SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

notes d'information cgt unilever

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Vers une baisse des allocations et un « contrôle journalier »

La nouvelle convention de l’assurance chômage ratifiée ce 1er novembre 2017 pourrait bien aboutir à une baisse des allocations des chômeurs, notamment pour les séniors et les travailleurs précaires. Cette volonté systématique de précarisation des chômeurs est tendue par des offensives idéologiques stigmatisantes qui cherchent à faire passer ces derniers pour des fainéants qui « profiteraient » d’un système trop clément. Cette volonté affichée par le MEDEF de contrôler et appauvrir les chômeurs n’est pas anodine et doit être comprise pour ce qu’elle est : une lutte acharnée pour faire baisser tous les salaires.

Des réformes hostiles aux chômeurs

Les gouvernements mangent dans la main du patronat qui n’a de cesse de demander toujours plus de contrôles et de précarité pour les chômeurs. En effet, Gattaz, président du MEDEF, affiche régulièrement la couleur en exhortant à mieux contrôler les chômeurs, évoquant même un « contrôle journalier » pour ne pas que l’assurance chômage « donne un confort fictif ». Ce que désire Gattaz c’est avoir des chômeurs ultra-précaires, prêts à accepter n’importe quel boulot, n’importe où et n’importe quand, en dépit de leur lieu de résidence, de leurs contraintes familiales ou de leurs qualifications. A cette précarisation par le contrôle, que la propagande anti-chômeurs systématique essaye de justifier en laissant croire que le chômage serait un choix, s’ajoute une lutte acharnée pour l’abaissement des allocations, ce que prévoit la nouvelle convention. En effet, plus les allocations seront basses, plus le patron aura l’avantage lors d’une éventuelle embauche sur la question du salaire. L’abaissement des allocations et de la durée du versement ainsi que le contrôle administratif autoritaire et systématique sont les deux piliers de cette véritable chasse aux chômeurs.

Le vrai visage du patronat sur la question du chômage

Le patronat affiche régulièrement son ambition d’en finir avec le chômage de masse, et martèle que le chômage est une préoccupation pour lui. Si la première de ces affirmations est un mensonge pur et simple comme en témoigne la campagne démagogique et mensongère du MEDEF au moment des négociations sur le CICE, la seconde en revanche est on ne peut plus vraie. Mais le patronat ne s’intéresse pas aux chômeurs par souci humaniste mais bien au contraire pour que le chômage structurel pèse davantage dans la balance de la lutte pour les salaires. Le chômage de masse ne joue pas suffisamment son rôle, aux yeux du patronat, de contrepoids aux négociations salariales, de contrepoids dans le rapport de force qui l’oppose avec les travailleurs. Marx disait en son temps que le salaire des 95% d’ouvriers en activité est toujours déterminé par la demande des 5% qui se trouvent au chômage. C’est pourquoi le chômage de masse est une aubaine pour le patronat qui n’a aucun intérêt à lutter contre. Son seul objectif est d’accentuer la concurrence entre les travailleurs et les chômeurs pour faire pression sur les salaires. De ce point de vue on comprend mieux pourquoi Gattaz fait du « contrôle journalier » des demandeurs d’emploi un objectif central, pourquoi le patronat se bat bec et ongles pour que les allocations chômage soient abaissées et la durée de leur versement réduite. Un chômeur percevant une petite pension sera plus enclin à accepter n’importe quelle offre d’emploi, ce qui aura pour effet, à l’intérieur de l’entreprise, de renforcer le chantage à l’emploi sur les salariés. Nous devons voir clair dans le jeu du patronat et imposer le partage du temps de travail sans perte de salaire comme seule et unique mesure crédible pour lutter contre le chômage. D’autre part, les salariés eux-mêmes doivent prendre en main la lutte pour la revalorisation des pensions et pour la liberté des chômeurs (par exemple de suivre la formation ou de faire les études de leur choix durant leur période de chômage) comme une manière de desserrer l’étau intolérable de la crise et de défendre leurs conditions de vie et de travail.

crédits image : @Médiapart

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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NON à la BAISSE des PENSIONS DE RETRAITE ! Actifs- Retraités MOBILISONS-NOUS !

