SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le 31 Décembre 2021 par Syndicat CGT Le Meux

Scandale

Pendant que les hôpitaux craquent, le CAC 40 bat des records historiques

Mercredi, en parallèle du nombre record de cas testés positifs au COVID, le CAC 40 battait lui aussi un record historique et franchissait la barre des 7200 points. Alors même que les hôpitaux sont au bord du craquage, cette situation doit nous alerter d’un système capitaliste qui sacrifie nos vies pour ses profits monstrueux.

Scandale

Mercredi, à l’occasion du nouveau record enregistré en 24 heures de cas positifs au COVID-19, soit 208 000 cas, Olivier Véran annonçait que « chaque seconde, deux Français sont positifs au Covid-19 ». Le jour même, en parallèle, le CAC 40 franchissait lui aussi un nouveau record. En effet, l’indice boursier affichait de son côté plus de 7200 points, une première dans son histoire. Alors même que les hôpitaux sont aux bords de la rupture et manquent cruellement de moyens, ces bénéfices record enregistrés par les milliardaires français ne sont que la conséquence logique de la politique pro-patronale menée par le gouvernement durant toute la durée de cette crise sanitaire.

En effet, encore cette semaine, alors même que la 5ème vague, avec l’arrivée du variant Omicron, fait des ravages dans le monde entier et en France, Olivier Véran et Castex ont pris la parole suite à un conseil de défense sanitaire et à un conseil des ministres exceptionnel afin d’annoncer des mesures ridicules en vue de la situation sanitaire, mais surtout des mesures qui n’impacteraient pas l’économie qui menaçait d’être désorganisée par la flambée de l’épidémie. A ce titre, la volonté du gouvernement de faire complètement fi de l’explosion du nombre de cas en France, à visiblement payé pour les bénéfices du CAC 40.

Plus largement, cette année, c’est une augmentation historique à hauteur de 29 % qu’ont effectué les bénéfices des entreprises du CAC 40, érigeant la bourse française au sommet de la bourse mondiale qui se porte elle aussi pour le mieux. Le journal Les Echos écrit : « Les marchés mondiaux dans leur ensemble, regroupés au sein de l’indice ACWI de MSCI, ont grimpé de près de 17 % en 2021 et leur valorisation s’approche désormais des 100.000 milliards de dollars. » Des sommes astronomiques qui révèlent explicitement la logique purement capitaliste de la course aux profits, et ce, particulièrement dans cette période crise où les hôpitaux du monde entier sont au bord de l’explosion avec une crise qui n’en finit pas.

Pourtant, cette contradiction entre une épidémie qui a tué des millions de personnes avec des hôpitaux en manque criant d’investissement, également fait perdre à des millions de personnes leur emploi sous prétexte de prétendues difficultés économiques pour les patrons, et des milliardaires qui battent des records historiques, n’a pas l’air de déranger le moins du monde les hautes sphères de la société capitaliste. Il n’y a qu’à lire ces lignes du journal Les Echos au sujet de ce record historique du CAC 40 pour s’en convaincre : « les marchés peuvent espérer qu’il s’agisse « peut-être de la dernière grosse vague » et se rassurer avec « les perspectives d’immunité collective, les traitements, la vaccination et le fait que même si les cas progressent, la mortalité, notamment celle liée à Omicron, reste relativement contenue », explique Florence Barjou de Lyxor AM. » Ce qu’on lit ici, c’est tout simplement que la seule chose qui inquiète tous ces spéculateurs, c’est bien que la crise du COVID-19 puisse entraver leur course aux profits.

La pandémie ne doit pas enrichir une classe parasitaire comme celle des grandes fortunes. C’est précisément dans ces profits faramineux qu’il faut chercher les ressources nécessaires à soigner toute la planète pour enfin éradiquer ce virus et mettre fin à la pandémie.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le 31 Décembre 2021 par Syndicat CGT Le Meux

Politique criminelle à l'hôpital

Scandaleux. Le gouvernement fait travailler des soignants positifs au Covid dans les hôpitaux

Le 24 décembre, le Ministère de la Santé a adressé aux directions des hôpitaux un Message d’Alerte Rapide Sanitaire dans lequel il indique la possibilité de faire travailler les soignants positifs au Covid-19 lorsqu’ils sont asymptomatiques ou qu’ils présentent peu de symptômes. Une politique criminelle liée au manque de moyens et d’effectifs dans les hôpitaux, pour l’instant circonscrite aux services Covid mais dont la généralisation n’est pas à exclure.

