SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a estimé le 17 mai que la taxe de 3 % sur les dividendes des grandes entreprises instaurée en France était contraire au droit bruxellois.

La modeste contribution additionnelle à l’impôt sur les sociétés avait été mise en place par la loi de finances rectificative pour 2012. Il s’agissait pour Bercy de compenser l’annulation d’un autre prélèvement déjà censuré par la CJUE.

L’Association française des entreprises privées (Afep) et une vingtaine de grands groupes français – dont Danone, Total, LVMH, Vivendi et Sanofi – avaient saisi la justice européenne pour contester cette taxe sur les dividendes distribués. Les géants du CAC 40 arguaient que les bénéfices de leurs filiales étrangères se trouvaient taxés deux fois : une première dans le pays d’origine, une seconde lors de leur distribution sous forme de dividendes par la maison-mère. Le Conseil d’État avait transmis le recours à la CJUE en juin 2016.

La justice européenne vient de donner raison à l’Afep et aux multinationales, mettant en avant l’article 4 de la directive bruxelloise sur les sociétés mères et leurs filiales, qui vise précisément à empêcher une double imposition des bénéfices distribués par une filiale à sa société mère.

L’Afep « se félicite de la décision de la Cour de justice de l’Union européenne, qui constitue un signe fort pour l’attractivité de la France. »

Il se trouve que l’Afep a rédigé récemment avec le Medef, le Groupe des fédérations industrielles (GFI) et le Cercle de l’industrie (lobby patronal auprès des institutions européennes créé par Dominique Strauss-Kahn) une lettre pour encourager Emmanuel Macron à aller plus loin en matière d’intégration européenne – un conseil qui semble superflu tant est grand le zèle du nouveau président dans le domaine.

On comprend aisément l’attachement au projet européen des lobbies patronaux. Le jugement récent de la CJUE l’illustre à merveille. Dans un communiqué, l’Afep « se félicite de la décision de la Cour de justice de l’Union européenne, qui constitue un signe fort pour l’attractivité de la France. » Les pleurnicheries patronales trouvent toujours une oreille compréhensive à Bruxelles.

La timide taxe rapportait chaque année deux milliards d’euros à l’État. L’Afep et les grands groupes français ne comptent pas se contenter de son annulation, ils veulent contraindre le ministère des Finances à rembourser aux entreprises concernées quatre milliards d’euros « indûment » perçus.

Avec Emmanuel Macron à l’Élysée, Édouard Philippe à Matignon et Bruno Le Maire à Bercy, il semble très peu probable que l’État s’oppose aux injonctions de la justice européenne. Par conséquent, on peut s’attendre à une confirmation française de l’illégalité du prélèvement. Il reviendra au gouvernement de soigner sa « com’ » pour faire passer la pilule auprès des Français. Peut-être plus compliqué : il s’agira aussi de se montrer inventif pour combler le manque à gagner fiscal…

PAR EL DIABLO

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

http://www.larousse.fr/encyclopedie/data/images/1309810-%C3%89vasion_fiscale_par_Charb.jpg

Aujourd’hui un petit point de la réunion sur le conseil de surveillance Unilever France HPC qui s’est déroulé ce matin au siège d’Unilever.

C’est avec une grande surprise que nous avons pris connaissance du montant prévisionnel de la participation pour l’exercice 2017.

Alors que nous avions déjà pris une claque pour l'exercice de 2016 (enveloppe réelle de 1,9 millions d'€  tandis que l’on nous avait annoncé un prévisionnel à 2,4 millions d'€, souvenez-vous, nous avons tous perdu en moyenne 1000€), on nous annonce un prévisionnel à 1,2 millions d'€ pour 2017, donc il y a de forte chance que nous terminions en dessous de 1 million d'€.

Selon le rapport, cela nous fera une baisse d’environ 35 % de notre participation par rapport à 2016 !

Cela devient catastrophique. Voilà le montage financier mis en place par Unilever, c’est la continuité du pillage des marques françaises pour toujours plus d’évasion fiscale. Il serait temps que les salariés prennent consciences du sens de la "répartition des richesses créées".

Aujourd'hui, une nouvelle fois, nous avons toutes les raisons d'être en colère.

