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SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI
Syndicat CGT Unilever HPCI France
L'acier est pourtant utile dans notre pays pour l'industrie automobile, les transports ou les structures énergétiques. Mais ArcelorMittal et ses actionnaires n'ont que faire de notre souveraineté nationale. Pour augmenter leurs dividendes, le groupe industriel va délocaliser en Inde et chez Donald Trump. Et rayer d'un trait, pour le moment, 636 emplois en France.
ArcelorMittal, ce sont 298 millions d'aides publiques en 2023. En 2024, ce sont aussi un bénéfice net de 1,3 milliards de dollars et 1,7 milliards de dollars versés aux actionnaires, notamment à la famille Mittal propriétaire de 40% du capital.
De François Hollande à Emmanuel Macron, de l'argent public a été versé à profusion sans aucune espèce de contrepartie sur l'emploi, comme sur la recherche industrielle.
La reconquête industrielle de la France, prônée aujourd'hui par le duo Macron-Bayrou, s'effondre une fois de plus. Une fois de trop?
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs
Point sur la réunion GEPP de ce jeudi 17 avril 2025 et le flash info de la direction :
La semaine dernière, la CGT avait quitté la réunion de négociation GEPP puisqu’il n'était plus possible de continuer les discussions et de suivre les directives de la direction, alors que d’un autre côté, bon nombre de salariés appliquent déjà une polyvalence accrue depuis plusieurs années. Et pour ces personnes, la reconnaissance se fait attendre et d’autres n’y croient plus.
Aujourd’hui, il y a eu des propositions de la direction sur le thème de la polyvalence, mais nous sommes encore très loin de nos revendications. De surcroit, nous demandons une régularisation de cette « non » reconnaissance, et notre direction nous propose une perspective d’évolution dans les 3 ans. Cela veut dire aussi que pour certaines personnes, il faudra tout recommencer et démontrer une nouvelle fois vos compétences. C’est du déjà vu !!!
Nous tenons aussi à le souligner, nous sommes complètement convaincus que si la direction persiste à ne pas entendre et à régler ces injustices qui perdurent depuis trop longtemps, il y aura une colère, une démotivation et des tensions qui deviendront ingérables dans l’usine.
Plus de 200 travailleurs ont débrayé ce mardi 15 avril à l'usine de Poissy du géant automobile Stellantis. Un début de mobilisation qui commence à se structurer contre la menace qui pèse sur les travailleurs de la fermeture programmée d'ici 2028.
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Ce mardi 15 avril, près de 200 travailleurs de l’usine Stellantis de Poissy ont débrayé mettant la production à l’arrêt. Mobilisés contre les suppressions de nombreux postes qui attendent le site du géant automobile, les grévistes anticipent les conséquences de l’arrêt de la production du modèle Opel Mokka qui devrait être stoppé en 2028. Une colère plus que légitime face à une direction incapable de donner des perspectives aux travailleurs sur « l’après Mokka ».
Jean-Pierre Mercier, délégué syndical SUD, note un fait inédit dans les colonnes d’Actu.fr : « Pour la première fois, même les sous-traitants nous ont rejoints : GSF, Derichebourg, Forvia, Geodis, Trigo, Veolia… Ils sont inquiets aussi. Ce sont des personnes que l’on connaît depuis plus de 30 ans pour certains. Si la production s’arrête, eux aussi sont en danger ».
Ainsi, 120 grévistes de l’équipe du matin, ont arrêté le travail ce mardi, suivis par 70 autres de l’équipe du soir. Une assemblée générale des grévistes s’est également réunie durant les débrayages. « Aujourd’hui on est sans doute à 18 mois de la fin. C’est ça qu’il faut qu’on se mette dans la tête les camarades (…) On commence à avoir le feu aux fesses. C’est quand eux ils disent qu’il faut attendre que justement il ne faut pas attendre » affirme Jean Pierre Mercier dans sa prise de parole.
L’assemblée générale a également décidé de mettre en place un comité de grève « indépendant des syndicats » qui permettrait aux non syndiqués de construire le mouvement. L’assemblée générale a aussi donné jusqu’au 29 avril à la direction pour répondre aux attentes des salariés, soit la date à laquelle doit se réunir le CSE. Si d’ici là les revendications ne sont pas entendues alors les travailleurs reprendront la grève.