Olga Hagen

Politique criminelle à l'hôpital

Crédit photo : PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP

Une note gouvernementale en date du 24 décembre et frappée de l’expression « diffusion restreinte », signée par le directeur général de la santé, la directrice générale de l’offre de soins et la directrice de la cohésion sociale a été adressée aux directeurs d’établissements hospitaliers par les différentes Agences régionales de santé.

Révélée par la CGT de l’Hôpital Nord France-Compté sur son compte Facebook, le gouvernement y autorise « en cas de risque avéré et immédiat portant sur la sécurité des patients ou résidents ou sur la continuité d’accompagnement et de prise en charge », le travail pour « un professionnel de santé détecté postitif et asymptomatique nécessaire à la continuité des prises en charge ». Cette dérogation peut aussi concerner les professionnels de santé « pauci-symptomatiques » (présentant peu de symptômes). Le ministère encadre cette pratique en la circonscrivant au travail auprès de certains malades du Covid seulement : les travailleurs ne pourront pas s’occuper « de patients à risque de formes graves de Covid-19 ou en situation d’échec vaccinal ». Toutefois, il est admis qu’en « dernier recours », les soignants pourront s’occuper de « patients négatifs, disposant d’un schéma vaccinal complet et non à risque de forme grave ».

 

Ainsi, alors que le nombre de contaminations bat des records inédits avec 208 000 nouveaux cas positifs ce mercredi, que la cinquième vague bat son plein avec un taux d’incidence de 1 000 cas pour 100 000 habitants dans 14 départements, le gouvernement autorise, main dans la main avec l’ARS et les directions d’hôpitaux, le travail des soignants qui sont eux-mêmes infectés par le Covid-19, sous prétexte qu’ils seraient asymptomatiques ou pauci-symptomatiques.

Dérogation uniquement pour travailler : interactions et cantines interdites

La note encadre cette possibilité de travailler d’une interdiction des « moments collectifs (repas, pause, etc.) ne permettant pas le port du masque », qui « auraient pour conséquence d’aggraver la situation de tension en ressources humaines ». De surcroît, la note gouvernementale précise en gras que « la dérogation accordée ne vaut que pour le temps de travail : l’isolement doit donc être respecté en dehors du lieu d’exercice ». Donc, quand les soignants contaminés auront fini leur journée de travail, passés aux côtés de leurs collègues excepté pour leurs pauses et leurs repas, ils seront gentiment invités à retourner se confiner chez eux.

Enfin, il est souligné que les soignants contaminés doivent veiller au « respect des gestes et mesures barrières et la limitation au maximum de leurs contacts avec les autres professionnels exerçant dans le service ».

Dans la foulée du message MARS 2021-53 du Ministère de la Santé, des directives similaires ont été envoyées localement aux soignants. Ainsi, l’APHP indique dans une note en date du 29 décembre à ses soignants que « il pourra être dérogé à la condition d’éviction afin d’assurer la continuité des prises en charge dans un contexte spécifique de risque pour la sécurité des patients ». Dans le même sens, les hôpitaux de Provence, le 29 décembre également, ont expliqué que « compte tenu du nombre actuellement important de contaminations et en cas de continuité des soins ne pouvant plus être assurée (…) il pourra être dérogé à l’éviction d’un professionnel de santé détecté positif et asymptomatique ou présentant très peu de symptômes ».

 
 

Mais certains hôpitaux n’ont pas attendu le message MARS pour permettre de telles pratiques. En effet, une note interne de l’hôpital Nord Franche-Comté en date du 3 décembre prévoyait déjà que le « maintien en exercice » des soignants asymptomatiques était possible, ajoutant que ces derniers devaient procéder à « une auto surveillance de leur état de santé ».

Cette mesure est criminelle, puisque même asymptomatiques ou pauci-symptomatiques, les soignants peuvent évidemment contaminer leurs patients et collègues – et les priver de manger ou passer leur pause ensemble est loin de diminuer suffisamment les risques.

