Publié par EL DIABLO
Syndicat CGT Unilever HPCI France
Publié par EL DIABLO
SOURCE : Initiative communiste du PRCF
Grève le 19 janvier. Et après ? C’est tout ! C’est là la stratégie des états majors syndicaux…
Il faut dire que c’est le grand stratège des luttes gagnantes qui mène le mouvement, à savoir le secrétaire de la CFDT, Laurent Berger, également secrétaire de la CES (confédération européenne des syndicats), véritable courroie de transmission des directives anti-sociales et anti-France de la commission européenne de Bruxelles et, nous ne le répéterons jamais assez, des accords de Barcelone de 2002 signés par Chirac/Jospin et qui prévoient que l’âge de départ à la retraite soit reculé de 5 ans.
Alors, si certains à gôôôche, croient naïvement que l’appel inter-confédéral (notamment CFDT/CGT/FSU/FO/SUD) est une bonne nouvelle pour mener la lutte sur les retraites, au PRCF, nous savons qu’il n’en est rien et que c’est même tout l’inverse !
En effet, Laurent Berger n’entraîne son « syndicat » dans ce mouvement que pour torpiller ce qu’il ne peut empêcher. Ce dernier l’a d’ailleurs déjà reconnu dans une entrevue sur France Inter le 11 janvier : l‘ « idée n’est pas de bordéliser » le pays. L’objectif est d’ « expliquer que cette réforme est injuste pour les travailleurs et travailleuses, et notamment les plus modestes ». Expliquer quoi au juste, alors que plus de 80 % des actifs sont opposés à ce projet de destruction de nos retraites !? Bref, tout un programme !
Heureusement, nous sommes loin d’être les seuls à ne pas avoir la mémoire courte et de nombreuses organisations dans la CGT n’ont pas oublié les leçons du récent passé du mouvement ouvrier et sont prêtes au grand combat de classes !
C’est la Fédération Nationale des Industries Chimiques CGT (FNIC) qui a dégainé en premier en proposant un stratégique et dynamisant calendrier de luttes : 24 heures de grève le 19 ; 48 heures de grève le 26 janvier ; 72 heures de grève le 6 février, avec proposition de reconduction du mouvement dans la foulée si, et seulement si, d’autres secteurs sont en grève.
Dans la foulée, d’autres organisations ont elles aussi indiqué qu’elles mèneraient une grève dure, notamment la fédérations CGT des mines et énergie (FNME) qui a proposé son « plan de bataille » le 13 janvier où les reconductions du mouvement sont posées.
C’est également le cas chez le syndicat CGT Geodis, ou les mêmes bases sont posées.
De son coté, l’UD CGT du Nord, a sorti une banderole en guise de programme :
Depuis, les fédérations CGT de la FNIC, FNME, Cheminote, RATP et des Ports et Docks se sont rencontrées pour organiser la lutte sur des bases de reconduction du mouvement et l’élaboration d’une stratégie commune.
A noter que ces secteurs présentent un double avantage : non seulement ils ont un pouvoir de bloquage des profits capitalistes mais en plus ces secteurs sont tenus par la CGT qui peut quasi décider seule d’aller au combat !
Tout cela sent bon le « tous ensemble et en même temps », seul à même de faire reculer le triple ennemi de la classe ouvrière et de la France populaire : l’Union-Européenne, le MEDEF et le régime Macron.
Reste à lier le combat pour les retraites avec celui sur les salaires et sans oublié le primordial combat pour la paix dans une large plateforme revendicative : de l’argent pour les retraites et les salaires, pas pour la guerre !
Publié par FSC
Rien ne justifie la réforme des retraites.
NON le système des retraites n’est pas en déficit. Le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) l’a confirmé dans son rapport annuel. La caisse est bénéficiaire de 3,2 milliards en 2022. Il n’y a donc pas d’urgence.
Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs, les jeunes, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.
Le gouvernement a prévu de réformer le système des retraites en 50 jours. La forme retenue par le gouvernement pour imposer sa réforme est d’une brutalité inédite pour notre démocratie : le passage par une loi de finance rectificatrice et non une loi ordinaire. Cet outil permet le recours à l’article 49.3.
