SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Macron interpellé : “Il faut sauver l’hôpital public, en train de flamber à la même vitesse que Notre-Dame”

Alors que, selon Macron lui-même, on se prépare à « une épidémie qui arrive », le Président de la République a tenté un coup de com’ à la Salpêtrière, où est mort le premier patient français atteint du coronavirus. Il s’est rapidement fait interpeller par un médecin, sur la crise de l’hôpital et la casse de la santé.

OPÉRATION SÉDUCTION À LA PITIÉ-SALPÊTRIÈRE

Alors que, selon Macron lui-même, on se prépare à « une épidémie qui arrive », le Président de la République a tenté un coup de com’ à la Salpêtrière, où est mort le premier patient français atteint du coronavirus. Il s’est rapidement fait interpeller par un médecin, sur la crise de l’hôpital et la casse de la santé.

Opération séduction pour un Macron qui cherche à redorer son blason. Avant de décoller pour l’Italie, il a organisé une visite surprise à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, où est mort le premier patient français atteint du coronavirus. Accompagné de son nouveau ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran, l’objectif était simple : se montrer à la fois rassurant et responsable quant à l’épidémie. « On a devant nous une crise, une épidémie qui arrive, a-t-il déclaré. Cela suppose de s’organiser et de l’affronter au mieux avec la vie qui continue... »

Un coup de com’ mis à mal par l’interpellation du président par un médecin, dénonçant la casse de l’hôpital public, fortement aggravée par la politique de Macron. « Quand il a fallu sauver Notre-Dame, il y avait beaucoup de monde pour être ému. Là il faut sauver l’hôpital public, qui est en train de flamber à la même vitesse que Notre-Dame a failli flamber. Ça s’est joué à rien et là, en ce moment, ça se joue à rien »

Car pour endiguer l’épidémie qui s’étend, comment faire confiance à un gouvernement qui joue les pompiers-pyromanes, quand dans le même temps les budgets alloués à l’hôpital et à la santé sont drastiquement réduits, quand les soignants travaillent à flux tendus ?

« Vous pouvez compter sur moi, a conclu le neurologue face à Macron. L’inverse reste à prouver. »

La crise ouverte autour du coronavirus vient surtout servir de nouveau révélateur des attaques successives des services publics, et de la situation désastreuse dans laquelle sont plongés les hôpitaux. La Macronie, artisane de l’austérité dans la santé, est bien mal placée pour s’ériger en salvatrice.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Depuis ce lundi, payer l'impôt chez un buraliste est possible dans quelque 600  bureaux de tabac de 10 départements (Corrèze, Côtes-d'Armor, Corse du Sud, Gard, Loire, Marne, Oise, Haute-Saône, Yvelines, Vaucluse). Procédé étendu à toute la France au 1er juillet prochain. Alléluia, s'exclame Philippe Coy, le patron de la Confédération nationale des buralistes, "très heureux d'être attributaire de ce marché public et de donner plus de proximité aux usagers" .

Euh, et pour le fonctionnement de ce système et la confidentialité de la chose entre l'achat d'un paquet de clopes, d'un journal, d'un café, d'un jeu à gratter et pourquoi pas d'un billet de train, le tout dans un espace confiné et dans un milieu marchand pas toujours silencieux?

Pour la confidentialité, le patron des patrons des bureaux de tabac a balayé cela plus vite qu'on se brûle la langue en avalant fort cher une goutte de café sur le zinc. Les buralistes volontaires passeront un examen. Après une formation de 20 minutes sur la confidentialité, la lutte contre le blanchiment et la contrefaçon, etc, etc, ils devront réussir un test pour valider leur agrément. Euh, prêteront-ils serment question confidentialité comme un agent des impôts? Et question lutte contre le blanchiment et la contrefaçon, 20 minutes c'est pas trop pour être formé autant qu'un agent des Douanes?

Roger, t'es con ou pas? Macron et son sous-ministre Olivier Dussopt, ex-député socialiste élu en 2017, veulent sabrer largement dans la fonction publique!

En tout cas, c'est gling gling dans le goret pour les buralistes avec 1, 50 euro HT par opération. Et cette opération sera faite sur les écrans de la Française Des Jeux, laquelle qui ne fait rien gratuit, recevra de l'argent public.

La Française Des Jeux est cotée en bourse depuis novembre dernier et sa privatisation a été votée par le Nouveau monde de Macron dont Gilles Le Gendre est le patron des députés.

Et devinez qui a été nommée à la direction de la Française Des Jeux avant sa privatisation?  Madame Le Gendre, l'épouse dudit Gilles Le Gendre. Attention, la Déontologue de l'Assemblée nationale a édicté qu'il n'y avait là aucun conflit d'intérêts. Non mais, vilains démocrates qui voyaient le mal partout! Et gling gling dans le goret des époux Legendre.

