SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

SOURCE : AFP

 

Alors que Renault vient d’annoncer avoir subi au premier semestre la perte nette la plus lourde de son histoire – nous y reviendrons en détail dans un article dédié – la CGT du groupe automobile a dénoncé jeudi une « stratégie du profit au détriment des volumes » et plaidé pour la production de véhicules « là où l’on vend ».

Les mauvais résultats de Renault dus avant tout à une mauvaise stratégie financière selon la CGT
Si « la situation liée au Covid-19 a impacté les productions », les mauvais résultats semestriels sont la « conséquence de la stratégie financière développée par les dirigeants, au détriment de la stratégie industrielle », estime le syndicat dans un communiqué.

Une stratégie du profit jugée suicidaire
« La stratégie du profit au détriment des volumes est suicidaire pour notre groupe. À chaque sortie de véhicules, les prix sont augmentés », critique la CGT. « Les véhicules vendus en France n’y sont plus fabriqués, alors que l’urgence des problématiques environnementales devrait nous inciter à produire là où l’on vend », ajoute le syndicat.

Inquiétudes également pour l’ingénierie
Protestant contre « la réduction des capacités de production », la CGT Renault s’inquiète aussi du « détricotage de l’ingénierie« . Elle s’élève contre la « réduction des frais fixes » dans l’ingénierie et la recherche et développement (R&D), « secteurs essentiels pour préparer l’avenir », une gamme de véhicules « de conquête, sur l’ensemble des segments, répondant aux besoins des populations ».

« Comme à chaque fois, c’est sur les salariés et l’activité industrielle que la direction fait porter l’essentiel du plan d’économies », s’indigne le syndicat.

Perte nette de 7,3 milliards d’euros au premier semestre
Le constructeur automobile français Renault a annoncé jeudi une perte nette de 7,3 milliards d’euros au premier semestre, plombé par son partenaire japonais Nissan et par la crise sanitaire.

Déjà en difficulté avant la pandémie de coronavirus, le groupe avait annoncé à la fin mai un plan d’économies de 2 milliards d’euros sur trois ans prévoyant la suppression de 15.000 emplois dans le monde, dont 4.600 en France.

Notre avis par leblogauto.com
Le syndicat a raison de s’inquiéter du « détricotage » de l’ingénierie,  ce qui n’est jamais bien bon pour une entreprise  dans une vision plus moyen terme. Sans recherches pas d’innovations, pas d’innovations  :  manque d’attraits pour clients et prospects. Et moins de ventes …

Pour rappel, à la mi-juin, le  groupe Renault a indiqué que sur les 4.600 suppressions d’emplois prévues sur ses sites en France, 1.500 concerneraient l’ingénierie. Le constructeur automobile souhaite également supprimer  2.100 emplois dans l’Hexagone  dans ses activités de production et 1.000 postes dans les fonctions support. Ces suppressions d’emplois doivent être réalisées via des mesures de reconversion, de mobilité interne et des départs volontaires.

Mi-juin, des salariés du centre technique de Renault à Lardy (Essonne) ont fait grève pendant une heure à l’appel de la CGT et de SUD pour protester contre le plan d’économies du groupe. 

Ces salariés ont dénoncé un « plan de casse sociale » chez Renault, avec « plusieurs milliers de suppressions de postes dans l’ingénierie/tertiaire ».

Rappelant qu’une des activités importantes du centre de Lardy « est le développement des motorisations du groupe », la CGT Renault  avait alors tenu à rappeler  que cela  plaçait le site « en première ligne sur les questions de pollution automobile et de transition vers l’électrique ».

Elisabeth Studer avec AFP

 

Publié par FSC

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