La preuve que les travailleurs n'observent aucune espèce de trêve en cette période de présidentielle :
REVUE DE PRESSE DES LUTTES :
par notre ami Jo Hernandez
Guyane : un mouvement social entraîne le report du lancement de la fusée Ariane à Kourou
Source Outre Mer
Un mouvement social touche actuellement la Guyane. Un barrage a été érigé à l’entrée du Centre spatial guyanais à Kourou, lundi. Le lancement de la fusée Ariane prévu ce mardi 21 mars est reporté.
Le lancement d’une fusée Ariane 5 qui devait avoir lieu mardi 21 mars pour placer en orbite deux satellites, l’un pour l’opérateur brésilien Telebras S.A., et l’autre pour l’opérateur sud-coréen ktsat, a été reporté à mercredi, en raison d’un mouvement social, a annoncé Arianespace.
Barrage au centre spatial
A la veille du lancement, le transfert de la fusée vers son pas de tir n’a pas pu être mis en œuvre lundi en raison d’un barrage érigé à l’entrée du Centre spatial guyanais à Kourou. « En raison d’un mouvement social, la réalisation des opérations de transfert du lanceur du Bâtiment d’assemblage final (BAF) vers la zone de lancement prévue ce jour n’a pas pu se dérouler », a indiqué Arianespace dans un communiqué.
« Arianespace a dû reporter le transfert de 24 heures », explique la société dans un communiqué. « Le lancement VA236 qui doit mettre en orbite les satellites SGDC de la société VISIONA Technologia Espatial S.A pour le compte de l’opérateur Telebras S.A. et KOREASAT-7 pour l’opérateur coréen ktsat est désormais prévu mercredi », à l’intérieur d’une fenêtre comprise entre 17h31 et 20H20 heure de Kourou (20h31 et 23h20 GMT), précise-t-elle.
Protestation de salariés
Ce report est dû à un barrage, avec pneus et palettes, érigé lundi matin par des grévistes d’EDF Guyane, des personnels de l’hôpital de Kourou et des salariés de la société Endel, a indiqué le syndicat UTG (Union des travailleurs guyanais)-CGT, à l’origine du mouvement.
« Le transfert n’a pu s’effectuer à cause d’un mouvement de protestation de salariés de la société Endel-Engie qui demandent la réouverture de négociations nationales », a précisé à l’AFP Arsène Charlery, délégué syndical UTG-CGT au sein d’Endel en Guyane et présent sur le barrage aux côtés des grévistes d’EDF Guyane et de personnels du Centre médico-chirurgical de Kourou (CMCK), inquiets pour leur part quant à l’avenir de l’hôpital.
« C’est hautement symbolique car on n’a d’yeux que pour le centre spatial en Guyane », a déclaré à l’AFP Davy Rimane secrétaire général de l’UTG-CGT Eclairage. Les grévistes demandent notamment « une meilleure reconnaissance des salariés guyanais au sein d’EDF notamment en terme d’évolution de carrière (…) une adaptation des moyens humains à l’extension du réseau électrique en Guyane », a indiqué Dav
Des membres du personnel du CHU de Limoges en grève de la faim
Source : Le Populaire
La CGT a annoncé, ce vendredi matin, le début d’une grève de la faim, dès lundi 14 heures, au CHU de Limoges.
« On est dans un tel état, on ne voit pas d’autres solutions, souligne Florence Metge, représentante CGT Santé. Il faut le mesurer. Les personnes pètent les plombs et ne veulent plus travailler. Lors des réunions que nous menons, plusieurs personnes terminent régulièrement en pleurs. »
Au total, quatre personnes devraient entamer cette grève de la faim, trois personnes syndiquées à la CGT et la dernière secrétaire du syndicat SUD. Une cinquième personne pourrait également rejoindre leurs rangs.
« Absence de considération »
« On est en action depuis plusieurs semaines », ajoute la syndicaliste Les deux syndicats ont dernièrement adressé une lettre ouverte au directeur du CHU, ainsi qu’au Président de la République et au ministre de la Santé. « Votre absence de considération pour les agents qui s’engagent au quotidien pour garantir la qualité de votre hôpital est insupportable », note la missive.