Pourquoi tant de précipitation si ce n’est pour répondre aux injonctions de la Commission Européenne qui, année après année, depuis 2013 veut cette réforme.
L’ARAC exprime son indignation devant le comportement autoritaire du gouvernement qui ne fait que tendre la situation politique.
L’ARAC, qui depuis sa création en 1917, s’attaque aux inégalités, aux injustices, ne peut qu’apporter son soutien aux mouvements populaires porteurs de plus de justice sociale.
L’ARAC appelle à une grande mobilisation pour contrer ce projet de régression sociale.
L’ARAC invite ses comités, ses adhérents à participer à tous les rassemblements et manifestations à partir du 19 janvier.
Villejuif, le 16 janvier 2023
Le Secrétariat National
SOURCE :
Publié par EL DIABLO
Suppression de l’impôt sur la fortune, baisse des impôts aux entreprises et sur les dividendes… Les réformes fiscales du quinquennat ont surtout profité aux plus riches, pointent des syndicalistes de la direction générale des impôts.
******
Nous publions ci - dessous une étude du site Basta! sur les mesures prises par Macron et son clan en matière de fiscalité, dès les premières semaines de son premier quinquennat.
Nous vous recommandons de lire cette étude sur la politique de classe, menée par la minorité des privilégiés - les oligarque liés à la finance internationale - ceux qui ont porté Macon et son clan à l'Elysée.
Systématiquement, cette politique a favorisé les TRÈS riches, en matière d'imposition, faisant porter, dès 2017, les charges nouvelles sur la masse des Français, salariés, chômeurs, retraités.
C'est cette politique contraire aux intérêts de la population, qui ruine le pays, désosse les services publics au profit des intérêts privés, une SNCF à bout de souffle, des bus de plus en plus rares, une santé au bord d'une mort clinique, l'école sans crédits au détriment de l'avenir de nos enfants, la délocalisation à l'étranger de nos moyens industriels qui prive la France des outils de sa croissance.
Et ce pouvoir fait peser les charges financières massivement sur le dos de la population, comme les aristocrates en 1789, sur le Tiers Etat.
Cette situation devient insupportable aux Français.
L'insatisfaction grandissante de la grande majorité de ceux-ci, devient colère.
Celle-ci prend ces jours-ci la forme d'une résistance sociale, faite de grèves et de manifestations populaires, en premier lieu
LE 19 JANVIER, à l'appel de TOUS LES SYNDICATS
Ce sursaut n'aura de valeur que si cette journée de protestation s'élargit dans les jours qui suivront, comme la mer montante submerge tous les obstacles. Et pour "tenir", rien de mieux que de fédérer cette colère par localité, toutes corporations confondues, publiques et privées, pour constituer une force capable de faire plier le pouvoir, sur les revendications des salariés, des retraités, des privés d’emploi.
TOUS DEHORS LE 19 JANVIER 2023 !
JEAN LÉVY
Des manifestations sont prévues partout en France, notamment à :
Paris, manifestation à 14 h Place de la République.
Marseille, manifestation à 10h30 aux Réformés.
Lyon, manifestation à 11h de la Manufacture des Tabacs à la Place Bellecour.
Lille, manifestation à 14 h 30 Place de Paris.
Cambrai, manifestation à 10 h Grand Place.
Douai, manifestation à 10 h Place d'Armes.
Maubeuge, manifestation à 10 h Place Vauban.
Valenciennes, manifestation à 10 h Place d'Armes.
Bordeaux, manifestation à 12h Place de la République.
Metz, manifestation à 14h Place de la Gare.
Besançon, manifestation à 14h Place de la Révolution.
Mulhouse, manifestation à 10h sur la Place de la Bourse.
Narbonne, manifestation à 14h30 Bourse du Travail.
Avignon, rassemblement à 10h30 devant la Cité administrative d’Avignon.
Chambéry, manifestation à 14h Place du Palais de Justice.
Auxerre, manifestation à 14h au départ de la Maison des Syndicats (7 Rue Max Quantin).
Saint-Dizier, manifestation à 17h Place de la Mairie.
La Rochelle, manifestation à 14h30 sur le Parvis de la Gare.
Beauvais, manifestation à 14h30 Place Jeanne-Hachette.
Épinal, manifestation à 14h Place Foch.
