Pour Macron et Juncker le problème ce n'est pas que les riches continuent de s'enrichir quand les pauvres, les précaires, les sans-emploi sont jetés à la rue.
NON, c'est que trop de moyens financiers sont attribués aux services publics, au recrutement et à la rétribution d'infrimier.es, de personnels de santé, de facteurs, de receveurs de poste, de pompiers ...
Le programme de Macron prévoit effectivement de supprimer 120.000 emplois publics et de réduire les investissements publics de 60 milliards. Mais Juncker, l'organisateur en chef de l'évasion fiscale au Luxembourg se saisit de l'élection qu'il a soutenu de Macron pour en demander toujours plus, des fois que le "prodige" hésiterait face à la résistance populaire ...
On retiendra également que Macron le grand prêtre du rassemblement et de la réconciliation des français se garde bien de tenter de récupérer -comme ses prédécesseurs- les 80 milliards d'euros annuels d'évasion fiscale.... des riches ... dans les paradis fiscaux si chers à M. Juncker !
A l'évidence ces 80 milliards là ils ne considèrent pas que c'est une dépense, une prédation dirions à récupérer pour le bien public qui viendrait combler bien des "déficits" !
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«Les Français dépensent trop» : Juncker veut que Macron réduise la dépense publique
«Nous sommes confrontés avec la France à un problème particulier, les Français dépensent trop d'argent et ils dépensent au mauvais endroit», a déclaré Jean-Claude Juncker, le 8 mai devant la presse à Berlin, au lendemain de l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République française.
«Les Français consacrent entre 53% et 57% de leur produit intérieur brut à leurs budgets publics, compte tenu du niveau relativement élevé de la dette, cela ne peut pas fonctionner dans la durée», a ajouté le président de la Commission européenne.
Il a estimé que le futur chef de l'Etat français ne pourrait pas compter sur la mansuétude à sens unique de ses partenaires européens sur ces questions. «Il appartient aussi aux Français de faire un geste en direction des autres, en faisant les réformes nécessaires», a-t-il encore répété.
Le chef de l'exécutif européen a tenu ces propos alors que la Commission doit publier le 11 mai ses prévisions économiques de printemps pour les pays de l'Union européenne (UE), suivies le 17 mai de ses recommandations. Or, la France est priée de respecter enfin les règles européennes, selon lesquelles les déficits publics doivent être maintenus en dessous du niveau de 3% du PIB.
Le président élu a prévu dans son programme une réduction des dépenses publiques de 60 milliards d'euros en cinq ans, passant entre autres par la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires. Mais il a dans le même temps appelé l'Europe à se réformer et entend promouvoir des investissements dans l'UE.
PAR FSC