RETRAITES : le montant des pensions du secteur privé sur le point d’être réduit ou de devenir variable

Mercredi 8 novembre 2017 – pacainfoeco.com – Le vent de réformes Macron comment à déplacer bien des idées quant à la fixation du montant « permanent » des retraites en France, les organismes sociaux concernés (patronat-syndicats) se réunissent ce mercredi 8 novembre pour en débattre avec « les experts » du gouvernement.

Les partenaires sociaux planchent à partir de ce mercredi 8 novembre, sur les nouvelles règles du système pour lequel cotisent 22 millions de salariés du privé.  Le document de travail propose une piste plus que novatrice selon notre confrère LE PARISIEN qui s’est procuré le document avant tout le monde.

Le projet vise à réduire le montant des pensions de façon importante si jamais quand les caisses de retraites complémentaires afficheront des résultats déficitaires. Dans ce cas, la baisse des sommes versées aux retraités serait quasi automatique, selon une nouvelle méthode de calcul attendue en janvier 2019. D’après une étude citée par Le Parisien, si le système était mis en place, cela conduirait à une baisse de 9% des pensions dans les quinze ans qui viennent aussi bien pour les futurs retraités et pour les actuels. Il faut s’attendre à une baisse de 15% environ étalée sur quelques années.

[…]

LIEN VERS LA SUITE DE L’ARTICLE CI-DESSOUS :

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Sanofi : un immeuble neuf de 107 millions d’euros détruit au bulldozer !

Il y a quelques semaines, le groupe pharmaceutique a annoncé la démolition de leur bâtiment DI50 sur Montpellier qui n'a depuis sa construction en 2012, jamais été utilisé.

9000 m2, plus de 20 000 pièces d’équipement à l’intérieur et un investissement de 107 millions d’euros : voilà les mensurations de ce bâtiment dont il ne restera bientôt plus rien. Sanofi présentait en 2003 le projet de construction du DI50 comme le summum de la recherche mondiale, « le pilote à la pointe de la technologie » comme le disait Philippe Courbin, l’ancien responsable du site. La recherche à ce moment-là est entièrement tournée vers la synthèse des petites molécules, Sanofi vend du rêve, certains salariés se font même muter à Montpellier et le plan de construction est lancé. Cependant entre-temps, la recherche de Sanofi s’est réorientée vers les molécules biologiques ainsi que les procédés de fabrication biochimique, un tout autre domaine que celui des molécules chimiques. L’usine est déclarée obsolète et sera bientôt démolie.

La direction de Sanofi affirme avoir étudié toutes les possibilités quant à l’avenir du bâtiment et que la seule solution serait de le détruire. Ce n’est pourtant pas les options de recyclage qui manquent quand on sait qu’il y a aujourd’hui en France près de 900 000 personnes sont privées de logement personnel (dont près de 100 000 sont sans domicile et 85 000 vivent dans des habitations de fortune). Un cruel manque d’imagination de la part de Sanofi alors ? En réalité, l’enjeu est comme d’habitude financier : le fait que démolir le bâtiment (ou du moins juste le toit et les fenêtres dans un premier temps) leur évite de payer une taxe foncière d’un million d’euros an. Le mystère reste entier !

Cette annonce a provoqué chez les salariés de Sanofi et les syndicats colère et consternation. Une salariée s’est d’ailleurs exprimée face à la caméra de France 3 : « 107 millions d’euros, ça représente l’équivalent d’un téléthon, donc si quelqu’un a le culot de dire que c’est peu, alors que l’on sait que cela permet pendant un an de continuer la recherche sur les maladies génétiques, alors pour moi, oui c’est un scandale ». Une « gabegie financière » d’autant plus mal venu quand on sait que l’entreprise a effectué ces dernières années de nombreux plans sociaux.

