SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

notes d'information cgt unilever

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Afin de rassurer les salariés et de rectifier les suspicions, les propositions avaient été faites avant le conflit et l’intitulé de cette note engage seulement la direction, nous n’avons rien signé. (N’oublions pas, la direction ne voulait surtout pas de conflit lors de l’audit WCM, c’est elle qui nous a demandé à se rencontrer)

Pour la CGT, ce document est caduc.

De plus, le mouvement de mardi 11 décembre aura permis de faire le point sur la situation et de clarifier certains détails avec les salariés.

Comme nous l’avons déjà dit, nous avions tendu la perche à la direction mais elle n’a rien voulu entendre et elle a été malhonnête.

Maintenant, ce qui est sûr, la CGT est encore plus déterminée à faire front à ses projets qui auront un impact néfaste pour la santé des salariés et nous mettrons tout en œuvre.

 

 A prendre en compte pour les salariés, à partir du moment où la direction commencera à rendre officiel les projets, la CGT aura besoin de VOUS, le rapport de force sera vital !

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Après l'intervention présidentielle, développons la lutte sociale de masse avec les gilets jaunes, avec les gilets rouges !
Après l'intervention présidentielle, développons la lutte sociale de masse avec les gilets jaunes, avec les gilets rouges !
Sans entrer ici dans le détail des mesures immédiates annoncées dans l'intervention présidentielle d'hier (pas de coup de pouce au SMIC les 100 euros relevant de la prime d'activité, la suppression de l'augmentation de la CSG pour les pensions en dessous de 2000 euros, la défiscalisation des heures supplémentaires) et de tout ce qui est laissé par ailleurs de côté que retenir de la situation pour le mouvement syndical ?
 
 

 1. Le pouvoir a dû reculer

Certes les décisions sont très insuffisantes , ne couvrent pas de très nombreuses situations de détresse, ne répondent pas à des revendications fortes montées du mouvement à la fois sur le plan social et sur celui des exigences démocratiques et institutionnelles.
 
MAIS, ce qui il y a encore quelques semaines voire quelques jours était déclaré comme impossible, irrationnel est soudain devenu réalité et devra être financé à hauteur de 10 à 12 milliards d'euros.
 
Avec toutes les entourloupes prévisibles.
 

2. C'est la lutte de masse qui l'a fait reculer et pas du tout le "dialogue social"

 

La situation actuelle fait en effet éclater l'imposture de la revendication du "dialogue social" qui n'a fait que conduire aux échecs, aux reculs sociaux et à leur accompagnement.
 
Les organisations qui s'y réfèrent n'apparaissant en définitive que comme des auxiliaires des politiques régressives et anti-sociales de l'oligarchie pour nombre de salariés et de citoyens.
 
La CFDT et ses dirigeants gagnant haut la main le trophée d'or de la catégorie !

 

3.Le pouvoir manœuvre en recul, mais il manœuvre

 

Pour lui il s'agit d'abord de tâcher d'en finir avec le mouvement de masse en cours, d'empêcher les convergences déjà amorcées (lycéens, étudiants, salariés des entreprises et de la fonction publique).

En essayant de diviser ceux qui sont engagés dans la lutte et justifier la répression qu'il exerce déjà et qu'il envisage d'amplifier.

En dramatisant la situation pour à l'instar de ce qui s'est passé en 1968 utiliser les violences urbaines pour tâcher de retourner l'opinion publique.

Surtout il est décidé à poursuivre ses contre-réformes : statut de la fonction publique, retraites, indemnisation du chômage, privatisations, contre-réforme de l'état ...

En un mot pour lui il s'agit de céder sur certains points en vue de calmer, mais avec des "solutions" qui ne remettent pas en cause la logique de classe de son projet global de restructuration de la société française.

 4. Quelles tâches pour le mouvement syndical et la CGT ?

Pas d'autre voie digne de ce nom que le développement des luttes , avec l'objectif du blocage généralisé et la visée de leur convergence en isolant le pouvoir, pour gagner sur les revendications du monde du travail et le contraindre pour l'heure à renoncer à ses contre-réformes.

