SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Hé, ho, Blanquer! Le coronavirus n'est pas parti en vacances à Ibiza, lui!

Capture d'écran sur Fb

Non et c'est même le contraire, même si le premier chambellan du palais de l'Elysée allège tout, surtout les cotisations patronales dans les caisses de l'Etat. Mais ne faut-il pas sauver le capital dans notre mauvaise société?

 

Bref, si les prévisions de l'Institut Pasteur s’attendaient à un pic de la 5e vague de convid-19 à la mi-janvier, le nombre de cas quotidien continue de battre des records ces derniers jours et le nombre de décès dus à la pandémie ne décroit pas non plus.

En cause, note, le jeudi 20 janvier 2022, le Conseil scientifique qui, normalement parle à l'oreille de notre président chef du Conseil de défense sanitaire -est-ce que vous suivez?-: “cette remontée s’explique par un regain de l’épidémie chez les moins de 15 ans et chez les 30-44 ans, suggérant un effet important de la rentrée des classes: le virus circule de façon intense chez les plus jeunes et se propage ensuite aux parents”.

Ah, ces classes ouvertes pour le bien de la scolarité des enfants et des parents d'élèves qui, profitant de cette garderie somme toute gratuite, continuent de vendre leur force de travail à bas prix à leurs exploiteurs qu'ils soient publics ou privés!

Mais le Conseil Constitutionnel vient de valider en passe vaccinal le passe sanitaire. Ce qui va faire régresser la contamination.

Puisque ledit Conseil est un organe éminemment scientifique. Il découle de la constitution monarchique décrétée par le général de Gaulle en 1958. Son président actuel est l'ex-premier ministre socialiste Laurent Fabius. Les autres membres sont nommés soit par le président de la République, soit par le président de l'Assemblée nationale et soit par celui du Sénat.

Et en attendant, rien pour augmenter le pouvoir d'achat.

Ah, si, l'aumône de 100 euros pour les plus pauvres. Qui l'a perçue à la date d'aujourd'hui? En tout cas, pour les retraités, c'est pour fin février 2022. Ben oui, des fois que le grand âge, le coronavirus, ou les deux à la fois, en rétrécissent le nombre dans notre France aux racines vachement chrétiennes.

Hé, ho, Blanquer! Le coronavirus n'est pas parti en vacances à Ibiza, lui!

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
La Sécu, dans le viseur de la finance... Et l'un des patrons de l'Assurance privée vous explique pourquoi ..., par Jean LEVY

La création de la Sécurité sociale | Annabac

 

Oui, les assureurs privés et leurs fondés de pouvoir qui occupent  aujourd'hui l'Elysée (ou qui voudraient demain l'occuper) veulent supprimer la Sécu, .

Denis Kessler,

dirigeant du Medef

devenu l'un des grands patrons de l'Assurance 

déclarait dans la revue Challenges le 4 octobre 2007

LA VOLONTE DES PATRONS DE REVENIR SUR LES CONQUÊTES SOCIALES GAGNEES A LA LIBERATION :

Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde !

Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s'y emploie.

Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme...

A y regarder de plus près, on constate qu'il y a une profonde unité à ce programme ambitieux.

La liste des réformes ?

C'est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception.

Elle est là. 

Il s'agit aujourd'hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !

A l'époque se forge un pacte politique entre les gaullistes et les communistes. Ce programme est un compromis qui a permis aux premiers que la France ne devienne pas une démocratie populaire, et aux seconds d'obtenir des avancées - toujours qualifiées d’«historiques» - et de cristalliser dans des codes ou des statuts des positions politiques acquises.

Ce compromis, forgé à une période très chaude et particulière de notre histoire contemporaine (où les chars russes étaient à deux étapes du Tour de France, comme aurait dit le Général), se traduit par la création des caisses de Sécurité sociale, le statut de la fonction publique, l’importance du secteur public productif et la consécration des grandes entreprises françaises qui viennent d’être nationalisées, le conventionnement du marché du travail, la représentativité syndicale, les régimes complémentaires de retraite, etc.

Le problème de notre pays est qu'il sanctifie ses institutions, qu’il leur donne une vocation éternelle, qu’il les «tabouise» en quelque sorte. Si bien que lorsqu’elles existent, quiconque essaie de les réformer apparaît comme animé d’une intention diabolique. Et nombreux sont ceux qui s’érigent en gardien des temples sacrés, qui en tirent leur légitimité et leur position économique, sociale et politique. Et ceux qui s’attaquent à ces institutions d’après guerre apparaissent sacrilèges.