Mais peu importe, de toutes façons comme l’a dit Xavier Tabary le directeur du site de Montpellier : « Ce bâtiment n’a pas servi, personne n’y a apporté un supplément d’âme », parce que comme chacun le sait, ce qui compte chez Sanofric c’est l’âme. Mais pas les salariés en revanche.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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La divulgation des montages financiers du groupe d'électroménager n'étonnent pas vraiment les employés de l'usine de la Somme, qui va être délocalisée en Pologne.

Le site du groupe d\'électroménager Whirlpool à Amiens, en octobre 2017.
Le site du groupe d'électroménager Whirlpool à Amiens, en octobre 2017. (RADIO FRANCE / BENJAMIN ILLY)

Le groupe américain Whirlpool n'a pas échappé au scandale des "Paradise Papers". L'entreprise met tout en œuvre pour payer le moins de taxes possible, notamment en jouant sur les délocalisations. C'est justement ce qui est prévu pour l'usine d'Amiens, dans la Somme : un transfert de la production en Pologne. Sur place, les salariés réagissent avec lassitude.

L'optimisation fiscale, "un sport national"

Relève d’équipe à l’usine, ce mercredi 7 novembre : la porte à tambour en a le tournis. Les révélations sur la stratégie d’optimisation fiscale de Whirlpool viennent de tomber. Les salariés les découvrent, beaucoup ne sont pas encore au courant, mais ne semblent pas étonnés : "Comme toutes les autres entreprises de toute façon, chacun en profite comme il peut", souffle une employée en passant. "Tout ce qu’on sait, c’est qu’ils reçoivent des aides depuis des années de l’Etat français, c’est un sport national", ironise un autre.

Ce n’est qu’un épisode de plus dans la longue liste de rebondissements qui ont amené micros et caméras sur le parking de leur usine, où flottent toujours les drapeaux syndicaux. Frédéric, ouvrier depuis 23 ans chez Whirlpool, n’avait de toute façon plus confiance en la direction : "Tout était calculé avant. On est en train d’appauvrir la France, comme l’Angleterre, et puis après, ce sera autre chose encore."

De délocalisations en plans sociaux

L’usine est passée de 1 300 salariés au début des années 2000 à 300 CDI et 250 intérimaires aujourd’hui. Après une première délocalisation en Slovaquie, la direction de Whirlpool a donné le coup de grâce en janvier dernier, annonçant la fermeture du site et le départ de la production en Pologne en juin 2018.

Les bons calculs fiscaux de l’entreprise viennent s’ajouter à ces délocalisations au nom de la compétitivité. Patrice Sinoquet, représentant CFDT au CHSCT, a parfois l’impression de se heurter à un mur. "On a les preuves, dit-il, le problème, c’est que tout ça dure depuis une éternité. Et au final, personne ne fait rien. Ils vont encore s’en tirer correctement, comme tous les autres. C’est ça qui est navrant."

Y’en a marre ! C’est toujours les mêmes qui trinquent, qui taffent, et au final, dans cette boîte-là, en 25 ans, on n’a jamais fait de participation aux bénéfices. Simplement, il y en a qui se sont bien gavés sur notre dos.

Patrice Sinoquet, représentant CFDT

à franceinfo

Un plan de sauvegarde de l’emploi a été négocié pour fixer des primes de départ et un industriel picard s’est présenté pour reprendre le site. Mais cela n’efface pas l’amertume d’Antonia Abrunhosa, délégué CGT du personnel : "Dans l’usine, je pense que cela va être terrible, quand l’émission [de Cash Investigation, qui fait partie de l’ICIJ, le consortium de journalistes qui a révélé les « Paradise Papers », ndlr] va passer."

Quand les salariés vont voir ce que Whirlpool fait avec nos bénéfices, avec nos bras et notre sueur, ça va être chaud.

