SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

Les patrons des cliniques privées à but lucratif, mécontents des propositions tarifaires faites par le gouvernement, appellent à la grève du 3 au 5 juin. Il est cocasse de voir leur organisation, la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP), adhérente au MEDEF, utiliser ce mode d’action qu’il vilipende notamment dans les services publics où ils voudraient que ce droit soit réduit, voire supprimé.

La première question est celle de la légitimité de leur revendication d’alignement de l’augmentation de leurs tarifs sur ceux du public. Elle est contestable car le secteur privé n’assure que très partiellement des missions de service public, ce qui lui permet de concentrer son activité sur les créneaux les plus rentables, comme par exemple la chirurgie ambulatoire tout en fermant allègrement des maternités ou en n’assurant que 5 % de la pédiatrie. De fait alors que la FHP revendique des coûts de prise en charge des patients inférieurs à ceux du public, des études montrent qu’il n’en est rien car de nombreux actes sont externalisés avant ou après l’hospitalisation et facturés directement à l’assurance maladie, sans compter les dépassements d’honoraires et les divers frais pour chambre seule ou autres services. Par ailleurs, ce secteur est dominé par des groupes financiers dont la rentabilité a attiré ces dernières années des investisseurs dont l’intérêt n’est pas d’assurer une mission de service public mais de permettre le meilleur retour sur investissement à leurs actionnaires. Ils bénéficient pour cela de la solvabilisation de leur activité par la Sécurité sociale, complétée par les restes à charge payés par les patients. Ainsi le groupe Ramsay est contrôlé par des capitaux australiens et le groupe ELSAN vient de voir entrer dans son capital la famille Bettencourt et une filiale du groupe AXA. Nous pouvons conseiller à ces personnes d’investir ailleurs si elles considèrent que la rentabilité n’est pas au rendez-vous et de laisser cette activité aux secteurs public et privé non lucratif.

La deuxième question est celle de la continuité du service public dans une activité où les cliniques interviennent qui est celle des urgences. Face à la crise que connaissent les urgences des hôpitaux publics qui prennent notamment en charge les patients les plus graves, il est inconcevable que les cliniques ferment leurs portes au risque d’une surcharge supplémentaire des hôpitaux avec une mise en danger des patients. Nous demandons donc que les préfets réquisitionnent ces établissements afin qu’ils restent ouverts pour assurer leur mission de service public pour laquelle ils bénéficient d’une rémunération spécifique. Dans le public, lors des mouvements sociaux, les directeurs d’établissements utilisent l’arme des assignations pour que les personnels soient en poste afin d’assurer la continuité du service. Monsieur le ministre de la santé, il ne peut y avoir deux poids deux mesures. Votre responsabilité pour assurer la sécurité de la population est de donner des consignes précises de réquisition aux préfets dans les meilleurs délais.

Docteur Christophe Prudhomme

Praticien hospitalier - SAMU 93

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14 Mai 2024 

Une totale liberté d'expression dans une société capitaliste se renverserait en son contraire

Dialectique de la liberté d’expression : une totale liberté d’expression dans une société libérale parfaite se renverserait en son contraire.

Dans une société bourgeoise et capitaliste où régnerait un État minimum suivant le mot d’ordre « laissez-faire, laissez passer » qui laisserait une totale liberté d’expression à tous ses administrés supposés libres et égaux en droits, dans l’esprit paraît-il du premier amendement à la constitution des États-Unis, on aboutirait très rapidement à une non-liberté parfaite.

En effet dans une telle situation utopique, les expressions seraient libres formellement mais leur communication, leur impact et leur réception seraient complètement déterminées par le volume du capital qui y serait consacré. Ils ne seraient en fait que des marchandises. On sait que l’on fait circuler les marchandises en manipulant les émotions, et non en s’adressant à l’intelligence et à la raison.

