Voici un point en direct de l'usine concernant le conflit qui oppose les salariés à Unilever sur les négociations salariales de 2011.
Face au mépris encore une fois démontrée par le directeur Yves Edouard DESOMBRE et des cadres (PELLEGRINI Olivier, MICHEL Joachim, LEFEVRE Gérald, DEVILLERS Olivier et Mme MAXIMOVA) hier lors d'une allocution aux salariés, ces derniers durcissent le conflit.
La très grande majorité des salariés ont été indignée et scandalisée d'entendre de la part de la direction que 2 % étaient le maximum qui pouvait être donné en augmentation générale, car il faut garder notre compétitivité et maintenir nos coûts.
Il est tout de même révoltant d'entendre ce genre de propos lorsqu'on sait que des cadres comme lui et d'autres qui imposent des conditions de travail déplorable, la pression, le harcèlement et le mépris tout au long de l’année touchent des sommes énormes en termes de variable paye, PERCO, en participation mais aussi en termes de salaire.
Les propos de la direction, du directeur et de son DRH sont totalement scandaleux.
À ce message et ses grandes paroles de la direction les salariés répondent par un durcissement du conflit et la colère. La direction est entièrement responsable de cette situation, elle ne prend pas en considération non plus le fait d'avoir des personnes qui n'ont jamais participé à aucun mouvement de contestation dans l'usine depuis sa création. Il lui appartient maintenant d'apporter une réponse à la hauteur des revendications des salariés, la balle est dans leur camp et la CGT est disponible en permanence sur le site 24 heures sur 24 pour en discuter et négocier.
Aujourd'hui samedi, rien ne tourne et les collègues qui travaillent de week-end sont eux aussi très remontés, d'ailleurs un des salariés qui travaillent dans cette équipe a alerté à plusieurs reprises la direction et l’encadrement sur cette situation explosive, notamment en termes de conditions de travail et de reconnaissance. Ils se foutent totalement de l'usure des salariés.
La direction arrête de dire qu'elle n'était pas au courant, ceci est du domaine de la provocation et de l'incompétence.
Samedi et dimanche, les salariés en VSD souhaitaient ne pas travailler du tout car eux aussi ils subissent la même chose que les collègues en semaine. Un week-end non travaillé pour eux, représente une semaine de perte de salaire.
Depuis jeudi que le conflit est en route la direction persiste dans sa ligne de conduite et refuse totalement le débat.
Maintenant que l'on soit clair, les revendications portées par les salariés du site de Le Meux ne concernent plus les salariés du site de Saint-Vulbas, car selon les remontés des élus CFDT de leur site ils accepteraient les 2 % s’il n'y avait pas d'obligation de signer l'accord !!! Il appartient aux salariés eux-mêmes du site de Saint-Vulbas d'en décider autrement aujourd'hui.
En tout cas beaucoup de salariés de semaine sont venus porter main-forte et soutenir la lutte le conflit en accompagnant les collègues de week-end et les élus de la CGT omniprésent.
A bientôt pour d’autres infos.
Lien ci-dessous sur le reportage de France 3 Picardie (se rendre à 4.20 minutes)