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
La précarité comme legs de Hollande à Macron

http://img.aws.la-croix.com/2015/07/27/1338586/Parmi-inscrits-Pole-Emploi-juin-2015-nouvelle-categorie-chomeurs-ceux-travaillent-temps-temps-sans-parvenir-sortir-completement-chomage_1_730_400.jpg

Les chiffres du chômage du mois d’avril 2017 confirment les tendances lourdes de ces derniers mois : une forme de stabilisation en dents de scie pour le chômage total à un niveau très élevé et l’accroissement de la précarité pour des millions de travailleurs.
Ainsi la catégorie A (personnes au chômage total dans le mois) connaît une baisse de 1% en France métropolitaine avec 3471800 personnes et une quasi-stabilité sur 3 mois, soit une augmentation de +0.1%. En cinq ans, les politiques d’austérité n’ont pas empêché la destruction de l’emploi stable.
Dans les catégories B et C (personnes ayant travaillé moins ou plus de 78 heures dans le mois, c’est-à-dire alternant petits boulots et chômage), le cap des 2 millions d’inscrits est durablement franchi depuis le début d’année 2017. Ainsi, ils sont au total 2 063 200 en avril, soit une hausse de 2.2% sur 1 mois. Ce sont les victimes de la double peine : petits boulots et allocations en baisse une nouvelle fois avec la convention Unedic étendue, in extremis, la veille du second tour.
Le chômage de longue durée continue d’être un fléau qui met en lumière l’absurdité des politiques de culpabilisation des salariés privés d’emploi, notamment les plus de 50 ans.
L’obligation d’accepter des offres d’emploi, dont beaucoup sont illégales, est un chantage pour recycler la même vieille recette : préparer des radiations à défaut de créer des emplois.
Le total des catégories ABCDE montre donc que plus 6 255 900 de personnes recherchent du travail. Elles ne veulent ni être insultées, ni endosser la responsabilité de leur mise au chômage.
C’est au pouvoir de mener la politique qui crée les emplois ! La CGT soutient les travailleurs, avec ou sans emploi, et défend des propositions pour une relance de l’activité et le maintien du Service public.

Montreuil CGT

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Grève illimitée des transporteurs de matières dangereuses dès le 26 mai

La France en panne d’essence à partir du 26 mai ? C’est bien possible puisque les transporteurs de matières dangereuses, à l’appel de la Fédération nationale des syndicats de transports CGT, qui ont entamé avec le patronat des négociations, ont appelé à la cessation d’activités dès le 26 mai, et ce pour une durée illimitée. À l’origine de ce mouvement de grève, une absence de dialogue social, et un mépris du patronat vis-à-vis des revendications des transporteurs, comme nous l’explique Stanislas Michaud, de la CGT Transports  :

LA CGT MONTREUIL

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

GATTAZ et le MEDEF sur un nuage...

PAR EL DIABLO

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Ce petit épisode en dit long sur les intentions et la méthode Macron.

Ne rien dire, laisser croire, voir venir ...

Et implacablement poursuivre l'objectif de démanteler le code du travail, d'imposer la flexibilité !

Cela en dit long aussi sur le mépris dans lequel il tient ses "interlocuteurs" syndicaux!

A bon entendeur salut !

L'épisode s'est produit à l'occasion de la démarche auprès de l'ambassade de Grande Bretagne suite à l'attentat de Manchester.

A une question de Le Drian demandant à E. Macron si les "concertations" de la matinée avec les syndicats se sont bien passé, E. Macron répond :

"OUI, Ben c'est bien normal parce que je ne leur ai rien dit"

 

PAR FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

SOURCE : Libération

Plusieurs dizaines de salariés étaient en grève vendredi pour des revendications salariales sur les sites des magasins Ikea de Saint-Priest, près de Lyon, et Villiers-sur-Marne, en région parisienne, a-t-on appris de sources concordantes.

Selon Ikea France contacté par l’AFP, «une vingtaine de salariés seraient en grève à Villiers et une quarantaine à Saint-Priest», sur environ «400 collaborateurs» dans chaque magasin.

Les grévistes sont plus nombreux: une quarantaine à Villiers, le double à Saint-Priest, a estimé de son côté la CGT.

