Pendant que, avec l'argent public, Macron régale à Versailles 140 pdg de l'hyperpuissance capitalistique internationale, Carrefour -ce n'est qu'un exemple-, avec des aides publiques et du bénéfice en 2017, solde l'emploi pour accélérer ses profits, sans que Macron ne s'en inquiète. Le président des riches est bien celui des riches et du patronat.
L'UE du capital a définitivement exclu de sa liste des paradis fiscaux nombre de ses états membres, comme par exemple l'Irlande, les Pays-Bas, le Luxembourg ou Malte. Ces dits états mettent pourtant à la disposition des riches et des multinationales les mécanismes clés de l'évasion fiscales. Les mêmes multinationales ont été reçues en grandes pompes à Versailles par Macron. Surtout, ne cherchez pas l'erreur.
En tout cas, les gardiens de prisons ont bien raison de rajouter, à leurs premières et justes colères sur leurs conditions de travail et l'emploi, des revendications salariales.
Pour en revenir à Carrefour, l'ONG Oxfam déclare:" Il faudrait 11 674 années à un salarié du textile au Bangladesh pour gagner ce que gagne le pdg de Carrefour dont sa marque Tex produit une partie de ses vêtements au Bangladesh".
Carrefour, c'est 1 milliard d'euros de bénéfice en 2017 et 1,2 milliard d'euros d'aides publiques en CICE et exonérations de cotisations sociales au nom de la sauvegarde de l'emploi.
Bruno Le Maire, ministre des Finances des riches et du patronat, vient de promettre "d'être vigilant sur l'accompagnement" des milliers de salariés que Carrefour supprime. Sans blââgue!!