Le caractère de classe et l'injustice de sa politique est devenu un constat très majoritaire dans l'opinion comme dans le mouvement des gilets jaunes.

C'est sur ce socle qu'il faut s'appuyer pour résister et pour renouer avec de nouvelles conquêtes.

En refusant par conséquent de consentir aux manœuvres du pouvoir, subitement soucieux des " corps  intermédiaires" pour leur faire jouer un rôle de pompier social et de complicité dans la poursuite des régressions sociales.

En refusant par conséquent de participer à un dialogue et des consultations bidon qui n'ont d'autre objectif que de tenter de convaincre de l'impossibilité d'autres choix que ceux du macronisme.

Attitude qui serait mortelle pour le mouvement syndical et en particulier pour ceux qui se réclament de la lutte des classes ... et de la Charte d'Amiens.

C'est pourquoi la participation à la mascarade de l'Elysée d'hier est totalement néfaste.

Par bonheur, parallèlement, les militants et nombre de structures consacraient leur énergie à la préparation des actions et des grèves du 14 décembre et de ses suites !

Rendez-vous donc au 14 ... et APRÈS !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Mercredi tôt dans la matinée, les gilets jaunes ont bloqué un des pôles logistiques d'Airbus à Cornebarrieu, près de la ville de Toulouse. Le site a été paralysé par une centaine de gilets jaunes jusqu'à l'arrivée de 10 camions de CRS, 25 voitures de gendarmeries, le tout surveillé par un hélicoptère.

Toulouse. Les Gilets Jaunes ont bloqué un des pôles logistiques d’Airbus

Ce n’est pas le premier blocage de ce type, notamment sur ce site Airbus. Après avoir été délogés par les forces de l’ordre (et pas dans le plus grand calme), les gilets jaunes ont choisi par la suite de bloquer l’accès au site d’Amazon. Encore un symbole visé. Beaucoup de gilets jaunes aux quatre coins de la France mènent leurs actions dans ce même sens.
Cela démontre une réelle volonté d’impacter des points plus stratégiques. Une volonté d’agir là où ça fait mal : l’activité économique. En témoigne le dispositif policier mobilisé pour l’occasion à Cornebarrieu, la production est un point sensible, qui ne se laisse pas bloquer facilement.

Si ces blocages partiels de l’extérieur ralentissent la production, ils ne la paralysent pas comme pourrait le faire la grève. Le 14 décembre, de nombreux secteurs du mouvement ouvrier organisé appellent à cesser le travail. Cette date pourrait marquer une convergence d’une dimension nouvelle entre les « gilets jaunes », les jeunes et les « gilets rouges ». Si les directions confédérales des syndicats freinent des quatre fers pour éviter un « tous ensemble », comme en témoigne le communiqué intersyndical du 6 décembre qui dénonçait les « violences » des Gilets Jaunes, pour faire reculer définitivement Macron c’est bien la généralisation de la grève qu’il faudra, seule méthode qui peut paralyser l’économie du pays.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Belgique. Plus d’un millier de gilets jaunes dans les rues, 400 interpellations

Le mouvement des Gilets Jaunes n’est pas exclusivement hexagonal. Dans plusieurs pays d’Europe, des mouvements émergent, comme en Belgique depuis plusieurs semaines. Ce samedi, ils étaient plus d’un millier dans les rues de Bruxelles. Comme en France, ils ont subi la répression de plein fouet. Il y a eu plus de 400 interpellations, soit environ 40% des manifestants qui sont actuellement en détention.

Répression

Crédit photo : RTL Info

Les forces de répression avaient bouclé la quartier européen, où se trouve le parlement européen. Aucune voiture et personne ne pouvait y accéder. Il était clair que la répression allait être à l’ordre du jour et cela n’a pas raté.

Répression

Image RTL Info

Ils étaient plus d’un millier de gilets jaunes à braver la pluie et à subir la répression ce nouveau samedi de lutte. Dès ce matin, des gilets jaunes bloquaient samedi matin la E17 et la E40 près de la frontière française. Des barricades ont été dressées sur la route dans les deux sens. Certaines personnes auraient été arrêtées du côté français de la frontière.