Emmanuel Macron, « président des riches
et des rentiers » au regard
de la politique fiscale menée depuis 5 ans
60 milliards d’euros par an d'impôts
en moins pour les entreprises
C’est le montant annuel des suppressions ou réductions d’impôts accordées aux entreprises à la fin de quinquennat, Macron, selon le bilan fiscal et social du quinquennat publié ce lundi par le syndicat Solidaires-Finances publiques.
Ces dizaines de milliards d’euros en moins dans les caisses de l’État le sont « au nom de la compétitivité des entreprises, du pouvoir d’achat, à commencer par celui des plus riches », estime le syndicat.
On se souvient de la suppression de l’impôt sur la fortune (ISF), qui était une promesse de campagne d’En Marche. En 2018, l’ISF est enterré et remplacé par un impôt sur la fortune immobilière (IFI).
Résultat de cette réforme ?
« Le “ruissellement” attendu n’a pas eu lieu », assure Solidaires.
En 2017 : 359 198 foyers fiscaux avaient acquitté 4,23 milliards d’euros d’ISF.
L’impôt qui est venu le remplacer ne porte plus que sur le patrimoine immobilier non professionnel.
Le capital financier en est exclu.
Ce nouvel impôt n’a rapporté que 1,56 milliards d’euros en 2020, près de trois fois moins que l’ancienne contribution des plus fortunés via l’ISF en 2017.
« La transformation de l’ISF en IFI a coûté 3,32 milliards d’euros aux finances publiques », conclut le syndicat. Or « la vocation originelle d’un impôt sur la fortune était de limiter les inégalités de patrimoine, et ainsi d’éviter le retour d’une société d’héritiers ». Supprimé une première fois en 1986 (par Chirac alors Premier ministre), l’ISF avait été réintroduit en 1989 pour financer le RMI, ancêtre du RSA.
En 2018, le gouvernement a aussi mis en place un prélèvement forfaitaire unique de 30 % sur les revenus de capitaux mobiliers : dividendes, intérêts, plus-values…
Ce prélèvement inclut à la fois les prélèvements sociaux et l’impôt sur le revenu. « Cette décision représente un allègement conséquent de la fiscalité de l’épargne », relève le bilan.
Auparavant, ces revenus pouvaient être imposés jusqu’à 45 %, en fonction de l’importance totale des revenus de la personne imposable.
Conséquence :
Emmanuel Macron n’est ainsi pas seulement le « président des riches », mais aussi « celui des rentiers ».
Les entreprises moins imposées en 2022 qu’en 2017
En matière d’impôt, Emmanuel Macron a aussi été le président des entreprises. Dans le programme d’En Marche, il promettait en 2017 une réduction de l’impôt sur les sociétés. « Au nom du renforcement de la compétitivité des entreprises, le gouvernement a massivement baissé les impôts des entreprises pour un montant de plus de 30 milliards d’euros sur la période 2018-2022 », indique le bilan fiscal de Solidaires.
Alors que le taux d’impôt sur les sociétés était de 33,33 % de 1993 à 2017, il n’est plus que de 25 % en 2022. Le taux de cet impôt était encore de 50 % jusqu’en 1985. Résultat : « L’impôt sur les sociétés ne représente que 12,7 % des recettes fiscales nettes pour 2022 et pourtant les entreprises en France génèrent plus des deux tiers de la valeur ajoutée (69 %) ».
Ces baisses d’impôts pour les entreprises ont continué tout au long du quinquennat Macron, jusqu’au plan de relance de l’économie lancé en septembre 2020, après la première vague du Covid. Ce plan comprenait « une nouvelle baisse des impôts des entreprises de 20 milliards d’euros, étalée sur deux ans (2021 et 2022), pour 600 000 entreprises ».
Cette réforme s’est traduite par la diminution de 50 % de plusieurs impôts locaux payés par les entreprises : cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, cotisation foncière des entreprises, taxe foncière sur les propriétés bâties des établissements industriels. Elle s’ajoute au Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), mis en place sous le mandat de François Hollande, et qui profite majoritairement aux grandes entreprises.
Le montant annuel des suppressions ou réductions d’impôts accordées aux entreprises à la fin de quinquennat Macron
selon le bilan fiscal et social du quinquennat publié ce lundi par le syndicat Solidaires-Finances publiques.