La morale de tout cela, c'est qu'il n'y en pas. Normal, le nouveau monde ressemble comme deux gouttes d'eau au vieux monde capitaliste. Non?

Et en attendant, un dessin:

Payer ses impôts: le gros lot pour les bureaux de tabac et la Française Des Jeux

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Les techniques de manipulation de l'opinion publique

A l’heure où le gouvernement prépare les esprits à l’utilisation du 49.3 pour faire passer en force son projet de réforme des retraites, il est utile de rappeler les différentes stratégies appliquées pour influencer l'opinion à des fins politiques et économiques.

Les techniques sont multiples et plus subtiles que le recours à la force. Il s'agit de modifier à tout ou partie de la population sa perception du réel. Le champion toutes catégories de ces pratiques est le capitalisme avec tous ses relais : élus et organisations politiques, médias, lobbies, réseaux sociaux, structures de formation, instituts de sondage, etc. Non content de mettre ses mains dans nos poches, il les met dans nos cerveaux.

Mensonge d’État

Ces manipulations sont si quotidiennes qu'elles sont banalisées et presque plus perceptibles. L’omniprésence des médias et des réseaux sociaux dans notre vie nous livre du « prêt à penser » qui, à la longue, amoindrit notre capacité de réflexion et notre sens critique. Nous sommes soumis à la désinformation, à la fois noyés dans un flot continuel de nouvelles insignifiantes et matraqués lors d'événements médiatiques (compétitions sportives, fêtes diverses à visées commerciales, événements tragiques, etc.). Le but est d’imprégner progressivement le subconscient des individus pour modifier leur système de valeurs et leurs comportements.

Fabriquer de l’émotion…

L’émotion permet de faire diversion, en passant sous silence des événements importants de la vie démocratique, tout en exacerbant les peurs, les désirs et les réactions individuelles. Elle utilise systématiquement par les médias lors des mouvements sociaux pour mettre en exergue les réactions de colère des usagers envers les grévistes et éluder ainsi le motif et les vrais responsables de la grève.
C'est aussi la tasse de thé des concepteurs d'émission de téléréalité qui font l'apologie de la médiocrité laissant moins de place à la culture.

…et provoquer des événements à réaction

Il s'agit de créer des situations qui conduisent l'opinion publique à demander aux gouvernants de prendre des mesures contraires aux intérêts de la population. Exemples : provoquer ou laisser faire un état de violence urbaine qui générera une demande de mesures sécuritaires privatives de liberté ; profiter d'une crise économique ou en amplifier l'impact pour faire reculer les droits sociaux.

Tripoter les sondages

La multiplication des sondages, très sensible aux moments des échéances électorales, vise à créer un mimétisme ou une résignation vis à vis d'une opinion présentée comme majoritaire. La forme des questions posées induit la réponse attendue par celui qui finance le sondage. Mais, malgré la mauvaise opinion qu'ont les Français de ces questionnements, l'impact est non négligeable.

Les « Experts »...de l’enfumage

Faire appel à des intermédiaires, présentés comme experts indépendants, pour contourner la méfiance de l'opinion envers le discours officiel, verrouille le débat public tout en créant l'illusion qu'il a eu lieu. Cela renvoie le citoyen à son ignorance et à sa soumission à « ceux qui savent » menant à l'infantilisation. C'est particulièrement vrai pour les débats sur l'économie.

Yolande Bachelier


Exemples

Utiliser la progressivité
Faire accepter des réformes sous prétexte que leur application n'interviendra que progressivement sur une longue durée, laissant croire que ces décisions néfastes ne touchent que les salariés ou les bénéficiaires dans les années à venir, en fixant une échéance lointaine, cela doit laisser le temps aux citoyens de s'habituer à l'idée du changement et de s'y résigner. C'est l'exemple même de la réforme des retraites.

Jouer sur la culpabilisation
C’est détourner les sentiments d'injustice et de révolte d'un individu contre lui-même. S'il a la conviction d'être responsable de la situation dans laquelle il est, l'individu n'est pas en capacité d'agir. Exemple : faire croire aux chômeurs qu'ils sont responsables de leur situation par manque d'intelligence, d'aptitude ou de motivation n'engendre qu'un état dépressif peu propice à la défense de leurs intérêts. Ou encore faire croire que les retraités sont des privilégiés pour justifier la baisse des pensions.

Publié par EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Le professeur Didier Raoult, chercheur spécialiste des maladies infectieuses, a fondé l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée à la Timone. PHOTO DR

Le professeur Didier Raoult, chercheur spécialiste des maladies infectieuses, a fondé l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée à la Timone. PHOTO DR

Afin de préparer le système de santé à des cas de coronavirus en France, le ministère a demandé aux Agences régionales de santé (ARS) de mettre en place une « plateforme de veille et d’urgence renforcée ». En Paca, les cas dits « possibles » sont orientés vers l’IHU à la Timone, dirigé par le professeur Didier Raoult, spécialiste international des maladies infectieuses. Un établissement spécialement conçu pour faire face à ce type d’épidémie, qui « ne doit pas susciter d’inquiétude majeure ».

