SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

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150 chefs de multinationales réunis par Macron : TOUS à VERSAILLES le 21 janvier
150 chefs de multinationales réunis par Macron : TOUS à VERSAILLES le 21 janvier

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La CGT : La liberté de manifester en danger !
PRISE de POSITION de la CGT :
 

Les attaques successives contre les militants syndicaux et politiques ne cessent de se succéder. Dans un contexte de tensions sociales exacerbées, le gouvernement entend désormais réprimer toutes formes de contestation, en ciblant particulièrement la liberté de manifester. Les annonces du Premier ministre le 7 janvier dernier prévoient la restriction drastique de cette liberté fondamentale et l’alourdissement de certaines sanctions, dans le but de dissuader l’expression d’une quelconque opposition.
Ces annonces sont une reprise pure et simple des dispositions répressives avancées dans une proposition de loi des sénateurs Républicains en juin 2018 et adoptée par le Sénat le 25 octobre suivant. La CGT s’était d’ailleurs exprimée pour dénoncer cette attaque particulièrement virulente envers la liberté de manifester.
Adoptée au Sénat, cette proposition de loi va être examinée prochainement par l’Assemblée nationale. La protestation des gilets jaunes n’est donc qu’un prétexte opportuniste. Profitant de ce contexte social, le gouvernement entend s’approprier une proposition de loi liberticide des Républicains.
Même si le texte adopté par le Sénat a été largement modifié par la commission des lois du Sénat afin de s’entourer de certaines garanties juridiques pour éviter l’inconstitutionnalité de ces mesures, le gouvernement monte d’un cran, marquant un nouveau tournant sécuritaire. Contrôles généralisés des effets personnels des passants aux abords des manifestations, périmètre de sécurité, fouilles, palpations seront désormais les outils banals de la police pour brider toute action de contestation. Création d’une interdiction administrative de manifester, d’un nouveau fichier des manifestants, d’un pointage des personnes interdites de manifestation, aggravation des peines complémentaires, pénalisation du fait de se dissimuler le visage lors d’une manifestation seraient autant de mesures sécuritaires particulièrement dangereuses pour un État de droit ! Ainsi, par exemple, un dirigeant syndical pourra être poursuivi et condamné pour organisation d’une manifestation sans déclaration préalable et encourir donc une peine d’interdiction des droits civiques, civils et de famille !
Faut-il pourtant rappeler que les autorités policières et judiciaires ont déjà un arsenal législatif répressif à leur disposition, sous contrôle des autorités judiciaires ?
Au lieu de répondre aux revendications légitimes de justice sociale, le gouvernement serre encore la vis. La CGT dénonce cette surenchère sécuritaire : ces dérives sont dangereuses pour nos libertés et notre démocratie.

Montreuil, le 14 janvier 2019

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Bangladesh. Des milliers d’ouvriers en grève pour la hausse des salaires réprimés par la police

Ce sont une cinquantaine d’usines du textile qui sont touchées par une grève massive à travers le pays. A des milliers de kilomètres de distance l’ampleur de la mobilisation et les violences policières subies par les manifestants ne manquent pas d’évoquer la situation sociale en France et le mouvement des Gilets jaunes.

Des salaires de 83 euros par mois

Avec des salaires minimums dérisoires, inhumains, fixé à 83 euros par mois, et confrontés à un cout du logement en pleine hausse, les ouvriers du textile du Bangladesh n’ont eu d’autre recours, malgré les lois extrêmement répressives, que de recourir à la grève, ouvrant un niveau d’affrontement très violent avec les forces de l’ordre : « Les ouvriers ont dressé des barricades sur l’autoroute, rapporte un responsable à l’agence de presse AFP, nous avons dû les faire partir pour faciliter la circulation. Jusqu’à présent 52 usines, pour certaines importantes, ont cessé leur activité à cause des manifestations. »

Mercredi dernier ce sont 50 000 ouvriers et ouvrières qui ont manifesté dans la seule ville de Savar – ville industrielle située dans la banlieue de la capitale, Dacca.
Les milliers de salariés de l’industrie du textile en grève depuis une semaine ont bloqué les autoroutes dimanche. Ils ont été violemment réprimés par les forces de l’ordre, qui ont usé de gaz lacrymogènes, flashball et de canons à eaux, et n’ont pas hésité à employer la matraque pour faire retourner, par la force, au travail. Ces violences policières ont entraîné la mort d’un manifestant, ainsi que des dizaines de blessés chez les grévistes.