De son côté la police belge a organisé des fouilles autour des grandes gares bruxelloises afin d’interpeller à leur sortie de train les Gilets Jaunes, le tout en collaboration avec la Société des transports intercommunaux de Bruxelles.

Répression

Image RTL Info

Les premières arrestations ont donc eu lieu à la gare du Midi et à la gare Centrale, ainsi qu’aux abords du quartier européen bouclé pour l’occasion. Certaines personnes comme cette retraitée de 74 ans, interrogée par RTL Info et qui était tranquillement assis sur un banc, ont été évacuées par la police.

Avec une omniprésence des forces de répression, les gilets jaunes ont été divisés en plusieurs groupes, bloqués de toutes parts. Les forces de répressions ont gazé et fait usages de canon à eau.

Répression

Image RTL Info

Certains ont déambulé de point en point, chassés par la police jusqu’à être pris en nasse vers la rue Belliard. Plusieurs dizaines de personnes ont été interpellées, assises sur le trottoir, mains attachées par des serflex, dont certaines à des poteaux et des lampadaires. Certains manifestants nassés, ont pu repartir sans être interpellés s’ils donnaient leurs papiers et se laissaient prendre en photos.

Comme le montre ces images de RTL Info, ceux qui ont été interpellés, ont ensuite été emmenées dans des bus pour rejoindre la caserne de la police fédérale à Etterbeek.

D’autres sont allés vers la gare du Nord puis vers le parc Maximilien où se trouvent un camp de migrants. La police y a interpellé une dizaine de personne.

Répression

Image RTBF.be

D’après la police il y aurait eu un millier de manifestants ce samedi dans les rues bruxelloises et plus de 400 interpellations. Si on s’appuie sur les chiffres officiels, c’est donc 40% des manifestants qui ont été interpellé à Bruxelles. Si les Gilets Jaunes restent mobilisés dans plusieurs pays d’Europe, il faut bien voir que la répression est elle aussi européenne, la police française ayant arrêté des Gilets Jaunes à la frontière et surtout l’intensité et la violence de la répression est aussi dramatique d’un côte comme de l’autre de la frontière.

Répression

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
CGT FINANCES : Augmenter les IMPÔTS et baisser les taxes : une URGENCE SOCIALE !

Selon le dernier rapport de l’OCDE, la France, avec un taux de prélèvements atteignant 46,2% du Produit Intérieur Brut en 2017 serait championne du monde de la pression fiscale.

 

LA FRANCE CHAMPIONNE DU MONDE DE LA PRESSION FISCALE ? FAUX !

 

Il est faux de présenter ces données comme reflétant la fiscalité française.


En effet, ces chiffres intègrent les cotisations sociales, qui ne sont ni des impôts ni des taxes mais un élément du salaire. De plus, d’un point de vue pratique, ces cotisations financent la sécurité sociale, or, dans les pays où la sécurité sociale n’existe pas, les soins médicaux ne sont pas gratuits !


Ainsi les travaux de l’OCDE prouvent même que loin d’être un enfer fiscal, la France se situe dans la moyenne.

-L’impôt sur les revenus, les bénéfices et les gains en capital représente 10, 9% du PIB en 2017 en France et ….12, 2% en Allemagne, et même... 12, 4% aux Etats-Unis !

-Les cotisations sociales (maladie, retraite...) : 6, 3% du PIB aux Etats-Unis, 14, 2% en Allemagne, et 16,8% en France.

Mais alors comment les étatsuniens font-ils ? 
Ils payent des assurances privées, ce qui au global leur revient plus cher. 
Les dépenses de santé représentent 18% du PIB aux Etats-Unis et 12% en France. Privatiser le service public c’est plus cher, moins efficace et injuste !
Et la pression fiscale sur le patrimoine ? en 2017 (dernière année d’existence de l’ISF en France), elle représentait 4,4% du PIB contre... 4,2% aux Etats-Unis !