Ces dizaines de milliards d’euros en moins dans les caisses de l’État le sont « au nom de la compétitivité des entreprises, du pouvoir d’achat, à commencer par celui des plus riches », estime le syndicat.
On se souvient de la suppression de l’impôt sur la fortune (ISF), qui était une promesse de campagne d’En Marche. En 2018, l’ISF est enterré et remplacé par un impôt sur la fortune immobilière (IFI).
Résultat de cette réforme
« Le “ruissellement” attendu n’a pas eu lieu », assure Solidaires.
En 2017 : 359 198 foyers fiscaux avaient acquitté 4,23 milliards d’euros d’ISF.
L’impôt qui est venu le remplacer ne porte plus que sur le patrimoine immobilier non professionnel.
Le capital financier en est exclu.
Ce nouvel impôt n’a rapporté que 1,56 milliards d’euros en 2020, près de trois fois moins que l’ancienne contribution des plus fortunés via l’ISF en 2017.
« La transformation de l’ISF en IFI a coûté 3,32 milliards d’euros aux finances publiques », conclut le syndicat. Or « la vocation originelle d’un impôt sur la fortune était de limiter les inégalités de patrimoine, et ainsi d’éviter le retour d’une société d’héritiers ». Supprimé une première fois en 1986 (par Chirac alors Premier ministre), l’ISF avait été réintroduit en 1989 pour financer le RMI, ancêtre du RSA.
En 2018, le gouvernement a aussi mis en place un prélèvement forfaitaire unique de 30 % sur les revenus de capitaux mobiliers : dividendes, intérêts, plus-values…
Ce prélèvement inclut à la fois les prélèvements sociaux et l’impôt sur le revenu. « Cette décision représente un allègement conséquent de la fiscalité de l’épargne », relève le bilan.
Auparavant, ces revenus pouvaient être imposés jusqu’à 45 %, en fonction de l’importance totale des revenus de la personne imposable.
Conséquence :
« Les revenus des capitaux sont moins imposés que les revenus du travail. »
Emmanuel Macron n’est ainsi pas seulement le « président des riches », mais aussi « celui des rentiers ».
Bernard Arnault et sa famille en tête
avec 185 milliards de dollars.
(classement Forbes des grandes fortunes),
se réjouit Pascal Perri, chroniqueur économique de LCI. 5, énumérant les sociétés contrôlées par lui :
Vuitton, Kenzo, Celine, Fendi, Marc Jacobs, Givenchy, Moët & Chandon, Mercier, Veuve Clicquot Ponsardin, Dom Pérignon, Château d’Yquem, Christian Dior, Guerlain, Loewe, Kenzo, Bulgari, TAG Heuer, Zenith, Hublot, Chaumet, Fred, etc.. »
À peine 132 millions de SMIC...
Publié par EL DIABLO
Les géants du CAC 40 ont reversé 80 milliards d'euros à leurs actionnaires en 2022
Les actionnaires des grandes entreprises cotées françaises ont perçu l'année dernière 56,5 milliards d'euros de dividendes, un record historique, auxquels s'ajoutent 23,7 milliards d'euros de rachats d'actions, selon « La lettre Vernimmen ». Une générosité inédite qui doit beaucoup aux superprofits de TotalEnergies et au retour en force des banques et assureurs
Par Bastien Bouchaud
Publié le 9 janvier 2023
Les actionnaires des grandes entreprises françaises ont de nouveau été choyés l'année dernière.
Le CAC 40, va leur verser 80,1 milliards d'euros pour 2022, payables en 2023, selon les données compilées par Pascal Quiry et Yann Le Fur pour « La lettre Vernimmen ».
Un millésime historique, en hausse de 15,5 % par rapport au record établi un an plus tôt, et porté par le bond des dividendes (+23 % à 56,7 milliards d'euros) alors que les rachats d'actions sont restés quasi stables à 23,7 milliards d'euros
Par Jean Lévy
Les sociétés du CAC 40 ont distribué:
51 milliards d’euros de dividendes en 2018,
contre 47 milliards en 2017
C’est un record depuis 2006.
57,4 milliards d’euros (dont 10,9 milliards de rachat d’actions) ont ainsi été redistribués en 2019
28,6 milliards en 2020, durant la pandémie.