Dimanche le gouvernement a été obligé de reculer face à l’ampleur de la mobilisation ouvrière et a concédé une hausse de salaire allant de 20 centimes à 8 euros mensuels. Cette première concession n’a pas pour autant fait retourner au travail les ouvriers, qui jugent l’augmentation de salaire minime. Des milliers d’ouvriers continuent actuellement la grève pour une hausse de salaire plus importante, le paiement des jours de grève et en protestation contre les violences policières.

Le Bangladesh, qui a déjà connu un accident tragique avec l’effondrement du complexe textile du Rana Plaza,qui avait tué plus de 1 130 personnes en avril 2013, exportent pour plus de 30 milliards de dollars de textile, écoulant des stocks pour des entreprises comme H&M, ou Primark, qui revendent ensuite, avec des bénéfices colossaux.

Une situation qui, à des milliers de kilomètres de distance, ne peut manquer d’évoquer des parallèle avec la situation de la France. En pleine période de solde, alors que de nombreuses personnes, Gilets Jaunes ou non, sont incapables de boucler leur fin de mois, les grandes entreprises écoulent leurs stocks,, se plaignent, même, de l’atonie des ventes dans le secteur de l’habillement, alors mêmes que toute cette camelote est produite sur le dos d’ouvriers rémunérés 83 euros par mois, vendue à des gens qui n’ont pas les moyens de se les acheter.

Crédit photo : AFP

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Le moment est venu pour la CGT de lancer un appel CONTRE LA RÉPRESSION
Le moment est venu pour la CGT de lancer un appel CONTRE LA RÉPRESSION

un tract intersyndical contre la répression datant de 1968

Envoyé par l'auteur :

Quelques chiffres sur l'étendue sans précédent de la répression selon de nombreux observateurs.

 

Le moment n'est-il pas venu de lancer un appel de dirigeants de la CGT contre la répression de masse, interpellant sa direction ?

 

Pour souvenir, je rappelle qu'en 1968 et malgré de nombreux désaccords avec des dirigeants étudiants, la CGT avait mobilisé en masse par des manifestations, grèves, qui, quelques temps plus tard, allaient donner lieu a deux mois de grève avec occupations.

 

Fraternellement

 

Jean-Pierre Page 

ancien responsable international de la CGT et ancien secrétaire général de l'UD CGT du Val-de-Marne

 **********

Chers camarades, 

Quelques éléments utiles sur la base d'un article du Figaro du 10 janvier 2019.

Il y a eu depuis du 17 novembre 2018 au 7 janvier 2019 officiellement :

- 6 475 interpellations

- 5 339 gardes à vue

Plus de 1 000 condamnations. Toutes ne sont pas des peines de prison ferme, en dessous de deux ans. Elles sont en général aménagées.

- 153 mandats de dépôts

 - 19 convocations par officiers de police judiciaire,

-372 convocations à des audiences correctionnelles.

A Paris pour 249 majeurs jugés en comparution immédiate, on compte 55 renvois à une date ultérieure, 63 condamnations à une peine de prison avec sursis, 58 condamnations à une peine de prison ferme, 13 à un travail d'intérêt général, 40 relaxes.

A Saint-Denis-de-la-Réunion les peines de prison sont en moyenne de 8 mois de prison ferme.

- on compterait actuellement près de 200 personnes en prison.

