SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Parmi les 500 000 chômeurs lésés par les droits rechargeables estimés par l’Unedic, beaucoup de précaires, de cadres, d’intermittents, 
de seniors, mais aussi de jeunes… Tous les âges et catégories socioprofessionnelles sont concernés par ce fléau. Témoignages.

« Un encouragement à poursuivre. » À peine les chiffres du chômage publiés hier par le ministère du Travail, Manuel Valls s’est réjoui de la très légère baisse du nombre de demandeurs d’emploi. En catégorie A, les chômeurs n’ayant pas du tout travaillé, sont 19 100 de moins sur le mois de janvier, en baisse de 0,5 %.

Mais si on y ajoute les catégories B et C, les demandeurs d’emploi exerçant une activité réduite, le chômage reste en hausse de 0,3 %, soit 16 100 personnes en plus. Sur l’année, en catégories A, B et C, l’augmentation est même de 6,2 %. Au total, plus de 5,2 millions de personnes restent inscrites sur les listes de Pôle emploi. Et les droits rechargeables pourraient bien contribuer à maintenir nombre de chômeurs dans cette situation. Présentés comme une avancée dans la dernière convention d’assurance chômage, signée par la CFDT, FO et la CFTC, ils n’ont cessé depuis leur mise en place, le 1er octobre dernier, de montrer leurs effets pervers. Avant, la procédure de « réadmission » était en vigueur : un capital de droits était calculé en fonction de la période d’indemnisation la plus favorable. Désormais, avec les droits rechargeables, si une personne a accumulé deux périodes de droits au chômage, elles se succèdent l’une à l’autre.

Si cette première période d’indemnisation est inférieure à la seconde, le chômeur ne s’y retrouve pas et glisse encore plus dans la précarité. D’après un chiffrage de l’Unedic de juin 2014, 500 000 chômeurs seraient victimes d’une baisse d’indemnisation à cause des droits rechargeables. La CGT chômeurs rebelles du Morbihan, en pointe sur les conséquences désastreuses des droits rechar-geables, a reçu des centaines de témoignages de personnes piégées.

Comme l’explique Vladimir Bizet-Stefani, « les demandeurs d’emploi sont contraints de rester chez eux, d’accepter des boulots mal payés ou de travailler au noir, des solutions totalement absurdes ! » Sans possibilité de se délester de leurs droits antérieurs, les chômeurs n’ont d’autre choix que de les écluser en restant inscrits sur les listes de Pôle emploi. Ou de reprendre n’importe quel boulot pour vivre décemment. Mais, dans ce cas, il s’agit de reculer pour mieux sauter, ils conservent toujours ce reliquat d’allocations tenace. Acculées, les victimes ont contacté en masse les pouvoirs publics et les associations. Face à l’ampleur du scandale humain et médiatique, le gouvernement a été contraint de réagir. Syndicats et patronat se réuniront le 3 mars. Une journée de mobilisation est également organisée le même jour.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Lors du mois de janvier, les smicards ont perçu, en moyenne, 1.473 euros bruts en Allemagne contre 1.458 euros bruts en France, d’après les données d’Eurostat.

Après avoir fait ses grands débuts au 1er janvier 2015 , le SMIC allemand fait déjà parler de lui. Selon les données publiées ce jeudi par Eurostat , les smicards ont perçu, en moyenne, 1.473 euros bruts en Allemagne contre 1.458 euros bruts en France, lors du mois de janvier.

Pourtant, le salaire minimum allemand repose sur un barème unique de 8,50 euros par heure, contre 9,61 euros en France. Mais le revenu étant défini, dans l’Hexagone et outre-Rhin, sur la base du nombre standard d’heures de travail qui sont effectuées par mois, les salariés au SMIC touchent plus en Allemagne. La raison ? En France, le cadre légal est de 35 heures par semaine. Si en Allemagne, il n’y pas de durée légale au plan national - celle-ci différant selon les secteurs et les accords de branche entre entreprises et syndicats - Eurostat est parti du postulat que les Allemands travaillaient eux 40 heures, par semaine, en moyenne.

En Europe, on retrouve également l’Irlande (1.462 euros) la Belgique et les Pays-bas (1.502 euros) et le Luxembourg (1.923 euros), devant la France, d’après Eurostat. Pour mémoire, près de 4 millions de salariés allemandes vont bénéficier du salaire minimum dès 2015. A compter de 2017 - année où les dérogations accordés à certains secteurs prendront fin - le SMIC sera homogénéisé dans l’ensemble du pays et 4,7 millions de travailleurs pourront alors en bénéficier.

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