45,6 milliards en 2021
56,5 milliards d'euros, en 2022
80,1 milliards d'euros au total seront versés en 2023
soit plus de 350 milliards d'euros en sept ans
La dépense intérieure d'éducation (comprenant les activités d'enseignement et les activités connexes, comme l'administration, les cantines, les transports scolaires, les livres scolaires, etc.) a été évaluée, pour l'année 2019, à
160, 5 milliards d'euros
pour
12.257.200 écoliers, collégiens et lycéens
Si Macron et son clan, au lieu de faire les poches des chômeurs, des salariés et des retraités, taxait les gros revenus en dividendes, disons pour prendre un exemple, de 50%, le budget de l'Etat bénéficierait de combien de milliards supplémentaires..?
Macron a fait le contraire dès sa prise de fonction, en 2017 :
Les 10 % les plus riches – le 10e décile de la population, avec un niveau de vie supérieur à 37 260 euros par an – va ainsi capter 4,2 milliards des 9 milliards de baisses nettes d'impôts et le nouveau président supprime l'impôt sur la fortune (ISF).
Les Français ont raison quand ils nomment "Macron, le président des riches", des super riches en vérité, ce qu'on appelle l'oligarchie financière, qui a mondialisé sa fortune.
Et tant que ses commis en politique seront aux manettes de la Maison France, il n'y aura pas de véritables changements à attendre d'une "fortunocratie"
C'est donc au système qu'il faut s'en prendre.
JEAN LÉVY
Publié par EL DIABLO
Les célèbres levures Alsa quittent la Lorraine, leur terre d'origine. L'usine de Ludres, en Meurthe-et-Moselle, a fabriqué ses derniers petits sachets roses. Le groupe allemand Dr. Oetker, tout en conservant la marque, s'est récemment séparé du site de production en le vendant au groupe italien Newlat. Les levures Alsa seront désormais majoritairement produites en Allemagne, la production y ayant déjà été majoritairement redirigée depuis 2021, précise Le Parisien. L'entreprise allemande avait elle-même racheté la marque et l'usine au géant Unilever en 2018.
Les sachets de levure chimique étaient fabriqués depuis 1972 sur le site de Ludres. Newlat, qui a promis d'investir 20 millions d'euros et de conserver la centaine de salariés, veut désormais y produire des levures sous sa marque Minuto, visant un chiffre d'affaires de 50 millions d'euros à l'horizon 2024. Le nouveau propriétaire italien de l'usine a également annoncé la signature d'un contrat pour approvisionner en préparation pâtissière une grande multinationale, qui n'est autre qu'Unilever selon l'AFP. C'est la première implantation de Newlat sur le sol français.
Bien que la reprise de l'usine ait été accueillie avec soulagement, éloignant la crainte de licenciements qui planait alors au-dessus de Ludres, syndicats et salariés regrettent le départ de l'iconique marque de levure, historiquement associée au territoire lorrain. Dr Oetker "n’a jamais voulu faire de maintenance ou d’entretien. La seule chose qu’ils ont faite, c’est garder la marque et la produire ailleurs, en la déracinant […]. Maintenant, on espère les concurrencer et même passer devant eux, avec les investissements", promis par Newlat, avance un salarié au Parisien.
La marque Alsa est née à la toute fin du XIXe siècle, de l'idée d'un jeune boulanger alsacien installé en Lorraine, Emile Moensch – le nom Alsa est un hommage à sa région d'origine.
À partir du 19 janvier, l’heure est à la mobilisation partout en France pour défendre nos retraites et refuser de travailler encore plus longtemps alors que ce n’est pas justifié !
Publié par Info'Com-CGT
Publié par Info'Com-CGT
La presse se faisait récemment l’écho d’un chiffre choc : aujourd’hui, un quart des 5% d’hommes les plus pauvres sont morts à l’âge de la retraite. Or, avec la réforme de Macron, le chiffre passe à un tiers des hommes les plus pauvres.
Crédits photo : AFP
Ce mardi, Elisabeth Borne doit présenter la réforme des retraites, avec en ligne de mire le report de l’âge légal de départ à la retraite. Initialement envisagé à 65 ans, celui-ci devrait a priori être repoussé à 64 ans et combiné à une accélération de l’application de la réforme Touraine. Une réforme profondément anti-ouvrière.