Le dernier rapport de l’OCDE souligne par contre le poids croissant de la TVA,
« Après avoir enregistré une hausse tendancielle depuis la crise économique, les taux normaux de TVA se sont stabilisés à 19.3 % en moyenne en 2014 et sont restés à ce niveau depuis. Dix pays de l’OCDE appliquent désormais un taux normal de TVA supérieur à 22 %, contre seulement quatre en 2008. » 
En clair, la crise de 2008 a été payée par l’ensemble des citoyens, la TVA est en effet l’une des taxes les plus injustes, elle est dégressive en fonction des revenus ; les revenus les plus bas sont intégralement consommés, les revenus les plus élevés sont grandement dirigés vers l’épargne et échappent ainsi en partie à la taxe.

 

L’INSTABILITÉ FISCALE UN FLÉAU ? 

Les dernières annonces sur un hypothétique et éventuel retour de l’ISF amènent les sempiternelles jérémiades sur l’instabilité fiscale.
Notons d’abord que ce sont les mêmes qui nous expliquent à quel point l’instabilité professionnelle et sociale est nécessaire, et que nous devons nous y adapter sans broncher.
Ensuite, la loi de finance est annuelle, elle est discutée et votée par la représentation nationale, cela s’appelle la démocratie.

Pour la justice fiscale, il faut d’urgence :

  1. un impôt sur le revenu plus progressif, avec des tranches d’imposition plus élevées pour les plus hauts revenus

  2. un taux normal de la TVA à 15% et sa suppression sur les produits de première nécessité.

  3. la reinstauration de l’ISF, et une augmentation de ces taux d’imposition 

  4. un impôt local prenant en compte le niveau de revenu des contribuables, 

  5. un impôt local sur les entreprises prenant en compte la politique de l’entreprise en terme d’emploi, de salaire, de forma­tion, d’investissement et d’environ­nement ;

  6. une véritable taxe sur les transactions financières ;

  7. la suppression de la taxe carbone 

  8. la simplification de la fiscalité par la suppression des niches fiscales injustes et inefficaces,

  9. la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale 

 

Montreuil, le 7 décembre 2018

 

SOURCE :

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Macron menace et enfume. Mobilisation générale !

On n’en attendait pas grand-chose, tant les ministres avaient fait un pilonnage sur tous les médias depuis deux jours… et on n’a effectivement pas été déçu. Pour autant, le discours de Macron aura été ce soir très révélateur de la nature de la politique de Macron, même quand il vacille face au mouvement des gilets jaunes.

Première démonstration, celle de la méthode, brutale.

Que le discours de Macron commence par la question des « violences » n’étonnera pas. « Le calme et l’ordre républicain (…) doivent régner », et à quel prix… Des gilets jaunes aux lycéens, touTEs gazés, touTEs tabassés, et Macron promet simplement que ça va continuer.

Ensuite s’affirme toujours le même mépris social.

« Je n’oublie pas qu’il y a une colère, une indignation, beaucoup de Français peuvent la partager », rajoutant sans rire trouver la colère « juste à bien des égards »… De qui se moque-t-il, lui le mandataire des plus riches qui veut maintenant nous faire croire à son empathie envers les plus en difficulté ?

Enfin, le catalogue de mesurettes – égrainées en deux minutes puis suivies de beaucoup de blabla – est l’illustration de la redistribution des richesses sauce macroniste. Nous resservant le plat moisi déjà présenté en son temps par Hollande de l’« état d’urgence économique et social », l’essentiel des mesures présentées montre que le président sait être généreux… avec l’argent public, et sans jamais toucher au capital, au fric des plus riches.

Le salaire des travailleurs au SMIC augmenté de 100 euros ?

Que les capitalistes se rassurent, il ne leur en coûtera rien puisqu’il s’agira seulement d’une revalorisation de la prime d’activité. Des heures supplémentaires ? Oui mais sans impôts ni cotisation sociale… Encore plus fort que Sarkozy ! Une prime de fin d’année pour les salariéEs ? Oui mais à la discrétion des patrons. Et bien entendu, que l’on ne parle pas d’une restauration de l’ISF, « revenir en arrière nous affaiblirait »

C’est pourtant toute sa politique qui nous fait revenir en arrière !