 

La Marseillaise : Le coronavirus Covid-19 est-il plus dangereux qu’un virus responsable d’une épidémie de grippe saisonnière ?
Didier Raoult : Il ne l’est pas. Il y a eu dans la zone de Wuhan une mortalité relativement élevée que les Chinois ont estimé à 5,6 %. Si vous sortez de cette zone, la mortalité est plus proche des valeurs de 0,5 à 0,6 %, ce qui est la mortalité que l’on observe chez des patients qui arrivent à l’hôpital de la Timone atteints d’une infection virale respiratoire. Lors du début d’une épidémie, on ne détecte, par définition, que les cas graves : ce qui attire l’attention, c’est lorsqu’un patient meurt et que son médecin tombe malade. Cette chaîne de transmission montre que la maladie est contagieuse et qu’elle est grave. Cela justifie que l’on fasse des investigations qui soient extraordinaires, au sens étymologique du terme, c’est-à-dire inhabituelles.
Par ailleurs, la surmortalité pour les formes sévères dans la zone de Wuhan est liée, d’après la Chine, à un niveau d’équipement hospitalier insuffisant,
c’est pourquoi ils ont construit un hôpital en dix jours. Il y aurait donc une surmortalité liée à une mauvaise prise en charge médicale, et il est vraisemblable que ce scénario se soit répété ailleurs. Le traitement d’une telle crise nécessite de porter le plus grand soin au personnel soignant. C’est le personnel de soin qui est le plus exposé aux maladies transmissibles.

 

« L’éventualité d’une augmentation de la virulence du coronavirus Covid-19 n’a pas plus de raison d’apparaître que pour un autre virus de sa catégorie »

La contamination respiratoire s’effectue par des rapports très proches, moins d’un mètre. On l’avait mesuré avec l’épisode de grippe H1N1 où on avait beaucoup travaillé sur la transmission intrahospitalière. On avait montré que dans les services de maladies anti-infectieuses qui ont l’habitude de gérer la transmission de la maladie, il y avait trois fois moins de cas secondaires que dans les services de médecine interne. L’entraînement évite de faire des erreurs. Le plus grand foyer infectieux qu’on avait observé à Marseille était la radiologie, donc à l’IHU, on ne fait plus de radiologie sur les patients que l’on sait contagieux. Nous disposons de notre propre système de radiologie par échographie que l’on effectue au lit du malade.


Quel est le dispositif sanitaire envisagé ?
D.R. : Depuis le début, on préconise de traiter cet épisode de manière très moderne, et c’est ce qu’a mis en place le nouveau ministre de la Santé, Olivier Véran. Il s’agit d’être efficace sur le diagnostic, par l’utilisation des tests de biologie moléculaire, pratiqués en routine et permettant de détecter en trois heures la présence du génome viral à partir de prélèvements respiratoires. Ce diagnostic permet de différencier les personnes contagieuses de celles qui ne le sont pas. C’est une stratégie qui est en train de se mettre en place, et d’être diffusée. Ce genre de test est déjà pratiqué pour au moins 40 types de germes. Dans mes services, on peut effectuer jusqu’à 1 000 tests par jour.

Est-ce que ce virus peut évoluer et muter, avec le risque d’augmenter sa virulence ?
D.R. : Globalement ce groupe de virus mute tout le temps. L’éventualité d’une augmentation de sa virulence n’a pas plus de raison d’apparaître que pour un autre virus de sa catégorie. C’est un phénomène sporadique, imprévisible, mais rare.

Quelle stratégie thérapeutique vous semble la plus adéquate pour lutter contre le virus ?
D.R. : Concernant les vaccins, ils sont destinés à prévenir de vraies maladies, qui concernent des centaines de milliers de cas. J’attends plutôt des Chinois qu’ils testent chez les patients le médicament le plus simple et le moins toxique au monde qu’est la chloroquine, dont ils ont prouvé l’efficacité en laboratoire. Ce serait le meilleur candidat, plutôt qu’un nouveau médicament qui nécessiterait plusieurs années avant une autorisation de mise sur le marché. C’est le grand enjeu du repositioning, c’est-à-dire utiliser d’anciennes molécules contre des agents sur lesquels elles n’ont jamais été testées.