En plus de garanties sur le maintien de l’activité, les grévistes réclament la garantie d’un congé senior plus long que les trois ans prévus actuellement et une meilleure indemnisation que les 70 % du dispositif actuel. Ils revendiquent aussi la garantie d’avoir un CDI pour ceux qui devront continuer à travailler et une prime supralégale en cas de licenciement dont le montant doit être décidé collectivement entre les grévistes.
Comme l’expliquait déjà Jean Pierre Mercier dans nos colonnes en octobre 2024, « Ce qui motive la direction à fermer l’usine de Poissy ce n’est pas du tout que Stellantis est au bord du gouffre, bien au contraire. Ça regorge de milliards. C’est une raison purement financière. Les constructeurs automobiles se livrent une guerre à mort pour se partager les parts d’un marché qui ne grandit plus. Et pour maintenir leurs profits, cette guerre se fait sur le dos des travailleurs, en menant une guerre sociale non seulement contre les travailleurs des usines donneurs d’ordre, comme Renault ou Stellantis, mais aussi chez les équipementiers et les sous-traitants MA France, Novares, Valeo, etc ».
Lire aussi : La crise de l’industrie automobile et les moyens d’en sortir
Plus largement, la casse sociale, avec comme pointe avancée l’automobile, prend un tournant ces derniers mois : pour le seul quatrième trimestre 2024, près de 100 000 emplois ont été détruits en France, du jamais vu depuis le cœur de la pandémie Covid. L’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) prévoit 200 000 suppressions d’emplois d’ici fin 2026, avec un taux de chômage à 8,3 %. Une projection qui ne prend même pas en compte les hausses de droits de douane engendrées par la guerre commerciale en cours et les plans sociaux qui se multiplient depuis des mois. Ainsi, perdre son emploi dans un tel contexte, c’est prendre d’autant plus le risque de ne pas en retrouver.
Face au carnage social en cours, il devient urgent d’opposer une réponse d’ensemble pour défendre le maintien de tous les emplois. L’ensemble des directions syndicales, à commencer par la CGT, doivent se mettre à l’initiative d’une mobilisation unitaire, par la rue et la grève. Pour cela, il nous faut des mots d’ordre clairs et offensifs pour répondre à l’urgence : Interdiction des licenciements et embauches en CDI de tous les intérimaires et CDD ! Augmentation et rattrapage des salaires de 400 euros pour tous ! Nous ne paierons pas la crise !
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
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Aujourd'hui mercredi 9 avril 2025, deuxième CSE-extra dans le cadre du projet de réorganisation de l'usine, les élus du CSE, syndicat majoritaire, ont voté pour une expertise sur :
Notification de recours à un expert dans le cadre du projet « Compiègne » modifiant les effectifs, les organisations et les conditions de travail.
Nous vous tiendrons au courant de l'évolution des évènements.
La direction annonce un investissement de 14 millions d’€. Mais derrière les chiffres brillants, qu’en est-il vraiment pour les salarié(es) ?
C’est bien pour augmenter la productivité et dépouiller les travailleurs du contrôle sur leur propre travail.
Moins d’emplois, plus d’incertitudes...
Avant même de connaître notre place dans le futur organigramme, nous traversons déjà angoisses, douleurs physiques et souffrances morales. Le stress monte, l’avenir est flou, et la reconnaissance du travail disparaît un peu plus chaque jour.
La direction tente de nous endormir avec de belles paroles. Elle promet que nous serons « en doublons » pour éviter les départs contraints — mais c’est faux. Ce n’est qu’un écran de fumée pour mieux faire passer la pilule. La réalité, c’est qu’il faudra bel et bien atteindre 78 suppressions de postes et que personne n’est à l’abri.
Assez de mensonges ! Nous devons rester solidaires et refuser que nos vies soient réduites à des chiffres dans un tableau Excel.
Peut-on ENCORE faire confiance à la direction ????????