«Le magasin de Villiers est ouvert car la direction a fait appel à des intérimaires ou d’autres salariés», explique Hocine Redouani, délégué CGT Ikea pour l’Ile de France.

A Saint-Priest, «les cadres s’organisent pour tenir les postes» et maintenir le magasin ouvert, selon Muriel Martinez, responsable CGT du site.

Les salariés protestent contre «la baisse de l’enveloppe d’augmentation des salaires».

«Elle doit passer de 1,6% de la masse salariale en 2016, à 1,1% en 2017 et 80% des salariés auront moins de 0,5% d’augmentation», précise Hocine Redouani.

Selon Ikea, la direction «a proposé une augmentation moyenne de 1,1% à laquelle s’ajoute 1% de prime d’ancienneté».

Les grévistes devaient se réunir en fin de journée pour décider ou pas de la poursuite du mouvement.

Cette action fait suite à un premier débrayage sur le site de Villiers-sur-Marne lundi et une occupation symbolique mardi du siège de la direction d’Ikea à Plaisir (Yvelines) par une vingtaine de salariés syndiqués à la CGT, lors de l’ouverture des Négociations annuelles obligatoires (NAO).

Elle s’ajoute à un mouvement lancé le 5 mai dans les quatre dépôts de stockage d’Ikea: Châtres (Seine-et-Marne), Metz (Moselle), Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) et Saint-Quentin-Fallavier (Isère).

Pendant les NAO concernant la logistique, «clôturées sans accord le 19 mai», l’activité «a cessé ou ralenti trois jours» sur le mois de mai, selon la direction. La CGT parle de «grèves perlées».

AF

PAR FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Notre camarade Philippe Belair de la CGT-G nous communique :

Ce 26 Mai 2017, nous commémorons les 50 ans du massacre de Mai 1967 en Guadeloupe, suite à la grève des ouvriers du batiment qui réclamait 2% d'augmentation de salaire. Après la tuerie, ils ont eu droit à 25%. Demain, 27 Mai, nous commémorerons le massacre des troupes de Napoléon pour rétablir l'esclavage en Guadeloupe en 1802 (C'est suite à ce massacre que la révolution commencera à Haiti car beaucoup de rescapés sont partis avertir les troupes noires de Haiti).

_________________

Mai 1967 en Guadeloupe

Mai 1967

Trois journées, les 26, 27 et 28 mai 1967, sont dans le cœur des Guadeloupéens. Ces trois journées-là, ils se sont sentis moins Français. Parce que gendarmes et CRS ont tiré sur eux, les ont pourchassés, les abattant comme on l'aurait fait un autre temps.
Jean-Pierre Sainton raconte, commente.
Solange Coudrieu, victime, dit des choses troublantes.

Des tirs à balles réelles

Jean-Pierre Sainton, historien :

" Le fait qui déclenche les échauffourées dans le début de l’après-midi du 26 mai 1967 dans tout le périmètre entre la Place de la Victoire, la Darse et le marché Saint-Antoine, à Pointe-à-Pitre, est la réaction populaire à la rumeur qui parcourt la foule au sujet d’une phrase méprisante et raciste qu’aurait prononcée le chef de la délégation patronale lors de la rupture des négociations syndicales convoquées suite à la grève des ouvriers du bâtiment déclenchée quelques jours plus tôt.
La sortie, sous protection des forces de l’ordre, du représentant patronal va provoquer dans un premier temps des heurts entre les ouvriers et les gens qui s’étaient amassés pour les soutenir, et les cordons de CRS et gendarmes. Puis, les échauffourées montent très vite en intensité et en violence : les jeunes sortis du travail ou des quartiers vont bombarder les gendarmes et CRS de projectiles divers (cailloux, conques de lambis, bouteilles). Ces derniers ripostent d’abord par des charges, des grenades explosives et lacrymogènes, puis tirent à balles réelles sur les manifestants à partir de 15 h 15 en visant en priorité ceux qui leur semblent jouer un rôle actif dans la manifestation. Jacques Nestor, militant du GONG (Groupe d’organisation nationale de la Guadeloupe), connu de la police est ainsi délibérément désigné, visé et abattu d’une balle en plein ventre vers 15 h 30. D’autres personnes, manifestants ou non, sont aussi abattues ou grièvement blessées par les balles des CRS sur toute l’aire couvrant la Darse et la Place de la Victoire. On a la certitude de l’identité d’au moins deux autres personnes : le jeune Georges Zadig-Gougougnan et Ary Pincemaille.

