SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

notes d'information cgt unilever

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Les marchés applaudissent l'accession d'Emmanuel Macron au second tour

Les marchés applaudissent l'accession d'Emmanuel Macron au second tour

Le CAC 40 progressait de 3,9% et l'écart de rendement des emprunts souverains se resserrait au lendemain de l'accession du candidat d'En Marche! au deuxième tour de l'élection présidentielle.

L’arrivée en tête d’Emmanuel Macron au premier tour de l’élection présidentielle française, devant Marine Le Pen, apaise lundi matin une grande partie des tensions qui paralysaient les marchés financiers depuis plusieurs semaines.

A Paris, le CAC 40 a ouvert en hausse de 2,08% à 5.201 points, avant de progresser de 3,9% peu avant 11h. Sur les marchés de taux, l'écart de rendement entre les obligations d'Etat françaises et allemandes à dix ans tombe à 40 points de base, un point bas atteint pour la dernière fois peu après les élections américaines en novembre, à comparer à 66 points de base vendredi. Le rendement de l'OAT à dix ans recule de 11,5 points de base et celui du Bund à dix ans se replie de près de 10 points de base, d'après les données de Tradeweb.

Le secteur bancaire est l’un des principaux gagnants du vote du premier tour qui place Emmanuel Macron en position favorable pour emporter l’élection présidentielle. A l'ouverture, l'action de la Société Générale bondissait de 10,17%, BNP Paribas de 7,94% et Crédit Agricole de 10,46%. En milieu de matinée ces banques affichaient toujours des progressions comprises entre 6% et 9,5%. Selon Deutsche Bank, la probabilité d'une victoire d'Emmanuel Macron au second tour devant la candidate du Front national se chiffre à 80%. Dans ce contexte, les analystes de la banque allemande indiquent qu'ils comptent augmenter leur exposition à l'indice EuroStoxx des banques. Bankia, BNP Paribas, Crédit agricole, KBC et ING figurent parmi leurs valeurs bancaires favorites.

A l'échelle européenne, la préservation du modèle européen à travers le bon score d'Emmanuel Macron est saluée. A Francfort, le Dax gagne 2,5% et à Londres, le FTSE prend 1,6%. L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro progresse de 3,37%, le FTSEurofirst 300 avance de 1,7% et le Stoxx 600 s'adjuge 1,6%. A l'instar des banques françaises, l'ensemble du compartiment est plébiscité. Le Stoxx 600 des banques bondit de 3,79% et celui des banques de la zone euro grimpe de 6%.

De leur côté, les analystes de Kepler Cheuvreux ont relevé leur recommandation sur les banques européennes à «surpondérer» contre «neutre» auparavant. «Les signes persistants d'une amélioration de l'activité économique en Europe, le relèvement attendu des anticipations d'inflation et la levée du risque entourant l'élection française devraient conduire à une remontée des rendements obligataires de long terme et à une surperformance corrélée des valeurs bancaires», indiquent-ils dans une note. Les analystes ont introduit Société Générale parmi leurs valeurs préférées au détriment de Santander.

Les analystes de Citigroup s'attendent également à ce qu'Emmanuel Macron devienne le prochain président de la République, un scénario favorable au retour du risque sur les actions européennes. Les valeurs bancaires devraient profiter de la réduction de la prime de risque politique, estiment-ils.

Par El Diablo

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Et la visite prévue de Macron ne sera comme celle de Sarko à Hayange, celle d'Hollande à Florange ou chez les Goodyear : des opérations électorales de Com quand leur politique est tout entière au service de la finance, de la dérégulation, des délocalisations et de la ... libeté du renard dans lepoulailler  !

SOURCE : Le Parisien

Amiens : des salariés de Whirlpool bloquent partiellement l'usine

Une soixantaine de salariés de l'usine Whirlpool d'Amiens (Somme), bloquent depuis lundi matin l'entrée poids lourd du site promis à la fermeture en organisant un piquet de grève, ainsi qu'une partie de la production. Cette action est également symbolique par sa date, au lendemain du premier tour de la présidentielle et trois mois après la décision annoncée du groupe électroménager de délocaliser la production en Pologne et de fermer l'usine de sèche-linges, qui emploie près de 290 personnes, en juin 2018. 