Dans les domaine des idées, des informations, de l’art ou de la culture peut-on croire réellement que le libre jeu des intérêts privés contribuerait à l’optimum du bien public ? Encore bien moins que dans celui des marchandises matérielles ! Adam Smith qui affectait de le croire n’avait d’ailleurs en aucun cas eu l’idée saugrenue d’étendre si loin le champ de ses hypothèses théoriques.

Dans notre conjoncture idéologique caractérisée par le relativisme post-moderne, qu’on définit parfois comme le règne de la « post vérité » ou de la « réalité augmentée », penser que la vérité finira toujours par sortir du puits est une simple naïveté. Il n’existe tout simplement plus de référence incontestable au réel, qui donnerait à ceux qui défendent la vérité contre la falsification un quelconque avantage qualitatif.

Une telle dialectique où la chose se renverse en son contraire est perceptible dès la fameuse règle de bon voisinage qui figure dans la déclaration des droits de l’homme de 1789 : la liberté s’étend jusqu’aux bornes de la liberté d’autrui : mais comment sont placées ces bornes ? Et bien, précisément au bout du domaine où s’étend le pouvoir d’achat, d’embauche, de corruption, du libre et égal en droit individu du capitalisme – et cela même en faisant abstraction pour les besoins de l’utopie du réseau familial, clanique, idéologique, confraternel, religieux, etc. auquel il appartient par surcroît.

Cela signifie que la liberté d’expression de ceux qui ne détiennent pas de capital – et celui-ci est essentiellement moyen de production – est extrêmement faible, voire complètement inexistante.

Bref, c’est la liberté de pousser le caddie.

Dans ces conditions utopiques il apparaîtrait inévitablement un ressentiment populaire tout à fait justifié à l’encontre de ceux qui paraîtraient bénéficier d’un privilège de l’expression de leurs idées, de leurs croyances, de leurs créations. Alors les autorités seraient obligées de légiférer pour préserver l’ordre public, à la fois pour museler ce ressentiment, mais aussi pour encadrer la capacité d’expression des riches par une sorte de loi somptuaire : la liberté de ton réelle ou apparente devenant une sorte de signe extérieur de richesse.

Dans une utopie libérale réalisée, comme elle l’était d’ailleurs sur la toile internet à ses débuts, la liberté de répéter les messages serait par contre presque totale, la production spontanée du vice et de la bêtise suffisant à rendre inutile tout contrôle idéologique en noyant dans le flot tous les messages pertinents, et dire ce qu'on pense « librement » ou « spontanément »n’y serait plus qu’une manifestation de psittacisme aléatoire. Il importerait peu que X ou Y prennent position pour A ou pour B, puisque le rapport de force entre A et B serait fixé par l’investissement quantitatif respectif de capital. On constate qu’une telle utopie est condamnée à le rester, car la production intellectuelle dans n’importe qu’elle société doit rester au contact du réel, et il est bien évident que dans de telles conditions, quand l’astrologie fait jeu égal avec l’astronomie, ce n’est pas possible.

Les limitations à la liberté d’expression dans les sociétés capitalistes réelles sont donc destinées dans une certaine mesure à empêcher qu’un capital en écrase un autre et en pratique reflètent l’influence des différents clans de la bourgeoisie qui ont chacun leur idéologie propre – en général fortement baisée - sur la prise de décision dans les institutions d’État et sur le récit idéologique qu’il est nécessaire de diffuser dans les masses pour que la société bourgeoise continue ...

La liberté n’est pas le droit de dire – ni de faire - n’importe quoi – droit qui n’est jamais effectif, toutes les civilisations ayant leurs tabous, qui sont presque toujours liés en dernière analyse à des prescriptions concernant la sexualité et la mort et plus ou moins consciemment assumées et qui évoluent au cours de l’histoire selon un rythme difficilement explicable.

La liberté c’est la conscience de penser et le courage de faire de ce qui est nécessaire au moment historique précis où l’on vit – en ce moment, c’est de s’opposer aux guerres impérialistes de l’Occident post-moderne en Ukraine et de Gaza et à la guerre mondiale contre la Chine qu’il nous prépare.