Au final, seuls les retraitéEs qui gagnent moins de 2 000 euros par mois seront satisfait de voir l’injuste hausse de la CSG subie cette année enfin annulée. Tout ça pour ça ?

Après ce discours pour rien, le mouvement des gilets jaunes continue, rejoint par celui de la jeunesse qui connaît mardi une nouvelle journée de mobilisation. « L’acte 5 » se prépare pour le week-end prochain, et tous les mécontentements doivent converger.

L’heure est à la mobilisation générale, pour un blocage du pays, notamment par la grève. Face à ce mouvement profond contre la vie chère, Macron doit céder : mettre fin aux taxes injustes, faire payer les riches, augmenter les salaires et les revenus. Nous pouvons les faire reculer.

Montreuil Mardi 11 décembre 2018

https://npa2009.org/

Publié par anti-k.org

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Hier dans les téloches, rien ou si peu: Macron ne touche ni aux riches ni au capital

Selon les médias à ses ordres, le discours de Manu 1er allait être Noël avant l'heure, le "tournant social" de son quinquennat. Cela ne pouvait pas être autrement, il était le père de la Nation toute entière et plus celui des riches et du capital qui avaient placé un ex-banquier sur le trône de l'Elysée. Et les mêmes médias de discourir jusqu'à tard hier dans la soirée sur les cadeaux au peuple apportés dans la hotte. Eh bien non, à vous les pommadés de l'info et à ses servants de la politique, Macron reste bien le président des riches et du capital.

Aucune augmentation générale du pouvoir d'achat, entendez les salaires dans le privé ou le public, les pensions de retraite, les chômeurs indemnisés ou les prestations dites sociales comme les APL ou les allocations familiales. Aucune baisse non plus de la TVA ou de la taxe sur les mutuelles de santé.

En revanche, le peu que notre révérendissime cède sera payé par la collectivité humaine à la place du CAC 40 et des riches toujours exonérés de l'impôt sur les grandes fortunes. En effet, les mesurettes annoncées écartent absolument toute contribution directe des entreprises.

L'augmentation mensuelle de 100 euros brut sur le SMIC n'accroit que la valeur de la prime d'activité, aide sociale de la collectivité nationale qui n'alourdit pas la facture des entreprises. Même cadeau aux entreprises avec les heures supplémentaires pour ceux qui les effectuent. Quant à la hausse de la CSG sur les retraites, elle n'est annulée que pour les retraités dits modestes modestes, alors que la majorité survit avec une pension de l'ordre du SMIC à 9,88 euros de l'heure.

Pour le SMIC et les heures sup, c'est "sans qu'il en coûte un euro de plus pour l'employeur", a donc réaffirmé le commis du capital en France. Sans rire, car toujours du même côté de la barricade, il a souhaité que les entreprises "qui le peuvent" allouent à leurs travailleurs "une prime de fin d'année" sans que cela ne coûte toujours rien à l’entreprise.

"Ma légitimité, je ne la tire que de vous", a assuré hier soir Manu 1er, ses yeux dans nos yeux. Eh bien, merde alors!

Publié par Le Mantois et Partout ailleur

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Macron: 100 euros de plus sur le SMIC? Non, pas vraiment!

"Le salaire d'un travailleur au Smic augmentera de 100 euros par mois dès 2019 sans qu'il en coûte un euro de plus pour l'employeur", avait claironné Manu 1er à la téloche. En revanche, Muriel Pénicaud, sa ministre du chômage et de la précarité dans le travail, affirmait avant lui qu'il n'y aurait aucun coup de pouce sur le SMIC. Du coup, les médias de la pensée unique, celle du capitalisme, endormaient les esprits sur le "tournant social" dans le quinquennat du président des riches et du capital qui venait de contredire sa sinistre du Travail. Qu'en est-il exactement?