Antonio Abrunhosa, délégué CGT

à franceinfo

"On est les idiots du bas, comme Macron le dit. On ne va pas se révolter, puisqu’on n’est pas très intelligents, poursuit le syndicaliste avec ironie, on attend que tout le monde s’engraisse, et puis un jour, il y a quelqu’un qui va allumer la mèche et ça pètera de partout."

Après la mise au grand jour du circuit fiscal de Whirlpool par les "Paradise Papers", les syndicats de l’usine n’excluent pas de réclamer de nouvelles discussions. La direction de l’entreprise, contactée, nous a fait parvenir un communiqué de presse. Elle évoque "des pratiques normales de planification fiscale et financière".

PAR CGT COMPIEGNE FACEBOOK

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Un budget faramineux : le train de vie faste des députés à l’Assemblée

Florian Bachelier, premier questeur à l’Assemblée nationale, annonce vouloir réduire les dépenses. L’objectif ? Économiser 1 million d’euros… sur 550 millions, là où on apprend que l’argent public sert à rénover des espaces de travail pour 100 millions.

Un devis pour rénover une salle de bain à 30 000 euros ? Rien de moins étonnant lorsqu’il s’agit des dépenses de l’Assemblée nationale. Florian Bachelier, député LREM et premier questeur à l’Assemblée, semble pourtant découvrir le train de vie hors de prix que mènent ses homologues lorsqu’il reçoit cette note salée.

« Pour la première fois, nous allons donner un cap de réduction du budget de l’Assemblée » déclare-t-il au JDD, alors qu’il s’apprête à présenter un plan d’économie ce mercredi devant les députés. Mais c’est surtout l’occasion de découvrir en partie comment l’Assemblée dépense l’argent public qui lui est alloué.

Car les 30 000 euros de rénovation pour une salle d’eau de 9 mètres² dans un appartement privé du Palais Bourbon n’est que la partie visible de l’iceberg. Au total, le budget annuel de l’Assemblée national s’élèverait à 550 millions d’euros.

Un autre exemple ? L’Élysée avait vendu à l’Assemblée nationale un hôtel privé de 7158 mètres² en 2016 – l’hôtel Broglie. La transformation du lieu en espace de travail est estimée à… 100 millions d’euros !

Ainsi, si l’on pourrait se réjouir que les questeurs cherchent à faire des économies sur cet impressionnant budget, on est en droit de se demander si Florian Bachelier et consorts ne se moquent pas du monde. Car outre le fait que leur salaire respectif de questeur s’élève à 18 000 euros mensuels, leur objectif est d’économiser 1 million d’euros en 2017 et 10 millions en 2018. Sur 550 millions donc.

Crédits photo : AP/FRANÇOIS MORI

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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SFR : Une nouvelle vague de licenciements annoncée

Patrick Drahi, PDG d’Altice avait annoncé après son rachat de SFR en 2014 qu’il n’y aurait pas de licenciement massif pendant 3 ans. Son plan de licenciement de 3 000 salariés va maintenant pouvoir commencer.

En juillet dernier, le groupe annonçait la suppression de 5.000 postes d’ici 2019 sur la base notamment de « départs volontaires », donnant lieu à toutes sortes de pression managériales pour faire ‘volontairement’ fuir les employés.

Maintenant que le délai de trois ans est passé depuis le rachat de SFR par Altice, Drahi et consorts vont pouvoir s’en donner à cœur joie pour présenter un plan de licenciement, dans les règles de l’art, prévoyant 3 000 départs en plusieurs vagues. Licencier les travailleurs au compte gouttes, ou par petits groupes sur un temps assez long est une technique bien rôdée par le patronat puisque cela limite les réponses collectives et permet parfois, reste à voir la forme que prendra ce plan de licenciement, d’éviter un plan de sauvegarde de l’emploi, plus coûteux (même si cela est dérisoire par rapport aux bénéfices des actionnaires) pour le patronat.