A cette description très partielle il faut ajouter :

plus de 2 000 blessés dont certains très graves : amputations, des mains arrachées par tirs de grenade, tirs en pleine tête avec pertes des yeux ! Ceux-ci se comptent par dizaines.

Plusieurs personnes sont toujours dans le coma.

 - 11 morts

- il y a eu 53 plaintes auprès de l'IGPN (police des polices) contre le déchaînement de la violence policière.

SOURCE :

 

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Rappelez-vous, cette règle existe depuis 2014 :

La TVA augmente pour financer la baisse des charges des entreprises

le taux normal de TVA doit grimper de 19,6% à 20% et le taux intermédiaire va passer de 7% à 10%.
 

 L’assiette du CICE est constituée par les rémunérations brutes soumises aux cotisations sociales, versées par les entreprises dans la limite de 2,5 fois le Smic.

Son taux est de 6 % des rémunérations versées à partir du 1er janvier 2018. Le CICE sera ensuite supprimé en 2019 et remplacé par un allègement de cotisations patronales à hauteur de 6% (article 9 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2018). Ce crédit d'impôt s'impute sur l'impôt sur les bénéfices.

 

Montant CICE pour Unilever HPC

690835€

Voici le montant perçu au titre de l’année 2017 par Unilever France HPCI (usines le meux et st vulbas)

CICE UNILEVER FRANCE HPCI 690835€

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Gilets jaunes. Une lettre de Macron pour noyer la colère et diviser le mouvement

Le président avait promis d’écrire aux français. Longue et creuse, sa lettre annonce un débat cadré, conçu pour diviser la mobilisation, où les Gilets jaunes sont invités à choisir les modalités d’une régression sociale prévue d’avance.

Grand débat et gros foutage de gueule
 
« Comment ne pas éprouver la fierté d’être Français ? »

Dans sa lettre, Macron commence par rappeler que la France était l’une des nations « les plus fraternelles » et les « plus libres », « puisque chacun est protégé dans ses droits et dans sa liberté d’opinion, de conscience, de croyance ou de philosophie. », avant de condamner la violence en rappelant que son refus est la condition pour avancer.

Les intentions du gouvernement sont donc claires, opposer de façon radicale le Grand débat aux manifestations des Gilets jaunes. Un moyen de siffler la fin de la partie, comme le souhaite le gouvernement.
Surtout, le grand moment démocratique annoncé par Macron s’annonce particulièrement cadré.

« L’impôt, lorsqu’il est trop élevé, prive notre économie des ressources qui pourraient utilement s’investir dans les entreprises (…), nous ne reviendrons pas sur les mesures que nous avons prises pour corriger cela. »

Ainsi, Macron a beau affirmer : « Pour moi, il n’y a pas de questions interdites. Nous ne serons pas d’accord sur tout, c’est normal, c’est la démocratie. Mais au moins montrerons-nous que nous sommes un peuple qui n’a pas peur de parler, d’échanger, de débattre. », les termes du débat sont fixés d’avance et orientés dans une direction précise, celle du projet du gouvernement que Macron défend depuis le début de son quinquennat.

L’exemple du thème des impôts est ainsi particulièrement criant. Après avoir expliqué à mots couverts qu’on ne toucherait pas à l’ISF – reniant ainsi ce qu’il expliquait quelques lignes plus haut – le gouvernement invite les Gilets jaunes à proposer des baisses d’impôts. Mais attention ! Comme, selon Macron, « nous ne pouvons, quoi qu’il en soit, poursuivre les baisses d’impôt sans baisser le niveau global de notre dépense publique. » il s’agit ensuite de discuter collectivement des services publics à supprimer ! Voilà l’idée du débat démocratique que se fait Macron : discutons tous ensemble des modalités d’une régression sociale déjà actée.

Les autres questions se déclinent autour de trois autres axes thématiques, « l’organisation de l’Etat et des collectivités publiques », « la transition écologique », « la démocratie et la citoyenneté ». Différentes propositions sont ainsi égrainées sous forme de questions : renforcer la décentralisation, reconnaissance du vote blanc, vote obligatoire ou encore dose de proportionnelle aux législatives.