Cette épidémie ne semble pas vous inquiéter outre mesure ?
D.R. : Comme je l’explique souvent, en tant que directeur du pôle d’infectiologie, je ne me trouve pas à distance. Toutes les semaines, j’observe de quelles maladies infectieuses les gens meurent. On dénombre 50 à 60 décès par semaine à l’AP-HM. 16 décès imputables à un virus respiratoire ont été observés à Marseille depuis le début de l’année. Près de 2 500 patients ont contracté un virus respiratoire, dont 500 infections à coronavirus (pas la souche chinoise) depuis le début de l’année. Et on ne représente qu’1 % du champ opératoire national. Par ailleurs, on a comptabilisé 6 morts par Clostridium difficile, une bactérie très virulente, et 4 morts par le virus respiratoire syncitial, dont personne ne parle. Ces germes m’inquiètent, car ils tuent, et j’observe plus les agents qui tuent que ceux qui pourraient tuer. Mais nous sommes prêts à faire face aux crises sanitaires. Nous n’avons aucun retard en la matière, mais il faut pondérer la situation au regard de la réalité observée.

Le système hospitalier français, malgré la crise qu’il traverse, est-il capable de faire face à une éventuelle épidémie de ce type ?
D.R. : Je suis attaché aux chiffres. Par rapport aux hôpitaux français, il y a un problème d’organisation à appréhender et de gestion d’argent. Ce n’est pas normal que des gros CHU soient autant endettés. Ce qui empêche de recruter. En France, il y a moins de médecins et d’infirmières dans les hôpitaux en moyenne que dans les autres pays de l’OCDE, la population médicale vieillit terriblement, et il n’y a pas assez d’étudiants.
Les personnels soignants sont également moins bien payés, alors que la France est le pays qui dépense le plus d’argent dans la santé, qui a plus de lits que dans la moyenne des pays de l’OCDE, donc il y a un problème de fond.

Entretien réalisé par Benjamin Grinda

 

 
 

Publié par EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Et si un banal traitement contre le paludisme était la clef contre le coronavirus ?

Une étude clinique de trois chercheurs chinois révèle qu'un traitement très simple à la chloroquine, utilisé contre le paludisme, a obtenu des résultats significatifs pour traiter le coronavirus. Ce médicament est d'ailleurs peu cher et sans danger.

Alors que le coronavirus se propage à travers le globe, un banal traitement donne de l'espoir à la communauté scientifique. Il s'agit d'un traitement à la chloroquine – médicament couramment utilisé contre le paludisme – qui a montré des signes d'efficacité contre ce virus.

«Nous savions déjà que la chloroquine était efficace in vitro contre ce nouveau coronavirus et l'évaluation clinique faite en Chine l'a confirmé», explique Didier Raoult, directeur de l'Institut Méditerranée Infection à Marseille, en commentant la première publication sur cette étude clinique de trois chercheurs chinois dans la revue BioScience Trends. «Finalement, cette infection est peut-être la plus simple et la moins chère à soigner de toutes les infections virales», ajoute le professeur Raoult, spécialiste renommé des maladies infectieuses.

L'article publié en ligne le 19 février tire ses résultats d'un essai clinique mené dans plus de dix hôpitaux chinois (à Wuhan – épicentre de l'épidémie – Pékin et Shanghaï notamment) pour mesurer «l'efficacité de la chloroquine sur le traitement de pneumonies associées au Covid-19».

«Un médicament peu cher et sans danger»

«Les résultats obtenus jusqu'à présent sur plus de 100 patients ont démontré que le phosphate de chloroquine était plus efficace que le traitement reçu par le groupe comparatif pour contenir l'évolution de la pneumonie, pour améliorer l'état des poumons, pour que le patient redevienne négatif au virus et pour raccourcir la durée de la maladie», précisent les chercheurs chinois.

La brève étude ne quantifie toutefois pas cette différence d'efficacité. «Les capacités antivirales et anti-inflammatoires de la chloroquine pourraient jouer dans son efficacité potentielle à traiter des patients atteints de pneumonies provoquées par le Covid-19», poursuit l'article sur l'étude menée par les professeurs Jianjun Gao, Zhenxue Tian et Xu Yang, de l'université de Qingdao et de l'hôpital de Qingdao. 

Une nouvelle d'autant plus intéressante que «la chloroquine est un médicament peu cher et sans danger, utilisé depuis plus de 70 ans», insistent encore les auteurs. Selon les chercheurs chinois, un traitement de 500 mg de chloroquine par jour pendant dix jours serait suffisant. «C'est une extraordinaire nouvelle ce traitement qui ne coûte rien», a insisté le professeur Raoult, se félicitant du travail des chercheurs chinois pour trouver un médicament efficace, voire à privilégier selon lui plutôt que la recherche d'un vaccin qui ne pourrait de toute façon pas être disponible avant de longs mois.

Interrogé sur BFMTV depuis Rome sur ce traitement, le ministre français de la Santé Olivier Véran a assuré s'être entretenu à plusieurs reprises avec Didier Raoult : «Il m'a fait part de ses observations et des études qu'il mettait en évidence, que j'ai fait remonter à la direction générale de la santé qui est en train de faire toutes les analyses.»

«On sait qu'il y a des études intéressantes en effet sur un impact in vitro mais les études sur le patient restent encore à déterminer», a encore affirmé le ministre. 

