SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI
Syndicat CGT Unilever HPCI France
Un patron UNILEVER Monde qui gagne 396 000,00€/mois, il faut entretenir son pouvoir d'achat à ce Monsieur POLMAN Paul.
AUCHAN Noyon
Alors que la direction est sans cesse en train de pleurer sur les coûts de production, etc ... elle n'hésite pas à faire appel à des cabinets extérieurs pour soi-disant l'aider dans son recrutement.
Dernièrement pour recruter du personnel en CDD, puisque la direction ne peut pas effectuer de CDI avec le conflit de FRALIB, elle à de nouveau fait appel à ce genre de cabinet.
Le coût de cette prestation n'est pas de 5 ou 10000,00€, mais de plus de 30000,00€ !!! Info des élus Cgt au CE.
Eh oui, les caisses sont vides…
Bientôt vous pourrez prendre connaissance de la synthèse du rapport d'expertise qui a été faite au siège d'UNILEVER à RUEIL MALMAISON sur les risques psycho sociaux. Déjà nous pouvons dire que la synthèse donne froid dans le dos.
La direction et son talentueux RRH de pacotille, M. MOUSETTE, avaient pourtant tout essayé afin d'empêcher cette expertise lancée par élus. Notre collègue de la Cgt qui était la grande initiatrice de cette demande d'expertise a subi beaucoup de pression de la direction, mais elle a su convaincre ses collègues des autres organisations syndicales de l'importance d'une telle expertise dans ce domaine dans l'intérêt des salariés, surtout pour leur santé.
Les méthodes de managements et de travails qui étaient dénoncé par les élus, mais aussi a demi-mots par une grande partie des salariés, et que la direction s'employé à fortement contesté depuis des années sont dans le rapport.
Les éléments seront sur le blog en fin de journée.
Avec un peu de retard, voici une synthèse de l'expertise faite par la cabinet TECHNOLOGIA, celui qui avait travailler sur le dossier FRANCE TELECOM et ses 23 suicides !!!
Les Risques Psycho Sociaux (RPS) sont élevés et les indicateurs dégradés au Siège d'Unilever France ; Rapport de TECHNOLOGIA sur les RPS présenté le 13 décembre 2010, suite à une expertise votée par les RP du CHSCT Siège .
Synthèse de la Cgt du siège
Le taux de travail tendu s’élève à 27,5%. Ce taux reste fortement au-dessus de la moyenne nationale (23,2%).
Une fierté d’appartenance relativement bonne :
92% des salariés déclarent qu’ils étaient fiers d’appartenir à Unilever auparavant contre 67% disent que c’est toujours le cas aujourd’hui,
Une absence de culture nécessaire pour fédérer les entités
Le « WE ARE UNILEVER » interpelle les salariés, certains ne s’y se reconnaissent pas. Cela les questionne voire les effraie, « on a l’impression d’être dans une SECTE tant on veut nous convaincre avec ce message ».
La culture commune n’est pas critiquée par les salariés. Ce sont les excès qui ne remportent pas leur adhésion et qui dévaluent le message.
Une insatisfaction relativement forte
Si la satisfaction reste globalement forte avec 64 % de satisfaits, 36% déclarent ne pas être satisfaits de leur situation professionnelle prise dans sa globalité. On atteint ici un niveau d’alerte. Il faut vraiment en tenir compte dans une logique de prévention des risques.
Une activité perçue comme relativement éprouvante
Le nombre de salariés d’Unilever considérant que leur activité professionnelle est éprouvante est élevé au regard du type d’activité de l’entreprise.
Un fort stress ressenti au travail
Le stress fréquent concerne une part importante des salariés d’Unilever Siège. Une moyenne de 38,5% est un taux très fort.
Les taux habituellement constaté en dehors de l’entreprise sont entre 20 et 25%, en crise 50 à 55%.
Une santé qui tend à se dégrader.
Moyenne de 35,3 %.
On constate un taux élevé en termes de dégradation de santé au travail, non lié au vieillissement biologique mais en lien avec les conditions de travail. Les 20-30 ans ont un sentiment de dégradation de leur santé qui est proche de celui des 50-60 ans.