«Voilà trois mois jour pour jour que les négociations du PSE (plan de sauvegarde de l'emploi) ont débuté et, depuis, que du blabla... C'est pourquoi nous sommes là aujourd'hui. Depuis la manifestation à La Défense (le 18 avril, NDLR) nous n'avons eu aucun contact avec la direction», a expliqué à Frédéric Chanterelle, délégué CFDT. Il a précisé que cette grève «se poursuivra jusqu'à de nouvelles négociations avec la direction: on les avait prévenus, ils ne nous ont pas écoutés. Arrêtons de tourner en rond désormais !».

PAR FSC

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Voici les questions de la CGT :

Questions CE :

Peut-on avoir des infos de l’accident du mois de décembre 2016 sur une cuve mobile

Volume usine à date hair/oral et volume réel à faire pour l’année 2017.

Point sur le projet des économies suite à l’annonce du groupe

Point effectif

Le budget de publicité/promotion a-t-il été réduit pour le Hair/oral pour l’exercice 2017. Si oui de combien ?

 Point Rubella : le contrat a-t-il été reconduit ? Pour quelle quantité ?

 

Questions DP :

Nous demandons un rappel des règles sur les fouilles de sac : « Le salarié peut être invité par l'employeur à présenter ses effets et leur contenu, s'il a été informé préalablement de son droit de s'y opposer »!

Combien y a-t-il de personne prévu pour le week-end concernant le personnel Sodexo.

 

Ci-dessous l'ordre du jour du CE/DP :

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La mécanique institutionnelle monarchique de la cinquième République et la conjoncture politico-médiatique ont accouché de leur piège pour le peuple et les travailleurs français : faire en sorte que par rejet de l'extrême droite ce soit le candidat du CAC 40 et des banques qui serve de bouclier.

Le PS est légitimement très lourdement sanctionné, résultat de 40 années de gestion du pays pour le seul intérêt du patronat et de la finance. Le ralliement officiel du PS à Macron illustrant la poursuite de cette intention politique.

La montée du F_haine en particulier dans les couches populaires comme par exemple dans le Nord Pas de Calais c'est le résultat des politiques anti-sociales au service de l'oligarchie menées alternativement par la droite et le PS : désindustrialisation massive, explosion du chômage, attaques des services publics de santé, de la protection sociale, désertification des zones rurales, la montée dramatique de la misère, la soumission aux politiques austéritaires de la construction européenne, l'abandon de la souveraineté nationale …

En l'absence depuis plus de 20 ans d'une alternative cohérente enracinée dans les luttes au plus près des aspirations et des besoins populaires.

Leur anti-lepenisme n'est donc qu'un épouvantail à usage électoraliste !

Or loin de présenter cette alternative les forces rassemblées autour de la candidature d'Emmanuel Macron annoncent qu'elles sont décidées au nom de la soit-disant nécessité des réformes structurelles de poursuivre et d'aggraver ces politiques.

Les mêmes causes engendrant les mêmes effets, les grandes manœuvres étant déjà commencées !

 

Car Macron c'est en particulier :

le candidat de l’OTAN, des traités transatlantique, de la loi El Khomry

  • l'ubérisation de la société et mise en concurrence exacerbée des travailleurs et des peuples

  • la destruction du code du travail par ordonnance dès cet été

  • la mise en place d'une retraite par points, reprise de l'option CFDT chère à Berger qui mettrait le niveau des pensions à la merci des fluctuations économiques

  • La suppression de 120.000 emplois de statut public

  • la dépendance absolue politique, idéologique, économique de l'oligarchie financière et la complicité avec les détenteurs privés de la presse comme son ami Drahi de BFM dont il a favorisé en échange la prise de SFR.

  • ...

Dans la période qui vient donc, sur le terrain social et syndical c'est quelle que soit l'issue de ce deuxième tour, la construction de la résistance et la lutte à partir des revendications qui ont émergées du mouvement social lui-même ces dernières années qui sera décisive :

  • L’abrogation de la loi Travail, la défense des conventions collectives et des statuts.
  • La défense de la sécurité sociale et du salaire socialisé

  • La défense du pouvoir d’achat des retraités.