Déjà, à la mi-septembre, les syndicats de la boîte avaient sorti un communiqué pour dénoncer le nombre d’entretiens préalables au licenciement chez SFR Distribution qui se multipliaient considérablement. Ce qu’ils dénoncent ce sont aussi les techniques managériales instaurant, en plus du plan annoncé, « un climat de terreur et de crainte [qui] s’amplifie » chez les salariés. Les syndicats en appellent aux employés pour faire remonter toutes les informations « pour faire reconnaître l’épuration de la masse salariale ».

Un plan de licenciement d’une telle ampleur, plongeant donc des milliers de salariés dans la précarité, va aussi avoir des impacts sur les « rescapés » qui devront assurer d’autant plus de tâches et seront soumis à encore plus de pression puisqu’ils devront effectuer le travail de leurs anciens collègues en plus du leur. Ces techniques managériales oppressantes, dans tous les secteurs et notamment ceux de la téléphonie, poussent des travailleurs dans la dépression, au burn-out, quand ce n’est pas au suicide.

Avec un chiffre d’affaires qui augmente en 2017 (+0,6 % au premier trimestre), le n°2 de la téléphonie, un opérateur qui investit massivement dans l’installation de la fibre pour redorer son image, compte donc engranger toujours plus en sacrifiant des milliers de salariés.

Crédits photo : PHILIPPE HUGUEN / AFP

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Solidarité avec les militants CGT de PSA Poissy !

Jeudi 16 novembre prochain, 9 militants CGT de l’usine PSA de Poissy comparaîtront au tribunal. Ils sont accusés d’une séquestration fictive d’un chef. En réalité un banal entretien pour demander le changement de poste d’un salarié en restriction médicale, ce qui a valu à chacun 9 heures de garde-à-vue.

Déjà, en juillet dernier, le secrétaire du syndicat avait été condamné à 6 mois de prison avec sursis pour des violences imaginaires.

PSA, le Medef et le gouvernement voudraient briser les syndicats combattifs et restreindre les libertés ouvrières. Un rassemblement aura lieu le 16 novembre à 11h à Versailles devant le tribunal de grande instance. Soyons nombreux à manifester notre soutien !

PAR FSC

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Cette citation de Victor Hugo convient parfaitement pour parler des "Paradise Papers"

Depuis quelques jours, les révélations des « Paradise Papers » sur l’optimisation fiscale des multinationales et des grandes fortunes font scandale.

Des chiffres faramineux commencent à être avancés aux minimum 20 milliards d’ € chaque année échapperaient à la solidarité nationale de notre pays.

Le gouvernement qui est au service des puissances financières, surfe sur le dumping fiscal mondial, au lieu de centrer son intervention sur la satisfaction des besoins sociaux.

Il facilite comme beaucoup d’autres la déréglementation et la mise en concurrence des salariés et des systèmes sociaux.

Cette même logique se traduit dans les entreprises par plus de pression sur les salariés et sur les capacités de production, par des fermetures des sites, des délocalisations, des attaques sur le droit du travail pour augmenter les profits.

Afin de réduire ou de ne pas payer l’impôt sur leurs profits, les entreprises font du lobbying auprès des États et ceux-ci mettent en place des dispositifs qui leurs permettent d’échapper à l’impôt soi-disant en toute légalité.

Pis encore, ces entreprises profitent souvent de multiples aides et exonérations fiscales et sociales.

Ce qui risque de se traduire d’ailleurs une nouvelle fois par un record en 2018 concernant le crédit d’impôt et divers dégrèvements accordés par l’état aux entreprises pouvant atteindre 172 milliards d’€.

Ces privilèges généreusement distribués aux fameux premiers de cordée, souvent les mêmes qui optimisent le rendement de leurs dividendes dans des paradis fiscaux, ont un cout en constante augmentation, une efficacité sur la création d’emploi totalement nulle, une traçabilité déficiente, et des contrôles inexistants

Nous le constatons encore une nouvelle fois, la richesse des plus riches ne sert pas à relancer l’économie, ni l’investissement, encore moins à moderniser nos services publics pour répondre aux besoins des populations ou améliorer l’existence des plus modestes.