En politique politicienne, on dit rarement la vérité et lorsqu'on est le commis à l'Elysée des forces de l'argent, on ne la dit jamais. En fait, il y a l'augmentation ridicule de 1,8% du SMIC, permise dans les textes au 1er janvier 2019 et loin de l'inflation. En net, le SMIC passe donc obligatoirement de 1.184,93 euros par mois à 1.210 euros. Que l'on soit à temps complet ou à temps partiel. Ceci dit, je vous laisse le soin de calculer l'augmentation de l'aumône dans le pays le 5e plus riche du monde. Et je signale que le patronat s'oppose toujours mordicus à cette augmentation prévue dans les textes.

Alors et les 100 euros, dont notre révérendissime n'a pas dit  d'ailleurs si c'était du brut ou du net?

Eh bien, c'est la prime d'activité qui augmente. Et pas au 1er janvier 2019. "Ce sera fait le plus tôt possible, au plus tard en avril", vient de  préciser le palais de l'Elysée.

Mais c'est quoi la prime d'activité?  C'est un complément de salaire destiné aux êtres humains qui survivent avec un salaire entre 0,5 et 1,2 fois le SMIC. Elle ne sort surtout pas de la poche du patronat, mais des taxes et impôts prélevés sur la collectivité nationale. De plus, c'est une usine à gaz. Elle n'est surtout pas automatique. Ben non, le capital veille. Il faut remplir un formulaire en ligne et son calcul est complexe. Pire, les travailleurs à moins de 0,5 du Smic ne la touchent pas et comme c'est une prime, ça ne compte pas pour le calcul de la retraite.

Combien sont-ils ces travailleurs pauvres qui bénéficient(sic) de cette prime d'activité? quelque 2,6 millions d'être humains. Mais le ministère des Solidarités(sic) avoue qu'au moins 30% des catégories populaires ne la touchent pas alors qu'elles y ont droit. On comprend pourquoi.

Conclusion: Le SMIC n'augmente surtout pas de 100 euros.

Une hausse du Smic aurait bénéficier à tous les salariés payés au salaire minimum. Leur salaire aurait augmenté chaque mois sur leur feuille de paie. Pour la prime d'activité, qui est basée sur les ressources du foyer et qui faut solliciter sur internet, c'est différent : Exemple entre autres exemples: une personne au Smic dont le conjoint gagne mieux sa vie ne sera donc pas concernée.

Bon, je n'ai rien trouvé sur Manu 1er lorsqu'il était gosse. Alors, je me suis rabattu sur cette capture d'écran. C'est vrai que ce n'est pas très ressemblant. Si?

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

L'appel à débrayer pour accueillir les auditeurs de WCM a été très bien suivi dans l'équipe du matin et d'après-midi.

Une partie des salariés de l'équipe du matin ont pris la décision de faire plus de 2 heures de grève et d'autres se sont mis en grève durant toute l'équipe.

La CGT remercie les salariés-es qui se sont mobilisés ce mardi 11 décembre pour montrer leur détermination sur les conditions de travail, l'emploi, les salaires...

Le but de ce débrayage était de marquer les esprits de nos managers durant la présence des auditeurs !

Voilà une bonne chose de faite !

 

Ci-dessous une petite vidéo.

Un petit coucou de la CGT à nos auditeurs WCM et nos managers qui étaient en salle de réunion.

Accueil des auditeurs WCM mardi 11 décembre
Accueil des auditeurs WCM mardi 11 décembre
Accueil des auditeurs WCM mardi 11 décembre
Accueil des auditeurs WCM mardi 11 décembre
Accueil des auditeurs WCM mardi 11 décembre

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À la télé hier à 20 heures : L’ARNAQUE MACRON
À la télé hier à 20 heures : L’ARNAQUE MACRON

SUITES AUX ANNONCES D’EMMANUEL MACRON

Arnaque au plus haut niveau :

des mauvaises réponses à la colère sociale

 

Emmanuel Macron et son gouvernement n’ont toujours rien compris : le cap libéral et l’austérité sont maintenus. Dans une allocation enregistrée de 13 minutes, le président de la République s’est livré à un véritable exercice d’enfumage ! Une opération de communication alliant menaces, misérabilisme et mea culpa hypocrite, dès les premières minutes de son intervention...