  • La défense des retraites par répartition et des régimes particuliers, l’abrogation des mesures s’attaquant à nos retraites depuis 1993.

  • La défense de tous les emplois et l’interdiction des licenciements.

  • La défense des services publics

  • L’arrêt des cadeaux aux patrons, la hausse des salaires dans le privé et la hausse du point d’indice dans le public.

  • Baisse du temps de travail vers les 32 heures

  • L’amnistie de tous les militants condamnés et l’arrêt des poursuites en cours.

  • La paix et la fraternité entre les peuples, le refus du racisme et du sexisme, la condamnation des interventions impérialistes semeuses de chaos et pourvoyeuses de terrorisme.

  • La sortie de l'OTAN et de la construction européenne

    Et dans l'immédiat, réussir sur ces bases une mobilisation de masse en ce premier mai 2017 , dans une unité sans équivoque sur son contenu revendicatif !

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photo d'illustration (source:BFM Business - BFMTV)

photo d'illustration (source:BFM Business - BFMTV)

Le groupe gazier a annoncé, mercredi, une vaste réorganisation de ses sièges sociaux impliquant la suppression de 850 postes. Les syndicats s’inquiètent.

Le groupe Engie (ex-GDF) a annoncé, mercredi, un vaste plan de restructuration. En tout, 850 postes seront supprimés dans les trois sièges sociaux du groupe basés à Londres, Bruxelles et Paris, soit 40 % des effectifs de ces sites. Le siège de Londres sera même rayé de la carte. « Depuis quatre mois, nous étions au courant qu’une réorganisation allait avoir lieu, mais nous ne nous attendions pas à un plan social de cette ampleur », explique Éric Buttazzoni, coordinateur CGT du groupe. « Nous avons su que des directeurs de service ont été mis sous pression, contraints de revoir leur copie à plusieurs reprises car leurs propositions de réduction de postes étaient insuffisantes pour la direction », poursuit-il. « Cela semble énorme », a également réagi Hamid Ait Ghezala, le représentant de la CFE-CGC. Avec les postes vacants non remplacés depuis quelques années et la centaine de postes qui vont être créés, ce sont en totalité 504 postes nets qui vont disparaître.

« S’il n’y a pas d’inflexion de la part de la direction, nous aviserons »

« Sur le siège, nous assistons à la quatrième réorganisation. La première avait eu lieu en 2011 », rappelle la CGT. En 2016, la direction du groupe avait déjà supprimé 750 postes dans les services commerciaux du groupe via des préretraites et des mesures de reclassement. Le groupe table prioritairement sur « la mobilité interne et la formation » pour accompagner ces suppressions de postes, et annonce que le budget de formation sera « multiplié par trois ». Il compte également sur des départs en retraite anticipée qui pourraient concerner environ 250 salariés.

Mais, cette fois, le géant gazier prévoit un plan de « départs volontaires ». Une première dans l’entreprise, affirme Éric Buttazzoni, coordinateur CGT du groupe. Jusqu’à présent, aucun agent du groupe « ne risquait d’être poussé dehors, explique le syndicaliste. Nous allons non seulement perdre des compétences, car ceux qui voudront partir sont ceux qui auront trouvé un autre emploi chez un concurrent. Les autres vont subir une forte pression psychologique pour les forcer à quitter le groupe ». Et dans le cas où le plan de départs volontaires ne serait pas rempli, Éric Buttazzoni craint que « la nouvelle étape ne soit des licenciements secs ». Ce qui serait « inacceptable », prévient le cégétiste. Pour l’instant, les syndicats vont « passer dans les services » pour analyser les conséquences de cette réorganisation sur les conditions de travail des agents et vérifier si la baisse d’activité correspond à la baisse d’effectifs. « S’il n’y a pas d’inflexion de la part de la direction, nous aviserons », alerte Éric Buttazzoni.

Clotilde Mathieu

Journaliste à la rubrique social-économie

Publié par El Diablo

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photo d'illustration (source: Sputnik)

Une étude d'un groupe d'experts du FMI fait couler beacoup d'encre. L'institution, qui défend une ligne libérale, relève que les inégalités sociales sont un frein à la croissance et augmentent le risque de crises financières.

