

« Ils nous disent que ces métiers disparaissent à horizon fin 2018 », avec une négociation sur un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), prévue « début 2018 », déclare Jean-Paul Gathier, le représentant de FO. Chez Brico-Dépôt, « 40 à 50 personnes devraient être impactées », selon Patrice Herrerias de FO, « on ne sait pas encore si les personnels administratifs en magasin seront affectés » a t-il ajouté. Les syndicats craignent en effet que d’autres métiers que ceux de la comptabilité et du contrôle de gestion soient concernés et « appelés eux aussi à disparaître ».

Concernant le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) prévu 2018, Jean-Paul Gathier le qualifie « d’écran de fumée » : « On va proposer des postes en magasin à des comptables », a affirmé M. Gathier. « Près de 500 emplois sont directement menacés, car il y a des reclassements possibles mais en réalité, ces personnes vont finir au chômage ». Des centaines de vies de plus qui risquent en effet d’être plongées dans la précarité et le chômage, et ce dans le but de réduire le coût de la main d’œuvre et de permettre aux actionnaires de faire davantage de bénéfices. La CGT dénonce en effet une « politique de dégraissement pour gagner du fric sur la réduction de la masse salariale pour donner plus et encore plus aux actionnaires », tandis que FO fustige une restructuration « sacrifiant » les salariés « vus comme des coûts » et « priés de devenir low-cost ».
Cette restructuration, qui fait partie d’un plan baptisé « One Kingfisher » et vise à réduire les coûts et générer 700 millions d’euros supplémentaires de dividendes d’ici 2020, s’opère dans une période où les bénéfices de Kingfisher connaissent une baisse, que ce dernier met sur le compte des problèmes d’approvisionnement de certains produits et sur des ventes toujours faibles en France, ces deux magasins étant largement distanciées par Leroy Merlin dans le marché hexagonal. La France étant en effet aujourd’hui le « maillon faible » de Kingfisher. Et ce sont à nouveau les travailleurs qui payent les frais de cette logique de compétitivité et de course aux profits.
La politique actuelle du gouvernement de Macron, qui facilite les licenciements économiques, n’aura que pour conséquence d’entraîner la multiplication de ce type d’événements en donnant la possibilité et en encourageant de ce fait les patrons à licencier toujours plus pour sauvegarder leurs profits.

Il ne passera pas inaperçu non plus que le patronat, en même temps qu’il condamne au chômage des centaines de travailleurs et travailleuses et leurs familles, entend perpétuer la situation de bas salaires et conditions de travail dures des salariés dans les pays de l’Europe centrale et de l’Est, véritable « arrière-cour » des multinationales européennes.

Crédits photo : Jean-louis Zimmermann/FLICKR

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Après six mois au pouvoir, Macron plus que jamais un « président-bonaparte » des riches

Ce mardi 14 novembre, Emmanuel Macron « fêtait » ses 6 mois de présidence. Un premier bilan marqué par l’approfondissement du tournant autoritaire entamé sous Hollande et par une pléiade de cadeaux aux plus riches.