Il aura fallu attendre la chute du mur de Berlin, la quasi-disparition du parti communiste, la relégation de la CGT dans quelques places fortes, l’essoufflement asthmatique du Parti socialiste comme conditions nécessaires pour que l’on puisse envisager l’aggiornamento qui s’annonce.

Denis Kessler

Denis Kessler, est actuellement président de SCOR* :

Ceci explique cela :

il est un leader du secteur qui a rejoint le Groupe en tant que président-directeur général en 2002. Durant les dix-neuf dernières années, il a marqué le Groupe SCOR de son empreinte, en le hissant au rang de 4ème réassureur mondial bénéficiant d’une notation AA-., est un leader du secteur qui a rejoint le Groupe en tant que président-directeur général en 2002.

*Quatrième réassureur mondial, SCOR offre à ses clients une gamme innovante et diversifiée de solutions et de services pour le contrôle et la gestion des risques. Le Groupe conjugue une présence mondiale avec une expertise reconnue au sein du secteur et des solutions financières de pointe.

Représentant de l'Assurance privée, il a naturellement la Sécurité sociale dans son viseur. Et sa proximité avec aussi bien Macron qu'avec  Pécresse font des projets du pouvoir un danger si l'un ou l'autre devait être réélu ou élu président en avril 2022 .

L'un et l'autre font miroiter que la suppression des cotisations sociales sur les feuilles de paie des salariés permettrait à ceux-ci de percevoir leur montant inclus ainsi en salaire net. Ce que ni Macron, ni Pécresse ne disent c'est que privéé de cotisation (salariale et patronale), la Sécurité sociale n'aurait plus ainsi de sources de financement et serait, de fait supprimée.

Les salariés seraient alors conviés à adhérer à des assurances et mutuelles privées, au grand bonheur des Denis Kessler ! Avec des cotisations élevées et proportionnelles aux remboursements consentis.

Qui pourrait alors se payer de quoi soigner, par exemple, son cancer, quand on connaît le montant des soins prodigués, qui se chiffrent par dizaines de milliers d'euros...aujourd'hui à la charge de la Sécu ? 

Denis Kessler et ses congénères piaffent d'impatience d'être en mesure de réaliser ainsi des milliards supplémentaires. 

Mais il y a loin de la coupe aux lèvres : car si chacun connaît les enjeux de son vote, Macron et Denis Kessler n'auront plus qu'à retourner l'un à sa banque, l'autre à ses assurances, dans la mesure où la vague populaire n'aurait pas nationalisé l'une et l'autre, en achevant le programme du CNR, cauchemar de la finance mondialisée.


 

Jean LEVY

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Guerre sociale : pour 2022, Macron prépare la fin des 35h

Marianne a révélé les premières réflexions de Macron pour son programme pour le prochain quinquennat. Modulation du temps de travail à l’échelle d’une vie, flexibilisation et fin des 35h sont à l’ordre du jour ! Bref 2022 s’annonce encore pire que 2017.

Président des riches

Crédit photo : AFP/ Ludovic Marin

Selon Marianne, celui qui ne s’est toujours pas officiellement déclaré candidat préparerait d’arrache-pied sa campagne, son programme et ses mesures phares. A l’ordre du jour de nouvelles offensives anti-sociales et notamment la fin des 35 heures.

C’est une exigence historique du patronat, remise plusieurs fois sur le devant de la scène, notamment à la sortie du premier confinement quand Geoffroy Roux de Bézieux expliquait que pour relancer l’économie il allait falloir « rouvrir le débat [sur la question du temps de travail] ». que le chef de l’Etat s’apprêterait à porter pour 2022. En effet, un cadre de LREM a expliqué à Marianne que pour les prochaines élections présidentielles, LREM étudierait la possibilité de faire entrer dans la loi une modulation du temps de travail à l’échelle d’une vie, il détaille : « On peut accepter de travailler 45 heures par semaine quand on a 25 ans, puis réduire son temps de travail quand on a des enfants ou quand on est senior ». Si les contours sont pour le moins flous pour le moment, cette modulation représenterait une attaque sans précédent contre le monde du travail et une nouvelle dégradation des conditions de travail et de vie dégradées. Une mesure d’autant plus scandaleuse, qu’alors que le chômage s’élève déjà à 15% chez les 15-29 ans, avec 45 heures par semaine l’avenir de la jeunesse post-2022 s’annonce morose, pour ceux qui travailleront comme pour ceux qui ne le pourront plus.