On se doit de combattre pour la liberté d’expression des exploités et des opprimés qui est toujours contestée dans la pratique, mais la liberté d’expression en soi et absolue est une idole, parce qu’elle n’existe pas ailleurs que dans la rhétorique des tribunaux, que les transgressions de la morale dominante se renversent aux générations suivantes en conventions, et on passe sans transition de la Factory d’Andy Warhol à New York en 1968 à l’Eurovision à Malmö en 2024.

Ce n’est pas le principe de la liberté inscrit dans le marbre qui défend celle des opprimés c’est la lutte des opprimés qui donne un peu de substance réelle à ce principe idéologique.

 

GQ, 13 mai 2024

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Les infos de Danielle de Clermont :

Information de dernière minute : 
 
Mardi 14 mai à 20h00 ciné-débat au cinéma Le Rio avec  « L’Usine, le bon, la brute et le truand » à l'initiative d'Attac 63 et de Greenpeace Clermont-Ferrand. Ce "western écologique" relate l’histoire d’une lutte à la convergence des enjeux sociaux et écologiques.
Ce film documentaire raconte le combat victorieux de trois salariés pour sauver l'unique et dernière usine de papier journal 100% recyclé en France. Chapelle-Darblay est la dernière et unique usine à fabriquer du papier journal 100% recyclé en France. Fermée depuis septembre 2019 sur décision de son propriétaire finlandais, la papeterie centenaire, qui comportait 217 salarié·es, est désormais menacée de démantèlement. Mais quelques-uns se battent encore pour la sauver de la fermeture. Vont-ils réussir?
 
La projection du film sera suivie d’un échange avec la réalisatrice Marianne Lère Laffitte et avec notre ancien secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez.
Nous vous attendons nombreuses et nombreux au cinéma le Rio à partir de 20h00. Retrouvez l'affiche en pièce jointe. 
 

 

 
 
Pour l'Union Départementale Cgt du Puy de Dôme
Ghislain Dugourd, secrétaire général
 
 

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Christian Porta, délégué CGT de la boulangerie industrielle Neuhauser, renvoyé de l'usine de Folschviller, en Moselle

Capture d'écran sur Reporterre

En toute illégalité puisque l'Inspection du travail -ah ces fonctionnaires dont on raccourcit toujours plus le nombre en France- refuse son licenciement. Mais derrière l'enseigne Neuhauser, le premier groupe céréalier InVivo, multinationale de l'agro-business (14 500 salariés, 90 sites industriels, 36 pays et 12,4 milliards d'euros de chiffres d'affaires en 2022-23) passe outre et par un huissier, signifie son licenciement à Christian Porta.

Le 7 février, le syndicaliste est mis à pied. La RH d’InVivo l’accuse de "harcèlement", d’"intimidation", et fustige son comportement envers la direction de l’usine. Saisie, puisque Christian Porta est délégué syndical,- ah ces droits conquis qu'on voudrait gommer à tout jamais- l’Inspection du travail enquête et refuse son licenciement et ne reconnait pas en 16 pages des faits de harcèlement. Le 16 février, elle souligne qu’"aucune de ces constatations ne révèle de troubles, ni de gêne importante à l’accomplissement du travail des salariés, ni ne caractérise qu’elle mettrait en péril la santé et la sécurité des salariés".

Au fil des ans, la CGT, conduite par son délégué syndical, a fait de la grève dans l'entreprise un rapport de force soutenu par une majorité de travailleurs: augmentations salariales, passage aux 32 heures rémunérées  pour 35 heures avec des embauches, plus d'autres conquêtes sociales obtenues.