C'est un réquisitoire inhabituel pour le FMI. Ce lundi, des experts de l'institution ont publié une étude dans laquelle ils fustigent les inégalités économiques, accusées de freiner la croissance économique et d'alimenter les crises financières. S'aventurant sur un terrain qui lui est peu familier, le Fonds monétaire international relève que le fossé entre les riches et les pauvres est à "son plus haut niveau depuis des décennies", spécialement dans les pays riches. Le constat n'est pas très neuf mais les causes identifiées par le FMI peuvent surprendre, venant d'une institution gardienne de l'orthodoxie financière et de la libéralisation de l'économie. 

Les bénéfices des plus riches ne retombent pas sur les plus pauvres

Selon cette étude, "l'assouplissement" des règlementations du marché du travail et le déclin syndical auraient ainsi renforcé les inégalités de revenu en limitant les capacités de négociation des salariés. "Des règles plus souples d'embauche et de licenciement, des salaires minimums plus bas (...) et des syndicats moins puissants sont associées à de plus grandes inégalités", indique cette étude, qui ne reflète pas la position officielle du FMI. 

Les progrès technologiques ont également joué un rôle en pénalisant les salariés du bas de l'échelle, selon les experts, qui pointent les conséquences sur l'activité. Selon leurs calculs, la croissance économique est plus faible à moyen terme (-0,08 point) quand les revenus des 20% les plus riches augmentent de 1%. "Cela semble suggérer que les bénéfices ne retombent pas" sur les plus pauvres, écrit le FMI, invalidant de fait la "théorie du ruissellement" selon laquelle les revenus des individus les plus riches sont réinjectés dans l'économie.  

A l'inverse, une hausse similaire des revenus des 20% les plus pauvres doperait la croissance de près de 0,4 point de pourcentage, selon l'étude. 

Taxer le patrimoine et lutter contre l'évasion fiscale

Autre conséquence pointée par le FMI, l'influence "croissante" des plus riches et la stagnation des bas revenus auraient tendance à favoriser l'éclosion de crises financières. "Une période prolongée d'inégalités plus élevées dans les économies avancées a été associée à la crise financière (de 2008-2009) en renforçant l'endettement par effet de levier (...) et en permettant aux groupes de pression de pousser vers plus de dérégulation financière", indique l'étude, qui liste quelques recommandations. 

Les richesses seraient ainsi mieux réparties en s'appuyant davantage sur les taxes sur le patrimoine et la propriété immobilière et en renforçant la lutte contre l'évasion fiscale, assure l'étude. 

L'organisation Oxfam a aussitôt salué ce rapport, se félicitant que le FMI "sonne l'alarme" et tente de réveiller les gouvernements. "Le FMI prouve que rendre les riches plus riches ne marche pas pour la croissance", a réagi son directeur à Washington, Nicolas Mombrial. 

Par El Diablo

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source dessin : http://goutal.over-blog.com/

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Si vous hésitez à voter Macron, regardez cette vidéo . Ancien ministre de l’économie, ancien banquier d’affaires, Macron peut avoir l’image d’un homme compétent, qui saurait gérer l’économie du pays et réduire le chômage.

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Ci-dessous, l'extrait de notre intervention à M. Faure (DRH Unilever France) lors de la préparatoire du Comité Groupe France du 13 avril 2017 :

 

LE TALON DE FER

DES OLIGOPOLES DE L’AGROALIMENTAIRE

 

Le 17 février dernier, les deux financiers, l’helvético-brésilien Lemann, à la tête du fonds d’investissements 3G et l’américain Warren Buffet, patron de la holding Berkshire Hathaway, tous deux actionnaires de Kraft Heinz, lançaient une OPA sur Unilever. Ils n’ont pas hésité à mettre 143 milliards de $ (134 milliards d’€) sur la table, soit plus de 5 fois le chiffre d’affaires de Kraft, pour s’emparer du n°3 mondial de l’agroalimentaire. La plus grosse opération de l’histoire du secteur aurait abouti à former le n° 2 mondial de l’agroalimentaire, nouvel oligopole d’un chiffre d’affaires cumulé de 77,6 milliards d’€. Les actionnaires d’Unilever auraient empoché au passage une prime de 18 % sur le cours de l’action !