Macron roi de l’embrouille et de la division

On ressort de la lecture un peu embrouillé par la multiplicité des thèmes et les 35 questions, et c’est probablement l’objectif du gouvernement : noyer la colère des Gilets jaunes dans un débat touffu, tout en soumettant entièrement l’issue des discussions à la bonne volonté du gouvernement. Pour Macron l’objectif du Grand débat et de la lettre qui l’annonce est bien de légitimer la répression et de mettre un coup d’arrêt au mouvement en le canalisant sur un terrain institutionnel miné.

En outre, la déclinaison des axes thématiques se clôt sur deux thématiques « bonus » surprenantes : l’immigration et la laïcité. Si sur la question des migrants, certains Gilets jaunes ont pu, localement, adopter des positions réellement problématiques, dans la plupart des mobilisations, la question de leur accueil et du respect de leurs droits est posé en opposition à ce gouvernement qui n’a rien à envier à la droite dure. Comme Sarkozy, à son époque, voilà Emmanuel Macron qui impose à sa façon une discussion sur « l’identité nationale », non sans avoir au préalable laissé Castaner s’époumoner à l’envi sur le fait que les mobilisations étaient pilotées par l’extrême droite. Cela ferait sourire, si tout ceci ne relevait pas de l’entourloupe chauvine et xénophobe.

Même chose sur la laïcité : une discussion absolument absente du mouvement mais pas de la réflexion de Macron et de ses ministres qui s’en servent pour servir les plats à la droite et à l’extrême droite en relayant à bon compte les préjugés islamophobes les plus éculés. Un moyen de diviser le mouvement autour de sujets clivants, instrumentalisés par le gouvernement pour dissiper une colère qui vise depuis le départ un seul ennemi : le gouvernement et les riches qu’il sert depuis le début de son quinquennat.

Un grand débat verrouillé et sans issue

A la veille du Grand débat, la lettre de Macron fait donc apparaître la démarche du gouvernement pour ce qu’elle est : une tentative de canalisation de la colère et de division du mouvement. Pourtant, la radicalité et le caractère massif des Actes XVIII et IX laissent penser que peu de Gilets jaunes seront dupes. Et pas que. Le gouvernement ne compte même plus sur l’appui de la Commission Nationale sur le Débat Public (CNDP), pas plus que sur la majorité des maires, pour organiser une « discussion » verrouillée à l’avance. Ce lundi, Chantal Jouanno, présidente de la CNDP a affirmé que sa démission n’était en rien liée simplement au scandale autour de son salaire mais bien à la volonté de l’exécutif de reprendre la main, expliquant sur Twitter que : « Dès lors que le gouvernement a décidé de reprendre le pilotage du Grand débat national, la CNDP qui est une autorité neutre et indépendante n’y a plus sa place ».

Il n’y a guère plus que Laurent Berger et la direction de la CFDT qui appellent le débat de leurs vœux, c’est dire… Tel que cela se profile, Macron semble tout au plus, jouer la montre, avec son courrier et son « débat ». Reste à savoir si, sur ce plan-là, y compris, celui des « horloges », il va réussir. Rien n’est gagné car il a perdu, bien avant le 17 novembre, la maîtrise du calendrier.

Plus que jamais c’est dans la rue et sur les ronds-points, par l’élargissement du mouvement et sa structuration démocratique par en bas, à travers la contagion de la mobilisation, des ronds-points aux entreprises, aux lieux de travail et d’étude que le gouvernement pourra être vaincu.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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MACRON en visite dans l'Eure mardi 15 janvier 2019 : MANIFESTATION (appel CGT 27 - CGT 76) à 14 h - Rond-Point Maison Brûlée - Sortie 24 -Autoroute A13

voir également le lien ci-dessous:

[jpg] CGT-EURE-15JANVIER2019

Publié par EL DIABLO

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rappelons que Philippe CORDAT est le secrétaire de la Région Centre de la CGT et qu'à ce titre il participe aux travaux du Parlement de la CGT, le Comité Confédéral National (CCN).
 