Il faut tirer la leçon de cette réalité indéniable. L’État doit prendre toute sa responsabilité pour mettre fin à cette situation scandaleuse et revenir sur certaines décisions comme celles prises sur l’ISF qui relèvent de l’indécence.

Il est grand temps, qu’on demande des comptes aux entreprises, aux actionnaires, ou grands patrons qui ont profité de quelques aides que ce soient et pris dans les filets.

Il faut leur demander de rembourser les aides accordées, que des pénalités soient imposées comme tout citoyen qui aurait enfreint la loi, et que l’on renforce les services de l’état pour se donner les moyens de contrôler efficacement.

Au lieu d’orienter encore plus le système fiscal et social vers la satisfaction des détenteurs de capitaux, l’État doit opérer une véritable réforme fiscale pour plus de justice sociale et plus d’efficacité économique.

Le scandale des « Paradise Papers » confirme le bienfondé des mobilisations contre les ordonnances Macron comme les autres mesures antisociales car elles relèvent de la même logique qui est celle des paradis fiscaux.

Par ailleurs, nul hasard si dans le même temps l’activité et les résultats du contrôle fiscal en France dégringolent...

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Chez Go Sport, la répression patronale se généralise

Samedi 4 novembre, une bonne soixantaine de personnes ont répondu présentes à l'appel de trois salariés du magasin Go Sport de La-Chapelle-Saint-Aubin, près du Mans (72). Les deux salariés en grève exigent la levée des sanctions et la réintégration immédiate de leur collègue, qui subit les foudres du patron du magasin. Une méthode déjà utilisée ailleurs au sein du groupe Go Sport.

Réprimer les salariés qui se mobilisent : un classique chez Go Sport

Les témoignages des collègues de H. sont unanimes : les faits qui lui sont reprochés, à savoir un comportement violent lors d’une réunion, ne se sont pas produits. De la même façon, ses collègues, anciens collègues ainsi que de nombreux clients ont tenu à souligner le professionnalisme et l’implication de H. dans son travail.

Que se cache-t-il alors derrière ce licenciement ? Pour ses collègues, il est évident que H. est la cible d’une répression à peine déguisée, lié à ses interventions contre la dégradation des conditions de travail en magasin, le manque d’effectif et la pression imposée par la direction. Ces derniers temps, les arrêts maladie se sont en effet multipliés, au détriment de la santé des travailleurs et des conditions d’accueil des clients. Face à la détermination du patron qui cherche à maximiser les profits, l’alerte lancée en CHSCT n’a pas suffi à améliorer la situation : pour les salariés, c’est un climat de peur qui règne, alimenté par les menaces et le chantage à l’emploi exercé par la direction.

La répression des salariés « gênants » est en réalité un classique. Au sein du groupe Go Sport, un cas similaire s’est produit au magasin de La Part-Dieu, à Lyon, en juillet 2011. La détermination des salariés, en grève pendant cinq jours en pleines soldes d’été, avait alors permis la réintégration du salarié licencié. Là aussi, l’équipe subissait des conditions de travail dégradées dû au manque criant d’effectif.
C’est donc bien pour dénoncer l’ensemble de ce système et exiger la réintégration de H. qu’une grosse soixantaine de personnes, dont des militants de la CGT, de Solidaires, du Front Social, du NPA et de la FI, ont convergé devant le magasin de La-Chapelle-Saint-Aubin ce samedi 4 novembre.

« So-so-so, solidarité, avec la salariée réprimée ! »

S’il est probable que le caractère illégal du licenciement soit reconnu par les prud’hommes, la réussite du rassemblement de samedi est un début qui doit encourager l’ensemble des salariés du magasin à être solidaires de leur collègue face à la répression patronale.