Souvenons-nous du projet MUDA, où il fallait soi-disant "faire confiance"…
On nous a chronométrés, humiliés en insinuant que nous ne savions pas nous organiser. On nous a promis que de simples verrines allaient nous faire moins courir, comme si nos difficultés relevaient d’un problème de logistique et pas d’un manque de moyens humains.
La direction a même fait semblant d’appeler un cabinet extérieur (Porsche) pour soi-disant améliorer les choses. La vérité ? Tout était déjà décidé d’avance.
Aujourd’hui, on nous rejoue le même scénario : de belles paroles, zéro garantie.
Et toujours, ce sont les salarié(es) qui paient le prix.
La CGT ne lâchera rien mais sans l’implication des salariés, on ne pourra rien faire !
Un projet socialement juste, c’est un projet qui respecte les salarié(es).
Les conséquences de cette annonce et de ce que l'on peut lire dans certains médias sont complètement édulcorés !
Les 14 millions d'€ investis par Unilever n'est en aucun cas un signe de bienveillance pour les salariés de cette usine.
Au contraire, la baisse chronique des effectifs qui s'est accélérée depuis 2019, va encore s'amplifier avec ce projet.
Humainement, c'est un désastre
L’industriel britannique Unilever consent un investissement de 14 millions d’euros sur son site de Meux, près de Compiègne, dans l’Oise. D’après nos confrères du média Les Échos, ce montant doit permettre de rapatrier la fabrication de près de 15 millions de tubes de dentifrice par an sur ce site nordiste, réalisée jusque-là par des sous-traitants en Europe de l’Est. L’usine isarienne, qui emploie près de 250 collaborateurs, affiche pour l’heure une capacité de production de 285 millions de tubes de dentifrice par an, pour la marque Signal, notamment. Cette accélération de la production de dentifrice se fera au détriment de la fabrication de shampoings. Cette dernière activité, qui représente environ 10 % de la capacité de l’usine, va être arrêtée. L’enveloppe de 14 millions d’euros permettra de moderniser le site, de redimensionner l’outil de production et aussi de l’automatiser. Les investissements démarreront dans le courant de l’année.
Publié par www.lejournaldesentreprises.com
Une démonstration de solidarité essentielle face à une répression patronale brutale, dans un climat de répression accru contre les syndicalistes et les militants pro-palestiniens.
Crédits photo : Page Facebook Unité CGT
Des centaines de personnes étaient réunies devant l’usine de Toray à Lacq (64) ce lundi 31 mars pour s’opposer à l’acharnement de la direction contre le militant CGT Timothée Esprit. Ce dernier était une nouvelle fois convoqué par sa direction qui cherche « quoi qu’il en coûte » à s’opposer à sa réintégration.
En effet, Timothée Esprit avait fait annuler la première tentative de licenciement suite à la mobilisation et une première procédure en justice remportée le 6 mars dernier, la cour d’appel de Pau ayant jugé le licenciement nul. Mais l’acharnement de la direction se poursuit et le 19 mars, cinq minutes après sa réintégration dans l’entreprise, la direction de l’usine lui a remis une nouvelle lettre de licenciement.
Le militant fait face à un acharnement répressif d’une direction prête à tout pour écarter un syndicaliste combatif. Interviewé par le média Unité CGT, Timothée dénonce la situation : « On voit bien un acharnement stupéfiant de l’entreprise contre moi-même et le syndicat... Ils restent sur le motif initial de me lier à des organisations terroristes de la Palestine, en fait on criminalise mon soutien au peuple martyr de Palestine ».
En effet, l’argumentaire de la direction se base sur une photo de soutien de Timothée et de la CGT avec la Palestine. De plus, la direction s’attaque à d’autres militants du syndicat : Timothée est le quatrième membre de la CGT licencié depuis 2022 et à cela s’ajoutent des avertissements, des mises à pied et des convocations de salariés pour faits de grève.
Timothée ajoute qu’avec cette affaire, Toray est en train de paver la voie à l’ensemble du patronat : « Ce qui est inquiétant, c’est que la situation ici s’exporte et que les autres patrons prennent exemple, se décomplexent et vont vers la répression pour imposer un rythme de travail, des conditions dégradées, etc.. ».