Une rencontre est prévue, lundi, à 15 h 30, avec la direction générale du CHU. « Ça commence à bouger, mais vue la teneur de la lettre qu’ils nous ont adressée, on n’est pas très optimiste », note Florence Metge. Un débrayage de deux heures, mardi matin, est également annoncé, en marge d’un comité technique d’établissement.
WHIRLPOOL : COUP DE FROID
Source : ensemble – mensuel des adhérent de la CGT
Les salariés se mobilisent à l’appel de l’intersyndicale CGT-CFDT-CFTC-CFE/CGC afin de dénoncer la décision du groupe de fermer en 2018 son site d’Amiens (Somme), pour se délocaliser en Pologne. L’usine de sèche-linge qui emploie 290 salariés, est le dernier site de Whirlpool à être implanté en France. Le groupe américain a réalisé l’an dernier 600 millions de dollars de bénéfice.
Frontignan : les électriciens et gaziers coupent le jus
Source : La Marseillaise
Depuis décembre, le feu de la colère ne faiblit pas et la marmite est aujourd’hui prête à exploser. Pour la première fois depuis 1946, les employeurs des entreprises d’énergie (Engie, ex-EDF, EDF SA, Enedis, GRDF…) ont refusé, dans le cadre des négociations annuelles, de revaloriser le salaire national brut des salariés. Une décision « historique » dénoncée par l’ensemble des organisations syndicales. Une plate-forme intersyndicale unitaire a même été créée en janvier pour réclamer l’ouverture de nouvelles négociations. « Dans l’énergie, c’est un acte fort, souligne Patrick Coulet, membre de la CGT Mines Energie 34. Un appel interfédéral, ça n’arrive pas souvent. »
Pourtant, cette unité n’a pas encore résolu les différentes directions à se mettre à la table des négociations. « Tant qu’elles ne bougeront pas, on ne lâchera pas », prévient le syndicaliste. Depuis plus d’un mois, la CGT a en effet lancé un mouvement de « mardis de la colère », afin de faire entendre les revendications des salariés. Différentes formes de mobilisations sont déclinées sur tout le territoire. Dans l’Hérault, des rassemblements sont organisés chaque semaine devant un site différent. Hier, c’est à Frontignan la Peyrade qu’une cinquantaine de personnes s’est réunie alors que le syndicat avait appelé à quatre heures d’arrêt de travail. Le site, qui réunit les activités d’Enedis, GRDF et d’un centre de formation, a été un temps privé d’électricité, coupée par les grévistes.
Un « ras-le-bol » du « mépris » de la direction
L’objectif affiché est clair : obtenir une première réunion nationale pour ouvrir les négociations. « La direction régionale a proposé une rencontre, mais nous avons refusé, explique Patrick Coulet. Cela fait plusieurs fois qu’on est reçus et il n’en ressort jamais rien. C’est stérile. » Une situation qui renforce le sentiment de « mépris » vécu par les salariés inquiets des autres mesures annoncées, notamment la suppression de 5 à 7 000 postes à EDF SA et de 1 250 postes à Enedis, ou encore la baisse de financement des activités sociales (moins 100 millions d’euros en trois ans). « Il y a un ras-le-bol », alerte le syndicaliste évoquant des « conditions de travail qui ne permettent plus d’assurer les missions de service public ».
Le 16 mars, une rencontre nationale est prévue à Paris ainsi qu’un comité central d’entreprise à Enedis. Deux rendez-vous dont le syndicaliste n’espère pas grand chose… « S’il n’y a pas d’avancées, il y aura une nouvelle action, un nouveau mardi de la colère, certainement à Montpellier », prévient Patrick Coulet.
Fermeture du site de Mudaison : la suite de la destruction des sites Areva
Source : La Marseillaise
Les élus au comité d’entreprise ont appris au détour d’une question diverse que leur usine fermerait à la fin de l’année mais aucun plan social n’est annoncé.Après La Pompignane à Montpellier, Fabrègues et la plus grande partie de Lattes, Schneider Electric, regroupe ses activités sur ses sites historiques, ça ne fait pas plaisir à Alain Vitoz, ancien délégué syndical CGT de l’usine de Fabrègues, mais dès le rachat des sites Areva par Schneider Electric en 2010, il avait prévenu ses camarades de la catastrophe qui s’annonçait. Depuis c’en est quasiment fini des sites de la Pompignane à Montpellier et de Fabrègues, Lattes ne devrait pas tenir très longtemps et Mudaison est en voie de fermeture. La création d’une filiale spécifique (Schneider Electric Energie France) pour les anciens sites Areva lui avait mis la puce à l’oreille.