Et Macron n’entend pas s’arrêter en si bon chemin, Marianne indique : « Pour ne rien simplifier, la Macronie aimerait lier ce chantier à celui des retraites, interrompu en plein quinquennat. » Et l’attaque pourrait aller plus loin encore avec une volonté de repousser l’âge de départ à la retraite, là encore, dans l’objectif assumé d’allonger le temps de travail. A moins de trois mois de l’échéance des présidentielles, Macron semble vouloir renouer avec la posture jupitérienne du réformateur et avec le ton donné à sa campagne de 2017, en radicalisant ses projets d’attaques contre le monde du travail, les classes populaires et la jeunesse et en multipliant les gages adressés à la bourgeoisie. Et ce dans la droite lignée de la mise en application de la réforme de l’assurance chômage –qui a fait passer la durée minimale de travail pour être indemnisé de quatre à six mois- ou de son récent discours à la conférence des présidents d’université où il a promis dans finir avec la fac gratuite s’il était réélu. En 2022, comme en 2017, il semblerait bien que Macron se fasse une nouvelle fois le candidat des riches et le fossoyeur des acquis sociaux. Une chose est sûre, plus que jamais Macron, nous prépare la guerre sociale.

Et sur ce terrain, la concurrence est rude, puisque de Valérie Pécresse, ses slogans sarkosystes « travailler plus, pour gagner plus » et ses [adresses antisociales > https://actu.orange.fr/politique/presidentielle-2022-valerie-pecresse-veut-liberaliser-le-temps-de-travail-magic-CNT000001FDL95.html] « il est absurde de fixer un temps de travail légal pour toutes les entreprises » à Marine Le Pen favorable à un passage aux 39 heures par accords de branche, en passant par Eric Zemmour et les autres, les classes dominantes sont d’accord sur un point, c’est en finir avec les droits et les conditions de travail des salarié.e.s.

A rebours de ce programme austéritaire et à l’heure où 2,4 millions de personnes sont au chômage, il est nécessaire de faire entendre un programme en rupture totale avec la logique qui vise à faire payer la crise aux travailleurs et travailleuses. C’est dans ce sens que Révolution Permanente porte à travers la candidature d’Anasse Kazib, la nécessité de partager le temps de travail entre tous et toutes. Cela permettrait de créer des emplois, d’en finir avec le chômage et assurerait de meilleures conditions de travail et de vie au plus grand nombre.

Il n’est pas question d’attendre le lendemain des présidentielles pour commencer à la mettre en place, partout où les patrons ont des velléités d’augmentation du temps de travail, il s’agit de répondre par la grève. En prenant exemple sur les salariés de Neuhauser en Moselle, une boulangerie industrielle, où après plusieurs mois de lutte, les salariés ont obtenu le passage aux 32 heures. Le rapport de force paye et seule la construction d’un plan de lutte sérieux peut permettre de mettre fin aux aspirations de la bourgeoisie de détruire les conditions de travail

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
+5 000 milliards d’€. En pleine pandémie la fortune des milliardaires atteint des records selon l’OXFAM

Selon une enquête de l’OXFAM, la fortune des milliardaires a plus augmenté ces deux dernières années que lors de la dernière décennie. En effet, les milliardaires auraient gagné 5000 milliards d'€ en fortune cumulée, atteignant un nouveau record de 13 800 milliards d'€. Dans le même temps 160 millions de personnes sont tombées dans la pauvreté, et les plans de licenciements se succèdent.

Nos vies pas leurs profits

Crédits photos : M. NGAN/AFP - E. PIERMONT/AFP

Dans un rapport publié le 17 janvier, l’organisation OXFAM a révélé que la fortune des milliardaires avait plus augmenté en 19 mois de pandémie qu’au cours de la dernière décennie. Une démonstration de la manière dont la crise COVID a renforcé de manière colossale les inégalités sociales dans le monde. Par ailleurs, alors que 160 millions de personnes se sont retrouvées pauvres, chaque 26 heures il y aurait un nouveau milliardaire. Les dix milliardaires les plus riches auraient même réussi à faire doubler leurs fortunes ces deux dernières années.

En France aussi les milliardaires, comme Bernard Arnault se sont très nettement enrichis. En effet, selon le rapport « de mars 2020 à octobre 2021, les richesses des grandes fortunes françaises ont bondi de 86%, soit un gain de 236 milliards d’euros. À titre de comparaison, elles avaient augmenté de 231 milliards d’euros en 10 ans, entre 2009 et 2019. » Pour le PDG de LVMH cela signifie un quasi doublement de sa fortune, passant de 67 milliards d’euros en mars 2020 à 163 milliards, en octobre dernier, comme le retranscrit France Inter.