En réalité, cette politique vise à appréhender un potentiel absentéisme des soignants alors que la situation au Royaume-Uni laisse présager d’une vague de contamination parmi le personnel hospitalier et une « désorganisation de la société » selon le Conseil scientifique. Avec un manque d’effectifs structurel dans les établissements du fait de la casse de l’hôpital public depuis plusieurs années, le plan blanc d’Olivier Véran semble ainsi devoir reposer sur des soignants malades.

En effet, la situation est révélatrice du véritable manque de moyens qui règne depuis des décennies dans les hôpitaux publics mais qui est véritablement exacerbé depuis le début de la crise sanitaire. Celui-ci donne lieu à des situations des plus critiques : cadences infernales pour des travailleurs en sous-effectifs, « tri » des patients, « plans blancs »… Débouchant de fait sur des démissions massives de soignants écoeurés par leurs conditions de travail.

« Ils ont foutu des soignants dehors parce qu’ils étaient non-vaccinés, mais ils viennent nous chercher maintenant même quand on est positifs »

A cela, il faut ajouter les mises à pied des soignants non vaccinés ainsi privés de rémunération, et qui risquent le licenciement à n’importe quel moment. « Ils ont foutu des soignants dehors parce qu’ils étaient non-vaccinés, mais ils viennent nous chercher maintenant même quand on est positifs, et on risque de contaminer et les collègues, et les patients » dénonce Maxence*, aide-soignant aux urgences dans un hôpital du Sud de la France.

Il ajoute : « C’est complètement scandaleux, et c’est tout ce que fait le gouvernement depuis des mois. Pourquoi ? Parce qu’on manque de soignants, parce qu’ils n’ont pas su rendre attractif l’hôpital avant, et ça on le dénonce depuis bien avant la crise, ça fait des années. Aujourd’hui le personnel est épuisé, il se barre de l’hôpital. »

Il faut en finir avec cette gestion catastrophique de la crise sanitaire. Alors que la situation sanitaire ne va que s’aggraver avec le variant Omicron, il est nécessaire de se mobiliser massivement avec un plan de bataille à la hauteur pour en finir avec cette stratégie criminelle. Il s’agit d’exiger des moyens massifs dans les hôpitaux, qui seuls permettront les embauches massives nécessaires et de meilleures conditions de travail. A cela, il faut bien sûr ajouter la gratuité des tests pour un dépistage et un suivi de qualité, de véritables protocoles sanitaires dans les écoles, les lieux de travail, les lieux publics et les transports ; et enfin, une stratégie vaccinale réelle, à l’international, avec une levée des brevets sans laquelle jamais nous n’en finirons avec la pandémie et ses potentielles nouvelles souches.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le 31 Décembre 2021 par Syndicat CGT Le Meux

Répression coloniale

Guadeloupe. Elie Domota interpellé en manifestation : exigeons sa libération immédiate !

Le militant syndicaliste et membre du Collectif des organisations en lutte en Guadeloupe Elie Domota a été arrêté par la police ce jeudi alors qu’il participait à une manifestation contre le passe sanitaire et sa transformation en passe vaccinal. Face à cette répression politique, réclamons la libération immédiate d'Elie Domota et l'amnistie de toutes les personnes condamnées depuis le début de la mobilisation.

Répression coloniale

À Petit-Pérou, où se tenait ce jeudi une journée de mobilisation contre la politique sanitaire autoritaire du gouvernement, le militant syndicaliste et membre du Collectif des organisations en lutte Elie Domota a été arrêté par la police. L’arrestation a été filmée par la chaîne Canal 10. Selon le communiqué de l’UGTG – syndicat dont Elie Domota a été le secrétaire général – les policiers ont « fait usage de gaz lacrymogènes, tiré en plein visage » alors qu’il manifestait pacifiquement.

Pour le syndicat, cette arrestation « est une provocation », alors que le militant est une figure du mouvement actuel contre le passe sanitaire et la cherté de la vie, mais également une figure des mobilisations guadeloupéennes et notamment du grand mouvement de 2009.

Après avoir envoyé les militaires et le GIGN pour mater la colère de la population, cette arrestation est une énième démonstration de la gestion répressive et coloniale de la mobilisation du peuple guadeloupéen.

