Si, pour le moment, le macronisme avance dans la voie des contre-réformes, il n’en génère pas moins des contradictions qui pourrait couter cher, sur le plan stratégique, au capitalisme français.
Par Juan Chingo
« Macron ou la fabrique à radicalité » : c’est l’un des principaux éditorialistes du journal patronal Les Echos qui a titré ainsi l’un de ses éditos de la semaine. Il relate un fait significatif : l’énorme humiliation subie par Jean-Claude Mailly, le quatrième secrétaire général de l’histoire de Force Ouvrière (FO), lors du récent congrès de l’organisation. Les délégués se sont rebellés contre sa politique de soutien à la réforme du travail XXL de Macron, qui a permis à ce dernier d’obtenir la première victoire de son quinquennat quasiment sans combat. Le bilan d’activité de Mailly a été validé à une très courte majorité pendant qu’une bonne partie des délégués se sont abstenus. Le nouveau secrétaire général de la troisième centrale syndicale française en termes d’adhérents, Pascal Pavageau, s’est vu lui obligé de monter le ton dans le contexte de profonde division qui pourrait aller jusqu’à provoquer une rupture au sein de la centrale [...]
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