Il y a tout juste 6 mois, le mandat d’Emmanuel Macron débutait avec une cérémonie d’investiture faisant l’apologie de la monarchie présidentielle. Un premier événement symbolique qui annonçait la couleur. Affirmer son autorité tout en lançant les grandes réformes promises à des classes dirigeantes qui, si elles étaient évidemment en accord avec le programme de l’ex-banquier, restaient en partie réservées sur les marges de manœuvres réelles de Macron dans un contexte d’effondrement du bipartisme à la française.
Très vite, Emmanuel Macron a vu chuter sa côte de popularité, et ce malgré sa politique, dans la lignée du tournant bonapartiste entamé par François Hollande, visant à exalter la figure du « chef de guerre », comme le 14 juillet dernier aux cotés de Donald Trump. Sur le plan intérieur, Macron a poursuivi la politique de militarisation de l’espace public, de dérive autoritaire et sécuritaire avec pour point d’orgue l’entérinement de l’état d’urgence dans le droit commun. La manœuvre est assez simple : affirmer son autorité sur le plan international et guerrier pour tenter de remédier à un souci majeur du début de mandat de Macron : l’étroitesse de la base sociale du président, qu’il était indispensable de compenser pour pouvoir lancer les grandes batailles autour du code du travail. Sur le plan interne, il s’agit bien entendu avant tout d’élargir et de faire rentrer dans le cadre du droit commun les dispositions de l’état d’urgence oh combien efficace pour réprimer toute résistance sur le terrain de la lutte des classes, comme l’a démontré le mouvement contre la loi travail en 2016.
« Président des riches », Macron n’a pas tardé à se mettre en route, détricotant le code du travail à coups d’ordonnances sans que les centrales syndicales ne mettent en œuvre un plan de bataille à la hauteur de l’attaque. Pourtant, la « détestation » de Macron ne cesse de grimper dans les classes populaires, alors que la réforme de l’ISF apparaît comme symbolique d’une politique ultra libérale et pro patronale.
De fait, les 6 premiers mois de présidence Macron ont été marqués par une victoire sur le terrain des ordonnances, événement qui permet aujourd’hui au président de gagner du crédit auprès de fractions entières des classes dominantes. Toutefois, et c’est une donnée importante, le premier ministre Édouard Philippe ne joue absolument pas le rôle qui incombe à sa position en régime de V° République, à savoir celui de fusible en cas de mobilisation importante. C’est bel et bien la figure de Macron, le « président des riches » qui affiche un mépris de classe très largement perçu par les travailleurs et les classes populaires, qui cristallise la colère. Les 6 premiers mois du quinquennat n’ont pas permis à Macron d’avancer sur ce terrain, et le président peine à se constituer une base sociale dans des secteurs plus populaires, tandis que l’agenda des réformes est rempli. Si la tactique « d’enchaînement » des attaques porte pour l’heure ses fruits, reste à savoir jusqu’à quand cela sera possible, tandis que certains dirigeants de centrales syndicales, véritable pilier gauche de la politique macroniste, ont été sérieusement remis en cause lors de l’épisode des ordonnances. Si Macron a globalement réussi son baptême du feu, il y a fort à parier que les 4 ans et demi à venir connaitront tôt ou tard de sérieuses secousses sur le terrain de la lutte des classes.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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La fusion des régimes de retraite complémentaire du privé actée en 2015 doit entrer en vigueur en 2019. Les négociations en cours sont très défavorables aux salariés, qui pourront voir le niveau de leur pension baisser fortement, ouvrant la voie aux réformes du gouvernement Macron en ce qui concerne la casse du système de retraite actuel.

Un accord datant du 30 octobre 2015 prévoit la fusion de l’Agirc et l’Arrco d’ici 2019, deux régimes complémentaires de retraite du privé, le premier étant pour les cadres et l’autre pour tous les salariés. Ce mercredi, le patronat et les syndicats négocient les modalités de ce futur système.

Des pensions réduites

Les retraites complémentaires fonctionnent avec un système à point – que Macron souhaite étendre au régime de base également. Ces points ont une valeur qui pourra être modifiée, et donc rendre le niveau des pensions réelles modulables pour les salariés du privé. Ainsi, sous couvert de combler un déficit dans la caisse de l’Agirc-Arrco, le nouveau régime unifié pourra jouer sur « la valeur de service du point » pour réduire le niveau des pensions perçues.

La CGT dénonce ainsi le fait que cet accord « ouvre la possibilité de planifier des baisses de la valeur de service des points, donc des baisses nominales de pensions y compris pour les retraités actuels ».