Nous exigeons la libération immédiate d’Elie Domota, victime de la répression d’Etat, mais également l’amnistie de l’ensemble des personnes arrêtées et condamnées depuis le début de la mobilisation en Guadeloupe ! Solidarité !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le 30 Décembre 2021 par Syndicat CGT Le Meux

Picsou au gouvernement

Picsou au gouvernement

Publié par anti-K

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Publié le 29 Décembre 2021 par Syndicat CGT Le Meux

PASS VACCINAL : L'ENNEMI, C'EST LE VIRUS, PAS LE PEUPLE !

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Publié le 28 Décembre 2021 par Syndicat CGT Le Meux

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission Européenne ou lobbyiste de l’industrie vaccinale?

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission Européenne ou lobbyiste de l'industrie vaccinale?

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission Européenne ou lobbyiste de l'industrie vaccinale?

Elle a jugé à propos de l'obligation vaccinale qu'il était "approprié et raisonnable d'avoir cette discussion maintenant", précisant qu'il s'agissait d'une "position personnelle ". "Cela néce...

https://lecourrierdesstrateges.fr/2021/12/01/ursula-von-der-leyen-presidente-de-la-commission-europeenne-ou-lobbyiste-de-lindustrie-vaccinale/

L'eurodéputée italienne Francesca Donato met le feu au Parlement européen !

L'eurodéputée italienne Francesca Donato met le feu au Parlement européen !

L'eurodéputée italienne Francesca Donato lance un gros pavé dans la mare et dénonce ce qui se passe actuellement.

https://lactudissidente.com/l-eurodeputee-italienne-francesca-donato-met-le-feu-au-parlement-europeen/

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Publié le 28 Décembre 2021 par Syndicat CGT Le Meux

Interview

« La gendarmerie est intervenue dès la première Assemblée générale ». Grève chez Servair à Roissy

Depuis le 6 décembre, un mouvement de grève est en cours dans l'entreprise Servair à l’aéroport de Roissy, une filiale sous-traitante de Air France qui s’occupe des plateaux repas dans les avions. Ils réclament notamment l’application de la convention collective que l’entreprise leur refuse malgré une décision de justice l’imposant. Nous avons interviewé Manu, délégué syndical CGT à Servairs.

Interview

Crédit photo : © Antoine FLEURY-GOBERT / Wikimedia Commons
Catering Servair A380 CDG

Quel est le rôle de Servair sur le site de l’aéroport de Roissy ?

Depuis pas mal d’années, je suis délégué syndical central à Servair. Servair, à la base c’est une filiale d’Air France. Ça représente 6 000 salariés sur Roissy et Orly. Elle s’occupe de préparer les plateaux repas pour les passagers des compagnies aériennes. Ils font aussi du nettoyage des avions et accompagnement des passagers avec un handicap. Servair représente 2 500 salariés dans la maison mère plus 3500 qui sont des filiales à Roissy pour la plupart.

Comment s’est organisée la grève ? Quelles sont les causes de la grève et quelles sont vos revendications ?

On a organisé entre le 6 et le 11, six jours de débrayage le matin et le soir. A chaque fois, les débrayages durent 2 heures et demie le matin et le soir. On a refait la même chose vendredi et samedi dernier, deux jours pareil.

La grève s’organise autour de différentes revendications. Tout d’abord, on demande l’application de l’accord de branche de la convention collective. La boite existe depuis 50 ans, et ils la présentent comme une entreprise de restauration alors que c’est faux. Cela leur permet d’éviter d’appliquer les règles de la branche professionnelle. En septembre, ils ont pourtant été condamnés à appliquer la convention du transport aérien. Mais ils résistent car cela voudrait dire une augmentation de salaire. Tout ce qui permettrait de donner plus de choses aux salariés, ils refusent de l’appliquer.

Depuis avril 2020, il y a deux usines principales : une de 1300 salariés et une de 300. Les deux usines sont distantes de 2 km à Roissy. Depuis le premier confinement ils ont transféré toute l’activité du deuxième établissement dans le premier. Au début, il y avait moins d’activités à cause du covid et jusqu’à une certaine période il y avait beaucoup de chômage partiel et le boulot était réduit. Mais depuis avril 2021, le boulot a augmenté mais les activités des deux centres sont restées concentrées dans une usine. Cela pose beaucoup de problèmes de conditions de travail, notamment par rapport à l’épidémie. On conseille le télétravail mais nous on est une des rares usines où malgré le covid, ils ont regroupé les gens. Une usine où on était 1300 avant le covid, maintenant on est 2000. Nous on demande qu’ils réouvrent le deuxième établissement pour que nos lieux de travail soient remis aux normes. Même en dehors du covid pour avoir des conditions de travail dignes. Cette situation est aberrante quand on nous répète qu’il faut travailler à distance.