Dans la lutte des classes, la direction de l'usine, dans une note interne à son encadrement, que Politis a pu consulter, comme quoi l'encadrement n'est pas OK avec sa haute hiérarchie, ladite direction écrivait donc: "Nous notons un turn-over beaucoup plus important sur le site de Fürst au sein des postes d’encadrement par rapport aux autres sites. Cela constitue un signe majeur d’un climat social délétère. Ce comportement affecte la santé de plusieurs personnes et a d’ores et déjà provoqué de nombreuses démissions, démissions qui se poursuivront et mettront en péril la pérennité de ce site."

Christian Porta a saisit ce vendredi en référé le Conseil de prud'hommes, juridiction exceptionnelle qui traite en urgence les conflits du travail. Conseil de prud'hommes que gouvernement de droite et de gôche ont raboté et que Macron continue de raboter.

Conseil de prud'hommes de Forbach en Moselle: La direction avec ses 2 avocats entourés de cadres. Certains, dans un courrier interne, menaçaient de se mettre en droit de retrait si les Prud'hommes réintégrait Christian Porta. Et l'un des avocats du patron d'affirmer: "la lutte de classe aujourd’hui n’existe plus et qu’il faut dépasser ces clivages". Et d'appeler les juges prud'homaux "à se placer du bon côté de l’histoire ".

Le Conseil de prud'hommes de Forbach rendra sa décision le 24 mai.

Dans le Code civil, instauré par Napoléon, un article instaurait qu'en cas de litige entre un patron et un ouvrier, la priorité était donné au premier.

Heureusement, par les luttes ouvrières, avec tous ses défauts, le Code du travail fut instauré en France et avec lui, les jurisprudences de la Cour de cassation qui s'en réfèrent.

Pour autant, lors de mes mandats comme conseiller prud'homal, combien de fois ai-je entendu les avocats du patronat plaidaient par rapport au sacro-saint Code civil napoléonien ?

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

 

 

LA SÉCURITÉ SOCIALE PROTÉGÉE PAR LA CONSTITUTION ? DES DÉPUTÉS VONT PRÉSENTER UN TEXTE EN CE SENS

Les députés communistes craignant son démantèlement progressif veulent faire entrer la « Sécu » dans la Constitution et vont proposer un texte en débat fin mai.

Les députés GDR (communistes et ultramarins) vont profiter de leur journée réservée à l'Assemblée fin mai pour proposer l'entrée de la sécurité sociale dans la Constitution et pour rouvrir un débat politique sur le CETA, a appris l'AFP auprès du groupe.


La Sécurité sociale protégée par la Constitution? Des députés vont présenter un texte en ce sens

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
L'accueil de la flamme olympique prévue le 8 mai se prépare à Marseille où la grève des éboueurs suivie à 90% s'est étendue à 9 arrondissements.
La Métropole a demandé à la préfecture de réquisitionner de force les éboueurs illustrant bien que les JO, c'est la casse du code du travail. De son côté le pouvoir a prévu de mobiliser 6 000 policiers pour sécuriser l'arrivée de la flamme... 6 000 policiers qui vont suivre la flamme partout où elle va ? Payés par nos impôts ?
LES JO, C'EST LA CASSE DU CODE DU TRAVAIL
LES JO, C'EST LA CASSE DU CODE DU TRAVAIL

Publié par Luttesinvisibles

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Bruno Le Maire, sous entendu le locataire de l'Elysée, convoque le patron de la SNCF

capture honnête d'écran

le number two des chambellans du palais de l'Elysée est vénère. Voilà-t-y pas que la SNCF a signé un accord avec tous les syndicats représentatifs (CGT-SUD-CFDT-UNSA) sur un départ à la retraite anticipée. Dire qu'on aurait pu bêtement croire en un gouvernement pour le dialogue social. Eh bien non, seulement pour les accords signés dans le sens des intérêts du Capital.

Depuis 1911, après la grève générale des cheminots de 1910, les agents bénéficient d'un régime de retraite particulier et largement antérieur à la création de la Sécurité sociale en 1945. Depuis, ce plus disant social déplait aux gouvernements de tous bords. Et au lieu de transposer le régime général des retraites vers un droit conquis par les cheminots, les commis du capital crient haro.

