Depuis le début de l'épidémie un postulat a été posé : face à ce nouveau virus il n'y a pas de traitement existant.
Postulat qui détermine grandement les stratégies de défense.
Dans cette orientation les décisions politiques étant présentées comme exclusivement guidées par l'appréciation scientifique de la situation avec la mise en place d'un conseil scientifique
Pourtant ce qui s'avère au fil de l'épreuve c'est que pour le moins il y a débat au sein du monde scientifique.
Et que la décision politique repose donc sur un choix entre les positions en présence et ne peut donc s'abriter derrière un point de vue de surplomb incontestable et incontesté.
De quoi s'agit-il ?
Dès le 26 février en dialogue avec les autorités et les spécialistes chinois le Professeur Didier Raoult de Marseille indique :
"J'avais été interviewé par la télévision chinoise. On m'a demandé le conseil que je donnais aux Chinois et ce que j'attendais des Chinois, que je considère comme une des meilleures équipes de virologie au monde, je leur ai dit que j'espérais que très vite les Chinois nous donneraient les résultats d'une première étude sur l'efficacité de la chloroquine sur les coronavirus. Et cela vient de sortir : c'est efficace sur les coronavirus avec 500 milligrammes de chloroquine par jour, pendant 10 jours, il y a une amélioration spectaculaire, et c'est recommandé pour tous les cas cliniquement positifs d'infection à coronavirus chinois."
La raison de son enthousiasme ? La publication d’un essai clinique chinois sur la prescription de chloroquine, montrant une suppression du portage viral en quelques jours sur des patients infectés au SARS-CoV-2. Des études avaient déjà montré l’efficacité de cette molécule contre le virus en laboratoire (in vitro). L’étude chinoise confirmait cette efficacité sur un groupe de patients atteints (in vivo).
Suite à cette étude, la prescription de chloroquine fut incorporée aux recommandations de traitement du coronavirus en Chine et en Corée, les deux pays qui sont le mieux parvenus à juguler l’épidémie…
"Donc c'est une excellente nouvelle, (le coronavirus) c'est probablement l'infection respiratoire la plus facile à traiter de toutes !
"Et donc ce n'est pas la peine de s'exciter pour promettre des vaccins dans dix ans. Il faut travailler, voir les molécules qui sont potentiellement actives et qui sont immédiatement disponibles sur le marché.
"La seule chose que je dis, c'est : faites attention, il n'y aura bientôt plus de chloroquine dans les pharmacies !"
Le mépris du monde officiel
Et bien que ledit professeur soit une sommité, le premier expert mondial en matière de maladies transmissibles, il est toutefois accueilli comme un cheveu sur la soupe, ses confrères dénigrant d’emblée sa proposition.
Les journalistes du Monde allant même jusqu’à qualifier sa communication de « fake news », accusation reprise sur le site du ministère de la santé pendant quelques heures avant d’être retirée, tandis que le 1er mars, le directeur général de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, Martin Hirsch, disant ainsi au micro d’Europe 1 :
"La chloroquine marche très bien dans une éprouvette, mais n’a jamais marché chez un être vivant",
ce qui était déjà parfaitement faux !
DEPUIS PEU une autre attitude perceptible dans les médias
DEPUIS quelques heures cependant le ton change dans les médias.
Hier sur LCI c'est le professeur Eric CHABRIERE de l'Institut des maladies infectieuses du Pr RAOULT de Marseille qui a été longuement interviewé et pu pour la première fois expliquer la démarche et les pratiques qui sont les leurs.
En précisant notamment :
que le médicament la chloroquine (associée à d'autres molécules) est utilisée depuis 20 ans notamment pour les voyageurs et pour combattre le paludisme, cela sans EFFETS SECONDAIRES importants.
que les résultats constatés à Marseille, certes sur des effectifs réduits (24) cependant croisés par les résultats positifs en Chine font apparaître une chute importante de la CHARGE VIRALE, qui ne signifie pas une guérison du malade MAIS un évitement des formes graves et l'arrêt de la possibilité de transmettre le virus. Effets donc considérables si la thérapie est applicable en grand.