Parti de Fabrègues il y a un peu plus d’un an, Alain Vitoz et six de ses anciens compagnons se retrouvent confrontés à une nouvelle fermeture, à nouveau plongés avec leurs familles dans l’inconnu. Cette fois, il s’agit du site de Mudaison.
Au détour des questions diverses de l’ordre du jour du comité d’entreprise, les élus ont appris que le plan Nino, qui sera mis en oeuvre d’avril à juillet, aboutira en décembre à la fermeture définitive de l’usine. Une usine créée pour reclasser des salariés de la Pompignane qui n’avaient pu l’être ailleurs ainsi que quelques-uns de Fabrègues. Mais un directeur proche de l’âge de la retraite avait été nommé, ce qui n’était pas de bon augure.
Les salariés ont bien du mal à digérer la nouvelle, car du travail à Mudaison, il y en a par dessus la tête sur la chaîne de montage de gros disjoncteurs. « Nous avons de très grosses commandes », insiste Alain Vitoz qui précise qu’une quarantaine de salariés travaillent sur place sur des produits très demandés et de très bonne qualité.
Ce n’est pas d’ailleurs que ces produits vont s’éteindre. Une partie de la production sera transférée à Aubenas en Ardèche, l’autre à Lattes. Le problème c’est que l’usine héraultaise n’est pas faite pour durer non plus. Déjà la production des autres sites fermés a été envoyée dans la région de Grenoble, celle de Fabrègues à Chambéry où, précise Alain Vitoz, « avec notre très bon produit, ils embauchent ».
Les anciens sites Areva du sud ne sont pas les seuls à avoir été fermés. Ce fut aussi le cas des usines du Petit Quevilly en Seine Maritime ou de Mâcon dans la Saône-et-Loire.
Au final, une véritable hémorragie pour l’Hérault qui comptait environ 2 000 salariés Areva avant le rachat par Schneider.
En outre, aucun plan de sauvegarde de l’emploi n’a été annoncé, il pourrait ne s’agir que de reclassements. Et tout cela se fait dans une très grande précipitation.
Bien sûr les salariés vont réagir. Un rassemblement est prévu lundi midi à Mudaison, où l’inquiétude est énorme car certains pensaient pouvoir continuer à y travailler encore quelques temps.
Idée Al transport : Pas nés pour subir
source : mensuel CGT Ensemble
Quinze jeunes salariés de ce sous-traitant de coliposte (livraison de colis) ont arraché des contrats de 39 heures pour tous, une prime de présence mensuelle de 50 euros et les trajets domicile-travail avec leur véhicule de société. Ils avaient débrayé avec le soutien de l’Ul CGT de Metz (57). Dix d’entre eux ont décidé d’adhérer à la Cgt et ont crée une section syndicale.
Source : mensuel CGTMC SYNCRO :
La direction se dégonfle Ensemble
A l’issue de six semaines de mobilisation, les salariés de l’usine de montage de pneus basée à Chanteloup-les-Vignes(78) ont obtenu 300 euros brut de prime, ainsi que 300 euros brut d’augmentation. Ils ont fait face à une direction très virulente qui n’a pas hésité a recourir à des travailleurs détachés pour remplacer les grévistes lors du conflit.
Mouvement de grève des douaniers le 23 mars
Source : L’Yonne Républicaine
L’intersyndicale douane (CFDT, CGT, Solidaires, Unsa et USD FO) appelle les douaniers à la grève, le 23 mars.
Les organisations dénoncent notamment « les restructurations, fusions, ou fermetures de services dans un but de réduction des dépenses publiques », précise la cosecrétaire régionale du Snad CGT Bourgogne, Magali Groussot. Une manifestation nationale est annoncée à Clermont-Ferrand, au siège de la direction régionale. « C’est un peu un symbole du projet stratégique fragmenté dévastateur pour les missions de service public », poursuit la cosecrétaire.
Un bus, au départ de Pontarlier, dans le Doubs permettra aux agents bourguignons de se rendre dans la capitale auvergnate.