Le sabotage du rail public et du statut particulier des cheminots ne datent pas de hier. Le dernier en date: le décret n° 2023-967 du 20 octobre 2023, paraphé par Macron, recule à compter du 1er janvier 2025 l’âge de départ à la retraite de 57 à 59 ans pour les agents et de 52 à 54 ans pour les conducteurs.  En 1911, c'était 55 ans pour les agents et 50 ans pour les roulants.

Avant Macron, il y a eu la réforme réactionnaire de la SNCF par Sarkozy président. S'ensuivit celle non moins réactionnaire de Hollande président socialiste qui eut le bon goût de prendre Macron dans son gouvernement. Bref, moins de progrès social pour les cheminots au statut et pire pour les nouveaux embauchés, eux soumis à partir en retraite à 64 ans malgré toutes les contraintes subies par la corporation.

Très vite, l'accord collectif à la SNCF a été fustigé par la droite et son extrême, fidèles commis du Capital comme ceux de l'Elysée.

Ce que prévoit cet accord collectif que, selon la loi, la SNCF se doit d'appliquer:

Retraite anticipée pour les cheminots occupant des postes à la pénibilité avérée. Comme conducteurs et aiguilleurs avec une "cessation anticipée d’activité" 30 mois avant leur retraite dont 15 mois travaillés rémunérés à 100 % et 15 mois non travaillés rémunérés à 75 %. Pour les contrôleurs, cessation d’activité sur 36 mois dont 18 mois non travaillés rémunérés à 75 %.  Pour les cheminots avec plus de quinze ans d’ancienneté, mais sans pénibilité "selon la SNCF", un dispositif sur dix-huit mois, avec neuf mois à temps plein et neuf mois de dispense d’activité rémunérés à 75 %.

Mais d'ores et déjà, la CGT-Cheminots a interpellé la SNCF pour des discussions concernant l'ensemble des agents.

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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France Info

Syndicalisme : "On est vraiment dans une phase aiguë de répression", alerte un historien du syndicalisme
Stéphane SIROT :

La France est entrée dans une phase de répression aigüe du syndicalisme de la part du gouvernement, selon Stéphane Sirot, historien du syndicalisme, invité dans le Talk de franceinfo mercredi 1er mai.

Stéphane Sirot, historien du syndicalisme, estime mercredi 1er mai dans le Talk de franceinfo que la France est entrée dans une phase de répression aigüe du syndicalisme de la part du gouvernement. Il prend notamment pour exemple la convocation dans un commissariat de membres du bureau confédéral de la CGT et la "multitude de militants poursuivis" par la justice.

 

Le syndicalisme réprimé

"On connaît une phase répressive vis-à-vis du syndicalisme et plus particulièrement du syndicalisme CGT, estime Stéphane Sirot. Pour prendre que les exemples les plus flagrants, notons la convocation de membres du bureau confédéral de la CGT dans un commissariat, qui était quelque chose que nous n'avions pas vu je crois depuis la guerre d'Algérie. Je pense aussi à cette multitude de militants qui sont poursuivis parce qu'ils ont mené dans leurs mouvements sociaux quelque chose qui pourtant est ultra classique dans les mouvements sociaux, c'est à dire des pratiques qui sortent des rapports de droit."

 

"Cela renvoie d'ailleurs à la critique qu'on entend aujourd'hui sur les blocages des universités, poursuit Stéphane Sirot, qui hérissent le poil de certains qui voudraient que ceux qui se mobilisent restent dans des normes, et qui leur permettraient de maîtriser les mouvements et les contestations. Il me semble qu'on est vraiment dans une phase aiguë de répression du syndicalisme."

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La désinstrualisation
La désinstrualisation
La désinstrualisation
La désinstrualisation
La désinstrualisation

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Manifestation départementale du 1er mai à Beauvais

Cette année, la manifestation départementale du 1er mai se tiendra à Beauvais / 10H30 / Départ et retour Place Jeanne Hachette.

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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