Envoi d'Arsène Schmitt du Comité de Défense des Travailleurs Frontaliers:
Tous nos services publics sont laminés, au nom de cette Europe de malheur, tout doit être privatisé : SNCF, fermeture des trésoreries ; un à un les bureaux de postes ferment et sont délocalisés chez l’épicier.
Et l’explosion des tarifs du gaz et de l’électricité : un scandale ! Une agression intolérable contre le peuple. Et ils ont le culot d’appeler à la responsabilisation. Mais bon sang de bon sang, qui est responsable de ce scandale énergétique !! Mais c’est justement leur politique de privatisation sur ordre de l’UE qui est responsable de cette situation catastrophique. Politique destructrice de l’intérêt national, menée par tous les gouvernements maastrichtiens de droite comme de gauche.
En 2000, le gouvernement de Lionel Jospin a organisé ce qui a été appelé « la transposition de gauche » des directives européennes de privatisation du gaz et de l’électricité. C’est ce gouvernement de « gauche » par ailleurs, qui a privatisé deux fois plus que la droite.
C’est dans le cadre de la loi NOME (nouvelle organisation du marché de l’électricité) promulguée en 2010, conçue dans le contexte de mise en application du droit européen relatif à la concurrence, Bruxelles impose ainsi à EDF de vendre à perte du courant à ses concurrents privés dont la création avait été imposée pour casser le monopole public. On marche sur la tête, EDF doit céder à un prix dérisoire de 42 euros le mégawattheure, 1/3 de sa production aux concurrents privés qui ont été créés artificiellement, à ces parasites qui ne produisent rien, ne distribuent rien et ne transportent rien et qui s’engraissent à le revendre aux artisans, boulangers, aux TPE sans bouclier tarifaire à 300, 400, 600 euros. Des milliers d’entreprises qui mettent la clé sous la porte. Il faut savoir que nous avons un coût de l’électricité la moins cher d’Europe.
Et toute cette politique est menée par nos incapables à la tête de l’Etat pour obéir à l’UE et pour ne pas mécontenter l’Allemagne qui a supprimé son industrie nucléaire et qui a une électricité très chère. On marche sur la tête ! Comme l’ont dit tous les anciens PDG d’EDF comme Henri de Proglio, l’Allemagne n’accepte pas que la France dispose d’un outil compétitif aussi puissant qu’EDF à sa porte ? L’obsession allemande depuis 30 ans, c’est la désintégration d’EDF. Et elle a réussi. Mais on est dans un mode de fou. Dans quel autre système économique un produit est vendu 10 fois son prix, à part la mafia ?
C’est une trahison de nos gouvernants envers l’intérêt national. La peur du gouvernement de dire à l’Allemagne maintenant ça suffit, qu’il n’y a pas de raison qu’on subventionne votre industrie. Il faut savoir que Bruno Le Maire a été décoré par l’Allemagne pour service rendu.
Nous sommes là en face à une escroquerie. Oui, on marche sur la tête ! Il ne faut pas s’étonner que Dupont Aignan accuse Bruno Lemaire de haute trahison.
On est les dindons de la farce, les agents d’EDF travaillent en 3x8 pour sortir un produit de 42 euros que les concurrents revendent à 500-600 euros.
Et cerise sur le gâteau, nous payons le coût faramineux du bouclier tarifaire sur l’électricité qui s’élèvent à 60 milliards d’euros, un coût totalement inutile, qui n’aurait pas eu lieu d’être. Donc l’État subventionne un surcoût qui est lié uniquement à la méthode de calcul du marché.
A ce sujet, nos parlementaires devraient monter sur les barricades et exiger la sortie de ce prix européen indexé sur le gaz allemand. Où sont-ils ?
Oui on marche sur la tête, pour que l’Allemagne ne perde pas de compétitivité qui a supprimé son industrie nucléaire, nous on devrait se faire harakiri et ne plus revenir au coût national de notre électricité. Le gaz et l’électricité sont des services vitaux pour la population. Ils doivent être renationalisés et les monopoles de service public rétablis….
Publié par FSC