La troisième revendication concerne le billet d’avion. Avant le covid on avait des billets avec gratuité partielle. On avait ce droit jusqu’en 2020 mais la direction nous l’a enlevé. L’État donne des milliards à Air France, avec l’argument que c’est pour développer une politique écologique puisque le gouvernement leur a donné des critères de préservation de la planète. Ce qui devient risible c’est que les avions ont des places vides. Avant le covid on pouvait bénéficier de ces places. Avec nos impôts on aide Air France à sortir de la crise, mais la direction refuse que le personnel ait accès à ce type de billet et on fait voler des avions avec des places inoccupées. C’est une tromperie de dire que Air France préserve la planète avec les milliards qu’on leur a donnés.

Une autre de nos revendications concerne la cantine. Un des paradoxes de Servair c’est que c’est la boîte qui fait des plateaux repas mais la cantine est devenue ridicule. Ils font vraiment des économies sur tout. On mange dans des barquettes de foire pour les frites. On demande le rétablissement d’une cantine normale.

On réclame aussi l’embauche des intérimaires et des CDD. Avant le covid il y avait 500 postes permanents d’intérimaires. Quand il y a eu le covid ils les ont virés, ils ont pas eu le droit au chômage partiel. On demande l’embauche des intérimaires dans l’ordre d’ancienneté avant le covid.

Enfin, on demande le licenciement des directeurs qui font de la discrimination syndicale et de la corruption de délégués.

Quelle a été la réaction de la direction face à ce mouvement de grève. Est-ce qu’il y a eu de la répression ?

L’avantage de la direction c’est qu’à Roissy ils ont la gendarmerie qui intervient à tout bout de champ. Dès le premier jour, on faisait une AG dans la cantine et la gendarmerie est intervenue pour exiger que tous les salariés quittent l’entreprise pour qu’on soit obligé de quitter l’établissement. On a des badges délivrés par la police pour travailler car on est soumis à une réglementation où le préfet peut suspendre notre droit à travailler si on ne renouvelle pas notre habilitation.

Les gendarmes sont intervenus le premier jour en disant que l’AG devait s’arrêter et que tous les grévistes qui restaient dans la zone de l’établissement pouvaient se voir retirer leur badge pour travailler. C’est la première chose qui a eu une incidence sur le mouvement de grève. Après nous on a dénoncé le fait que la gendarmerie emmerde les grévistes mais pas les patrons qui ne respectent pas la convention collective.

La direction a utilisé un autre argument : une loi dans le transport aérien exige que les grévistes se déclarent 48h avant. Normalement dans le privé on peut faire une grève surprise. Mais dans l’aérien ils utilisent une loi pour les pilotes, pour exiger que les grévistes se manifestent 48h avant de démarrer la grève. Normalement, lorsque la loi est passée en 2012, elle était faite avec le prétexte de permettre à la compagnie d’informer les passagers. Mais maintenant les entreprises comme Servair utilisent cette loi non pas pour informer les passagers mais pour contrecarrer les effets de la grève. Pendant 48h ils réorganisent le boulot, ils font venir des intérimaires, des cadres, des mecs de repos, des non-grévistes. Comme ça, le jour où la grève démarre, ils atténuent énormément son impact. Nous on dénonce cela comme un détournement de la loi. Ils ont fait pareil dans la sûreté.

Depuis 8 ans que cette loi existe ils arrivent beaucoup à limiter l’effet des grèves. Tout se passe sous l’œil de la gendarmerie qui laisse faire. Et si on empêche des intérimaires de travailler, on va retirer ton badge et les donner au préfet. Ce sont des techniques que l’on connaît bien. Par contre, l’intervention de la gendarmerie dès le premier jour dans une AG c’était inédit.

Quelles sont les perspectives pour la suite du mouvement ?