Ouverture du dimanche : pas d’impact « significatif » sur l’emploi
Le 1er mars à Bercy, la ministre du Travail Myriam El Khomri et la secrétaire d’État chargé du Commerce, Martine Pinville, ont réuni les membres de l’observatoire du commerce dans les zones touristiques internationales et ont livré un point d’étape de l’ouverture des commerces le dimanche et en soirée.
C’est la loi Macron du 6 août 2015 qui a créé ces nouvelles zones (ZTI). Caractérisée par « une affluence exceptionnelle de touristes internationaux », ces zones sont délimitées par le gouvernement (ministères chargés du travail, du commerce et du tourisme), après concertation avec les maires. Ce dernier point est d’ailleurs un source de frictions, la maire de Paris, notamment, ayant estimé lors de la délimitation des ZTI parisiennes que le gouvernement avait négligé la concertation (lire Maire info du 7 septembre 2015).
À ce jour, il existe 21 ZTI sur le territoire : 12 à Paris, créées en septembre 2015, et 9 en province, créées entre février et juillet 2016. Ces zones concernent ou bien des communes hautement touristiques, comme Deauville ou La Baule, ou bien des communes abritant de grands centres commerciaux, comme Saint-Laurent-du-Var ou Serris. À Paris, elles concernent certains quartiers très fréquentés par les touristes. Deux autres dossiers sont en cours d’instruction : Arcachon et l’île de Saint-Martin.
Rappelons enfin que dans les ZTI, un dispositif dérogatoire permet l’ouverture des magasins tous les dimanches et le soir jusqu’à minuit, sous condition d’un accord entre employeurs et salariés, et uniquement au volontariat. Ces accords doivent être conclus dans les 24 mois après création de la ZTI.
Lors du point d’étape du 1er mars, l’Observatoire a livré les premières conclusions d’une enquête diligentée par la Direction générale des entreprises. , destinée à « mesurer les effets sur l’emploi et l’activité dans les années qui suivent la création d’une ZTI ». Cette première enquête, réalisée en septembre 2016, a touché 1070 commerces – deux tiers situés en ZTI et un tiers, le « groupe témoin », hors ZTI.
Premier enseignement : dans les ZTI parisiennes, les ouvertures de commerce le dimanche ont augmenté lors de la première année, mais sans que l’on puisse parler d’une explosion : on est passé de 17,5 à 20,8 % de commerces ouverts le dimanche, soit une hausse de 3,3 points. La hausse est beaucoup plus significative dans le domaine du luxe, avec un taux d’ouverture passant de 48 à 72 %. « Pas d’impact significatif sur l’emploi », en revanche, de ces ouvertures dominicales.
Les choses pourraient changer lorsque seront publiés les résultats de la deuxième vague de l’enquête, réalisée en ce moment même. On s’achemine vers une hausse de 10 points du nombre de magasins ouverts le dimanche, selon les premiers résultats, avec autour de 27 % des commerces situés en ZTI ouverts le dimanche. L’Observatoire espère que cette augmentation, ainsi que la conclusion d’accords permettant, depuis le début de l’année, l’ouverture des grands magasins le dimanche, aura un impact sur l’emploi.
Pour ce qui concerne les ZTI de province, il n’est pas simple de tirer des conclusions de l’enquête, tant les résultats sont contrastés. Dans des villes comme La Baule, le succès est considérable, avec 70 % des magasins ouverts le dimanche ; à Nice, ce chiffre tombe à moins d’un tiers. L’Observatoire attend les résultats des prochaines enquêtes, basées sur « un relevé mensuel des commerces ouverts dans chaque ZTI », pour « mesurer les différentes dynamiques et identifier les bonnes pratiques ».
La suppressions d’emplois chez Dassault Aviation, « ça ne passe pas », prévient la CGT
Source : l’Humanité
Dans le groupe détenu à 62% par la cinquième fortune de France, l’annonce des délocalisations d’activité qui menacent des centaines d’emplois à Argenteuil et à Saint-Cloud révolte les salariés.