Les préventions et prudences qui demeurent
Dans le monde scientifique ceux qui continuent à défendre la prudence quant à une utilisation massive de ce traitement avancent les arguments suivants :
reprise de l'argument sur l'effet in vitro prouvé mais pas sur les sujets humains
pointage sur les failles méthodologiques de l'expérience marseillaise dont l'extension ne pourrait être justifiées par une situation d'urgence
rien ne permettant de dire que la chloroquine est efficace ou non des effets secondaires étant à craindre, notamment les risques cardio-vasculaires
l'expérience marseillaise ne répondant pas aux critères d'évaluation
l'examen de balance bénéfice/risques ne pouvant pour l'heure être tranchée
Les tenants de cette prudence, plaident pour l'attente des résultats du processus d'essai clinique mis en route au niveau européen sur 3200 patients débouchant sur des essais cliniques. Ce processus nécessitant sans doute plusieurs semaines et EN ATTENDANT renvoient à la décision sur le terrain de chaque équipe médicale.
Nous en sommes là!
D'un côté ceux qui comme le professeur Eric CHABRIERE ne comprennent pas les hésitations à utiliser le médicament que nous avons sous la main, qui ne présente pas de risque majeur, qui n'est pas cher, (adieux profits des laboratoires privés dans la course au vaccin) que l'on peur produire massivement et qui avance l'argument que puisque nous sommes en guerre, les processus de validation traditionnels qui prennent du temps ne doivent pas prévaloir sur l'urgence impérative de la situation et de l'imminence de la vague épidémique qui risque de submerger le système de santé.
Et donc de se solder par de très nombreuses victimes!
Le professeur Juvin faisant remarquer qu'on a envie d'utiliser cette thérapie pour la bonne raison qu'on a rien d'autre!
De l'autre donc ceux qui maintiennent qu'il ne faut pas donner de faux espoirs à la population, qu'il faut donner le temps à la SCIENCE de faire le tri entre ce qui est valide et ce qui ne l'est pas et donc ne pas se précipiter dans l'utilisation immédiate de la chloroquine.
Remarquons au final comme en filigrane le professeur Philippe Juvin, chef des urgences de l’hôpital Pompidou l'avance, nous sommes dans une guerre de logistique où la France est en difficulté : manque de masques, manque de moyens de tests alors que la situation exigerait des tests de masse afin de déterminer qui est porteur du virus en vue de confiner les porteurs pour casser la dissémination et donc de pratiquer un confinement sélectif et non généralisé.
Un certain nombre de décisions et de justifications sous couvert scientifique masquant mal leur cause réelle : une gestion de la pénurie consécutive notamment à l'imprévision et aux politiques d'austérité appliquées à l'hôpital et au système de santé par les pouvoirs successifs en conformité avec les directives européennes.
Des équipes médicales sur le terrain utilisent déjà la chloroquine associés comme c'est le cas pas seulement à Marseille, mais aussi dans plusieurs hôpitaux parisiens.
Le renvoi à leur décision exprime à sa manière le désarroi et l'incertitude qui prévaut dans le monde médical lui-même et chez les dirigeants politiques.
Dans les jours qui viennent l'évolution de la situation pourra éclaircir les hypothèses des uns et des autres et peut-être trancher.
L'espoir d'un traitement immédiat efficace ne peut être écarté et relevons une fois de plus l'arrogance et le mépris de ceux qui ayant le sentiment d'être les premiers de cordée, se considèrent comme les détenteurs de la seule pensée scientifique qui vaille en tentant d'écarter et discréditer toute expérience autre.
Le " il n'y a pas d'alternative " des classes dirigeantes au temps du coronavirus en quelque sorte!
AG de 60€, Indexation grille des salaires HPCI + des embauches
Maintien des primes d’équipe/panier lors de la cinquième nuit et le samedi matin dans le cadre du volontariat. Idem pour les samedis obligatoires.
Régulation des coefficients (tout bonnement, l’application des définitions de fonction provenant de la direction en 2009) et des salaires inférieurs à la moyenne suite à la négociation égalité Homme/Femme.
Salaire de base minimum à 1900€ (C'est la rémunération minimum pour répondre aux besoins élémentaires).
Majoration nuit à 30 %
Prime vacances à 1500€
Maintien prime nuit d’été à 250€ pour le personnel en 3X8 et 190€ pour le personnel week-end
Congés d’âge Majoration de droit aux congés à partir de 52 ans
Les salariés-es puissent bénéficier comme pour le cadre des enfants malades, des jours de congés pour conjoint malade, sur justificatif.
Prime paniers, équipe et habillage +10%
Prime de rentrée (Septembre) de 500€
Information syndicale 2 fois/an
Augmentation du budget des œuvres sociales à 1,5% de la masse salariale.