Devant un tel niveau de gâchis financier, que certains appellent à la moralisation du système capitaliste relève d’une pure tartufferie. Tout autant que Polman, PDG d’Unilever monde, qui déclarait dans le Figaro du 8 novembre 2016 « l’économie doit profiter à tous sinon on aura la révolution ». Qui peut se satisfaire d’une telle opération spéculative ? Depuis 2015, date du « mariage » de Kraft et Heinz, une vaste restructuration a supprimé 5 000 emplois. Ce modèle de financiarisation, qui permet un taux de rentabilité de 18 %, malgré une croissance du chiffre d’affaires quasi nulle, a de quoi séduire les actionnaires et leur soif de profits. Suite à cette tentative d’OPA, Unilever impose des économies de plusieurs millions d’€ aux usines du groupe en Europe d’ici fin juin afin de contenter ses actionnaires. De telles stratégies mènent l’humanité dans le mur.

Ainsi, quelle que soit la situation, ce sont les salariés qui paient la facture. Autant dire que sans la lutte des salariés pour la satisfaction de leurs revendications et la remise en cause de ce système mortifère qui sacrifie des milliers d’emplois, les conditions de vie et de travail des salariés, le potentiel industriel national, rien ne changera. Ce sera toujours le talon de fer du capitalisme et de ses oligopoles qui imposera sa loi. Les salariés d’Unilever en savent quelque chose. Depuis 4 ans, entre 2014 et 2017, Unilever octroie aux salariés de 0,4 à 0,9 % d’augmentation de salaire, alors que dans le même temps, le groupe a touché près de 8 millions d’€ de CICE. Les filiales françaises d’Unilever ont fait remonter 75,3 millions d’€ en dividendes aux actionnaires en 2015, soit 26 627 € par salarié sur l’année et 2 219 € par mois par salarié. Les richesses qu’ils s’accaparent, ce sont les salariés qui les créent par leur travail.

Le 06 avril 2017, Unilever dévoile un programme de réductions des coûts, la vente de son activité produits à tartiner, dont les ventes déclinent, et un réexamen de sa structure juridique bicéphale.

Unilever annonce un rachat d'actions de cinq milliards d'euros, une première depuis 2008, et une augmentation de 12% du dividende cette année, Unilever pense à ses actionnaires !

Les intérêts privés et financiers, en lieu et place de la réponse aux besoins des salariés et des peuples, confirment l’impasse d’un système qui a fait son temps.

                                                                                                        LA CGT

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photo : el diablo

photo : el diablo

«Les élections à venir se déroulent dans un climat exacerbé de crise sociale, politique, institutionnelle et morale. Affaires, petits arrangements et petits cadeaux entre amis, mépris des engagements et de la parole donnée, mensonges à répétition, coups bas, candidats médiatiques fabriqués de toutes pièces par les puissances d’argent… tout cela témoigne de la faillite de ceux qui gouvernent depuis des années et de l’état de pourrissement préoccupant dans lequel ils ont plongé le pays. »(1) Beaucoup de nos concitoyens sont consternés et écœurés par le spectacle que nous offrent la quasi-totalité des politiciens. Beaucoup restent dans l’incertitude de leur choix à quelques jours des élections présidentielles.
Après des décennies de libéraux au pouvoir (droite ou PS) les travailleurs ont vu leurs droits disparaître progressivement au profit du pouvoir des patrons, leur pouvoir d’achat s’amenuiser d’année en année, leur vie se précariser de plus en plus. Et aujourd’hui, ces travailleurs se demandent d’où viendra la solution pour eux et leurs familles.

Car sur le fond, comme le rappelait Philippe Martinez, Secrétaire Général de la CGT, tous ces candidats sont déconnectés de la réalité du monde du travail. Il suffit pour s’en rendre compte de voir ce qu’ils disent des fonctionnaires en général (d’après eux, en gros, des fainéants trop payés), et en particulier des fonctionnaires des hôpitaux (toujours d’après eux, trop nombreux et ne travaillant pas assez…).