Au niveau du moral des gens, le fait qu’il y ait eu les 6 jours c’est plutôt positif. L’ambiance dans la boite est un ras le bol, surtout depuis le covid. On est passé d’une période sans boulot en 2020 quand les avions se sont arrêtés, avec une peur de perdre notre travail à un regain de l’activité. Avec l’aide de l’État pour soutenir les boîtes, les gens ont appris à voir que les patrons qui passent leur temps à pleurnicher qu’ils ont pas d’argent, au final ils étaient bien soutenus pour traverser la période. La direction s’est servi de ça pendant un an pour bloquer les salaires, baisser les primes, trouver des syndicats pour signer des APC (Accord de Performance Collective). Les gens maintenant ont un peu la haine. Un ras le bol et une colère, une rage contre le fait qu’ils continuent de récupérer des milliards mais de faire des économies sur les salariés et être mis de côté. Ils racontent des trucs sur le sanitaire mais dans la boite les patrons font ce qu’ils veulent, nous on est les uns sur les autres. Et la gendarmerie ne dit rien.

À la boite ce côté là ressort beaucoup, l’impression d’être pris pour un imbécile.

On va continuer la grève en janvier. Il y a une autre grève à Orly en ce moment, dans une boite similaire à Servair : Orly Air traiteur. Ils étaient en grève pour les mêmes revendications. Mais la direction met la pression sur les grévistes, elle vient de convoquer un entretien pour licenciement d’un délégué syndical. On est en contact avec les grévistes d’Orly et on se soutient puisqu’on a les mêmes revendications.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le 28 Décembre 2021 par Syndicat CGT Le Meux

Sécurité sociale

Forfait payant de 20€ aux urgences : Macron commence 2022 avec une nouvelle mesure anti-sociale

À compter du 1er janvier, passer aux urgences sans être hospitalisé impliquera de payer un « forfait patient urgences » de 20€ non remboursé par la Sécu. Pour 2022, Macron s'offre ainsi une nouvelle mesure anti-sociale.

Youri Merad

Sécurité sociale

Crédits photo : AFP

Faire payer un prix fixe à tous les patients qui se présentent aux urgences sans bénéficier d’une hospitalisation, voilà le contenu de la mesure « forfait patient urgences » contenue dans le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale du gouvernement. Validée par l’Assemblée nationale, cette disposition entrera en vigueur au 1er janvier 2022 et remplacera le « ticket modérateur » jusqu’alors en place, dont le montant variait en fonction des soins reçus.

Comme le rappelle le journal Ouest-France, jusqu’à aujourd’hui, pour un passage aux urgences, le patient recevait au domicile une facture « d’un montant de 25,28 € s’il n’a pas besoin de soins à suivre », dont 80 % était pris en charge par l’Assurance Maladie, soit un reste à charge déjà élevé d’environ 5 €. Désormais, pour toute consultation aux urgences non suivie d’une hospitalisation, le patient devra directement sortir sa carte bleue et régler le tarif unique de 19,61 €.

Le gouvernement prétend ainsi simplifier la tarification des urgences, et renflouer les caisses de la sécu. En réalité, elle remet entre les mains des mutuelles privées le remboursement des consultations d’urgence. Ce qui entraîne des conséquences potentiellement grave pour l’accès à la santé des personnes les plus précaires. « Il y a sûrement des gens qui n’iront plus aux urgences par peur de devoir payer, alors qu’il le faudrait » explique notamment une source hospitalière.

En effet, bien que le gouvernement assure que les mutuelles prendront en charge ce coût et défend ce qui serait surtout une mesure « technocratique » qui ne changera rien pour le grand public - comme l’affirme Thomas Mesnier, député LREM au Huffington Post - elle aura un impact pour une partie de la population. D’après cette dernière source, environ « 5 % de la population, qui peuvent être des retraités ou des chômeurs par exemple » n’ont pas de complémentaire santé, soit plus de 3 millions de personnes qui devront souscrire à une assurance privée s’ils veulent éviter des frais supplémentaires aux urgences.

Et même lorsque les frais sont pris en charge par une mutuelle, il faut encore être en mesure d’avancer ces frais avant d’être remboursés. Une situation qui mettra potentiellement des vies en danger, puisqu’en allant aux urgences, il faudra désormais se poser la question : « puis-je me le permettre ? ». Question qui pourrait conduire de nombreux malades à tenter de s’auto-diagnostiquer eux-mêmes avant de se rendre aux urgences pour estimer leurs « chances » de se voir hospitalisés ou non.