Ils sont bien décidés à ne pas regarder leur usine mourir. Jeudi dernier, environ deux cents salariés de Dassault Aviation Argenteuil (Val d’Oise) se sont rassemblés devant les grilles du site d’assemblage de fuselage d’avions d’affaires et militaires, à l’appel de la CGT, pour faire entendre haut et fort leur détermination à combattre les délocalisations d’activités et les suppressions d’emplois qui se profilent. « En octobre 2016, le PDG de Dassault Aviation a annoncé un plan de transformation visant à spécialiser les neuf sites français du groupe. Ce qui reviendrait à délocaliser un tiers des activités de l’usine d’Argenteuil vers celles de Biarritz et Seclin, et toucherait environ 300 postes », explique Anthony De Castro, secrétaire du syndicat CGT sur le site, qui compte environ 900 salariés. Le siège de Saint-Cloud pourrait également voir 1000 postes transférés à Mérignac. Au-delà de ces transferts d’activité et des suppressions d’emplois, le syndicat craint que cette opération ne soit qu’un prélude à une possible fermeture du site d’Argenteuil. D’autant que les 12 hectares occupés par l’usine située dans le Val d’Oise représentent une aubaine pour les spéculateurs immobiliers, alors que le terrain se situe à quelques encablures de la Seine et du tramway T2. Le projet de délocalisation de la direction libèrerait déjà 4 hectares dans l’immédiat à Argenteuil.
« Plus de 20 millions d’euros » d’argent public
Si la direction affiche une volonté de muter les salariés d’Argenteuil concernés vers Biarritz et Seclin, « nombre d’entre eux ne sont pas prêts à bouger et risquent d’être licenciés », ajoute le syndicaliste. « Dassault touche de l’argent public, il doit rendre des comptes », souligne au micro Jean-Michel Ruiz, secrétaire départemental du PCF dans le Val-d’Oise, qui fait état de la mobilisation des élus communistes auprès des ministères comme de l’exécutif régional pour obtenir une intervention des pouvoirs publics dans cette affaire. Plus précisément, le PCF estime dans un communiqué que « Dassault a touché plus de 20 millions d’euros au titre du CICE [Crédit impôt compétitivité emplois, Nldr] et du CIR [Crédit impôt recherche, Ndlr] ». Sans compter la dépendance du groupe aux contrats passés par l’Etat français avec des pays étrangers pour les ventes de Rafale.
En pleine campagne électorale, les salariés de Dassault entendent faire irruption dans le débat politique. « Dans cette campagne on parle de tout sauf des salariés et de leurs familles ou de la place de l’industrie dans l’économie », fustige Pascal Lenogue, délégué du personnel CGT sur le site d’Argenteuil et secrétaire général de l’Union syndicale des travailleurs de la métallurgie CGT du Val d’Oise.
Un plan B industriel
Pour mobiliser les salariés, la CGT compte mettre en place des groupes de discussions autour de ses propositions alternatives. En plus de la réduction du temps de travail à 32 heures, de consacrer 10% du temps de travail des salariés à la formation professionnelle et de la mise en place d’une échelle de salaires allant de 1 à 20 (contre un écart actuel « de 1 à 82 », avance la CGT), le syndicat porte un projet industriel tournant autour de la construction d’une nouvelle usine à Argenteuil. « Une grande partie de notre établissement est à l’abandon depuis 10 ans », déplore le syndicat dans un tract. Concernant la production, la CGT propose de créer un pôle de valorisation des avions en fin de vie, de développer un nouvel avion d’entraînement, ainsi qu’un avion civil léger 100% électrique, mais aussi de diversifier la fabrication pour l’étendre au spatial, aux éoliennes, aux navettes ou aux dirigeables.
États-Unis: New York, la FSM lutte partout
Source : FSM
La Fédération Syndicale Mondiale lutte aux quatre coins de la planète pour les droits des femmes travailleuses et pour les problèmes qui nous préoccupent tous.
Depuis hier , le 20 mars, une délégation des femmes de la FSM, composée des nos collègues Carmela Sifuentes de CGTP-Peru, Makhupola Hilda de NEHAWU-Afrique du Sud et Anda Anastasaki, des Bureaux Centraux de la FSM, participent à la session spéciale de la Commission de la Condition de la Femme (CSW61) des Nations Unies, en mettant en avant les positions militantes de la FSM, adoptées par le 17e Congrès Syndical Mondial. La FSM bénéficie de sa présence au sein des organisations internationales, pour que la voix des travailleurs s’entende haut et fort partout et toujours.
Par FSC