En réalité, le choix pour les travailleurs est très réduit. De Hamon à Le Pen, en passant bien sûr par Macron et Fillon, tous sont des candidats soutenus par le patronat et la finance, tous sont des serviteurs du capitalisme (libéraux, néo-libéraux, ultra-libéraux, « national-libéraux »…), c’est-à-dire des candidats dont le but, une fois parvenus au pouvoir, sera de réduire les droits des travailleurs (et des citoyens en général), afin de mieux passer des lois permettant aux plus riches de s’enrichir en appauvrissant encore plus les travailleurs, des lois mettant les travailleurs à la merci des employeurs et des petits chefs (comme la Loi Macron, la Loi Travail ou le Plan Hirsch par exemple).

Tous parlent de nous faire travailler plus longtemps en allongeant l’âge de la retraite, d’augmenter le temps de travail quotidien sans changement de salaire (ce qui revient donc à baisser nos salaires), bref, tous préconisent de nous exploiter encore plus, au plus grand bénéfice des patrons et des actionnaires (ce qui pour nous dans les hôpitaux passe aussi par la privatisation accrue des services publics).

Pour certains travailleurs, le Front National de Marine Le Pen semble un recours possible, ou tout au moins une façon d’exprimer leur écœurement et leur ras-le-bol. Il est vrai que Marine Le Pen et ses collaborateurs ont soigneusement travaillé ces dernières années leur image de marque et leur communication. Dans la boutique FN, cette avocate issue d’une famille très riche a su afficher un discours (copié sur la CGT) sur les salaires ou la retraite à 60 ans par exemple, mais Gattaz et le Medef sont dans l’arrière-boutique… « Le Pen porte, derrière son discours « populaire » de façade, l’intérêt des puissants à diviser les travailleurs en fonction de leur origine et son slogan « La France en ordre » sonne de manière lugubre voire fasciste tandis que ce « parti de l’ordre » qui se présente comme le parti qui veut renverser l’ordre établi… est invité par le Medef à venir présenter son programme, certifié 100% libéral. »(1) Outre la collusion évidente entre le FN et le patronat, Marine Le Pen, malgré les apparences médiatiques qu’elle se donne, n’a pas renoncé à rétablir en France un régime basé sur le modèle de celui de Pétain, dont les premières mesures furent de supprimer les libertés individuelles et syndicales et de promulguer des lois racistes… Si elle parvient au pouvoir, elle pourra utiliser pour ce faire l’état d’urgence mis en place par Hollande.

« Fillon et Macron représentent directement, avec quelques nuances de teinte, le programme de l’euro-patronat : menaces sur les syndicats, sur le droit du travail (aggravation de la loi El Khomri, suppression de la durée légale nationale du travail, fin des statuts et des conventions collectives,« ubérisation générale »), sur la santé et la Sécu (privatisation), les retraites (retraites individuelles par points, recul de l’âge de la retraite et nouvel affaiblissement des pensions), la fonction publique et les services publics (- 120 000 fonctionnaires pour l’un, - 500 000 pour un autre, qui dit mieux ?), nouveaux cadeaux géants pour le patronat, destruction des diplômes nationaux, marche à une Europe renforcée réduisant à rien les souverainetés populaires… »(1)

Quant à Hamon, « [il] représente les lambeaux d’un PS en voie d’explosion, et il ressert comme à chaque élection les vieux plats ressassés depuis 30 ans par [le PS], lui qui a été ministre de Hollande et a voté tous les budgets depuis 2012, […] qui ne veut même pas abroger la loi travail et qui [réclame] l’augmentation des dépenses militaires et l’arrimage renforcé de la France au sein de l’Union Européenne et de l’OTAN, via notamment un nouveau parlement de la zone euro, c’est-à-dire de nouvelles modalités de transfert de souveraineté ! »(1)

Le Pen et Fillon ont puisé dans de l’argent public (Le Pen au Parlement Européen, et Fillon un peu partout), Macron c’est le banquier qui demande aux citoyens de lui signer un chèque en blanc (vous signeriez, vous, un chèque en blanc à votre banquier qui vous dirait : « signez, on verra après » ?),quant à Hamon, c’est avant tout l’homme du PS, donc d’un parti massivement aux ordres du patronat.