Une mesure qui aggrave donc encore les inégalités d’accès aux soins, et qui ne répond en rien à la situation dramatique des services d’urgences en France, aujourd’hui complètement dégradés. Car, contre la lubie des urgences débordées par des patients qui n’auraient rien à y faire, la première cause d’engorgement c’est le manque de moyens et la casse de l’hôpital public organisé par les gouvernements successifs, qui sont exacerbés avec la crise sanitaire. Face aux politiques libérales de rentabilité de la santé et la casse de l’hôpital public, nous exigeons la gratuité des soins et des embauches massives dans le secteur hospitalier. À lire dans le programme de Révolution Permanente : « la santé ne doit pas être un “budget” mais un droit, universel, gratuit, financé non par notre salaire différé mais intégralement par les cotisations patronales et sur la base de la nationalisation de toutes les mutuelles et leur intégration à la Sécu, gérée par les professionnels du secteur et les usagers, garantissant un remboursement intégral des soins pour tous celles et ceux qui résident sur le territoire. »

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le 28 Décembre 2021 par Syndicat CGT Le Meux

Omicron: au lieu de l'urgence sanitaire, l'Elysée s'engage derrière le patronat

Omicron: au lieu de l'urgence sanitaire, l'Elysée s'engage derrière le patronat

Et bonne nouvelle pour les parents d'élèves qui prennent les établissements scolaires pour de la garderie, la rentrée des classes ne sera pas différée. Sans surprise donc, pour ne pas dénaturer les profits du capital, Emmanuel Macron, du haut de son conseil de défense sanitaire(sic), lui offre des mesures individuelles et générales totalement impuissantes.

 

Et droit dans ses bottes, le praticien hospitalier, qui a été adoubé ministre de la Santé, n'engage rien pour soulager l'Hôpital public. Mais Olivier Véran n'a-t-il pas été  député socialiste sous Hollande président et même chargé de réduire l'organisation et le financement des établissements de santé par la ministre socialiste de la Santé: Marisol Touraine? Tiens, le bonjour à Anne Hidalgo, candidate socialiste à la présidentielle!

Ben oui et si le gouvernement interdit de "consommer debout" dans les bistrots, il autorise d'être serrés à table comme des sardines. En revanche, dans les transports publics, notamment en région parisienne, interdiction d'avaler un sandwich. Mais à travers un masque et pressurés avec ses voisins de corvée pire que des harengs dans de la saumure, aux heures de pointe, qui s'y aventurait?

Bref, les sirènes du patronat ont retenti fortement aux oreilles de la droite, celle de l'Elysée et celle du parti de Sarkozy-Fillon-Pécresse. Ce week-end, le patron des patrons voyait une éventuelle fermeture des écoles comme une « difficulté majeure » pour l'économie de la France. En clair pour les profits du capital. Cette semaine, cette même logique patronale va faire réduire la quarantaine chez les contaminés et les cas contacts.

La colère des personnels de la Santé va s'accroitre dans les établissements publics où la fermeture des lits et le manque de moyen humain poursuivent leur chemin.Mais pas de jauge dans les meetings politiques, ni de masques prévus. Au nom de la démocratie dans le cadre de la campagne de la présidentielle d'avril 2022.

Au nom de quoi et dans le cadre de quoi?

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le 26 Décembre 2021 par Syndicat CGT Le Meux

Les salariés de la Fnac se mettent en grève à la veille de Noël

Les salariés de la Fnac se mettent en grève à la veille de Noël

20 minutes modernise son logo – Blog Shane

A LA FNAC...AUSSI ! 
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Ils réclament une amélioration de leurs salaires et de leurs conditions de travail. Jeudi 23 décembre, avant de nouvelles perturbations annoncées pour vendredi à Nice ou à Marseille, veille de Noël, des dizaines d’employés de la Fnac parisienne ont débrayé à la suite de l’appel de la CGT. Des libraires ou disquaires grévistes du magasin de Paris Saint-Lazare ont été rejoints par des employés et élus syndicaux des boutiques Fnac intra-muros, avec près de 200 personnes mobilisées, a assuré à l’Agence France-Presse le délégué central CGT Boris Lacharme.