Une cause profonde du malaise des salariés : l’instabilité et le mouvement permanent de l’organisation.
Constat d’une instabilité due aux différentes restructurations chez Unilever. Du stress et de la tension dus aux activités professionnelles.
Les salariés ont peur de perdre leur emploi : près de 44% des répondants considèrent que leur sécurité d’emploi est menacée. Ce taux particulièrement fort indique bien un collectif de travail traumatisé par les plans sociaux successifs.
Le constat est que la stratégie d’Unilever est une organisation comptable.
Une organisation en perpétuel changement
Les salariés manquent de la stabilité et de la sécurité nécessaires à leur équilibre, à leur sérénité et à leur performance.
L’entreprise a changé trois fois de Président en cinq ans et à chaque nouveau président de nouveaux objectifs et de nouvelles politiques ont été mises en œuvre.
Des déménagements incessants et mal préparés
Le changement perpétuel, les "open-space" amènent du stress et de la pression. Il y a un manque de stabilité. Les changements de PDG également
L’impact de la mobilité interne
Des salariés disent que lors des restructurations, il leur a été demandé de se trouver seul un poste de travail. Les salariés craignent de faire un mauvais choix et de se trouver affectés par de nouveaux PSE.
Des collectifs de travail éclatés
Les fréquentes réorganisations dégradent les collectifs de travail.
Tableau pratiques déviantes :
15,5% des répondants déclarent avoir été exposés à des agressions verbales, 5,4% disent que cela est arrivé plusieurs fois. Ce taux est fort par rapport à ce que l’on constate habituellement dans d’autres études. Quand les salariés ont été exposés à cette forme de violence elle est prioritairement le fait du manager, puis des collègues et enfin des clients ou partenaires.
Seuls 47% des répondants déclarent ne pas avoir été exposés à un comportement de type harcèlement moral. 20 % des salariés se disent ignorés sur leur lieu de travail et 12, 2 % déclarent que l’on critique injustement leur travail.
Ce taux de 21% est très fort alors que la tendance est de 2% habituellement. Cela s’apparente au taux que l’on retrouve dans des boutiques où il y a des contacts physiques avec des clients.
D’une manière générale la pression temporelle est très forte.
49% des répondants disent travailler plus de 9 heures par jour.
Et 49 % des répondants disent ne pas être informés précisément des limites de leurs horaires de travail.
De plus, une majorité de répondants 60% déclarent ne pas bénéficier de temps de repos suffisant entres les périodes de travail particulièrement chargées.
Les indicateurs sont très forts, c’est la première fois que le cabinet rencontre ces taux.
Quantité de travail excessif – Moyenne très haute à 64,4 %
Pas de reconnaissance pour ce travail effectué ni par la rémunération, ni autrement.
La souffrance au travail c’est aussi de constater que les règles ne sont pas respectées et que la réglementation du travail ne semble pas appliquée au sein de l’entreprise.
Le management
Demande très forte des salariés d’avoir des managers qui les suivent et qui les aident.
Dans une logique de prévention des risques 65 à 70 %, c’est 1/3 des salariés qui dit que cela ne fonctionne pas.
30% sous risque est un chiffre important on est clairement dans une zone de risque dans le cadre des RPS.
Le sentiment d’être ignoré par son manager concerne 20 % des répondants au questionnaire. Problématique avant tout spécifique aux ETAM qui sont 31 % à estimer que leur manager ne prête pas attention à ce qu’ils disent.
Soutien opérationnel : 1/3 des répondants insatisfaits est un taux très fort dans une logique de prévention des risques.
La reconnaissance, une dimension essentielle du management.
26% des répondants sont dérangés par ce manque de reconnaissance et estiment ne pas recevoir ce qu’ils méritent. Ce score est très fort.
47 % : record battu chez Unilever
La politique de rémunération
Résultats en matière de reconnaissance salariale sans appel : prés de 60% des répondants disent ne pas être satisfaits et être dérangés par leur niveau de salaires, au regard des efforts qu’ils consentent. L’insatisfaction totale s’élève à 80% ce taux est particulièrement fort.
Pratique DRH
Il y a un TROU dans l’organisation. Les WL3 et 4 trouvent que la R.H. est insatisfaisante. Il y a un GROS MANQUE dans ce domaine.