Publié par RT france

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

 

"On a un principe fondamental à la CGT : dès qu'on touche à un militant, c'est toute la CGT qui se mobilise." Sur les marches du tribunal de grande instance d'Orléans, Sébastien Ménesplier sourit en voyant les drapeaux rouges de la CGT s'agiter dans les airs. Il est secrétaire général de la Fédération nationale des mines et de l'énergie CGT et a fait spécialement le déplacement depuis Paris pour venir soutenir ses camarades.

Près de 200 manifestants se sont rassemblés devant le bâtiment, alors que les deux syndicalistes devaient être jugés devant le tribunal correctionnel ce mardi. Ils avaient été arrêtés le 10 janvier dernier, pris en flagrant délit, en essayant de couper l'alimentation d'un transformateur de la Place d'Arc à Orléans.

Lors de l'audience, les avocats de deux prévenus, qui comparaissaient pour tentative de dégradation d'un bien destiné à l'utilité publique, ont demandé le renvoi de l'affaire, notamment parce qu'une des avocates n'avait pas toutes les pièces de la procédure. Une nouvelle date de procès a donc été fixée au 8 avril à 14 heures.

Nouvelle manifestation de soutien le 8 avril

"L'épreuve de force d'aujourd'hui ne suffira pas", explique Sébastien Ménesplier. "Mais nous serons là aussi le 8 avril, en organisant pourquoi pas une manifestation nationale, en mobilisant les militants, les salariés de l'énergie mais aussi d'autres professions." Le responsable syndical rappelle aussi que de nombreux militants ont été arrêtés, placés en garde à vue et aussi poursuivis en justice depuis le début du mouvement de protestation contre le projet de réforme des retraites, le 5 décembre dernier.

 

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Les grèves de masse sont de retour aux États-Unis

Près d’un demi-million, 425 000 pour être précis. C’est le nombre de travailleurs ayant participé à des débrayages de masse en 2018 et 2019, selon le bureau des statistiques du ministère du Travail américain qui comptabilise les grèves concernant plus d’un millier de personnes à la fois. Soit une très forte progression par rapport à l’année 2017 qui avait été l’une des plus basses depuis l’après-guerre, avec seulement 25 000 travailleurs en grève. Quatre grèves de masse ont marqué les États-Unis durant cette période : un dans le secteur de l’automobile et trois dans celui de l’éducation.

L’an dernier, 46 000 employés de General Motors ont cessé le travail pendant 40 jours pour obtenir des augmentations de salaires, notamment pour les nouveaux embauchés soumis à une grille salariale inférieure depuis le sauvetage de l’entreprise en 2009. Mais la grève de masse la plus importante a eu lieu en Caroline du Nord en 2018. Là, 92 700 enseignants des écoles publiques ont réclamé une augmentation du budget consacré à l’éducation après dix ans de coupes budgétaires. En Virginie-Occidentale, ce sont 36 400 enseignants qui ont cessé le travail pendant deux jours et obtenu le retrait d’un projet de financement public des écoles privées. En Californie, la grève de 33 000 enseignants pendant six jours a contraint la ville de Los Angeles à augmenter de 6 % le budget pour les écoles publiques et à réduire le nombre d’élèves par classe.

Si le bureau des statistiques du ministère du Travail enregistre un retour des grèves de masse, celles-ci n’égalent pas les grands mouvements de travailleurs du 20e siècle aux États-Unis. À titre de comparaison, l’année 1949 avait enregistré 2,5 millions de travailleurs en grève. Cependant, l’augmentation constatée ces deux dernières années marque une rupture dans un contexte où le taux de chômage est faible : 3,6 % de l’autre côté de l’Atlantique.

Publié par anti-K

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Philippe Poutou, devant l'usine de Ford Blanquefort, en Gironde, le 26 février 2019. (MEHDI FEDOUACH / AFP)

Philippe Poutou, devant l'usine de Ford Blanquefort, en Gironde, le 26 février 2019. (MEHDI FEDOUACH / AFP)

 

 

Philippe Poutou, très en forme, après avoir dépassé LREM, s'attaque au maire sortant Nicolas Florian sur son train de vie ✊🏾

(À regarder jusqu'au bout)

 

Publié par anti-K

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Philippe menace de l’arme anti-démocratique du 49.3 : se préparer à riposter dans la rue

Edouard Philippe a affirmé ce mardi devant les députés qu'il pourrait faire usage du 49.3 pour faire adopter la réforme des retraites sans vote ni débat à l'assemblée nationale. Face aux menaces, l’intersyndicale du 75 (Unions Départementales CGT, FO, Solidaires, FSU et UNEF de Paris) appellent à un rassemblement en cas de 49.3, mercredi 26 février à partir de 17h, place Édouard Herriot.