Le grand argument du patronat et du gouvernement réside dans le fait que ce sera un régime à « cotisation définie », c’est-à-dire que les cotisations versées par les patrons et indirectement par les travailleurs n’augmenteront pas. Mais de fait, les économies seront effectuées directement sur les pensions perçues par les salariés à la retraite. Ce sont les pensions qui deviendront la variable d’ajustement.

Des salaires en baisse, tout comme les retraites

Par ailleurs, si les accords prévoient que les cotisations salariales restent fixes pour les années qui suivront la fusion des régimes, elles vont augmenter entre aujourd’hui et 2019 et donc faire diminuer les salaires net. Par exemple, cela devrait être de l’ordre de 30 € annuels en moins pour celles et ceux qui ont un salaire inférieur à 2000 euros par mois.

De plus, dans le lot de mauvaises surprises que nous réserve ce nouveau système, et qui préfigure les réformes à venir du gouvernement Macron pour l’ensemble des retraites, les accords en passe d’être signés prévoient un malus pour celles et ceux qui prendront leur retraite en 2019 et les années qui suivent. De l’ordre de 10 % en moins sur la pension les trois premières années, ce malus ne pourra être évité qu’en travaillant au moins une année de plus. Travailler plus, pour gagner… moins.

Et si le système de retraite actuel est déjà loin d’être satisfaisant, ayant été attaqué de toutes parts par les gouvernements successifs, favorisant les plus riches et ne permettant pas à la majorité des personnes âgées de vivre décemment, cela ne va faire que s’aggraver. Selon une étude demandée par les signataires des accords, le niveau de pension va baisser de 9 % en quinze ans. Ainsi, pour 100 euros cotisés ont passerait de 7,25 euros de pension aujourd’hui à 5,77 euros en 2033.

Face à cette attaque en cours qui donne un avant-goût de la très prochaine réforme des retraites de Macron, il est nécessaire d’organiser une riposte massive.

Crédits photo : Capital

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Les "Paradise Papers" sous l'ombre protectrice de l'Union européenne

Les "Paradise Papers" sous l'ombre protectrice de l'Union européenne

Lu sur le blog CanempechepasNicolas:

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

de Jacques MYARD

Maire de Maisons-Laffitte

Membre Honoraire du Parlement

Président du Cercle Nation et République

 

Le 9 novembre 2017

A/S : Paradise papiers : réflexions sur la jungle financière planétaire

 

Les divulgations égrainées désormais quotidiennement par les fameux "Paradise papers" ne sont pas une simple révélation de fraude fiscale. En réalité il n'est pas certain que l'on puisse qualifier ces gigantesques opérations financières de simple optimisation fiscale à l'échelle de la planète.

 

Nombre d'analystes vont d'ailleurs immédiatement ajouter qu'il n'y aurait pas de paradis fiscaux s'il n'existait pas d'enfers fiscaux. Il est vrai que dans ce cas le concours Lépine du moindre prélèvement fiscal peut tendre vers zéro et on ne voit pas comment les Etats structurés pourraient s'en sortir.

 

En réalité cette affaire pose une question fondamentale, c'est l'abdication des Etats face à la nouvelle Internationale de la finance qui aujourd'hui dispose d'une totale liberté planétaire.

L'Union européenne garantit pour son marché intérieur 4 libertés, à savoir :

1. la libre circulation des biens,

2. la libre circulation des capitaux,

3. la libre circulation des services

4. la libre circulation des personnes.

et le Traité de Maastricht a interdit toutes les restrictions aux mouvements de capitaux et aux paiements entre les Etats membres ainsi qu'entre les Etats membres et les pays tiers, article 63 du traité FUE dans sa version du Traité de Lisbonne.

Il est paradoxal de relever qu'aucune des trois autres libertés n'est aussi large que celle des capitaux, les trois autres libertés sont circonscrites aux territoires des Etats de l’Union ; en revanche le terrain de jeu des capitaux est la planète.