Et pour cause, la tentative de double licenciement de Timothée Esprit ressemble au mode opératoire du groupe Invivo envers une autre figure de la CGT, Christian Porta. Dans l’usine mosellane de Neuhauser, la direction avait aussi choisi d’ignorer la condamnation judiciaire ordonnant la réintégration de Christian en lui notifiant une nouvelle procédure de licenciement avec mise à pied le jour de sa réintégration, sous l’œil des soutiens outrés.
Ces deux exemples ne sont pas des cas isolés. De nombreux syndicalistes sont attaqués à travers le pays avec des méthodes similaires. Comme le dénonçait Sophie Binet quelques mois après la bataille contre la réforme des retraites, on assistait déjà à une vague de répression syndicale « jamais vue depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ». Certains militants ont été particulièrement réprimés pour leur solidarité avec la Palestine à l’image du secrétaire de l’UD CGT 59, Jean Paul Delescaut, condamné à un an de prison avec sursis pour un tract en solidarité avec la Palestine, ou encore [Anasse Kazib, militant SUD Rail et porte parole de Révolution Permanente, convoqué le 18 juin prochain en procès à cause d’un tweet de soutien au peuple palestinien sur la plateforme X.
Face à cette répression brutale, il faut affirmer tout notre soutien aux militants attaqués et construire un large front de solidarité pour défendre les droits démocratiques élémentaires, l’arrêt de la répression syndicale, la possibilité de s’opposer au régime et de se solidariser avec le peuple palestinien.
Publié par REVOLUTION PERMANENTECommentaire 1. La Justice française se prononce par rapport aux lois votées par le Parlement français, "au nom du Peuple Français" et jamais en fonction qu'un quelconque pourcentage électoral
Commentaire 2. Il y a peu, l'extrême droite revendiquait l'inéligibilité pour tout élu condamné.
Commentaire 3. L'exécution provisoire d'un jugement est prévue par l'article 515 et suivants du Code de procédure civile. Elle signifie l'application du prononcé du jugement sur-le-champ. Mais elle est dite provisoire parce que le justiciable peut saisir la Cour d'appel, puis encore la Cour de cassation, sans toutefois ne pas retarder l'application du verdict en première instance.
Commentaire 4. Si le Parlement adoptait la suppression de l'exécution provisoire uniquement pour les élus, l'ensemble des citoyens seraient-ils tous égaux devant la Loi?
Commentaire 5. La libre Amérique de D. Trump et la libre Russie de W. Poutine condamne la condamnation de l'extrême droite française. Et l'extrême droite française est aussi soutenue par l'alliance fasciste mondiale.
François Bayrou, chef du gouvernement de la République française, se déclare "troublé" par le jugement rendu "au nom du Peuple Français".
Lu dans Médiapart: La droite et l’extrême droite ont violemment attaqué les magistrats après la peine d’inéligibilité immédiate prononcée contre la cheffe de file du Rassemblement national, tandis que La France insoumise a été la seule formation de gauche à dénoncer le principe de l’exécution provisoire.
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs
Ben oui, ce mot était difficile à prononcer ou à écrire correctement. Et puis, il donnait de l'urticaire à la droite, à l'extrême droite et à quelques autres, dans le moment où l'Assurance maladie est plus qu'à la peine sur la Santé.
Dès lors, réunie en conclave d'urgence, l'affaire a été promptement menée.
Et puis, c'était tout de même çon que notre excellent François Bayrou de Matignon et de Pau. soit vachement "troublé" par l'inégibilité, pardon, l'inigibilité, pardon, l'éginibilité, merdre alors!
Enfin bref, on supprime le mot et on n'en jacte plus dans les médias à tire larigot. Question à la çon: ledit Bayrou de Matignon et de Pau est-il aussi "troublé" par l'affaire ND de Bétharam & co dans les Pyrénées-Atlantiques?
En tout cas, dans l'affaires des assistants parlementaires européens du parti de François Bayrou, le parquet fait appel. Et contrairement à l'extrême droite condamnée, la Cour d'appel n'a pour l'instant aucune date pour ce procès qui date de février 2024. C'est çon ou pas ?
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs
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Se syndiquer CGT ?
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
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