On voit très bien où ils veulent en venir.
Le journal " L'Opinon " se fend aujourd'hui d'un article intitulé "Des méthodes totalitaires "
D'après Wikipedia
L'Opinion est un quotidien français lancé en mai 2013 par Nicolas Beytout, ancien président des Échos et ancien directeur des rédactions du Figaro. Le journal suit une ligne libérale, favorable à l'entreprise et europhile3,4. Il est édité en version imprimée et en version numérique1.
L'actionnariat est gardé secret, mais le journal serait contrôlé par son fondateur Nicolas Beytout (24,4 %), associé à Bernard Arnault (22,8 %), la famille Bettencourt (17,1 %) et Dow Jones and Company, maison mère du Wall Street Journal (7,6 %), et les 28,1 % restants seraient détenus par des plus petits actionnaires.
Tous les ingrédients colportés dans la plupart des médias système y sont présents :
- le mouvement a perdu la bataille
- du coup il quitte le terrain revendicatif et une minorité s'engage dans une pure action politique et la violence
- les syndicalistes qui luttent contre la réforme empruntent la voie des gilets jaunes
- il est insidieusement suggéré que l'incendie du restaurant La Retonde a quelque chose à voir avec le fait qu'il était fréquenté par MACRON.
- enfin le qualificatif de RADICALISATION attribué ordinairement à ceux qui dérivent vers le terrorisme islamiste est à présent accolé aux militants et aux organisations qui poursuivent la lutte contre la réforme des retraites.
Et cette trame on la retrouve dans nombre d'articles ou d'interventions sur les plateaux de télé comme hier où les duettistes de la soit-disant confrontation entre Cohn-Bendit et l'ancien ministre Luc Ferry entonnent la même ritournelle à propos de l'incendie de La Retonde.

Reprise également sur France Inter ce matin par Thomas LEGRAND dans son éditorial.
Ce type de suggestion s'apparentant, avant toute espèce d'enquête, à ce que d'ordinaire ils appellent le "complotisme" qu'ils attribuent de préférence à leurs adversaires.
De fait ce récit du mouvement est MENSONGER :
Comment parler de défaite quand l'affrontement est loin d'être clos et que pour y faire face, tenter de le diviser le pouvoir macronien a dû profondément modifier le projet initial en rétablissant près de 10 régimes spéciaux qu'ils prétendait supprimer ?
Comment parler de victoire du pouvoir quand le ministre de l'éducation la PDG de Radio France nommée par Macron doivent battre en retraite à l'occasion des voeux aux personnels, idem pour le ministre de la culture, quand le président lui-même doit quitter un théâtre sous haute protection policière rameutée en urgence, quand la fronde monte contre la réforme du Bac et du lycée, quand l'Opéra affiche son opposition et se produit publiquement et gratuitement devant une foule, quand les avocats jettent leurs robes à la tête de la ministre de la justice, quand les personnels de l'hôpital en lutte depuis des mois jettent à terre leurs blouses blanches, quand les ports sont bloqués ...?
Quand il est contraint face aux images mise en ligne sur les réseaux, après l'avoir longuement nié de reconnaître l'existence répandue et récurrente des violences policières contre les manifestants et de procéder à un recul dans l'expression de son soutien jusque là total aux forces de police !
De fait au-delà de la question des retraites c'est tout un pays qui se dresse contre les décisions politiques du macronisme, résistance de masse que ce dernier croit pouvoir dissimuler sous des accusations outrancières et mensongères et qu'il doit recourir aux violences policières qu'il ne peut plus nier pour tenter de faire peur et de passer en force.
Comment donc continuer à parler d'un mouvement devenu minoritaire?
Comment attribuer la violence à ceux qui résistent à une politique de destruction systématique de toutes les garanties et conquis sociaux et travestir des actions spectaculaires en actions violentes?
L'opération actuelle relayée abondamment par les chiens de garde a donc pour objectif de masquer l'isolement et la fragilité du pouvoir, tout en préparant les conditions d'une répression élargie et aggravée.
En vue d'isoler, de faire refluer et de faire taire une résistance populaire certes encore dispersée, centrée cependant sur le REJET de la cotre-réforme des retraites MAIS qui dans l'action cherche les voies de l'unité contre l'oligarchie, sa politique et sa domination au service exclusif des riches et des puissants.
Nul doute que la semaine qui vient et les manifestations
du VENDREDI 24 JANVIER
vont constituer une première réplique cinglante à cette entreprise d'enfumage, de contre-vérités et d'accusations mensongères !
Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com/