« A elles seules, les cinq premières fortunes de France ont doublé leur richesse depuis le début de la pandémie : elles ont gagné 173 milliards d’euros. C’est près de ce que l’Etat a dépensé pour faire face au Covid-19 en un an ! Ces cinq milliardaires possèdent désormais autant que les 40 % les plus pauvres en France » ajoute l’organisme. Une situation à rebours de toute la rhétorique de crise utilisée par les grands patrons pour licencier massivement et se faire allouer des aides par le gouvernement.

Comme le rappelle Quentin Parrinello, porte-parole d’Oxfam France : « Pour les milliardaires, la pandémie a été une aubaine. S’ils se sont enrichis, ce n’est pas grâce à la main invisible du marché, ni par les choix stratégiques brillants mais principalement en raison de l’argent public versé sans condition par les gouvernements et les banques centrales dont ils ont pu profiter grâce à une montée en flèche des cours des actions. » En parallèle de cet enrichissement sans précédent des milliardaires français, 7 millions de personnes ont besoin d’aide alimentaire pour vivre, soit 10% de la population française.

Ces données démontrent l’inconciliabilité entre notre classe et les capitalistes, ces derniers n’hésitant pas à tirer profit d’une catastrophe sanitaire mondiale pour maximiser leurs profits et à mettre en danger la vie des travailleurs et des travailleuses. On la vu notamment vu avec Jeff Bezos, patron d’Amazon et assis sur 188 milliards d’euros, dont l’entreprise n’a pas hésité à mettre en danger de mort des salariés, et qui leur refuse des pauses les obligeant à uriner dans des bouteilles.

La crise n’est ainsi substantielle que pour les classes populaires et les travailleurs, la très grande bourgeoisie internationale elle, se gave du travail des travailleurs. Ces chiffres édifiants, ce rapport entre forte augmentation de la précarité contre fortes hausses des profits n’est que la plus logique conclusion du fonctionnement du système capitaliste. Encore une fois la réalité de cette crise se résume à : « socialisation des pertes, privatisations des bénéfices ».

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

Les motifs de la colère sont multiples, mais si la CGT appelle à la grève au centre E. Leclerc de Saint-Pierre-lès-Elbeuf, le mardi 18 janvier 2022, c’est pour soutenir un de ses élus victime, selon elle, de discrimination. À 8 h, quand une cinquantaine de personnes se massent devant l’hypermarché, Sébastien Fiévet répond à une convocation de la direction « avant un potentiel licenciement », s’insurge Loïc Roldan, animateur départemental Commerce et services et responsable CGT à l’Union locale d’Elbeuf. « Les représentants de la CGT sont victimes de discriminations. » Il cite un précédent : « Sébastien David, un autre représentant du syndicat a été insulté par un collègue de travail dans le magasin. Il a alerté la direction et c’est lui qui a été sanctionné. Il est aujourd’hui à bout et en arrêt maladie. »

aussin précédent en 2020

Sébastien Fiévet, référent harcèlement et membre du collectif Femmes mixité à l’Union local CGT, est accusé par une collègue, « une amie depuis sept ans avec laquelle j’ai toujours eu de bons contacts », précise l’intéressé. « En moins de quatre mois, il a reçu trois convocations et un avertissement, reprend Loïc Roldan, jusqu’à ce que le 22 décembre, il soit chassé violemment du magasin alors qu’il faisait ses achats. »

 Conditions de travail et salaires

Alain Aghadjanian, le directeur du magasin, ne veut pas alimenter la polémique. Il constate toutefois que dans la manifestation « il n’y a, sur l’ensemble du personnel, que trois salariés syndiqués du magasin » et réfute toute discrimination : « C’est une allégation de la CGT depuis qu’elle existe.  »

Publié par FSC

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investir.fr |
 

Le groupe britannique de produits de grande consommation a été éconduit ce week-end dans le cadre de son offre pour racheter les activités grand public du laboratoire pharmaceutique. Il réitère son intérêt pour une telle opération ce lundi. La Bourse s’inquiète du coût d’une surenchère. Unilever chute en Bourse quand GSK affiche l’une des meilleures performances du jour.

Unilever confirme son intérêt pour la branche grand public de GSK, ce qui lui vaut d’accuser la plus forte baisse du jour en Europe

Unilever et GSK font le grand écart en Bourse au sein des grandes valeurs européennes du Stoxx 600. A Londres, ce lundi, l’action du groupe de produits de grande consommation perd près de 7%, plus forte baisse de l’indice pan-européen, quand le titre du laboratoire pharmaceutique grimpe de 4%.