Alors que le gouvernement insiste sur l’idée que l’espérance de vie augmenterait en France pour justifier sa réforme, un chiffre choc a été largement repris à partir d’un article de Libération de décembre 2021 : aujourd’hui, près de 25% des 5% d’hommes les plus pauvres sont déjà morts à 62 ans, âge légal de départ à la retraite. Un chiffre qui s’appuie sur une étude INSEE revenant sur le taux de mortalité en fonction du niveau de vie.
Or, avec la réforme prévue par Macron, ce constat s’aggraverait violemment. En effet, ce sont aujourd’hui 29% des 5% des hommes les plus pauvres qui sont morts à 64 ans, et 30,4% qui sont morts à 65 ans. En clair, avec la réforme des retraites de Macron, près d’un tiers des hommes les plus pauvres n’arriveront pas à l’âge de la retraite.
Un constat terrible qui masque par ailleurs la question de l’état de santé dans lequel nombre de travailleurs arrivent à la retraite. En effet, selon la DRESS, en 2016, « l’espérance de vie en bonne santé à la naissance s’élève à 64,1 ans pour les femmes et 62,7 ans pour les hommes ».
La réforme accentuera donc la tendance à enterrer les plus pauvres avant le départ à la retraite et à réduire, pour les ouvriers et les travailleurs des métiers les plus difficiles, le temps de retraite passé en bonne santé. Face à cette situation il est non seulement urgent de préparer une réponse d’ampleur face à l’attaque de Macron, mais aussi de mettre un terme à un système où l’on use nos vies et nos corps à travailler sans pouvoir voir se rapprocher l’horizon de la retraite.
En ce sens, il faut se battre pour un retour de l’âge de départ à 60 ans et le droit au départ à 55 ans, à taux plein, pour tous les métiers pénibles. Des revendications qui ne sont pas une option pour changer nos vies.
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
Point sur les négociations salariales de mardi 10 janvier 2023.
Après plusieurs heures de négociation, nous avons pu trouver un terrain d’entente avec la direction. Cela fait plusieurs années que nous n’avons pas eu une telle augmentation mais n’oublions pas que nous n’avons jamais connu une telle inflation depuis plus de 40 ans et celle-ci va sûrement continuer. Mais nous pouvons tout de même noter que cet accord et même s’il ne peut pas satisfaire 100 % des salariés, cette augmentation générale, tout le monde y trouvera son compte. Dommage que le talon n’a pas été retenu par la direction.
Le talon aurait permis de réduire les écarts surtout pour ceux qui sont en bas de l’échelle. Une personne qui gagne 3000 € et une autre qui gagne 1700 €, à la fin ce montant avec un pourcentage est complètement différent. (Avec une augmentation de 4,5 %, une personne qui gagne 3000 € aura une augmentation de 135 €, et la personne qui gagne 1700 € aura 76,5 € d’augmentation)
Le but n’est pas de diviser mais n’oublions pas ce qui a été fait sur ces dernières années. Dans le contexte actuel, et en fonction des propositions faites par la direction, il est quasiment impossible de trouver un compromis qui satisfasse tout le monde.
Cela fait plus de 14 ans que les négociations salariales se terminent par un pourcentage, ce système de pourcentage a amplifié les écarts entre les bas salaires et les hauts salaires.
Il y avait d’autres propositions de la part de la direction qui aurait pu être plus avantageuse pour les bas salaires tout en laissant une bonne partie des salariés sans aucune garantie d’augmentation individuelle.
De surcroît, il était hors de question d’accepter une autre proposition de la direction sur une augmentation individuelle de 0,7 % pour les salaires de base inférieurs à 3100 € et s’asseoir sur 4,5 % d’augmentation sur les primes habillage et d’équipe pour les postés. Pour d’autres, ça ne le dérangeait pas du tout !
Alors oui pour la CGT, le meilleur compromis pour les salariés était d’accepter la proposition de 0,6 % d’augmentation individuelle pour les salaires de base inférieurs à 2900 €.
Dans ces conditions la CGT signera l’accord
528605
Se syndiquer CGT ?
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
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