La sous-traitance, une flexibilité supplémentaire et une précarisation ressentie
Unilever a choisi d’externaliser une partie des services qu’elle juge ne pas être son cœur de métier. Ce sont autant de postes qui disparaissent. C’est une organisation du travail qui accroît la précarité et la méfiance des salariés.
Externalisation des R.H.
La fonction RH a été confiée à une société qui gère le traitement administratif. La majorité des salariés audités ne sait pas quel et son périmètre d’intervention Les salariés ont le sentiment de ne pas appartenir à l’entreprise et de devoir faire valoir leur souhait d’évolution à un service externe qui ne les connaît pas et qui va les juger sur un CV ou sur un entretien ponctuel alors qu’ils ont prouvé au quotidien depuis des années leur implication, leur motivation et leurs compétences.
Environnement de travail
65% des répondants sont insatisfaits de leur environnement de travail. Ce taux est fort. L’immeuble n’est pas conçu pour faire des "open-space". Aux USA on "recloissonne" les espaces de travail
18,6 % des répondants déclarent par ailleurs que leur environnement de travail ne présente pas toutes les conditions de SECURITE requises.
Nous attendons les actions qui seront mises en place par la Direction afin de remplir ses obligations d'assurer la santé et la sécurité de ses salariés.
Maintenant les collègues de la cgt du siège attendent, car seule ce n'est pas possible, que les élu(e)s des autres organisations syndicales s'activent pour imposer à la direction qu'elle tienne ses engagements et que les méthodes de travail soient totalement revues au plus vite. Le stress et la pression sont omniprésentes, et beaucoup de salariés sont au bord de la rupture.
Nous vous tiendrons informé de la suite de ce dossier, et nous souhaitons bon courage à nos collègues de la Cgt qui sont en permanence harcelés et dénigrés par la direction du siège. Ce qui se trouve dans le rapport, n'est que la strict vérité et c'est ce que dénonce depuis des années la Cgt.
A bientôt
Avant de prendre connaissance des dates, merci de faire circuler à vos relations par mail, SMS, tract, dans vos repas de famille... que nous appelons au boycott de la marque LIPTON afin de soutenir la lutte de nos collègues de FRALIB. Nous sommes plus que solidaire du combat qu'ils mènent contre UNILEVER, le groupe voyou.
Première réunion sur les salaires : 10 février
Délégation Cgt pour cette négociation
Frédéric BRIESMALIEN - Employé
Hugues DEVAUX - Ouvrier VSD
Monique MAIRIEN - Ouvrière
Didier LEPAYSAN - Agent de maîtrise
Vous pouvez prendre contact avec nos élus pour en discuter, mais bientôt il est prévu de vous consultez. Si un salarié ou un syndiqué Cgt de Saint-Vulbas souhaite participer, qu'il prenne contact avec notre Délégué Syndical Central au 06 81 96 89 49.
Mercredi 12 janvier : Réunion de la commission de suivi du plan social R&D
Avec la présence de l'inspection du travail, nous ferons point sur la situation de nos collègues.
Lundi 17 janvier : réunion des membres du CCE
Cet objectif de dénonciation de a direction a été prononcé par l'ancien président du CCE, M. CARNET Olivier, qui nous avait fait une "colique nerveuse" puisqu'il n'avait pas apprécié le vote du droit d'alerte économique.
Pour rappel, seul les élus de Le Meux avaient voté POUR, tandis que les élus de Saint-Vulbas s'étaient abstenu ! Voici ce que nous appelons de la solidarité ! Nous aurons l'occasion d'en reparler très prochainement, car c'est vraiment se positionner du côté de la direction. A vous de juger les collègues de Saint-Vulbas. Eh oui, le copinage carriériste de certain…
Après cette consultation obligatoire au CCE, la direction devra trouver un accord avec les organisations syndicales, et si tel n'était pas le cas, et bien c'est l'inspection du travail qui tranchera.
A bientôt, et ne pas oublier le boycott de la marque LIPTON.
"L’Oréal, Unilever et Procter & Gamble épinglés par la justice Italienne"
Un clic sur le texte pour vous rendre sur la page de l'article.