EDITO

Crédits photos : MARTIN BUREAU / AFP

« Lorsqu’il faut prendre ses responsabilités, je le fais sans hésiter et j’utilise toute la Constitution, rien que la Constitution, mais bien toute la Constitution. » C’est en ces termes que le premier ministre a répondu ce mardi à l’Assemblée Nationale au député LR, Damien Abad, qui l’interrogeait sur sa volonté d’utiliser le 49.3 pour faire adopter la réforme des retraites. Un signal envoyé à l’opposition, alors que le gouvernement est en butte à un calendrier parlementaire qui se chevauche avec celui des municipales. Autant d’échéances délicates à passer après presque deux mois inédits de grève reconductible à la SNCF-RATP, et la crainte que la persistance du débat sur les retraites pourrisse non seulement la campagne municipale de La République En Marche, mais empêche même en définitive l’adoption de la réforme avant la pause estivale. En effet, pour être adopté avant l’été, le texte devrait arriver au sénat en avril, et donc être adopté en première lecture à l’assemblée nationale au plus tard fin mars. Or, si le projet de réforme en l’état contient 65 articles, le premier a tout juste fini par être adopté au bout de 70h de débats et plus de 2.200 amendements et sous-amendements, principalement déposés par l’opposition. C’est ce qui explique que le premier ministre ait déclaré son intention de se réserver la possibilité de recourir au 49.3, au plus tôt ce mercredi en conseil des ministres.

Cette menace apparaît donc dans la bouche d’Edouard Philippe comme un appel à la « responsabilité » adressé à l’opposition, contre ce que la macronie appelle « l’obstruction parlementaire » des députés LFI et PCF. Si des proches de l’exécutif indiquent dans les colonnes du Monde que l’utilisation du 49.3 pourrait intervenir « dans les jours qui viennent », en référence au conseil des ministres de ce mercredi, c’est toutefois à un jeu dangereux que s’adonne le gouvernement en agitant une telle perspective. Si le 49.3 pourrait permettre d’adresser un message clair à sa base sociale, notamment celle issue de la droite comme en témoigne un sondage BVA qui rapportait vendredi que 74% des sympathisants LREM y sont favorables, l’usage de cette mesure des plus anti-démocratique de la Vème République n’est toujours pas l’arme souhaitée par le gouvernement. En effet, elle pourrait ouvrir une brèche pour le mouvement social alors que 72% de la population désapprouve ce passage en force, tout comme la réforme des retraites elle-même.

Un peu plus d’un an après la mobilisation des Gilets jaunes qui avait exprimé la fameuse « crise des corps intermédiaires », enjamber à tout va le Parlement et les mécanismes du « dialogue social » invoqués par Emmanuel Macron au moment de décréter l’Acte II du quinquennat ne peut que contribuer à accentuer les phénomènes de crise en question. C’est ce qu’exprimaient déjà les divisions dans la majorité présidentielle suite au vote sur la loi sur le deuil parental, puis sur le handicap, percutées par un mouvement social historique. Et alors que le gouvernement avait entériné un compromis avec la CFDT pour s’assurer de son soutien en échange de quelques menues concessions autour de la conférence de financement, Laurent Berger le secrétaire général cédétiste a déclaré ce mardi « si c’est pour passer le même texte au 49.3, c’est désastreux ». Et pour cause, Manuel Valls, le dernier à avoir eu recours au 49.3 en 2016, a fini par s’exiler de la vie politique française, tandis qu’il avait déclenché par là-même un regain de mobilisation fin mai, alors que la première phase du mouvement contre la loi Travail débuté en mars était refermée. C’est le risque d’ouvrir une brèche au mouvement contre la réforme des retraites qui pourrait donc pousser la macronie à continuer de chercher tant bien que mal le compromis avant de se résoudre à passer le cap du 49.3.

Mais voilà, si le gouvernement menace d’un tel procédé anti-démocratique consacré par les institutions bonapartistes de la Vème République, c’est bien qu’il y est obligé. Le rapport de force construit par la grève majoritaire et reconductible à la RATP-SNCF soutenue par la majorité de la population a exacerbée les éléments de crise déjà profonds au sein du macronisme. La menace de l’usage du 49.3 alors que le gouvernement possède la majorité à l’Assemblée n’est que l’illustration de la faiblesse du gouvernement. Une telle manœuvre bonapartiste signerait la volonté du gouvernement de se passer non seulement de l’avis des grévistes et de la majorité de la population toujours opposée à la réforme, mais outrepasserait également l’Assemblée Nationale et les institutions parlementaires qui sont pourtant le terrain de prédilection des classes dominantes.

Si une telle décision signifierait un pas de plus dans l’autoritarisme et la remise en cause des droits démocratiques, le rapport de force construit avec les méthodes de la lutte des classes, par la grève et dans la rue, est seul à même de s’y opposer. Face à la volonté de Macron et de son gouvernement de passer en force, il s’agit donc pour les organisations du mouvement ouvrier de dénoncer cette nouvelle offensive autoritaire en se joignant à l’appel des unions départementales parisiennes CGT, FO, Solidaires, FSU et UNEF à « un rassemblement à proximité de l’Assemblée Nationale dès mercredi 26 février à partir de 17h ».