Dans ces conditions et en raison de l'absence de règles communes mondiales- il n'existe pas et il n'existera jamais de zone fiscale optimale sur le modèle de la zone économique optimale chère à Robert Mundell- les acteurs bénéficient d'une totale liberté, ils agiront toujours en fonction de leurs seuls intérêts fiscaux profitant de la balkanisation fiscale mondiale.

 

En conséquence les choses sont binaires et très simples :

-les Etats européens continuent de respecter la totale liberté de mouvement des capitaux, tout en essayant de colmater les brèches, autant se faire que peut, par des conventions d'échanges de renseignements entre administrations fiscales, mais il y aura toujours des lacunes dans le système

-ou les Etats européens reprennent la main et contrôlent intelligemment par des alertes informatiques les mouvements de capitaux hors d'Europe, sans les interdire pour autant !

On entend déjà les ultras libéraux hurler contre cette proposition qu'ils vont qualifier de retour en arrière et contraire au sens de l'histoire. Je tiens à les rassurer il n'existe pas de sens de l'histoire et à chaque fois qu'il est invoqué, ça s’est mal terminé !

Ces ultras devraient se rendre compte que les multiples turpitudes révélées par les "Paradise papers" sont dévastatrices dans l'opinion publique et nourrissent des solutions extrêmes !

Il est urgent que les Etats reprennent la main et imposent des règles à la jungle financière avant que tous les Français et tous les Européens ne prennent leurs cartes... à la CGT ! :)

 

par el diablo

 

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C’est criminel, mais légal !

 Un consortium international de journalistes et de médias, a révélé les petits secrets de « l’optimisation » fiscale des multinationales et grandes fortunes. Pour la France, 20 milliards au bas mot échappent ainsi aux recettes fiscales, soit quatre fois le déficit de la Sécurité sociale.

Le tour du monde des combines

Impossible de trouver une multinationale sans filiales offshore. Apple rapatrie deux tiers de ses profits en Irlande où elle est exonérée d’impôt sur les entreprises ; Nike économise un milliard d’euros par les Pays-Bas ; Facebook rapatrie ses bénéfices aux îles Caïmans ; Whirlpool fait circuler ses bénéfices entre ses filiales offshore tout en fermant des sites industriels ; Renault, PSA ou Auchan éludent respectivement 62, 57 et 22 millions d’euros à Malte… Beaucoup de PME s’y mettent aussi sans parler des milliardaires : de Bernard Arnault à la reine d’Angleterre en passant par treize proches de Donald Trump, ministres et conseillers… Toute la bourgeoisie recourt aux paradis fiscaux pour éviter de payer ses impôts.

Les immoralistes

Qu’on se rassure : « Tout est légal », répondent en chœur les entreprises. Il suffit de disposer de bataillons de juristes et d’experts en optimisation fiscale.

De bonnes âmes, un peu gênées, ont ajouté : c’est légal, mais pas moral. Autrement dit, la légalité bourgeoise et sa justice sont immorales. On s’en doutait, mais puisque c’est eux qui le disent !

À ce grand jeu, les États en rajoutent dans l’immoralité en récompensant ces mêmes multinationales abonnées à « l’optimisation », en leur offrant toutes sortes d’exonérations pour la prétendue « compétitivité ». Du coup, comment trouver de quoi assister ces malheureux très riches ? Comme disait déjà Alphonse Allais, un humoriste du 19e siècle : « Il faut prendre l’argent là où il se trouve : chez les pauvres. D’accord, ils n’en ont pas beaucoup, mais ils sont si nombreux ! ». Résultat, pour aider nos exploiteurs, le gouvernement fait fermer des services hospitaliers, des écoles, des bureaux de poste, laisse se dégrader le réseau ferroviaire… et multiplie les « lois travail » pour précariser et paupériser les salariés.

Voilà comment se construit tout un système politique pour faire de chaque pays un paradis (pas seulement fiscal) pour les exploiteurs.

