Lorsque le patronat parle de "Compétitivité", il faut, en fait, comprendre "Rentabilité".
Une première cet été, la direction a sollicité des stagiaires ouvriers pour les mettre en bout de ligne (approvisionneur) en 3X8 avec une gratification d’à peine 800€, pour exécuter une tâche régulière correspondant à un poste de travail permanent !!!
En plus des intérimaires, des sous-traitants et maintenant « une main d’œuvre pas chère » les « stagiaires ouvriers » !
Ceci est Inadmissible
C'est un crédit dont bénéficie l'ensemble des entreprises, quels que soient leur forme juridique, leur secteur d'activité ou le régime d'imposition de leurs résultats.
Pour tous salaires bruts versés en 2013 qui ne dépassent pas 2,5 fois le Smic (1430,22 x 2,5 = 3575,55 euros), chaque patron percevra en 2014 une "ristourne" égale à 4% des sommes versées en salaires et charges. En 2015, cette "ristourne" augmentera à hauteur de 6% pour les salaires versés en 2014. Ce qui veut dire que les patrons empocheront ainsi 13 milliards d'euros en 2014 et 20 milliards en 2015, au seul titre du CICE, alors que les aides publiques cumulées versées aux entreprises sont de l'ordre de 110 milliards d'euros par an... sans résultats en termes d'emplois et de productions supplémentaires.
Pour Unilever HPC I (les 2 usines Le meux et Saint vulbas), le crédit d’impôt est de 422702 € et plus précisément 273892 € pour Le meux !
Et pour les créateurs de richesse que nous sommes, notre quotidien c'est :
* le manque de reconnaissance, un manque de motivation, le coût de la vie qui augmente bien plus vite que notre salaire (0,8% d'AG cette année), précarité (140 intérimaires) et surtout
De grands écarts de salaire entre les salariés pour le même poste…