Extrait de résolution

Réunies le 24 février 2020, les Unions Départementales CGT, FO, Solidaires, FSU et UNEF de Paris ont appelé dans une résolution à un rassemblement le 26 février :
« Les menaces de recours à l’article 49-3 se faisant de plus en plus persistantes, les Unions Départementales CGT, FO, Solidaires, FSU et UNEF de Paris ont décidé d’un rassemblement à proximité de l’Assemblée Nationale dès mercredi 26 février à partir de 17H.

Comme depuis le 5 décembre 2019, nous le répétons inlassablement : cette réforme doit être retirée ! 49-3 ou pas, on n’en veut pas ! »
Nous proposons à nos organisations syndicales des autres départements franciliens de s’associer au 26 février. »

Communiqué de l’UD GCT 75 à toutes ses structures :

« Dans la perspective d’un passage en force du gouvernement avec le recours à l’article 49/3, l’UD de Paris, appelle toutes les organisations Parisiennes à se tenir prêtes pour une réaction à la hauteur des circonstances.
Il nous faudra être le plus réactif possible, en force et en nombre devant l’assemblée, nous permettant en autre la mise en place d’un processus de surveillance de l’hémicycle.
Toute forme de contestation sera envisageable pour empêcher cette atteinte aux droits et obtenir le retrait de cette contre-réforme scélérate.
Soyons vigilants et mobilisés !!!!!! »

Message de Solidaires Paris :

« Les menaces de recours à l’article 49-3 se faisant de plus en plus persistantes, les unions départementales parisiennes CGT, FO, Solidaires FSU et UNEF appellent à un rassemblement à proximité de l’Assemblée Nationale.
Mercredi 26 février à partir de 17h, place Édouard Herriot.
Comme depuis le 05 décembre, nous le répéterons inlassablement : cette réforme doit être retirée ! 49-3 ou pas !
Si le 49-3 n’est pas annoncé demain le rassemblement est annulé, nous resterons vigilants dans les jours qui suivent.
Le camion sera sur place, dès la nuit tombée nous illuminerons la place de flambeaux ! »

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
La patronne d’Engie part avec 3,3 millions d’euros d’indemnités

Après une réunion au sommet de l’entreprise Engie, le conseil d’administration ainsi que plusieurs actionnaires ont décidé de pousser vers la sortie Isabelle Kocher avec, comme consolation, une somme 3,3 millions d’euros. Pendant ce temps, Engie licencie à tour de bras et délocalise plusieurs milliers de travailleurs pour augmenter ses profits !

NOS VIES VALENT PLUS QUE LEURS PROFITS !

Elle aurait du rester en poste jusqu’à mai, mais Isabelle Kocher s’est vue poussée vers la sortie par le Conseil d’administration d’Engie. Mais pas d’inquiétude pour elle : Isabelle a en effet négocié avec ses avocats de partir avec 3,3 millions d’euros !

Isabelle Kocher s’offre une place bien au chaud à côté des grands patrons telle que Marie-Christine Lombard ou encore Guillaume Pepy et plus récemment Catherine Guillouard, patronne de la RATP, qui s’est vue augmenter son salaire de 12.5 % après une très grosse période de gel des salaires dans l’entreprise. Cela avait déclenché une vague de contestation auprès des travailleurs de la RATP. Irène, conductrice de métro, écrivait : « Comment peut-on avoir autant de mépris pour ces opérateurs quand des miettes nous ont été données : en 2016 c’était 0%, en 2017 une augmentation de 0,6%, en 2018 0%, et en 2019 0,6% ? »

Entre 2016 et 2019, l’entreprise Engie à lancé un processus de délocalisations. Cela a déclencé une vague de suppressions de postes – au moins 1900 emplois depuis l’ouverture à la concurrence en 2007. La direction justifie cette opération par la nécessité d’une « mise à niveau » face à la concurrence et d’économies pour l’entreprise. Alors que depuis 2007, 19 sites sur 32 ont fermé, mettant de ce fait des centaines de travailleurs à la porte, cette indemnité de départ est une insulte aux travailleurs qui, chaque jour, se tuent au travail.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Il était une fois un député macroniste qui avait été longtemps socialiste et même élu plusieurs fois  à ce titre en Bretagne. Ce qui est commun lorsqu'on a de profondes convictions politiques. Jacques Maire est aussi le fils d'Edmond du même patronyme et patron de la Cfdt quand celle-ci dit se recentrer vers un accompagnement du capital dans le quotidien des travailleurs afin de l'humaniser. Ceci est subsidiaire parce que comme dit la chanson, on ne choisit pas sa famille.

