
La nomination de ce PDG canadien est un signe envoyé aux syndicats par le pouvoir.
Un signe de provocation avec un triplement du salaire (+ 300%) du fameux oiseau rare alors que le conflit à Air France a jusque là buté sur le refus d'augmenter les salaires de ... 6% !!
La campagne médiatique jusqu'ici a reposé sur l'argument de coûts salariaux trop élevés, de cotisations sociales pesantes, sur les "retards" de la compagnie nationale FACE à la concurrence des low cost type RYANAIR.
SAUF que situation nouvelle, lesdites compagnies "concurrentielles" pratiquant les bas coûts pour les clients sont confrontées à la révolte des personnels qui n'acceptent plus les conditions qu'on leur impose, à la plus grande grève de leur histoire tandis qu'elles font preuve du mépris des intérêts de leurs clients en refusant toute indemnisation que l'annulation des vols justifierait!
Et si les travailleurs du transport aérien se liguaient et se coordonnaient quelle que soit la compagnie qui les emploi pour en finir avec le dumping social du secteur, la mise en, concurrence ... au profit d'une minorité de prédateurs opérant avec la complicité des pouvoirs et du macronisme en France!
Les véritables défenseurs de la compagnie nationale AIR FRANCE de sont les salariés d'Air France !
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SOURCE : Valeurs actuelles
La nomination de Benjamin Smith à la tête du groupe ne passe pas pour les syndicats, qui demandent de vives discussions
La nomination jeudi 16 août du Canadien Benjamin Smith a la tête du groupe Air France-KLM est loin d’apaiser les tensions au sein de la compagnie aérienne. Vincent Salles, co-secrétaire général du syndicat CGT-Air France, interviewé par France Info ce vendredi 17, a fait savoir que la colère des syndicats était loin de s’être dissipée. « On profite de la mi-août pour précipiter une nomination qui n'avait pas besoin d'être faite à ce moment-là. Et puis c'est une candidature poussée par Delta Air Lines », soupire-t-il d’abord.
« Se mettre autour de la table pour régler la question des salaires »
Delta Air Lines est la source de nombreuses crispations. Beaucoup chez les syndicats voient d’un mauvais œil que ce soit le poulain de cette compagnie aérienne concurrente, déjà deuxième plus gros actionnaire d’Air France-KLM (8,8%, derrière l’Etat Français), qui ait été choisi.
Critiquant le salaire supposé de Benjamin Smith (les rumeurs parlent de 3,2 millions d’euros, plus de deux fois le revenu de l’ancien PDG), alors que justement le conflit social porte sur la rémunération des salariés d’Air France-KLM, Vincent Salles menace de grève s’il n’est pas entendu : « On a toujours dit que la première des choses à faire pour le nouveau patron serait de se mettre autour de la table pour régler cette question de rattrapage des salaires. C'est la question primordiale à régler. Ils ont su régler la question de la rémunération du DG, en la triplant soi-disant pour le motiver, et ils pensent que les salariés n'ont pas besoin d'être motivés ? On est déterminés et il y a de forts risques de grève si M. Benjamin Smith n'est pas capable de mener un dialogue avec les syndicats d'Air France. »
Publié par FSC