Pour le cycle 3X8 pendant le rythme nuit, lors de la mise en place des RTT, RTTE et pont société, pour éviter tout amalgame, nous demandons que le « 7H00 » passe à 8H30 et si les personnes posent un CP, qu’il soit pris 1H30 sur le compteur D/C.
Pour le personnel de journée, possibilité de faire la semaine de 4 jours au lieu de 5.
Demande d’une prime mensuelle de 20€ pour le personnel qui s’investit en tant que membre SST, équipier incendie…
La loi d'urgence adoptée en première lecture samedi à l'Assemblée permet aux entreprises d'imposer à leurs salariés une semaine de congés payés pendant la crise du coronavirus. Mais cela devra passer par un accord avec les représentants du personnel.
Travailleurs, #RESTEZCHEZVOUS ! En télétravail, en chômage partiel, pour protéger un proche, pour garder vos enfants… et en congé ou en RTT. D'ordinaire, si l'employeur peut imposer aux salariés leurs dates de vacances ou de jours de réduction du temps de travail, il doit respecter un certain délai de prévenance, de quatre semaines pour les jours de congé. Ce délai pourra être raccourci. Ce sera l'objet d'une des ordonnances prévues dans le projet de loi d'urgence pour faire face à l'épidémie de Covid-19. Mais la discussion parlementaire a conduit à quelques modifications par rapport à son contenu initial.
Congés payés 2019-2020
Au départ, le gouvernement envisageait de permettre, y compris à l'employeur, d'anticiper sur les congés payés à prendre entre le 1er juin 2020 et le 31 mai 2021. Face au tollé syndical, il y a renoncé. Seuls seront donc concernés les reliquats de congé d'ici au 31 mai prochain.
Lors du passage du texte jeudi au palais du Luxembourg, les sénateurs ont en outre limité le champ d'application de la disposition à six jours ouvrables, ce qui correspond à la cinquième semaine de congés payés. Le gouvernement n'est pas revenu sur cette disposition lors de la première lecture au palais Bourbon, qui s'est achevée samedi.
Il a en outre accepté de conditionner la possibilité pour l'employeur de raccourcir le délai de prévenance - et donc de pouvoir répercuter un ralentissement de son activité du fait du coronavirus - via la mise en congé à un accord collectif. «Il apparaît sur ce sujet suite aux travaux de la commission parlementaire et aux discussions avec les partenaires sociaux qu'il est préférable que le dialogue social prime pour renforcer la concertation sur les modalités de prise de congé», a expliqué la ministre du travail, Muriel Pénicaud.
« Pas de dérogation générale à la durée du travail »
L'obligation de conclure un accord collectif ne porte que sur le délai de prévenance, qui pourra être ramené à 24 heures seulement, mais de fait, l'obligation pour l'employeur d'obtenir sa validation par des syndicats représentant une majorité de salariés permettra à ces derniers d'élargir les discussions. Sachant cependant, regrette un syndicaliste, que l'obligation d'un accord collectif «ne porte ni sur les RTT, ni sur les jours de repos inscrits dans le compte épargne temps».
Muriel Pénicaud a par ailleurs apporté des précisions sur les intentions du gouvernement sur un autre sujet sensible : la possibilité offerte aux entreprises de s'affranchir de façon « temporaire » des limitations actuelles de la durée du travail sur laquelle le projet de loi autorise le gouvernement à légiférer par ordonnance. Pour «permettre aux entreprises de répondre au besoin intense dans cette période exceptionnelle», la ministre a affirmé que «ce ne sera pas une dérogation générale à la durée du travail, ce seront des arrêtés sectoriels correspondant à des situations observées après dialogue social sur le sujet».
Le couvre-feu est instauré sur le territoire de la Ville de Compiègne à compter du lundi 23 mars et jusqu’au 5 avril de 22h à 5h du matin. Cette mesure vise à limiter encore davantage les déplacements afin d’endiguer la propagation du virus Covid-19. Cette interdiction totale des sorties et des déplacements s’applique à tous, exceptions faites des pompiers, des policiers et des gendarmes, des personnels des organismes chargés du maintien des services publics indispensables et bien sûr de tous les personnels de santé et des personnels des professions paramédicales. Les contrevenants à ce couvre-feu s'exposent à une amende de 135€.
ZAPPING DE CONFINEMENT : VOYAGE AU ROYAUME DE L’ABSURDE
Attention, images choquantes si vous n’avez pas la télé. Nous vous avons concocté un petit « zapping de confinement » sur l’incurie criminelle du gouvernement. Au menu :
– Un député En Marche, qui, pendant les manifestations contre la réforme des retraites, « espère » un « coronavirus qui touche les plus de 70 ans».