"EXCELLENT"
Lors de la suspension de séance au CCE du 25 novembre, le POULAIN de la direction, l'élu cadre au CE et CCE de la direction de Le Meux a dit ceci concernant le débat sur le droit d'alerte économique.
"Il faut parfois savoir se taire et baisser son froc"
Il ne voulait pas de ce droit d'alerte, consigne de la direction bien entendu, car pour lui il n'est pas normal d'attaquer son patron.
Message que la Cgt déposera dans les panneaux syndicaux pour la visite du Pdg de CRS et bras droit d'UNILEVER, le LLOVERA.
"Le Pdg CRS de FRALIB, le LLOVERA, bras droit d'UNILEVER n'est pas le bienvenu sur notre site. Qu'il se casse. Nous demandons l'arrêt du projet de fermeture du site de Gémenos"
Nous vous informons que la première réunion sur les négociations salariales annuelles aura lieu le mercredi 15 décembre 2010.
Cette première réunion, comme le dit clairement les textes du Code du Travail, doit permettre la préparation de la négociation dans les meilleures conditions. Les organisations syndicales y décident des informations à fournir, ainsi que du calendrier des réunions ultérieures.
L’employeur doit obligatoirement fournir des informations portant sur les salaires effectifs, la durée et l’organisation du travail., mais aussi sur tout les types de rémunérations . Ces informations doivent permettre une analyse comparée de la situation du personnel masculinet féminin dans l’entreprise concernant les emplois, les qualifications et les salaires.
Alors à bientôt.
Vous trouverez ci-joint la protestation du Conseil national de l'Ordre des Médecins qui fait suite au vote par l’Assemblée Nationale et la droite de l’amendement 730 (dans le projet de Loi sur la retraite), vote qui a eu lieu malgré le refus syndical unitaire de septembre 2009.
Si cette loi est adoptée, il n’y aura plus de médecine du travail indépendante, ce serait un vrai scandale, un véritable détournement des ressources médicales au profit des employeurs et du MEDEF.
L’indépendance du médecin est une condition sine qua non d’efficacité en prévention, sans laquelle plus aucune véritable prise en charge de la santé au travail ne sera possible.
Merci de faire suivre cette info sur cette grave question, même si le texte est déjà au Sénat.
La protestation des médecins :
16/09/2010
L’Assemblée nationale a voté, le 15 septembre 2010, une importante réforme de la santé au travail. Elle résulte d’un amendement dans le cadre d’une loi portant réforme des retraites.
Le texte voté ne répond pas aux attentes des salariés qui doivent bénéficier d’une prise en charge globale de leur santé. Il ne répond pas non plus aux nécessités de l’exercice des médecins du travail dans le respect de leur indépendance technique.
Le médecin du travail doit être le coordonnateur de l’équipe de santé pluridisciplinaire.
L’intervention de médecins non spécialisés en médecine du travail envisagée par le texte ne doit pas conduire à une perte de qualité et doit se faire au sein du service de santé au travail sans être déconnectée de la connaissance du milieu de travail et des postes de travail.
L’indépendance du médecin du travail doit être préservée dans les actions qu’il estime nécessaire de mener dans les entreprises et auprès des salariés.
Le Cnom s’étonne de l’absence de toute concertation et le regrette vivement alors qu’il demande depuis 6 mois à être reçu par le Ministre du travail pour évoquer ce sujet. Dans ces conditions il ne peut qu’émettre une vive protestation et rappeler ses propositions émises en juin 2010.
APPEL A RESISTER CONTRE LA MISE A MORT DE L’AUTHENTIQUE MEDECINE DU TRAVAIL
A un moment aussi gravissime que la mise à mort de l’authentique médecine du travail, avec l’adoption à l’Assemblée Nationale de l’amendement 730, nous tous, médecins du travail, avons le devoir de résister et d’agir : à l’heure où le Sénat va devoir se prononcer, nous vous proposons de nous rassembler nombreux dans leurs locaux, certains sénateurs sont d’accord pour nous accueillir :
Le mercredi 6 octobre à 10h30 pour une réunion
Débouchant à 11h30 sur une conférence de presse
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Se syndiquer CGT ?
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
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