Mai 1967 en Guadeloupe

Le sous-préfet Maillard tentant de canaliser la foule en colère
Mitraillages à vue

Après les premiers tués et blessés par balles, des jeunes cassent deux armureries proches pour riposter. Ils attaquent alors les symboles de tout ce qui représentait l’injustice et le racisme. A partir de la fin de l’après-midi, les affrontements s’étendent à la ville. S’ouvre alors une seconde phase des événements avec l’arrivée des escadrons de gendarmerie mobile, les Puma, appelés par le Préfet qui, sous prétexte de répliques aux actions des jeunes et de rétablissement de l’ordre seront les principaux exécutants responsables des rafles, mitraillages à vue, exécutions sommaires, exactions et assassinats qui sont perpétrés dans la nuit du 26 mai 1967, et encore le lendemain. Ils ont fait des dizaines de blessés et un nombre encore indéterminé de morts, assurément plus que les 8 personnes identifiées dont les noms sont connus à ce jour. "

Une répression militaire préparée

Mai 1967

L'analyse de Jean-Pierre Sainton est sans équivoque :

" La révolte des habitants de Basse-Terre, le 20 mars 1967, leur détermination à châtier le raciste Snrsky — un marchand de chaussures d'origine européenne qui avait lâché son chien sur un ferreur (cordonnier ambulant), NDLR —, leur capacité à formuler des revendications précises et le soutien à leur côté des personnalités et organisations nationalistes avaient affolé les autorités. D’autres réactions populaires pouvant être « utilisées » par les nationalistes étaient à prévoir. Les autorités préfectorales, couvertes par les autorités gouvernementales, s’étaient préparées à frapper vite et très fort tout ce qui ressemblerait à l’amorce d’une contestation populaire. Mai 67 est une répression militaire qui a été méthodiquement préparée et exécutée. Ce n’était pas simplement une grève qui aurait « dérapé ». "

Témoignage de Solange Coudrieu

Mai 1967

Solange Coudrieu, aux approches de ses 80 ans, est un personnage emblématique de ces événements. Son témoignage est émouvant.

PAR FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

https://i1.wp.com/cgtvillejuif.org/wp-content/uploads/2015/11/Arr%C3%AAte-de-VGT.jpg?resize=350%2C200

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Plaisir, ce mardi. Le siège d’Ikea France a été investi par une vingtaine de salariés affiliés au syndicat CGT. Ils réclament des primes impayées selon eux. LP/L.MT.

Alors que s’ouvraient les négociations annuelles obligatoires (NAO) ce mardi entre les représentants des employés et la direction d’Ikea, un peu plus d’une vingtaine de salariés affiliés au syndicat CGT ont investi le siège social de la célèbre enseigne d’ameublement à Plaisir. « Il s’agit d’une occupation pacifique, prévient l’un des syndiqués sur place. Nous sommes là pour obtenir au moins une prime en récompense des efforts fournis en faveur de l’entreprise. Elle nous avait été promise, nous n’avons rien vu venir et nous sentons floués. » La CGT réclame, par ailleurs, une augmentation de 4 % des salaires ainsi qu’un 14e mois. Les grévistes ont prévu de rester sur place durant la nuit de mardi à mercredi.

De son côté la direction ne « souhaite pas commenter » les demandes des représentants de la CGT « tant que les négociations se poursuivent », affirmant être « très attachée au dialogue social, comme toujours. » Les NAO se poursuivent ce mercredi avec une seconde réunion entre collaborateurs et dirigeants de l’entreprise. Elles s’achèveront le 20 juin après quatre autres rendez-vous de négociation.

leparisien.fr

PAR CGT COMPIEGNE FACEBBOK

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

CODE du travail : c'est bien GATTAZ qui ordonne

Le président du MEDEF, a appelé le 16 mai le nouvel exécutif à « aller vite » sur la réforme du marché du travail, jugeant « surréaliste le débat sur les ordonnances » qui pour Pierre Gattaz « font partie de nos outils démocratiques, elles permettent d'aller vite et ne suppriment pas du tout la concertation ».