Samedi, Unilever a confirmé avoir approché GlaxoSmithKline en vue d'un rachat de la branche de santé grand public du groupe pharmaceutique, dans le cadre d’une offre d’un montant de 50 milliards de livres sterling (60 milliards d'euros). Offre rejetée par GSK. Celui-ci a même reçu trois offres de la part d’Unilever, la dernière, en date du 20 décembre, comprenant une composante de 41,7 milliards de livres en cash et de 8,3 milliards en titres.

Une prime « modeste », selon Jefferies

Selon le Sunday Times, l'offre a également été jugée trop basse par Pfizer, qui détient une participation de 32% au capital de cette branche de santé grand public du groupe pharmaceutique britannique. Les analystes de Jefferies, eux aussi, jugent le montant un peu « chiche », car il ne présente qu’une prime « modeste » d'environ 10% compte tenu de la prise de contrôle en perspective et des synergies probables.

L’intérêt renouvelé par Unilever, ce lundi, pour cette filiale, « GSK Consumer Healthcare [étant] un leader dans le domaine attractif de la santé grand public et serait un très bon complément stratégique alors qu'Unilever continue de remodeler son portefeuille », laisse logiquement entrevoir une surenchère de la part du groupe de produits de grande consommation. Et qui dit payer plus cher dit revalorisation de la cible, GSK indirectement, et dégagements en Bourse de l’initiateur de l’offre, qui voit l’effet positif de son acquisition réduit par un prix plus élevé.

« L'acquisition créerait une plate-forme de croissance d'ampleur pour le nouveau portefeuille aux Etats-Unis, en Chine et en Inde avec de nouvelles opportunités sur d'autres marchés émergents », assure Unilever, qui cite en exemple le potentiel de synergies dans les soins de la bouche et les vitamines.

Le pôle alimentaire en sursis

La branche de santé grand public de GSK comprend notamment le médicament antidouleur Panadol, l’analgésique Advil, les pastilles anti-tabac Nicorette et le dentifrice Sensodyne. Elle réalise un chiffre d'affaires annuel de près de dix milliards de livres. Unilever est, de son côté, connu pour ses marques Dove, Axe et Rexona dans les produits de soins et de beauté.

En cas de réalisation de l’opération, le britannique pourrait, dans le cadre du recentrage de ses activités atour de la santé, céder des actifs dans sa division alimentaire, à plus faible marge, comme les marques de crème glacée Ben & Jerry's, Solero et Magnum, ou de plus de haut de gamme Grom et Talenti. Il pourrait même se départir, le cas échéant, de l’ensemble de ce métier de l’alimentaire, qui concerne les cubes de bouillon Knorr, la pâte à tartiner Marmite, Colman's, les moutardes Maille et la mayonnaise Hellmann's. Un pôle qui génère près de 6 milliards de livres de ventes. 

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SOURCE : Le Vénissian

La CGT Mines / Energie

La décision du gouvernement ce 13 janvier sur l’électricité, officiellement pour freiner la hausse du prix, est un scandale ! Non seulement, elle ne va pas freiner la hausse, qui sera seulement décalée dans le temps et qu’il faudra payer ensuite, mais elle fait le choix de tuer EDF et le service public de l’électricité.

Depuis la privatisation et la mise en concurrence, le gouvernement, l’union européenne et les grands groupes capitalistes ont un problème. Ils ne peuvent produire de manière décarbonée une électricité disponible pour répondre aux besoins. Dès que le prix du gaz augmente, ils se retrouvent avec une électricité beaucoup plus chère, invendable sur le marché français tant que le service public existe encore !

Depuis des années, le gouvernement oblige donc EDF à vendre une part de son électricité nucléaire à ses concurrents à « prix d’amis ». Et ce 13 janvier, le gouvernement a fait un nouveau cadeau aux distributeurs privés d’électricité qui font face à la hausse des prix du marché. Il leur donne 20 milliards de Kwh d’électricité EDF toujours à prix d’amis, électricité qu’ils vont nous revendre avec une très forte marge !

Avec cette mesure, c’est EDF qui finance directement les marges de TOTAL Energie ! Un scandale. TOTAL est déjà dans un record de profit avec les prix du pétrole au plus haut, et c’est le service public qui paie le cadeau décidé par le gouvernement d’une électricité qu’il pourra revendre aussi avec des prix qui s’envolent !

Pourtant, depuis des mois, tout a montré l’incapacité du marché à répondre aux besoins des usagers. On a vu des acteurs comme Leclerc, Cdiscount et d’autres arrêter carrément leur activité et dire à leurs clients de retourner chez EDF. Les prix s’envolent sous pression du marché allemand dominé par le charbon et le gaz..

Mais jusqu’à quand les français vont-ils accepter la casse de leur entreprise nationale de l’électricité ?

 


Publié par FSC

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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