Jacques Maire, de la société civile et co-rapporteur du texte sur la réforme antisociale des retraites, est-il en conflit d'intérêts?

Pour autant, le petit jacques, devenu grand et étudiant, devient le président d'un syndicat estudiantin proche du syndicat de papa. Diplômé de l'université et de l'ENA, toujours avec les mêmes convictions politiques, le voilà fin prêt à bosser dans divers ministères, dont celui du premier ministre socialiste Pierre Bérégovoy, et ce de 1992 à 2002. Puis, il entre chez le groupe d'assurances Axa jusqu'en 2012.

Carrière politique et au sein de ministères de gôche qu'il a semble-t-il oubliée. En effet, interpellé sur sa situation personnelle par une députée LFI, à l'Assemblée nationale, il lui répond: "Effectivement, je n’ai pas passé ma vie à courir les mandats électoraux. Je n’ai pas passé ma vie à cumuler les fonctions. Je n’ai pas passé ma vie dans le confort d’une carrière particulière”.

C'est bêta, il oublie qu'après Axa, fin 2012, il entre au ministère des Affaires étrangères dont le titulaire est  le socialiste Laurent Fabius, avec pour mission de développer la stratégie économique de la France à l'étranger et de soutenir les entreprises françaises dans la conquête de nouveaux marchés. Tout un programme donc au service des affaires extérieurs du patronat français. Mais lorsqu'on a des convictions libres et non faussées...

Et de janvier 2017 à son élection comme député de Macron, François Hollande président l'adoube comme ambassadeur thématique au ministère des Affaires étrangères, chargé de la reconstruction et du développement des pays en crise.

Jacques Maire, de la société civile et co-rapporteur du texte sur la réforme antisociale des retraites, est-il en conflit d'intérêts?

Note de ma pomme: le dessin ci-dessus évoque bien évidement la figure d'une marionnette et aucunement celle d'un quelconque gugus du Nouveau monde cher à un ex-banquier d'affaires placé à l'Elysée par le capital.

Auparavant donc, ledit Jacques Maire quitte donc les arcanes de la politique au sein du parti socialiste pour se retrouver dans le groupe d'assurances AXA. Pas comme tabellion, puisque cadre dirigeant dans les ressources humaines -oui, toujours ancré en lui, ses convictions politiques profondes- , il est le patron du développement international du groupe Axa. Cerise sur le gâteau, il est aussi pdg d'Axa en Hongrie. De ce fait, lorsqu'il devient député de Macron et pas du tout du parti socialiste, il déclare 13 836 parts d'action chez Axa qu'il évalue à 358 935 euros, selon sa déclaration à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique.

Si vous ne le saviez pas, Axa fait de la pub pour la retraite par points, pile poil comme va l'édicter notre révérendissime président de la république d'un coup de 49-3.

Et pile poli également, Jacques Maire est co-rapporteur dudit diktat présidentiel.

Lundi 24 février, la députée LFI lui demande donc s'il a saisi la Déontologue de l'Assemblée nationale. Réponse du député macroniste par le biais de l'AFP en date de ce mardi: Je vais saisir la Déontologue de l'Assemblée nationale.  “Je suis possesseur d’actions au titre de mon activité passée. J’ai quitté Axa fin 2012. Depuis, je n’ai aucun contact particulier avec l’assurance”. Hormis 13 836 actions évaluées à 358 935 euros par Jacques Maire lui-même. Note de ma pomme.

Et que va proclamer la Déontogue de l'Assemblée nationale? Y-a-t-il oui ou non conflit d'intérêts entre un actionnaire d'AXA, groupe d'assurances qui milite pour la retraite par points et le co-rapporteur du gouvernement sur la retraite par points?

La suite au prochain chapeau.

Jacques Maire, de la société civile et co-rapporteur du texte sur la réforme antisociale des retraites, est-il en conflit d'intérêts?

Pardon, je me suis trompé, la suite au prochain numéro!

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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MANIFESTATIONS DANS L'OISE

Malgré la menace du 49.3, rien n'est perdu au contraire, continuons et amplifions la mobilisation !

 

Compiègne retraite aux flambeaux

jeudi 27 février 18 heures 30 place de la mairie

 

Dimanche 1er mars distribution de tract devant le château de Compiègne 13 heures 30

 

Dimanche 8 Mars Journée international des droits des Femmes

10 heures 30 châteaux de Compiègne

 

Creil

Mardi 25 février de 12 heures à 13 heures distribution de tract devant ARCELOR MONTATAIRE

 

BEAUVAIS

 Jeudi 27 février 2020 à 14h00 Départ Gare SNCF / retour Gare SNCF

Samedi 29 février 2020 à 10h00 Placer Jeanne Hachette / retour Place Jeanne Hachette

 

NOYON

Vendredi 28 février retraite aux flambeaux 18 heures 30 place cours Druon

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
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