– Une ministre du travail qui affirme qu’il n’y a aucun danger à travailler dans une usine de plus de 1000 personnes
– Une vieille intervention de Macron, qui ricane devant une infirmière qui demande des moyens, en disant « qu’il n’y a pas d’argent magique ». Cela résonne particulièrement aujourd’hui …
– Des politiciens en roue libre, qui vont au stade voir un match contre une équipe italienne en pleine épidémie, ou qui affirment tranquillement que la France est prête face à la maladie
– Le ministre de la santé qui affirmait qu’il n’y avait pas d’épidémie en Italie
– Une envolée lyrique à l’assemblée pour saccager les droits sociaux
– Le préfet de Paris toujours plus inquiétant, qui semble jouir littéralement de la situation
– Le chef des flics qui nie la pénurie de masques comme il niait les violences policières
– Nous sommes gouvernés par des irresponsables dangereux.
« Dans l’industrie pharmaceutique () 80 % des principes actifs des médicaments sont importés de Chine et d’Inde, contre 20 % il y a trente ans ». Photo : Le port de Busan (Corée du Sud) avec des conteneurs. Philippe Turpin / Photononstop
Pour les économistes Maxime Combes, Geneviève Azam, Thomas Coutrot et le sociologue Christophe Aguiton, « l’histoire n’est pas écrite » et il existe encore des moyens pour faire basculer la mondialisation du côté de la réduction des inégalités, expliquent-ils, dans une tribune au « Monde ».
Publié hier à 11h00
Tribune En moins de deux mois, la pandémie due au coronavirus rebat déjà les cartes de la globalisation économique. L’allongement continu des chaînes d’approvisionnement et de la division internationale du travail depuis plus de trente ans, ainsi que leur fonctionnement à flux tendus, sont désormais perçues comme des sources de danger difficilement supportables et justifiables.
L’industrie pharmaceutique, qui a délocalisé des pans entiers de son appareil productif au point que 80 % des principes actifs des médicaments sont désormais importés de Chine et d’Inde, contre 20 % il y a trente ans, est citée en exemple des secteurs à relocaliser. Ce terme de « relocalisation » est désormais dans tous les discours, y compris de ceux qui n’ont cessé d’oeuvrer depuis des années à l’approfondissement de la mondialisation néolibérale au nom de l’abaissement des coûts.
Sans pour autant que le contenu même des choix d’investissement et de production ne soit interrogé, ne faut-il ajouter à la compétitivité-coût, qui a guidé les choix des investisseurs depuis des années, que le seul critère de « compétitivité-risque », comme cela est désormais évoqué ? Ou bien faut-il interroger le contenu même de ces productions, de leur mode de financement, de leur impact sur la planète et de la qualité des emplois qu’elles font vivre ?
Le symptôme d’une mal-organisation du monde
Les appels à la relocalisation et à la relance de l’économie ne sauraient, en effet, masquer le caractère intrinsèquement insoutenable du système productif mondial : dans son rapport « Global Resources Outlook to 2060 », l’ Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) estime que l’extraction de ressources naturelles devra augmenter de 111% (150% pour les métaux et 135% pour les minéraux) pour alimenter une croissance annuelle mondiale de 2,8% d’ici à 2060. Relocalisé et relancé au nom de formes de protectionnisme revisités, un tel modèle économique n’en reste pas moins insoutenable et non-désirable.
La crise du coronavirus apparaît, en effet, comme le symptôme d’une mal-organisation du monde qui ne peut que favoriser la prolifération d’événements incontrôlables prenant une dimension de déstabilisation systémique. Sans en être la cause profonde – qui réside dans l’envolée des inégalités et d’une bulle financière gonflée par les Banques centrales depuis dix ans – le coronavirus met le feu à une économie mondiale dramatiquement instable. Qu’en sera-t-il lorsque les dérèglements climatiques et l’effondrement écologique documentés par les scientifiques produiront leur plein effet, c’est-à-dire dès demain, et au plus tard après-demain ?
l’ Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) estime que l’extraction de ressources naturelles devra augmenter de 111% (150% pour les métaux et 135% pour les minéraux) pour alimenter une croissance annuelle mondiale de 2,8% d’ici à 2060. Relocalisé et relancé au nom de formes de protectionnisme revisités, un tel modèle économique n’en reste pas moins insoutenable et non-désirable.
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
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