 

Emmanuel Macron et son gouvernement n’ont toujours rien compris : le cap libéral et l’austérité sont maintenus.


Dans une allocation enregistrée de 13 minutes, le président de la République s’est livré à un véritable exercice d’enfumage !


Une opération de communication alliant menaces, misérabilisme et mea culpa hypocrite, dès les premières minutes de son intervention.


Multiplication de tours de passe-passe ; de vieilles recettes d’un vieux monde qui poursuit une politique d’austérité subie depuis 40 ans.


Le président tourne le dos aux revendications légitimes des salariés du privé et du public, des privés d’emplois, des jeunes et des retraités.


Rien pour le point d’indice des fonctionnaires, au contraire de graves menaces sur les services publics.


Rien pour les jeunes qui subissent des violences et une répression inacceptables. L’inégalité d’accès aux études demeure la règle.


Rien sur les salaires et la reconnaissance des qualifications et de l’expérience professionnelle.


Rien sur la justice fiscale et rien sur l’ISF et le CICE.


Rien pour l’augmentation du Smic. Les 100 euros pour les travailleurs payés au smic, sans 1 euros pour l’employeur, ne sont qu’une anticipation de l’augmentation de la prime d’activité, déjà prévue dans le budget du gouvernement.


Rien pour la revalorisation des pensions limitée à 0,3% alors que l’inflation va dépasser les 2% en 2019.


Rien pour les privés d’emplois mais, au contraire, la poursuite de la remise en cause de leur indemnisation.


Rien à payer pour le patronat, une prime de fin d’année au bon vouloir du patronat et défiscalisée ; l’augmentation des salaires compensée par la CSG ; les heures supplémentaires désocialisées.


Cap gardé sur les réformes engagées de l’assurance chômage, les retraites et la réforme de l’État.


Les grands épargnés de ce discours sont les actionnaires, le patronat et les plus riches : aucune contribution ne leur est imposée.


Pour la CGT, les revendications auxquelles il faut répondre, pour « Un état d’urgence économique et social », sont :


l’augmentation immédiate du Smic, des salaires, des pensions, du point d’indice dans la fonction publique, plus de justice fiscale, le rétablissement de l’ISF, l’exigence des négociations sur les salaires dans les entreprises, des services publics qui répondent aux besoins, la relance de la politique industrielle.


Au final, un discours pour rien pour toutes celles et ceux qui ont du mal à vivre au quotidien.


La CGT appelle à poursuivre les mobilisations et à agir par des grèves dans les entreprises et des manifestations, le 14 décembre, à partir des revendications avec des salariés.

 

Montreuil, le 10 décembre 2018

 

SOURCE :

À la télé hier à 20 heures : L’ARNAQUE MACRON

…Et voilà c'est donc l'argent de la Sécurité Sociale qui va payer l'augmentation du SMIC (par la baisse des cotisations patronales) et l'autre conséquence c'est encore moins de protection sociale, moins d'hôpitaux, plus de déremboursements massifs, une forte hausse des complémentaires et plus d'assurances privées pour compenser (je te donne des miettes et je te les reprends sur ta santé et ton bien être) et bien sûr...TOUJOURS aucune participation des riches…

 

 « Le secrétaire d’état chargé de la fonction publique vient de déclarer sur CNEWS que ce n’est pas 100 euros d’augmentation du SMIC, mais de 100 euros supplémentaires sur la prime d’activité, 100 euros qui seront pris sur la baisse des cotisations sociales, autrement dit sur la protection sociale qui aura d'autant moins d'argent pour la santé, la retraite et toutes les prestations sociales »

 

Michel ETIEVENT

Écrivain, historien, journaliste.
Auteur d’une quarantaine d’ouvrages

Publié par EL DIABLO

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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