On n'est évidemment pas surpris de cette appréciation de la part du patron des patrons qui tient aussi le 49.3 pour un outil parfaitement légitime. « Et puis on ne débarque pas de rien », estime Pierre Gattaz, qui considère qu'Emmanuel Macron « a passé six à neuf mois à expliquer ce qu'il allait faire » : « Je pense qu'il n'y a pas d'effet de surprise ».

Gattaz en appelle à « trois mesures rapides » pour réformer le Code du travail : le plafonnement des indemnités prud'homales, la création d'une instance unique du personnel et l'inversion de la hiérarchie des normes qui donne la primauté à l'accord d'entreprise.

Alors que le plafonnement des indemnités prud'homales constitue une ligne rouge pour l'ensemble des syndicats, Pierre Gattaz argue que la mesure avait déjà été adoptée dans le cadre de loi Macron lors du quinquennat Hollande. Or à l'époque « on n'a pas vu les syndicats sortir dans la rue », a-t-il commenté. La mesure avait été retoquée par le Conseil constitutionnel puis réintroduite dans la loi « travail » et enfin retirée sous la pression de la contestation sociale du printemps 2016. Le patron des patrons ne peut tout de même pas considérer que le débat soit clos sur une mesure.

Il ne peut pas non plus faire comme si les sept Français sur dix qui se déclaraient opposés à la loi Travail durant des mois en 2016 avaient changé d'avis à la faveur d'une campagne électorale aussi éloignée des questions du travail. En fait, Pierre Gattaz autant qu'Emmanuel Macron et Edouard Philippe veulent mener une guerre éclair contre le Code du travail pour s'exonérer de la contestation sociale.

Dans ce débat sur la méthode de la réforme du Code du travail, la déclaration de l'ancienne ministre du Travail lors d'un déplacement pour sa campagne électorale des législatives dans le 18e arrondissement de Paris est à noter. Myriam El Khomri a affirmé ne pas voir de « difficulté » au fait de réformer le Code du travail par ordonnances, « si cela repose sur un compromis négocié avec les organisations syndicales et patronales ». « Pour moi l'enjeu, c'est le contenu de l'ordonnance, et surtout accepter un transfert du pouvoir législatif au pouvoir exécutif ne peut se faire que s'il y a eu de la négociation ou de la concertation avec les organisations syndicales sur le contenu de l'ordonnance », explique la ministre qui, dans cette circonscription, affrontera notamment Caroline De Haas coauteure de la pétition « loi travail non merci », qui a recueilli plus de 1,3 million de signatures sur internet.

Si elle n'a pas demandé l'investiture de la République En Marche, l'ancienne ministre ne cache pas sa proximité passée avec Emmanuel Macron. « On a quelque part été un peu frère et sœur d'armes pendant deux ans au sein du gouvernement », a-t-elle affirmé, en précisant son souhait de participer de manière « constructive, exigeante et vigilante à la majorité ». Tout ça sent le « changement dans la continuité ».

PAR EL DIABLO

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Vendredi 19 mai, en fin de réunion de CE, la CGT a interpellé la direction sur la règle des jours fériés pour les salariés « postés ».

Nous avons demandé l’application de la convention collective de la Chimie.

Les salariés ont ainsi droit au maintien intégral de leur rémunération mensuelle : salaire de base, ainsi que tous les éléments ayant la nature de complément de salaire (primes, commissions, indemnités diverses, etc.), aucune réduction de la rémunération toutes primes comprises !

En revanche, les indemnités ayant la nature de frais professionnels (primes de panier, titres-restaurant, etc.) ne sont pas dues.

Donc, les primes d’équipes et les majorations doivent être maintenues.

Nous attendons le retour de la direction lors du prochain CE (mois de juin). Maintenant reste à savoir sur combien d’années la direction fera la régularisation.

Nous vous tiendrons au courant de la suite.

                                                                                                         LA CGT

http://ekladata.com/fo-vitalaire.eklablog.com/perso/20130321%20ccn%20negociation%20salaire.png

Voir les commentaires

Visiteurs

520655

 

Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

Archives

Articles récents

Hébergé par Overblog