La direction a relevé pour sa part la participation d’une « cinquantaine de salariés » à la grève jeudi. Après le vote d’un préavis illimité jusqu’à fin décembre, le mouvement doit être reconduit vendredi pour faire pression sur les négociations annuelles obligatoires (NAO) prévues en février. Des employés des Fnac de Nice, Marseille, du Havre ou encore de Clermont-Ferrand ont également prévu des débrayages vendredi, mais sans entraîner la fermeture des boutiques concernées.

Des « économies faites sur la santé des salariés »

« Les salaires et les conditions de travail sont les dénominateurs communs du mouvement », a précisé Marc Pietrosino, délégué central Relais (magasins en région), qui a déploré « les économies faites sur la santé des salariés » avec des précautions sanitaires qu’il juge insuffisantes. Interrogée par l’AFP, la direction de la Fnac « rappelle que le pouvoir d’achat de ses collaborateurs est une préoccupation constante », insistant notamment sur le versement d’une prime mensuelle de 135 euros pour les salariés parisiens, « équivalent d’un 14e mois ».

Le groupe a également souligné le recrutement de 2 800 renforts pour les fêtes de fin d’année, et indiqué que « des augmentations entre 1 et 1,5 % sont négociées chaque année lors des NAO « (négociation annuelle obligatoire, NDLR). « Le salaire d’embauche a été rattrapé par la hausse du smic, le budget des NAO servira uniquement à un ajustement », a balayé Boris Lacharme, regrettant le versement de « 30 millions d’euros de dividendes » en 2021 aux actionnaires. Il a souhaité avec ce mouvement « gratter l’image d’entreprise sociale » de la Fnac.

Le week-end dernier, la CGT avait comptabilisé 30 à 80 % de participation à des débrayages dans des magasins en région. La grève a notamment été de même source très suivie à Amiens, concerné – comme neuf autres magasins – par la signature d’un accord de performance collective. Avec pour conséquence, selon la CGT, la réorganisation des métiers et du temps de travail. « On demandera désormais aux salariés une ultrapolyvalence, avec la fusion, par exemple, des services d’accueil, de stock ou SAV sans formation adéquate », a dénoncé Marc Pietrosino.

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Publié le 26 Décembre 2021 par Syndicat CGT Le Meux

Droit du travail. Le système Sepur visé par une enquête

SOURCE : L'Humanité

 
Vendredi 24 Décembre 2021
Marie Toulgoat
Le 27 octobre, à l’appel de la CGT, les salariés sans papiers se sont mis en grève devant leur entreprise pour réclamer leur régularisation. Pierrick Villette
 
Droit du travail. Le système Sepur visé par une enquête
Vendredi 24 Décembre 2021
Marie Toulgoat

L’entreprise de collecte de déchets est accusée d’avoir employé des étrangers sans papiers, d’avoir recouru abusivement à l’intérim et d’avoir racketté ses salariés.

 

La fin d’une ère dans le monde du ramassage de déchets ? C’est en tout cas ce qu’espèrent les salariés de la société de collecte Sepur. L’inspection du travail, sous la supervision du parquet de Versailles, est en train de diligenter une enquête contre l’entreprise – qui réalise des missions de service public pour le compte de collectivités territoriales d’Île-de-France – pour « emploi d’étrangers en situation irrégulière ». Le recours de personnes sans titre de séjour par la société de nettoyage n’était pas un mystère. À la fin du mois d’octobre, 59 employés de Sepur sans papiers, à l’appel de la CGT et aux côtés d’autres salariés de la région, s’étaient mis en grève pour réclamer leur régularisation. « Aujourd’hui, une quarantaine de ces 59 travailleurs ont obtenu une réponse favorable à leur demande de régularisation. Quelques cas bloquent encore, nous continuons de travailler pour que ces dossiers aboutissent », détaille Jean-Albert Guidou

...

Publié par FSC

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Publié le 24 Décembre 2021 par Syndicat CGT Le Meux

« On veut nous faire croire que les riches sont riches parce qu’ils sont malins, mais c’est de la foutaise. Si les riches sont riches, c’est parce qu’ils volent

 

Publié par anti-K

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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