Paradis fiscal pour les uns, enfer social pour les autres

Certains gouvernants en France et ailleurs, font semblant de s’indigner. Mais, pas gêné, c’est ainsi que Macron nous inflige tout un programme de « patriotisme économique » aux frais du contribuable : suppression de l’ISF, prélèvement forfaitaire unique sur les revenus du capital (PFU), baisse du taux de l’impôt sur les sociétés auxquels il faut encore ajouter les centaines de milliards économisés par le patronat depuis Hollande avec le CICE. Bref, tout un programme parfaitement légal visant à faire de la France un magnifique paradis fiscal. Entre-temps, simple exemple, cinq milliards d’euros ne sont pas versés à ceux qui ont droit au RSA, mais n’ont pas de conseillers pour faire valoir leurs droits !

Comment y mettre fin ?

Les places offshores et les paradis fiscaux font partie des rouages du capitalisme. Comment y mettre fin ? Puisqu’il s’agit paraît-il de moralité, donc de justice sociale, reste à imposer à ces 1 % de profiteurs une autre légalité, celle des exploités. Cela s’appelle une révolution sociale. Il serait temps de la mettre au programme du monde du travail.

Pour l’heure, nous qui n’avons pas de quoi nous payer une armée d’experts en optimisation fiscale et ne disposons que de notre travail pour vivre, il nous reste la colère, qui s’exprime de façon encore trop rentrée ou dans des luttes bien trop dispersées.

Cela dit, en attendant les choses sérieuses, quand nous saurons nous organiser pour faire converger nos luttes locales, nous avons une occasion de nous exprimer dans la rue : lors de la prochaine journée de mobilisation interprofessionnelle appelée par les syndicats CGT, FO, Solidaires et FSU le 16 novembre.

PAR CONVERGENCES REVOLUTIONNAIRES

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Depuis 2 mois, le site de GM&S, sous-traitant automobile à La Souterraine, en Creuse, repris par GMD avec seulement 120 salariés sur 276, est devenu LS Industrie.

Source

Crédits photo : GEORGES GOBET / AFP

Les 156 travailleurs licenciés, mais aussi ceux qui ont conservé leur emploi, savent que cette reprise au rabais, sans les bureaux d’études, les services méthodes, achats, supports, et sans la tôlerie, condamne à terme l’entreprise qui devient totalement dépendante des constructeurs Renault et PSA. Constructeurs qui avaient consenti des commandes face à la lutte pour leur survie des GM&S depuis un an, mais qui ne tiendront, ou pas, leurs engagements, qu’en fonction du profit qu’ils peuvent en tirer, et certainement pas pour le maintien de l’emploi dans cette région de Creuse déjà fortement sinistrée.

La lutte continue

Si les travailleurs de GM&S ne sont pas dupes à ce propos, ils ne le sont pas non plus sur l’attitude du gouvernement qui les a reçus à l’Élysée le 21 octobre pour leur signifier une fin de non-recevoir sur leur demande d’indemnités supra légales pour les travailleurs licenciés.

Pour autant, même si la situation est catastrophique pour les licenciés car ils savent que retrouver tous un boulot dans la région, c’est mission impossible, ils ne baissent pas les bras. Une requête pour annulation du plan social est en cours sur le plan judiciaire. Des démarches actives sont engagées auprès des élus locaux pour qu’ils prennent position. Des élus qui ont d’ailleurs été gazés à Egletons lors de la venue de Macron alors qu’ils voulaient seulement le rencontrer !

Avec la CGT, les salariés tiennent des réunions d’information dans différentes villes de la région et viennent de créer une association de défense et de soutien aux travailleurs de GM&S1. Même si le moral n’est pas au beau fixe, le lien entre les salariés licenciés et ceux qui ont gardé leur emploi se fait toujours par des assemblées communes, pour suivre l’évolution de la situation de tous et pour être en mesure de continuer à réagir ensemble pour la suite.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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