Au-delà des seuls magasins Go Sport, les salariés en grève samedi ont appelé à la solidarité entre tous les travailleurs de la zone commerciale de La-Chapelle-Saint-Aubin, qui comprend de très nombreuses enseignes. Si la concurrence économique entre les enseignes existe, les seuls gagnants en sont certains patrons : leurs profits augmentent pendant que la concurrence est brandie auprès des travailleurs comme prétexte pour toujours plus de pression et de licenciements.

C’est ensemble qu’il sera possible d’empêcher de tels licenciements de se reproduire - d’autant qu’avec l’entrée en vigueur de la loi travail XXL, les indemnités correspondant à un cas comme celui de H. sont drastiquement plafonnées. C’est également ensemble, et ensemble seulement, qu’il deviendra possible d’exiger l’embauche de personnels supplémentaires.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Communiqué du groupe des député.e.s communistes

Annulation de la taxe sur les dividendes : la facture ne doit pas peser sur les Français.e.s
Note de Jean Paul Lecoq, député communiste de Seine Maritime

Créée sous Hollande avec un amateurisme édifiant, cette taxe de 3 % sur les dividendes qui a effectivement été collectée, doit désormais être remboursée aux actionnaires. Telle est la décision de l’Europe libérale que notre Conseil constitutionnel a suivi. Le gouvernement acquiesce bien entendu, trop content de faire ainsi un nouveau cadeau à la finance payé par tout le monde.

Au delà de cette décision, cela confirme les constats dressés. Notre pays regorge de richesses.

Car 10 milliards de taxe effectivement collectés à partir de 3 % des dividendes versés aux actionnaires, c’est une goutte d’eau dans cette fontaine des rémunérations financières. Et encore il s’agit de dividendes versés par 10 entreprises seulement pas par toutes les entreprises. Et d’après ce que l’on nous rabâche il n’y aurait plus d’argent pour financer les budgets publics, les salaires, les retraites ! Mensonge d’état.

Annulation de la taxe sur les dividendes : la facture ne doit pas peser sur les Français

Suite à la censure par le Conseil constitutionnel de la taxe de 3% sur les dividendes, la France est sommée de rembourser à des grands groupes dix milliards d'euros, intérêts compris. Le gouvernement propose pour pouvoir payer de modifier le budget et de créer une surtaxe exceptionnelle à l'impôt sur les sociétés, afin de récupérer 5 milliards d’euros. Les 5 milliards restant seront imputés au budget 2018, sous la forme d'un déficit. Autrement dit, ils seront à la charge des Français, auxquels on réclame ainsi de nouveaux sacrifices !

Cet après-midi, Fabien Roussel est intervenu dans l’hémicycle pour dénoncer ce dispositif de remboursement adressé à des entreprises qui seront peut-être citées demain dans les Paradise Papers.

Nous proposons de pérenniser la surtaxe à l'impôt sur les sociétés, pour éviter aux Français de subir une charge injuste, et réclamons un moratoire sur les intérêts. Nous demandons par ailleurs au gouvernement de surseoir à la suppression de l'ISF et à la mise en place du prélèvement forfaitaire unique sur le capital. Une solution toute trouvée pour récupérer dès 2017 les 5 milliards d’euros manquant.
 
PAR FSC

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Pour contrer la grave offensive de Macron contre la protection sociale un comité dit de Brétigny , 

Le COMITÉ NATIONAL DE RÉSISTANCE ET DE RECONQUÊTE (CNRR) Pour la défense des conquêtes arrachées en 1936 et 1945 s'esr créé.

Il invite à ce que chacun s'adresse à son député comme élément d'alerte de l'opinion publique plus généralement accompagné de la signature d'une pétition.

Se reporter également à l'article récent de Michel ETIEVENT dans l'Humanité :

http://www.frontsyndical-classe.org/2017/10/la-fin-des-cotisations-sociales-signera-la-mort-de-la-securite-sociale.html

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Pour s'adresser à son député l'adresse mail se trouve sur le site :

http://www2.assemblee-nationale.fr/qui

Lettre pouvant servir de modèle 

PAR FSC

 

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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