Où qu'ils aillent, les représentants du pouvoir, tous ceux vecteurs de la contre-réforme des retraites auront des comptes à rendre, devront faire face à l'exigence populaire du RETRAIT.
Et particulièrement au HAVRE où la lutte est particulièrement puissante !
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SOURCE : Le HuffPost

MUNICIPALES 2020
“Je connais la culture de la lutte. Je sais ce que les travailleurs français ont obtenu par le combat syndical”, déclarait Édouard Philippe, lors de la présentation de la réforme des retraites, le 11 décembre dernier.
Mais les origines familiales du premier ministre, dont le grand-père fut docker adhérent à la CGT, n’impressionnent guère les grévistes du port du Havre, bloqué par une opération “port mort” durant 72 heures, du 22 au 24 janvier.
Une mobilisation qui s’est conclue ce vendredi dans les rues havraises par une importante manifestation intersyndicale de plusieurs milliers de personnes, dont un long cortège de dockers et portuaires.

“C’est de bonne guerre, prouver qu’il a été proche des ouvriers, mais enfin... Édouard Philippe, je ne pense pas qu’il ait mangé souvent des pâtes”, sourit à notre micro Laurent Delaporte, secrétaire général de la CGT des portuaires du Havre, avant d’ajouter: “aujourd’hui, les conditions de vie dégradées, la situation sociale des salariés, je ne pense pas qu’il ait connu cette misère.”
Une éventuelle candidature à la mairie de la ville normande, décision en suspens pour encore quelques jours, pourrait se heurter à la lutte sociale en cours.
C'est perdu d'avance. Faut qu'il reste où il est
Thierry, mécanicien au port du Havre
”Ça va être compliqué s’il veut se représenter aux municipales. Ça c’est sûr”, assure Rodolphe Avenel, employé à la sécurité portuaire et secrétaire adjoint CGT, qui cite comme handicap au près de la population la réforme des retraites, mais aussi des mois de “répression”.
Son collègue Laurent Delaporte, quant à lui, rappelle la validation de la fermeture de la centrale à charbon du Havre en 2021, un engagement de campagne d’Emmanuel Macron toutefois longtemps freiné par Édouard Philippe.
Déjà, en septembre 2018, le premier ministre avait évoqué un possible retour en politique municipale lors d’une interview à Matignon diffusée dans L’Émission politique de France 2. “Ce n’est pas du tout exclu”, avait-il répondu devant l’insistance de Thomas Sotto.
Publié par FSC