SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
répression policière et protestations CGT, PCF, RUFFIN ... à AMIENS notamment
Manifestement le pouvoir accompagné du chœur des médias a décidé de franchir un pas dans la répression du mouvement social.
 
Quitte à falsifier les faits comme avec la scène des 3 policiers pris à partie sur les champs Elysées diffusée en boucle sur les médias des milliardaires mais aussi sur les médias publics et qui ne montre que la phase finale de l'épisode sans montrer qu'AVANT cela ce sont les policiers qui ont lancé des grenades contre la foule qui défilait tout à fait pacifiquement.
 
VOIR la vidéo "La manipulation médiatique "complète à l'adresse :
 
https://assawra.blogspot.com/2018/12/au-service-de-la-verite.html
 
 
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SOURCE : Le Courrier Picard
 

GILETS JAUNES


Cinq gardes à vue prolongées à Amiens

 
Libérez nos camarades ! Libérez nos camarades ! » Au lendemain de la manifestation des gilets jaunes qui s’est soldée par une vingtaine d’interpellations pour l’essentiel à Amiens mais aussi à Glisy, une soixantaine de personnes se sont rendues devant le commissariat de police pour réclamer la libération de leurs camarades ou de leurs proches et l’arrêt des poursuites judiciaires. Au total, 26 personnes ont été interpellées au cours de la journée de samedi marquée par des affrontements entre gilets jaunes et forces de l’ordre et de nombreux actes de vandalisme. Avant minuit, trois personnes avaient été libérées. Sur les 23 personnes placées en garde à vue ce dimanche, 18 ont finalement été libérées entre 11h30 et 15 heures.
 
Les manifestants interpellés libérés au compte-gouttes
 
Cela ne veut pas dire un classement sans suite, souligne d’emblée le procureur de la République Alexandre de Bosschère : « Elles font toutes l’objet d’une enquête pour délit d’attroupement (puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende). Par ailleurs, s’il s’avère qu’elles ont participé à des violences, elles seront poursuivie s. » Les enquêteurs ont confisqué tous les téléphones afin de visionner photos et vidéos prises durant la manifestation. Les images des caméras de la vidéosurveillance de la ville seront également exploitées.
 
Le maire a porté plainte
 
Sachant que le maire Brigitte Fouré a finalement porté plainte pour dégradations volontaires sur le mobilier urbain et du matériel de chantier. M. de Bosschère a décidé de prolonger la garde à vue de cinq personnes : quatre majeurs et un mineur de 17 ans. L’un des majeurs avait été interpellé dans la matinée sur le rond-point de Glisy pour jets de projectiles sur les forces de l’ordre. Les trois autres majeurs ainsi que le mineur ont, eux, été interpellés rue Saint-Honoré vers 17h30.
 
Jaunes et bleus s’affrontent à Amiens
 
Selon le procureur, ces quatre personnes (toutes de la Somme hormis un habitant de Breteuil) ont reconnu leur implication dans des jets de projectiles en direction des CRS qui déploraient au moins deux blessés légers dans leurs rangs. Aucun d’entre eux ne faisait partie des gilets jaunes… « Ils se sont agrégés à la manifestation pour visiblement en découdre avec les forces de l’ordre », explique M. de Bosschère. Tous les cinq seront déférés au parquet ce lundi matin. Les quatre majeurs seront jugés dans la foulée en comparution immédiate pour violences sur personne dépositaire de l’autorité publique, délit d’attroupement et dégradations. le mineur sera convoqué devant un juge pour enfants pour les mêmes délits. Plus tôt dans la matinée, militants associatifs, syndicaux et politiques (Génération.s, La France insoumise, PCF, FSU, Solidaires, CGT, Ligue des droits de l’homme, Ensemble 80, Alternative libertaire, SNES…), accompagnés de proches de gilets jaunes interpellés, avaient manifesté leur colère devant l’hôtel de police. « On n’arrête pas les gens pour un simple délit, politique, de non-dispersion. C’est sans précédent ! », s’indignait Kevin Crépin, secrétaire général de l’Union départementale de la Somme CGT. Pour la conseillère départementale Dolorés Esteban (PCF), qui a rencontré brièvement un commissaire de police samedi soir avec le député de la Somme François Ruffin (LFI), la police doit expliquer dans quelles conditions se sont déroulées les interpellations. Elle et M. Ruffin doivent s’entretenir avec le directeur départemental de la sécurité publique David Preud’homme cette semaine.
 
 BAKHTI ZOUAD
 
Publié par FSC
 

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