Dans tous les cas, les travailleurs auront tout à redouter de ces candidats.

Parmi les candidats potentiellement éligibles, seul Mélenchon se positionne sur un programme qui prend en compte les difficultés des travailleurs dans l’exercice de leurs professions, qui prend en compte les difficultés des familles à joindre les deux bouts, bref, qui se positionne sur un programme visant avant tout le bien public et non pas les intérêts particuliers des grands groupes financiers et patronaux. Certes, pour les travailleurs son programme comprend certains points qui le mettront face à ses contradictions. Mais dans l’ensemble sa ligne directrice est celle qui permettra le mieux aux travailleurs de défendre leurs droits et leurs acquis, et de tenir la dragée haute au patronat. Et voter Mélenchon, dans un système politique dominé par les puissances de l’argent, reste le seul moyen de ne pas laisser le champ libre aux pires ennemis des travailleurs et de la démocratie.
D’ailleurs, pour s’en convaincre, il suffit de voir avec quelle hargne les médias s’en sont pris à Mélenchon dès lors qu’il est apparu qu’il avait une chance d’être au deuxième tour des présidentielles ! Les patrons et la finance ne s’y trompent pas : leur ennemi, c’est Mélenchon !

L’élection d’un Président de la République n’est pas une fin en soi, ni la solution aux nombreuses difficultés endurées par les travailleurs. Derrière l’élection présidentielle se profilent les élections législatives, et quel que soit le (ou la) président élu il n’est pas certain qu’il disposera d’une majorité parlementaire pour mener sa politique.
Mais en tout état de cause, quel que soit le résultat des présidentielles, c’est dans la rue, dans les entreprises et dans les services publics que les travailleurs devront faire entendre leur voix et imposer un partage équitable des richesses. Comme en 1936, 1945 ou 1968, les grandes conquêtes sociales, le maintien et le développement de nos grands acquis ou de nouvelles conquêtes ne résulteront pas seulement de l’accès au pouvoir d’un candidat porteur d’une véritable politique alternative. Elles résulteront de la mobilisation générale des travailleurs et de leur détermination à imposer leurs droits : droit au travail, droit à une vie décente, à des salaires décents, à un avenir décent pour leurs enfants, à une retraite décente pour leurs parents, à des services publics gratuits et de qualité, etc., toutes choses qui seraient possibles sans les actionnaires et les grands patrons qui puisent dans les caisses pour leur seul profit et appauvrissent la population.

Comme travailleurs gardons en tête que notre mobilisation et notre détermination doivent être permanentes et qu’elles ne cesseront pas après les élections.

La CGT Cochin, quant à elle sera toujours au rendez-vous, aux côtés de ceux qui souffrent et qui luttent.
La CGT Cochin sera toujours aux côtés de tous ceux qui militent pour une société plus juste.

Bernard Giusti
Secrétaire Général Adjoint CGT Cochin

(1) Front Syndical de Classe

 

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Le TERRIBLE ÉTÉ 2017 que prépare FILLON ...

 

Fillon et le patronat qui préparent la guerre sociale et l'écrasement des salarié-e-s et des syndicats pour l'été 2017. Edifiant ! N'attendons pas qu'il soit trop tard, organisons nous, attaquons !

Fillon prévoit ouvertement d'appliquer « la Stratégie du Choc » (lire Naomi Klein) s'il est élu pour dénoyauter ce qu'il reste de l’État et nous ramener en 1900 en matière de droits sociaux.

Dans cette vidéo révélée par Public Sénat, l'homme s'exprime devant un panel de dirigeants d'entreprises, réunis par la Fondation Concorde. On comprend rapidement que sa soudaine ascension médiatique répond aux intérêts des grandes entreprises et du capital.

Par El Diablo

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« Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. La lutte de classes, au contraire, est la base de l'unité, son motif le plus puissant. C'est pour la mener avec succès en rassemblant l'ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n'est pas une invention, c'est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu'elle cesse : renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l'exploitation et à l'écrasement. » « La régression sociale ne se négocie pas, elle se combat ! » H. Krasucki

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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