Notons le silence des grands médias à propos de cette initiative d'une importante structure syndicale accompagné du silence de la direction confédérale.
 

Publié par FSC

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Gilets jaune acte 9 : une extraordinaire journée, vraiment !
Gilets jaune acte 9 : une extraordinaire journée, vraiment !

La journée de ce samedi 12 janvier a été l’occasion d’une formidable démonstration de force des Gilets jaunes dont plus aucun média n’ose évoquer « l’essoufflement ».

Gilets jaune acte 9 : une extraordinaire journée, vraiment !

On passera rapidement sur les chiffres grotesques de participation donnés par des autorités de plus en plus ko debout : 32.000 manifestants jaunes sur l’ensemble du territoire en fin d’après-midi, puis soudain 84.000 en fin de soirée, c’est-à dire à peine plus que de policiers (80.000), tout juste assez pour remplir un seul Stade de France, et sans doute beaucoup moins nombreux que celui des contre-manifestants pro-Macron que le ministère de l’Intérieur comptera officiellement – on parie ? – le 27 janvier sur la seule place de la République à Paris1  !

Non, pas de reportages photos et vidéos des différentes manifestations sur le yetiblog cette fois-ci. J’ai réservé la primeur de ces documents au groupe Facebook du Yéti (n’oubliez pas de vous y inscrire comme membres). Qui consultera tous ces témoignages audiovisuels ne pourra que constater combien le résultat est impressionnant et propre à faire passer les statistiques du pouvoir pour des conneries débiles à la Schiappa ou à la Castaner.

Oh bien sûr, on se gardera bien de céder à l’euphorie. Toujours  des dizaines de Gilets jaunes sous les verrous (le convoi des gens du voyage venus apporter leur soutien au boxeur gitan Christophe Dettinger, est resté bloqué par les forces de l’ordre à une soixantaine de kilomètres de la capitale), les blessés sont toujours mutilés et les morts toujours morts.

Gilets jaune acte 9 : une extraordinaire journée, vraiment !
Valence 12 janvier : hommage aux victimes Gilets jaunes.
Le fait nouveau, lors de cet acte 9 du 12 janvier, c’est que les exactions policières, pilotées par des autorités débordées, ne sont pas parvenues à gâcher la fête des Gilets jaunes

Mais ce qui caractérisait toutes les démonstrations de forces de cet acte 9 mémorable, c’était leur côté enjoué, bon enfant, jovial… jusqu’à ce que les forces de l’ordre viennent en fin d’après-midi foutre leur merde à dessein, sans autre raison que d’essayer de casser un mouvement qui les déborde de partout, à Nîmes, à Nantes, à Paris…

Non, pas de photos non plus sur ces tristes exactions policières, ces tirs de flashball et leur terribles conséquences, ces grenades lacrymos déclenchées méchamment, parfois aux pieds de Gilets jaunes assis

Le fait nouveau, lors de cet acte 9 du 12 janvier, c’est que les exactions policières, pilotées par des autorités débordées, ne sont pas parvenues à gâcher la fête des Gilets jaunes. Les Gilets jaunes étaient cette fois-ci trop forts, top déterminés, trop sereins et sûrs de leur bon droit. On n’ose imaginer ce que donneront ces démonstrations de force au retour des premiers beaux jours !

En attendant, permettez qu’on reste ce soir sur cette impression jubilatoire amplement justifiée. Il sera toujours temps demain de se demander quelles stratégies nouvelles adoptées pour contraindre les imposteurs à lâcher un pouvoir qu’ils occupent indûment et à le rendre au peuple.

Les Gilets jaunes pénètrent dans Bourges malgré l’interdiction de la préfète.

Les Gilets jaunes pénètrent dans Bourges malgré l’interdiction de la préfète.

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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